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b wwwff.batiment.fr La fle ee Recommandations professionnelles pour l'application de la norme NF EN 1992-11 (NFP 18-7111) et de son annexe nationale (NF P 18-711-1/NA-Eurocode 2, partie 1-1) relatives au calcul des structures en D@tON COLLECTION RECHERCHE DEVELOPPEMENT METIER Sa . I) Recommandations professionnelles pour lapplication de la norme NF EN et de son annexe nationale (NF P 18-711-4/NA-Euocode 2, parie 1:1) alain ei calcul ese aeictiren a5 DELON Ra S 2 cy fn octobre 2005 la norme francaise NF EN 1992-1-1 transcrivant ta norme européenne EN 1992-1-1 a été publiée par (AFNOR, suivie en mars 2007 par la publication de la norme francaise NF EN 1992-1-1/NA, son annexe nationale, rendant ainsi possible l application en France de ces rauvelles normes de calcul des ouvrages en héton, qui vont & terme remplacer \e BAEL et le SPEL. La conception et la rédaction de ces normes sont essentiellement basées sur le code rmadéle européen, En effet leurs textes ne présentent que les éléments nécessaires & la détinilion des ragles de conception el de ca\cul sans explications complémentaires, qui seraient considérées comme des éléments un cours de construction. De plus elles sont pariagées en Principes marqués P aprés le numéro de ta clause, et en régles d application de ces principes. Théoriquement toute régie d'application, satisiaisant ‘ux principes el de méme fiabililé.que celle de (a norme, est possible. En pratique la démonstralion de celle équivalence est malaisée. Par aillours ces normes, qui vont remplacer le BAEL et le BPEL et cerlaines parties de DTU, comportent des lacunes comme par exemple les détails de ferraillage des murs armés et aon armés. De plus la rédaction partois elliptique peut préter & interorétation. Crest pour ces diverses raisons que la Commission de Normatisation, qui a participé & la mise au point de la norme au plan européen et & la rédaction de annexe nationale, a jeaé utile de faire un document comptémentaire. Celui-ci 2 pour but de donner des explications ei des interprétations qui a‘ont pu étre fournies dens annexe nationale dont (e cadre de rédaction était strictement défin\, et d'apporter des complements non contradictoires qui ne sont pas dans les textes normatits. Pour les explications, je prendrai comme exemple les détails sur la prise en compte des effets de la température en 2.3.3 (3), et pour les additions, le détail des combinaisons de charge simplifiges permises par la norme en 5.1.3 [11P. De plus certaines méthodes couramment uiilisées en France ant été intraduites en les rendant conformes 8 Eurocode, Comme exemple je citerai le calcul de la fléche nuisible qui est strictement conforme & la méthode de (Eurocode, mais dont le partie préjudiciable & la bonne tenue des cloisons et des revétements n'a pas été détaillée au niveau européen. C'est donc ce document, dont vous allez prendre connaissance qui, je lespére, sera une aide & fapplication et & la compréhension de lEurocode 2 : Texte Européen et Annexe Nationale. Il fait Cobjet dun consensus 2u niveau du groupe de lo partic 1-1 de lo Commission de Normalisation EC2 Jacques CORTADE Ingénieur de {Ecole Polytechnique Diplémé du Centre de Hautes Etudes de la Construction Ingénieur Consultant (mars 2007) RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR L/APPLICATION DE LA NOR FEN 1992.14 (HE B18-7144) I Clause 233 (8) - Généralités Les effets de (a température peuvent étre sépards en variation linéaire, gradients et auto-contraintes Concernant les variations linéaires en plan, on peut ajouter les commentaires sui- vents La raégle visant 8 ne pas tenir compte dans les calculs de ces variations linéaires pour des blocs dont la distance entre joints est inférieure aux limites données ne applique qu’aux ossatures de batiments en béton dont les appuis sont normalement ‘ca flexibies. Il peut étre nécessaire de retenir des distances plus petites, ou d adopter des dispositions constructives complémentaires, dans le cas d’os- atures reposant sur des appuis en maconnerie ou dans le cas d’ossatures en béton dont le contreventement longitudinal se trouve essentiellement concentré aux extrémités des blocs entre joints. On peut, 4 opposé, admettre un leger dépassement des distances fixées pour des blocs dans lesquels la création d'un joint supplémentaire pourrait canduire 8 une notable diminution du contreventement longitudinal ou transversal On constate que les effets thermiques différentiets sont plus sensibles aux Stages de transition entre des zones d'activités différentes, par exemple le rez-de-chaussée, Des dispositions constructives spécifiques prises 8 ces niveaux peu- vent permetire de libérer la gSne apporiée au développement des effets thermiques différentiels et donc, de ce fait, d'admettre des distances entre joints plus grandes. Les effets therrniques étant plus sensibles dans les étages sous terrasse, il peut étre parfois jucicieux de diviser la longueur des blocs par deux en créant un joint diapason ‘sur la hauleur du dernier niveau. Les joints prévus en élévation ne sont pas