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REFUTATION DE LA THEORIS DES “EXTORTATIONS D'RLEMENTS FEREILISANTS, PAR LES YLANTES CULTIVEES. gr Frenons par ex. un b1é en pleine epiaison, ou en début de floraison & qui s'appréte b faire aigrer dans les futures grainos toutes loa reserves vivun- wwlées dans 1a plante entibre. - Or aur 100 Hoa, oe végétal contiendra environ: 25% HS. (matibre seche) = et dont & 20% et plus, sont des hydrates de car- bone. = cid des glucides, des anidona, dea lipides dea celluloses, hemi-colluloses, cid des élenents ternaires C, H, 0, ( Carbone, Hydrogene, Oxygtne) puide gratistonent dang l'air & dana 1'eau. Los Hydratea de carbone sont constituss de composéa ter- naires C, H, 0, PUISES GRATUITEMEN? DE La NATURE, Iq nutrition carbonée de la plante provient du Coz (gaz carbonique) puted dane lair (et ou 11 est produit par la respiration dea eniaaux et des hones ot dans Ttgqu du aol of 41 eat produit par Ia respi~ ‘ine tréa forte récolte ‘baorber jusgu'd plua de 10 t de CO2/tia. puiso égaleaent dana L'mnidité de Lair & du sol pour ae fournir en Hydrogsne & Gealenont besoin pour synthétiser se iydratos de carbone, suivant cette formule: 6'120 +6 Coe energie solaire Iii2:Cl2 06 + 60 cet oxygtne exoédentaire det expizé par la plante & ab= sorbé par loo aninaux & lea aicro-organisues gut on ont besoin pour leure coubustions organiques lore qu'il dégradent lea hydrates de carbone synthéti~ séo par 1a plante pour en libérer 1'énergie solaivo accuaulée sous forme d'énergie calorifique, selon SEH SOE tS coz x Kan 6H20 + 6002 12.12 06 + x Ke + 6002 expirée. Le cycle de carbone est ainst bouclé, de uae que ce~ S81 ge 1 oxyatns Apres l'eau & ltoxygtne, les Hydrates de Car- ‘bone sont 1*élenent le plus important pour 1a vie aninale & humaine, car ils nous permettent dtabsor— der 1'energie solaire acoumulée par la plante. Or, on verra quo le Carbone eat 1'élénent clef, ( iténergie solaire): le factour linitant n° 1'de Ros rendementa en oéréalos a'hiver. Pros de 90% do 1a plante sont dono constitués a'éLénen oy BO,” Coa +120. I ne Tes to done que 2A 3% de ta plante qui sont prolevés au sol sous forme de substances ninéralesy 15% ateau. 20 % Hydrates de carbone (puiséa gratuitement) le reste: 5 % dont eurtout des protefness Or, ‘ces protetnes (qui representent plus de 1a moi 116) sont deo conjosées eogentiellenent d'élénente gugfematres'¢, ll, 0, N,N (azote) = proteins =VIBU EO, 60 N(x 6,25 = 3 2 3,50 Le reste 11,504 2% de matidrea minérales: P, K, Ca, 8,'Ng. ( Phosphore, Potasse, Calcium, Sou- fre, Magnesie) et oligo elonente: Fer; ailice, cul~ vre, bore, zinc, mangandse, cobalt, nolybdene. Donc, moins de 5 % de la plante seulement sont préleves dans 10 sol sous diveraoa formes solides, organique ou minérale...0r ces 5 % sont essentiello- Rent couposée do protoines qui en-constituent A ellos seules plus de la moitié, soit 2,5 & 3 % de la plante totale en poide. ( 3,50 % maximus) et qui sont con posées easonticllenent d'élénents quateraaires, donc gus Fenferaent b ia fois do i'dnergie (iyarates de Jarbone) et aussi des matériaux de construction of qui sont essentiellement constituéds par de 1'Azote(N) Soit 0,508 0,60 % de a plante prelevé dana le sol @¢ qui’ provient, aosts "de 1a’ déconposition de 1a KO par 1a vie microbienne. I as Ie dégradation dea cadavres.nicrobiens > de ltazote de l'air+ ( Ceci grace A la aynthése ef- fectuéo par cortaines eayboes de micro-creanienes Gui sont capablos de fixer i*hzote stwosnérique, par- Hilzobiuna, bactéries syabioel~ ‘Azotsbacters assooiéa aux es (oyabiotiques) qui vivent & la ourface du sol. Azotobactera Libres qui décomposent 1a HO. St en= fin, les Frankias actinonycbtes symbiotiques des ra- Ginge des aulnes, etc. On peut done s*arranger & ce que puieé gratia dana lair par les bactéries Erises de it « Yur exeuple oh assoctant le big au 0 (t diane) et h un pare arvoré de téviers, de niers faux acacias et/ou dtaulnes... 