obligatoirement & protonger dans les infra- structures lorsquil est préférable de n’en pas prévoir afin déviter des fondations excentrées ou une nolable diminution du contreventement longitudinal ou transversal Lattention est attirée sur le cas spécifique des parkings enterrés, enserrés dans des parois périphériques construites préalablement. En effet le retrait des planchers associé a la forte ventilation des locaux & partir de ‘air ambiant peut conduire 3 des variations linéaires importantes des planchers. Il y a alors lieu d’envisager un ensemble de dispositions constructives spécifiques telles que celles listées dans la Note de {Annexe Nationale ILy@ lieu de respecter un pourcentage d’armatures longitudinales dans les éléments exposés sur plus d'une de leurs faces aux actions climatiques [balcon, loggia, acro- teres, partie saillante des bandeaux), Sion appelle L_une longueur égale & 6 rm dans les régions humides et tempérées et 4m dans les régions séches et & forte opposition de température, les pourcentages & respecter sont ies suivants 4 pour tout élément de longueur inférieure ou égale 4 L : 0,17% pour des aciers de limite d'élasticité égale 8 500 MPa et pour un béton C25/30 ou plus ; 4 pour tout élément de longueur supérieure ou égale & 2 L 0.42% pour des aciers de limite o’élasticité égale 2 500 MPa et pour un béton C25/30 ou plus ; 4 pour tout élément de longueur intermédiaire, le pourcentage peut étre obtenu par interpolation linéaire sur la longueur. Les aciers longitudinaux doivent a respecter un esaacement minimal de 25 cm et de 2,5 fois [épaisseur de ta paroi, avoir une plus forte concentration au vaisinage de l'extrémité liste de (élément, .comporter des aciers de section de m&me ordre de grardeur en fond des joints diapasons lorsquiils existent I RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POLK LAPPLICATION OE LA NORME NF FW 1097-11 (NFB 18.711) (On peut ne pas tenir compte dans les calculs des variations linéaires en altitude dans les batiments dés lors que les dénivellations d appuis attendues n’excédent pas 1/500 de la portée entre éléments porteurs adjacents. Cette limite est plafonnée 3 1 cm ou 2.m, pour le bon comportement des remplissages, selon qu'ils sont ou non consti~ tués par des cloisonnements rigides et fragiles bloqués sur l'ossature. Clause 2.6 (2) - Généralités Lorsque on doit envisager les effets simultanés des variations linéaires verticales sous laction de la température et ceux des tassements différentiels du sol et des fon- dations, (a limite dv 1/500 est portée & 1/300 et les limites absolues de i cm et 2m sont conservées. Clause 3.1.3 (2) Sont considérés comme granilats calcaires, de grés ou de basalte, les granulats contenant au moins 80% en masse de granulats de ce type. Clause 3.2.2 (1)P Pour tes armatures 3 empreintes conformes 8 la norme NF EN 10080, les caractéris~ tiques d'adhérence fp se substituent, de maniére équivalente, aux caractéristiques dadhérence fg des armatures a verrous. Clauses 3.2.2 (2)P et 3.2.5 (2)P - Soudage sur armatures Par extension au tableau 3.4, sont admis en France ies procédés de saudage, les types dassemblage et les couples de soudage conformes a la derniére publication de la norme NF EN (SO 17480 ou, dans Lattente de la publication du texte définitif de cette norme, conformes 81a norme NF 435-027 et qualifies conformément aux dispositions du fascicule FD A 35-029, Clause 3.2.7 (2) Note 1- Généralités La valeur relativement élevée de eyy treduit la ductilité des armatures. On notera cependant que la courbure d'une section 8 (état limite ultime se trouvera limitée par la déformation du béton (paragraphes 3.1.5 et 3.1.7), par Uatteinte du moment maximal avant mobilisation de toute (a réserve de plasticité des aciers, et par la limi- tation des redistributions dans le cas de formation de rotules plastiques {paragraphes 5.5 et 5.6]. Ce commentaire reste évidemment valable en l'absence de limitation des déformations de Uacier Clause 5.1.1 (8) Cette clause est vérifige dans les poutres rectangulsires si leur hauteur est inférieure au cinguiéme de la portée RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUK APPLICATION DE 1 NORME NF EN 1992-14 (NF P 187184 Clause 5.1.3 (1)P Note - Batiments - Cas de charges et combinaisons Comme indiqué dans Annexe Nationale, il est admis, pour les batiments et lorsque les planchers sont réalisés en béton armé et/ou en béton précontraint, pour autant quill ne soit pas prévu de précontrainte de continuité, de ne retenir que les arrange- ments suivants pour estimation des charges de calcul des éléments ci-aprés pré- cisés Charges transmises aux poutrelles (ou poutres secondaires) et poutres des planchers Les charges agissant sur un élément porteur sont d'une part celles qui agissent direc- tement sur lui et d’autre part celles qui lui sont transmises par les éléments qu'il sup- porte, compte tenu de leur continuité éventuelle. Dans tous les cas, pour Uévaluation des charges transmises par les hourdis aux poutres |secondaires ou principales), on peut négliger l'effet de continuité des hourdis. Pour les transmission des charges par des éléments autres que les hourdis, il faut distinguer le cas des planchers 4 charge d'exploitation modérée et les autres. Les planchers sont réputés a charge d'exploitation modérée si toutes les conditions suivantes sont satisfaites aa charge d'exploitation est inférieure ou égale & deux fois le cherge permanente et a SkNi/m’, ales moments d'inertie des sections transversales sont les mémes dans les diffé- rentes travées en continuité, a la fissuration ne compromet pas la tenue du béton armé ni celle de ses revétements. a les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25. Dans la transmission des charges des poutrelles aux poutres des planchers & charge d'exploitation modérée, on peut admettre ta discontinuité des différents éléments, exception faite toutefois 4 des travées de rive des poutrelles et des poutres oll, sur le premier appui intermé- diaire, il est tenu compte de la solidarité, soit en prenant en compte les moments de continuité adontés, soit forfaitairement en majorant les réactions correspondant aux travées indépendantes de 15 % s'il s’agit de poutrelles 4 deux travées et 10% s'il s‘agit de poutrelles 8 plus de deux travées, des travées de rive prolongées par une console oi l'on tient compte de Veffet de console. Dans la transmission des charges des poutrelles aux poutres des autres planchers, on doit tenir compte de la continuilé des poutrelles en envisageant que les charges variables sont appliquées sur les travées de part et d'autre de la poutre principale mais sans pousser plus loin l'étude des chargements par travées alternées, Charges verticales transmises aux poteaux ‘supportant des planchers Les charges verticales agissant sur les po(eaux peuvent atre évaludes en faisant, s ya lieu, application des lois de degression et en admettant la discontinuité des diffé- rents éléments des planchers [hourdis, poutrelles et poutres). Toutefois les charges ainsi obtenues sont 4 majorer a de 15% pour les poteaux centraux dans le cas de poutres a deux travées, «de 10% pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans le cas de poutres 8 plus de deux travées, les charges évaluées pour les poteaux de rive, dans. Uhypothase de la discontinuité, n’étant pas réduites, -COMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR UAPPLICATION DE LA NORME NF EN 1992-11 (NF P 18-7211), Dans le cas d'éléments de rive prolongés par des parties en porte & faux. il est tenu compte de Leffet de console dans |’évaluation des charges transmises aux poteaux, en admetiant la discontinuité des travées au droit des poteaux voisins des potesux de rive Clause 5.3.2.2 (2) - Portée entre nus a) Larsque les poutres sont monolithiques avec leurs appuis, la redistribution et les armatures sur appui sont calculées avec les valeurs des moments au nu de U'appui Lorsque ies poutres sont appuyées sur de la maconnerie ou des appareils d’appuis, la redistribution et les armatures sur appui sont calculées avec les valeurs des moments dans laxe, écratés. b} Le calcul d'une poutre continue avec partées entre axes est différent de celui de la méme poutre avec portées entre nus par le seul fait que Con prend en compte dans le premier cas la deformation de la poutre dans le corps des appuis, sans rrodifier Cinertie de la poutre et gue Von fait (hypothése dans le deuxiéme cas d'une inertie infinie de la poutre dans le corps des appuis En conséquence, le fait de prendre les portées entre nus revient a la méme chose que de faire le calcul entre axes et de ne garder que les moments au nu. On équiliore bien toujours le méme moment isostatiaue par travée Clause 5.5 (2) - Généralités Pour les batiments, cette analyse lingaire avec redistribution limitée des. moments peut également étre utilisée & l'ELS avec les mémes coefficients de redistribution que ceux utilisés 8 UELU Clause 5.6.1 (3)P Note - Batiments - Méthodes d’analyse plastique des poutrelles, poutres et dalles Pour les batiments en béton armé, les méthodes plastiques admises pour le calcul des sollicitations des éléments ci-apres précisés sont celles qui satisfont & U'alinga 5.6.2 [11P, par te respect des conditions de le clause 5.6.2 [2] ail La condition x,/d est a vérifier projet par projet. Clle est habituellement satisfaite dans la majorité des cas d'utilisation des méthodes admises pour les bétons de classe de résistance inférieure 8 C50/60. ji) La condition de choix des aciers de classe 8 ou C est & vérifier projet par projet a iil] Cette condition est déja une des conditions des methodes plastiques admises. Poutrelles et poutres des planchers a charge d'exploitation modérée Ivoir le 9.1.3 [1]P Note du présent document pour la détinition) Les fondements de cette méthode sont irréfutables, tant dans le domaine de la résistance des matériaux que dans celui du béton armé. Cenendant, cette méthode ne peut &tre directement rattachée aux principes tels qu’exprimés dans la norme NF EN 1992-1-1, Pour cette raison, utilisation et le domaine de cette méthede ne sont donc pas du domaine du dimensionnement mais restent du domaine du pré-dimen- sionnement et de celui de la vérification d ouvrages, pour lesquels elle reste tres utile. MAM ANDATIONS PROFESSIONNCLLES POUR APPLICATION OE LA NORME NF EN 1992-11 (NF P 38-7811} Cette méthode consiste & évaluer les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis & des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant Mp Soit 4 Mpla valeur maximale du moment de flexion dans la travée de comparaison, c'est- a-cire la travée isostatique associée de méme portee libre (entre nus} que la travée considérée et soumise aux mémes charges. 