18 CARBONE BP L+az0TE Sow? LES HOTEUKS DU MEE DES GRaMINBES, DONC DES CEREALES Pour ce qui est des exportations 4 fertilisents, une bonne recolte de blé: 60 a'100 Gr/iia, “n"oxportora au uarimun que 1 aieaénents tertitisants predevis dans le » largement conpensée par le retour au sol Yo la bionaase déohétuaire... (8 & 10 t./H OR, L'BNOSION BP LB LESSTVAGE EXPORTE MoysNwE PLUS DE 50. D'ELEMENTS FSRTILISAN BN FRaNcR, Plu de 300t/Ha dans les collines au raguais (Tarnais) entrainés par les pluies lea orages de fin Nai 1975 ont enlevé une Ge terre de 20 om. d'épaisgeur et la perte terre a été evalud & 1500t/lla (tudes de 1 Dang les grandes pleines du Nord, dans les vattants (linons A structure instable & & de 12 % dtargile) & cause de 1a couverture tale insuffisante, les sols sont rapidemen cdg par les précipitutions, l'eau ruiselle surfgce sans pouvoir penetfer dans le sol. pacté. Plusiours cm. de terre disparaissen 84 chaque année, et ce gui correspond & de tea de terre de"150 h 200t/lia/an et le Pll de PH= 6,2 en Octobre & P= 4,6 en Avril. Lessivage des bases: A cause de la couvert insuffisante du sol en litver. ( Par le ravinenent, en 30 ang 1980, 1,5 82 m. de terre peuvent juaqu'a $m. de terre enlevés dans le haut ‘ollines du Lauraguais. Les pluies d'sté, dane 1a phase Mai -Aodt, trafnant en moyenne 300 & 500t. ce terre/ti soit au moins 1/10e du sol labours, a'apré evaluations de 1'IGN, jusqu'e 1500t/ita/any 19751 20 cm. de terre ont été enlevées en. ques joura sur les terres cultivées on mal couvre mal le sol en Mai, Juin, Juillet... LA POLLUTION DES NAPPES PHRRATIQUES LBS NITEATES devient eritique en Beauce, 1 Dours profonds & lea travaux du sol en fav sant une photo oxydation intensive de 1'hu par 1A méme une forte combustion de 1*hunu aboutit & une minralisation intense de 1" et par suite d'un manque de couverture vég qui protige le sol contre les rayona du go UN SOL NU, OU INSUFFISAMEENT COUVERT UNS VERITABLE ChnASPROPHE BP UN GASPILLAGE ‘TRUBUY INCOMPATIBLE AVEC LESSENCB MEMS DE NATURE. Priver le sol de sa couverture végéti ctest fermer l'usine d'engraia naturels et Ja source de 1'Hunus Microbien". Won suulement, 1a production des MOV et de masse végétale est arrétée, ce qui prive a Fiture & bloque l'activite dea micro-organ: et vers de terre produoteurs dthusus et oor par conséquent & 1'appauvrdaseuent invital sol, mais encore, il active, par les facons turales qu'il regoit, sa vie Consounatrice nus : 1'honus est alore mindraliaé et ces 1 raux inutilisés, puisque le gol est nu, got givés & aétinitivenent perdus pour 1'agric\ & réoupéréa dans les nappes phréatiques qu polluent. TL BN RESULTE QUE LA NOTION D'EXPORTS DBS BLEMEW!S FERTILISANTS PAR LES CULTURES UNE CONCEPTION ASERRANTE EN AGRONOROMIE, Les plantes n'exportent pas 4'élénent fertilisants. Bien au contraire, ce sont 1 qui orgent 1a fertilité du sol et In terremara- Bley de par leur production biomasaique et dont Aépendent tous les étres qui ne sont pas capa~ bles de eynthetiser 1'énergie solaire en Keal- En fait, ce sont 1*érosion et le lesei~ yage qui exportent les éléments fertilisantas Ta défertilieation est due & un manque d'occu- pation du sol par une couverture végétale out- fieante, et avec pour résultatt = L'BROSION = LB LgSsrvA0B = UNB TROP FAIBLE PRODUCTION BIOMASSIQUE LIRSSBNTIBL BST D'ASSURER AU SOL UNE COUVERTU- RB VBOBTALE = VIVANTS & PERMANENTE — qui y travaille 1s terre & 1a nourrit sano arrét, & tout en protegeant 1a surface du sol contre jes intempéties ~ (pluies, evaporation, eto.) Bvidenent, le travail permanent de la végéta— tion (comme dans 1a Pergaculture) implique 1a Suppresion dea labours, (sarclages, binages) EN PAIT, LES FACONS CULTURALES CLASSI QUES NB seRvalin QU’A INTERROMPRE L8 TRAVAIL BEFECTUE PAR LBS PLANTES & PAR CONSEQUENT Nt ABOUTISSENT QU'A APPAUVRIR LA TERRE, Par suite de 1a diminution de 1a produc- tion biomassique de 1a végétation & de celle de tous les Btres vivants gui vivent & seo dépends: LB TRAVAIL PERMANENT DR LA VEGSTATION BST LA CLBF DR La FECONDITE DU SOL. Le Travail d'un couvert végétal permanent est 1e soul moyen A la fols str, oononia puissant, rapide & simple pour reuseir une t plug breta 1 T0¢/Ha/an. LYAORIOULTURE NATURELLE < SYNBROBTIQUE — | ‘St S83 PRINCIPES FONDAMENTAUX. — In Réfutation de la Théorie des Exporta~ tons. Les ravages de 1'érosion, et au lessivag France, et dans le monde’ entier: Leo eystines culturaux, tole qu!ile sont ac~ tuellenent congus, aboutiesent & 1"épaisonont dee gols. Les bases du