4 My et M, respectivement es valeurs absolues des moments sur appuis lau nu des appuis) de gauche et de droite et M, le moment maximal en travée qui sont pris en compte dans les calculs de la travée considérée 4. ale rapport des charges d'exploitation a la somme des charges permanentes el des charges d'exploitation : @ = 0/16 + Q Les valeurs de My, My et Mp doivent vérifier les conditions suivantes : My + My + Mal 22 maximum de [1 +03 ed Mget 1,05 Mg} Mp2 {1 +0.3.c) Mg/2 pour une travée intermédiaire et {1,2 + 0,3 a! Mp/2 pour une travée de rive My eV0U Me = 06 Madans le cas de 'appulinterméciaire d'une poutre 82 travées 0.5 Mp dans le cas des appuis voisins des appuis de rive d'une poutre & plus de 2 travées 0.4 Mg dans te cas des autres appuis intermédiaires d'une poutre & plus de 3 travées. De part et d'autre de chaque appui intermédiaire on retient, pour la verification des sections, la plus grande des valeurs absolues des moments évalués & gauche at & droite de Vappui considéré Si les calculs font intervenir un moment d'encastrement sur un appui de rive [au nu de Lappuil, la résistance de cet appui de rive sous leffet du moment pris en compte doit étre justifiée. A défaut de justifications plus précises, et sous réserve de prendre une inclinaison des bielles d'effort tranchant telle ove cotané = 4.(a longueur de la poutre couverte par les chapeaux, 8 partir du nu de Lappui, doit 8tre au moins égale & 1/5 de (a plus grande portée (entre nus] des 2 travées enca- drant Cappui considéré sil sagit o'un appui n’appartenant pas & une travée de rive et 1/4 sil s'agit d'un apoui intermédiaire voisin d'un appui de rive a la moitié des armatures inférieures nécessaires en travée est prolongée jusqu' aux appuis et (autre moitié peut étre arrétée 3 une distance des appuis au plus égale 3 1/0 de la portée (entre nus} IL est également possible de calculer les poutrelles et poutres des planchers & sur- charge modérée par utilisation de la méthode des coutrelles et poutres des autres planchers (confer ci aprés). Il est alors admis d’atténuer les moments sur appuis dus aux seules charges permanentes par application aux valeurs trouvées d'un coefficient compris entre 1 et 2/3. Les valeurs des moments en travée sont majorés en consé- quence Poutrelles et poutres des autres planchers Cette méthode est une méthode de continuité simplifige. Elle apporte & la méthode de continuité théorique des corrections pour tenir compte a de la variation du moment d'inertie des sections transversales le long de la ligne moyenne du fait du comportement de béton armé, a de 'amortissement des effets des chargements des travées successives qui est plus important que celui de la continuité théorique Cette méthode présente le double avantage d'une part de supprimer toute résolution d'un syst8me d équations lingaires et d’autre part de limiter le nombre de cas de chargements a envisager RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR L'APPLICATION DE LA NORME NF En 1990-11 ENF P 16-7111 On envisage ci-aprés le seul cas des poutre: dont les moments d'inertie des sections transversales sont les mémes dans les dit- férentes travées en continuité {le cas des poutres & goussets n'est donc pas envi- segél «dont les colicitations principales peuvent étre estimées dens Uhypothése de la non solidarité avec les poteaux supportant ces poutres, a pouvant tre considérées comme soumises aux seules actions des charges perma- nentes et charges d’exploitation, qu’elles soient uniformément distribuées ou sous forme de charges localisées, Les moments aux nus des appuis, considérés comme sections & vérifier, sont cal- culés en ne tenant compte que des charges des travées vaisines de gauche [w) et de droite lel on détache, de chaque coté des appuis, des travées fictives de longueur (',,8 gauche et I’, droite égales & ia portée libre (entre nus] | de la travée si elle est en rive sur autre appui et 2 0,8 | si elle est continue au-dela de autre appu' les appuis encas- trés sont 4 considérer comme des appuis de continuité). a une charge uniformément répartie par unilé de longueur py Sur Ie travée de gauche et p. sur la travée de droite donne un moment d appui égal en valeur absolue 3 Wy ly! + Pe Vel /8.5 ly + Ug) a une charge concentrée P,, sur la travée de gauche ou P, sur ie travée de droite a la distance a du nu de Lappui donne un moment d'appui égal en valeur absolve & KP / Wye t lg) OU K Pele / My # Ua) ok est donné en fonction du rapport a /T par ta formule suivante 4 fa [1-aft' (1-2a')/ 8,5 dont découle le tableau suivant aft} aoa | 10 | 020} 030] 040| 050 | 040 | 070| 080 | o90| 1.00 k once agin | 0:3 0,168 | 0,181 | 0,176 | 0,159 | 0,130 | 0.092 | 0.049 | 0,000 Dans le cas de console, le moment sur appui voisin de rive est & minorer du moment de console divisé par 2,125. Ainsi sur U'appui adjacent a l'appui de rive Mp est & rem- placer par Mz - (M,/2,125) On trace la courbe des moments de {a travée indépendante associée, de portée | [entre nus} sous Leffet de la charge permanente puis sous [effet de le cherge permanente et de la charge d'exploitation, les différentes charges étant affectées du coefficient de pondération correspondant a (état limite consideré. On prend comme ligne de fermeture ‘a pour les moments positifs, celle qui joint les moments d'appui minimaux en valeur absolue, 4 pour les moments négatifs, celle qui joint les moments d'appui maximaux en valeur absolue, en supposant dans chaque cas que les charges d'exploitation peuvent étre ou non appliquées dans les différentes travées. Les arréts des barres peuvent étre effectués, par a méthode générale, dans chaque teavée & partir de la courbe envelope déduite des lignes représentatives des moments associées aux lignes de fermetures et cas de chargements associés définis, Geavant a RECOMMANDATIONS Pe SIONNELLES POUR LAPPLIC ION DE LA NORME NF EN 1992-1-1 (NE P 18-711:2) Les efforts tranchants sont calculés, par la méthode générale applicable sux poutres continues, 3 partir des moments de continuité tels que vus ci-dessus. Dalles sur appuis continus portant dans deux directions Cette méthode est une méthode de continuité s’appliquant aux panneaux de dalles rectangulaires dont le rapport des portées dans les deux sens est compris entre 0,5 et 2.0. Elle consiste 4 évaluer les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis, dans les deux sens, 4 des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maxi- male des moments fléchissant Mg, et Moy dans le panneau associé supposé articulé sur son contour mémes portées et mémés charges appliquées) Les moments fléchissant Mx et My dans une dalle rectangulaire articulé sur son contour, de dimension Lx et Ly lavec Ly = Lx] et sous une charge uniformément répartie sont donnés dans le tableau ci-dessous. ¥ = 0.0 (béton fissurél ‘y= 0.2 Ibéton non fissurél M, M, 3 M, M. A cz Be pre | hy ae oe te | tM ae y * I, | ple ply 5 pli Imaxinal) Irmaxirnat) Iilechel (maximal) (maximal) {Meche} 0.50 0.0965 | 0.2584 | 0,1215 | 0.0999 | 0.3830 0.1167 0,55 0.0892 | 0.2889 | 01128 | 0.0934 | 04211 0.1082 0.60 0.0820 | 0,289 | 0,1040 | 0.0669 | 0.4682 0.0998 0,65 0.0750 | 0.3781 | 0,0955 | 0.0804 | 0.5237 0,0916 0,70 0.0683 | 0.4388 | 0.0873 | 0.0742 | 0.5831 0.0838 0.75 0.0620 | 05124 | 0,0795 | 0.0683 | 0,458 0.0764 0,80 0.0561 | 05964 | 00723 | 0,0627 | 0.7115 0,694 0.85 0.0506 | 0.6871 | 0,0656 | 0,0575 | 0,7799 0.0630 0,90 0.0456 | 0.7845 | 0,0595 | 0,0527 | 0,8510 0.0571 0,95 0.0410 | 0.8887 | 00539 | 0.0483 | 0,9244 0.0517 1,00 0.0368 | 1,000 | 06,0487 | 0,042 | 1.0000 0.0468 Les valeurs & utiliser pour le coefficient v sont données en 3.1.3 (4) de la narme NF EN 1992-1-1 Dans le cas de dalles rectangulaires encastrées (totalement ou partiellement) on procéde comme suit : 4 Les moments de flexion maximaux, calculés dans Uhypathése de Uarticulation, peu- vent étre réduits de 15 % 3 25 % selon les conditions d’encastrement pour le sens x au y concerné. 4 Les moments d’encastrement sur les grands cotés sont évalués respectivement au moins 3 40 % et 50 % des moments de flexion rmaximaux évalués dans (hypothése de articulation. aLes moments d'encastrement sur les petits cotés sont égaux 8 ceux évalués pour les grands cotés, en faisant alors Chypothése que ces grands cotés sont encastrés (totalement ou partiellement) dans les mémes conditions que les petits cotés. I RECOMMANOATIONS PROFESSIONNELLES POUR L'APPLIGATION OF LA NORME NE EN 1992541 (NF B 18-11-1, Soit, pour le sens principal x, My, le moment maximal considéré en travée, Myyy et Max les valeurs absolues dz moments retenus pour les appuis de gauche et de droite, il ya lieu de vérifier Cinégalité suivante Ma + Myx + Mog] /2 1.25 My ou M, est le moment isostatique calculé précédemment De part et d'autre de chaque appul intermédiaire, que ce soit dans le sens x ou te sens y. on retient pour la vérification des sections, la plus grende des valeurs absolues des moments evalués 8 gauche et a droite de !appui considére. Clause 5.8.3.2 (2) Figure 5.7 - Batiments Les poteaux d'étage courant des batirnents, lorsque leur raideur n'est pas prise en compte dans le contreventement et pour autant qu'ils soient correctement connectés, en tate et en pied & des éléments de raideur supérieure ou égale, peuvent étre repré- sentés par ly=0, 71. Clause 5.8.5 (1) Note - Batiments Le formule de calcul des poteaux de batiments, & extrémites articulées non dépla- cables, décrite ci-dessous est enveloppe de la méthode |b]. Pour les poteaux rectangulaires ou circulaires courants de batiment , on pourra uti- liser les formules suivantes Section rectangulaire Section circulaire Nag = ky Ke OD D fog Ae yal Neg =ky Ky orllst DP/Kl