oycténe de production de Lagriculture conventionnelle, "bio ou pee bio" sont établies aur un concept de transfert de fertilité: dans le tonps & dans i'espaces Bt elles constituent par Ja méme en quelque sor te un SYSTEMS DIEXPORFATION HINTORE OE°LE PRR TILITE NATURBLLE DB LA TERRE gur Les paroelies cultivées. DEFINITION DE LAGRICULTURE NATURELLE: L'BCOLOGIE APPLIQUER A L'AGRICULTURE. Bt en vue de créer un Scosyattme oultivé < qui s'entretienne de lui-mtme, sana nécesester de transfert de fertilité. LBS TROIS PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L'AGRICUL- ‘TURB NATURELLE: 1) Fertilisation continue de 1a terre par une couverture végétale vivante permanente du pol. jlantos conplénen~ taires (en integrant les arbres). 3) Fas de labours, ni de travail du sol: le sol se travaille de lui néme. ‘LES INOONVENIBNTS DRS. LABOURS: Te labour rend nécossaire le transfert de fertinité. Labour = fumier obligatoire ( NFK ) duotion d'hydrates de carbonet 1g pénurie dg (©) entraine alors obligatoirenent | pénurie de @. Aco eujgt, Teo jachtres labourées, "dry farming” w Ano y Ver" sont de véritables catastrophes) ef ¢ dont encore leurs ravages en Bspagne, en Alger: gk nfne renarque pour les fagons inversées de dell ioger. Le concept de production biomassique et son. aboutisnenent: Ia suppresion des cultures éputsantes & leur renpl géuent par dee eystines de culture anélicrante. INTRODUCTION A L" AGROSYLVICULTURS ENE Le Concept de Ideibre: Ltendroit d'interaection de 2 systimes écologiques (écotones) différents est un endroit hautenent ‘com plexe & productif, & ol loa eapsoos dea 2 eyathnes écologiques peuvent cooxister confortablenent, ain qutavec d'autres esptces proproa A la lisibre elle mémo. La production photosynthétique brute /Ha” & itunité de surface 7 est plus grande, favorieant 2 Selosion d'une plus grande production bionassique, végétale & animale. L'association 4'écotones différents & comple pentaires aboutit & un écosystéme beaucoup plus ri ‘eg cultures agsociées de plantes complénentaires L'Agriculture Naturelle reoide dans une imitation fertile de 1a Nature dans ce quielle a de plus pro duotit. Aussi loo Permaculturistes prévoient toujour dono leur planification de laister un espace a’ int. face maxinun entre la terre et l'eau, lea arbres e1 Je prairies, 1a rase campagne & la végétation den gh vue d!associer différentes sortes d'écotones, a: férents & complénentaires & en conservant nine des couloirs de végétation spontande (dans lee haies, « afin dtaugnenter la production biomat globale, favoriser également la presence de tout. insectes ravageurs & maintenir a! suffivante de prédatours epéoifique Les for8te onbrephilles pag & dea dooayattnes trde t qu'il stagiese des sapinidres de 1a Tatga, francaises ou de 1a rainforest Amazonie ou au Congo, lea arbres, e9 tore, en poussant trop aerré, enpSchent 1 crodogance d'un sous-bois abondant & 16s plantes a! une méne eaptce Stabliea en pouplenenta trop ai ge génont mutuellement, tout en privant de unibre Jee espdcos qui pourralent pousser sous leur couver On aboutit ainsi A une bionasse déchetuaire relaviy ment pou abondante & surtout peu diveraifiées Groot ainat qde len Hatrad eg climaciques dane 1a plupart dea régions fran— gaises ne donnont qu'un huss acide & une Iisisre Bou favorable & 1a proliferation dea micro-organis- mes & dea vers de torre. ntaboutionent foréte ombrophi, Tendie que sous les essences do luntire do In Listdrey aulnes, douleaux, nolestiers, chénes, sore biere, “ste. on & un humus’ douxe In création doo 1istires multiétagtres & don fortte alinentaires de fructacses (essence ae luntire) Then que par une sorte de protoculture: par 1vabat~ Tage #'ivdolatroteange les eopoces portant trast ad 18 présentes entrent alore brutalenent en production Ainoi en Tasmanie lee Lisidres entourant dtancie clairstres ouve Sectionné des Teacentes ete- UB CONCEP? D+AUTOSUFPISANCE & D'AUTONOMIE ALIMENTATE Beonomiquenont, ou plutét, financddrer Gor dela balance deo. Gomptoss’ une sapproser eee g importation équivaut & une exportation. Mais en fait cette reduction d'inportation est plus facile A réa- Liser. car ca faimane eg Oks aus facile a ree

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