fog * As hal 086 / [1 +'9./421¢1si 2< 60 c= O84 /[)+1A/S2F si A 60 es (32/2)8 si 60< As 0 xe [27 fa) sisd< As 120 iy = (0.75 + 05 II - 6p 81 pour h < 0.50 ky «(0.7 +O501.11-8 pd) pour D< 060 sinon ky #1 sinon ky #1 y= 16-06 fy. /500 pour fy, > 300et A> 40 | ky = 14-0165 fy 1500 pour fy, > 500 et > 30 sinon kg #1 sinon k, ow b= largeur du poteau rectangulaire diamétre de la section circulaire h = épaisceur du poteau rectangulaire dans le sens du flambement Ly = longueur de flambement fea = fox / Yo fa = Sas A, = section totale des aciers situés 4 la distance d des parois, disposés en deux lits symétriques pour une section rectangulaire ou en six barfes réoarties pour une sec- tion circulaire RECOMMANDATIONS PR SSIONNELLES POUR L’APPLICATION DE LA NORME NF EN 1992-11 (NF P 16-7111) B=d'/h enrobage relatit 2=L,(1205/h — élancement pour une section ractangulaire de c6té h dans le sens du flambement A=4.Lg/D —— élancement pour une section circulaire de diamétre D paAasdb % diacier total pour une section rectangulaire p=A,/lxD2/ 4) % d'acier total pour une section circulaire Dans les conditions suivantes + potest bi-articulé sous charges centrées, © élancement: As 120 © 20s fy SOMPe + épaisseur dans le sens du flambement he 0.15 m + distance d’ des aciers & la paroi la plus proche s Mini0,30h ; 100 mm) + armatures symétriques, par moitié sur chaque face + chargement 3 au moins 28 jours NOTEA défaut de conneitre p et 8, on peut prendre a titre conservateire : ky, = 0,93. Clause 5.11 (2)P - Murs armés et non armés Les points détaillés ci aprés viennent expticiter ce qui figure dans (‘Annexe Nationale. Point 1 Etant donné un wile et une section droite de ce voile dans laquelle les sollicitations, a TELU, sont désignées per Meq ; Neg et Veg. existe 3 cas de diagramme des contraintes associées a l'état de flexion composée «Cas 1 : la section droite est entiérement comprimée 4 Cas 2 : ta section droite est partiellernent comprimée, sans qu'il soit nécessaire de prévoir des aciers tendus 4 Cas3 : la section droite est partiellement comprimée avec Vopligation de prévoir des aciers tendus Les Cas 1 et 2 relévent de la section 12, qui traite des voiles en béton non armés ou faible ment armés, si les deux conditions suivantes sont également salisfeites Premiere condition : La contrainte normale du béton, issue des sollicitations Meg et Neq est, en tout point de la section draite au plus égale & la contrainte normale résis~ tante de catcut ogg = fog @ de ta formule (12 10} du § 12.6.5.2 (11 Deuxiéme condition ; La contrainte de cisailiement, issue de Veg . Solt toy = k Veg / Acc. doit satisfaire aux conaitions {12.5}, (12 6} et (12.7 du § 12.6.3 Le Cas 3 reléve des Sections 6 4 9. ILen est de méme des Cas] et 2 lorsque au moins une des deux conditions cappeldes ci dessus n'est pas satisfaite. Les Sections 6 8 9 ne fixent aucune prescription ou timites chiffrées concernant les woiles armés, 4 (exception des clauses 9.6.1, 9.4.2, 9.4.3 et 9.4.5, L Annexe Nationale a donc completé en tant que de basoin les sections 6 8 9 par référence aux textes fran- fais en vigueur RECOMMANDATION: JONNELLES POUR L'APDLICATION DE (A NORME NF EN 1992-14 (NE P 10-7911) Point 2 La contrainte normale résistante de calcul ogg = fey @ est a estimer au cas par cas selon [a configuration de la section droite du voile, de ses retours et de ses raidis- seurs. Il est loisible, pour cela, de découper fictivement le voile en bandes adjacentes judicieusement choisies et d'étudier effet du second ordre séparément sur chacune de ces bandes pour en connaiire la valeur de contrainte normale résistante de calcul a comparer & la contrainte normale du déton sollicitant cette bande, soit ogg Les effets du second ordre des voiles en béton armé peuvent s'étudier, comme indiqué au 58.3.1 (7), par utilisation du Tableau 12.1 du 12.6.5.1 (11 qui est donné pour les yoiles non armés, On peut done étudier les voiles armes en procédant. également par juxtaposition de bandes et estimer ainsi la contrainte normale résistante de chaque bande. Naturetlement, la largeur des bandes doit pouvoir étre justifige et donc étre réaliste. Ainsi, & titre d’exemple non limitatif, le choix d'une largeur de bande supérieure & la zone de baton comorimé n'est habituellement pas acceptable. On admet le plus sou- vent de limiter la largeur des bandes & (a plus petite des deux valeurs : la moitié de la hauteur d’dtage et les 2/3 de la longueur de la zone comprimée. Point 3 Que les voiles soient armnés ou non, ils doivent respecter des dispositions construc- tives minimaies en vue d'une part de leur permettre de remplir efficacement leur réle de paroi et d'autre part d’assurer leurs fonctions de chainage Ces dispositions concernent 4 Les cheinages horizontaux au niveau des planchers et toitures (partiellernent traités au 9.10.23 (3)) 4 Les chainages verticaux eux extrémités des voiles, au croisement des voiles et au droit des ouvertures 4 Les ferraillages minimaux des voiles extérieurs en vue de leur insertion dans des. facades let/ou pignonsl convenablement concues contre la pénétration de Ceau Annexe Nationale @ done complaté en tant que de besoin ia section 9 let la section 12 y fait renvoil, par référence aux textes francais en vigueur. Point 4 Ul eésulte de ce qui est dit dans les 3 points précédents, ‘4 qu'un voile peut ne pas comporter d'armatures de compression ni de pourcentage minimal associé des lors que le contrainte normale dans toutes ses bandes reste inférieure & celle limite donnée par la Section 12. «il peut, de méme exister des voiles dont certaines bandes sont 3 classer comme armées a l2 compression alors que d'autres peuvent étre considérées comme non armées. 4 qu'un voile armé peut ne pas comporter d'armatures de cisaillement et de glisse- sent ni de pourcentage minimal associé dés lors que sa contrainte de cisaillerent est inférieure & la contrainte limite donnée par la Section 6 4. quun voile non armé doit comporter des armatures minimales de chainage et de quadrillage minimal selon des dispositions constructives données dans la Section 9, du fait des renvois précisés dans la Section 12. |r RME NF EN 1992-141 JONNELLES POUR VAPPLICATIC RECOMMANDATIONS PROFES Clauses 6.2.1 (8) et 6.2.3 (5) Les deux clauses citées ne se cumulent pas, sauf justification spéciale Clause 6.2 (2) Note effet de redistribution transversale peut étre obtenu per toutes les dispositions qui contribuent 8 un fonctionnement bidimensionnel d'une calle. Cele peut donc étre obtenu de nombreuses facons, par exemple ‘par un ancrage des aciers de flexion dans la zone de diffusion ou & son voisinage de facon & équilibrer le tirant de la volte de décharge funiculaire qui va se farmer 4 par un ferraillage renforcé des aciers de répartition. 4 par un blocage naturel et latéral de la dalle par son environnement [autres dalles. adjacentes, poutres de bordure, effet de culée des porteurs proches ou lointains et/ou des contreventements, etc), que 'on rencontre habituellement dans la quasi- totalité des batiments, Ces dispositions se suffisent des dispositions constructives des dalles, sans condition supplémentaire d'ancrage de tirant. Ligne appui dela dalle Saracens delgcare Largeur de te zane de dfuson sur (3ppui Clause 6.2.3 (3) Notes 1 et 2 Dans le cas d'une section entigrement tendue, il convient de se ramener & un di gramme de Ritter-Mérsch [voir figure 6.5 de la norme NF EN 1992-1-1 avec des arma- tures verticales] A défaut d'un calcul plus précis, la largeur des bielles comprimées & prendre en compte est fixée forfaitairement & z/2 et la contrainte dans ces bielles ne doit pas dépasser vy fo Clause 6.4.3 (1) et (2) - Poingonnement Les trois véritications demandées a cette clause visent les phénomeénes suivants: a) Veg < VRa max: Cette vérification qui se fait au nu du poteau ou de U'aire chargée permet de verifier que les bielles de transmission des efforts ne périssent pas par écrasement. ta noe I RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR L’APPLICATION FEN 9992.19 (NEB 18-7 b] et c} La verification Vey < Vac $@ fait au droit du contour uy défini ci-avant pour véri- fier qu’aucune armature de poinconnement n'est nécessaire. Si Veq > Vauc SUT Ce contour des arrnatures de poingonnement doivent étre mises en place et la condition Veg = Ved Permet de definir le Contour Ups 3 partir duquel ces armatures ne sont plus nécessaires, Clause 6.5.4 - Justifications spéciales Les justifications spéciales citées dans les clauses 6.5.4 (4), [5] et [6] de UAnnexe Nationale consistent par exemple en des essais adaptés ou des dispositions construc- tives particuligres s'écartant des dispositions strictes de la norme NF EN 1992-1-1 Clauses 7.2 et 7.3 - Coefficient d’équivalence Le calcul des contraintes & ELS est habituellement fait en considérant une valeur du coefficient n [dit coefficient d'équivalencel 4 appliquer aux sections d’acier qui vaut 12 Ey / (Eee #et evs im ‘exeis est le coetficiont de fluage du béton qui correspond & le combinaison de charge els PoLELS * Poo: Mazap /Moccar: avec Moggp est @ moment a VELS sous combinaison quasi perrnenente Mocear Celui correspondant a le combinaison ELS caractéristique On pourra, si une grande précision n’est pas nécessaire, prendre n = 15 pour les bétons courants et n = 9 pour les bétons BHP. Clause 73.1 Tableau 7.1NF - Commentaire - Généralités NOTE Lattention est attirée sur le fait que les valeurs de Wmay ne peuvent étre dissociées des formulations et méthades des paragraphes suivants de la pré- sente section 7.3. Ces limites ne sont donc pas directement comparables aux limites implicites de 0,2 mm et 0,1 mm qui étaient assocides aux notions de fissuration préjudiciable et trés préjudiciable figurant dans le BAEL. Clause 7.3.2 (2) Le calcul suivant 7.3.4 est un calcul plus rigoureux qui dispense du calcul de section minimale d'armatures du 7.3.2 Clause 7.33 (2) - Commentaire Le domaine des tableaux 7.2N et 73N est limité mais on peut utiliser 7.3.4 pour recréer des tableaux ou abaques pour d'autres domaines. RECOMMANDATIONS PRO SSIONNELLES POUR U APPLICATION DE LA NORME NE EN 1992-11 (NF P 36-7111) Clause 7.43 (7) - Batiments - Méthode conventionnelle de calcul des fléches nuisibles ILest détaillé ici, pour les batiments courants, une méthode simplifiée basée sur les propriétés données dans la norme NF EN 1992-1-1 et justifiée par son usage tradi- tionnel qui fait arbitrage entre les divers corps d tats concernés, Cette méthode est d'autan! plus nécessaire que lapplication de la norme NF EN 1992-1-1 au cas des batiments ne peut étre envisagée sans développements complémentaires. liés au processus de chargement. La méthode de calcul des fi&ches auisibles des ooutrelles et poutres du batiment est une méthode conventionnelle [comme précisé dans la Note de la clause 7.4.1 [él] » basée sur la formule (7.18] de la clause 7.4.3 [3] de la norme NF EN 1992-1-1, en choisissant comme paramétre de délormatian ta fléche & mi-portée de la travée considérée, tenant comple du processus de chargement par application de la clause 7.4.1 {3], 4B associer aux limites données & la clause 7.4.1 15) dans le cas de portée inférieure ou égale 2 7,00 m et des limites un peu plus sévéres dans le cas de portées plus grandes que 7,00 m. La formule (7.18) écrit w= we 6+ wy (1-0) dans tequetle We est la fleche caiculée avec Uhypothése que toutes les sections droites de l élément sont fissurées, wy, est la fléche calculée avec Uhypothése que toutes les sections droites de {élément ne sont pas fissurées, © correspond au coefficient & de la formule (7.19) ci-dessus, compte tenu d'une rec- tification visant & supprimer la discontinuité qui existerait au voisinage de M = Me, si on avait gardé Lexpressian de a formule |7.19]. En effet cette discontinuité n ‘existe pas lorsque (on calcule la fléche par intégration des courbures du fait de (a prise en compte progressive de ces courbures données par la formule (7.21) 1- Hypotheses liées a l'application de cette méthode a IL existe un élément fragile pour leguel la fléche de £4 quisible, ce qui justifie le calcul 4 On adopte un seul coefficient d’équivalence acier-béton, soit a = 15, aussi bien dans le cas des sections droites non fissurées et homogénéisées, indice h, que dans cetui des sections droites fissurées ou efficaces, indice © 4A défaut de justifications particuligres on passe des déformations instantanges du bétan {confer la table 3.1 de (EC2-1-1], indice i, & celles de longue durée, indice v, par le coefficient @ = 2 ales fleches provenant des gradients de déformations imposées (température. retraitl sont négtigées sauf dans le cas de précontrainte et/ou de post-contrainte 1 ILest tenu compte de la continuité en se ramenant 3 l'étude d'une poutre isostatique assaciée soumise au Seul moment en travée M, et en admettant la formule we M, L?/ (106.11, avec L la distance entre nus des appuis, € le module de défor- mation du béton [indice i ou vl et | le moment d'inertie du béton lindice h ou ef, 4 Le moment de premiére fissuration du béton Me, 2st celui qui conduit a la contrainte de traction fetm,y dans la section droite hamogengisée, avec fun, Selon La formule (3.23) de la clause 3.1.8 [1] de la norme NF EN 1992-1-1 Sment qui le porte peut étre RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR [APPLICATION LE LA NORME MF GN 1921-1 (NF B16-71-1) 2 Méthede de calcul conventionnelle On distingue 4 charges principales p poids propre c poids des éléments fragites qui sont apportés sur 'élément de béton qui les sup- porte avant d'étre mis en ceuvre. F poids mort rapporté aprés mise en ceuvre des éléments fragiles q charge d'expioitation lou surchargel 4.On peut associer 8 chacune de ces charges les moments en travée suivants lp Me 286 Mose = Mp + Me M, avec Mpacee= My + Me + My Mg Ve Mpseveag = Mp * Me + My + Mg ala fleche totale 2 pour valeur Wy = Wor Ge + Wie -(1-G) avec wey = £2110) UMapege /UEy lel * Mg /(E; Nel] Wy, = (L228) LIMosee IE, Il * Ma / 1G) - In) ] 20. Si Mpscorsgs Mer ett (Mer! Mpscersgl® Si Mpscoregq> Mee 4 La fl&che 8 déduire est celle qui s‘est produite aprés la mise en ceuvre des éléments fragiles + Si cette mise en ceuvre intervient immédiatement apras le décoffrage de (élément porteur, elte @ pour valeur Wai =Wedi Sai + Wags - 1 - Sq avec Weg) = (LE 10) Moye / (E lel Wag) = 1/10) (Moye / UE; - Inll by=0 si Mpc Mer et by T= (Mee Mpc? Si Moe > Mer + Si cette mise en ceuvre intervient tres longtemps apres le décoftrage de Lélément porteur, elle a pour valeur Wav = Wedy Say * Whdv «(= Gov] avec Wegy (U7 / 101. [Mp / (Ey. lel * Me / IE; . loll Wray 2 LY 101 [My / Ey Il + Me /(E; Indl ta=0 SI Moye # Mee et by 1-1 Mo f Mgsel® Si Mpeg > Mer * Selon le temps écoulé entre le décoffrage du gros ceuvre et la mise en ceuvre des €lgments fragiles, il appartient au concepteur de choisir la valeur convenable comprise entre wg; et Wg, caractérisée par un coefficient wy compris entre 0 et 1 tel que wy =Wa +W. twa - Wail 4 La fléche nuisible a pour valeur : wy - wa RECONMANDATIONS PROFESSIONNCLLES POUR VAPPLICATION DE La NORME NF EN 1982-14 (NF 18-711-1) 3- Limite de fleche associée a la fléche nuisible calculée selon a méthode conventionnelle ci-dessus Cette limite, déduite de celle donnée au § 7.4.1 [5], est fixée en fonction de la seule dis- tance entre nus de élément étudié, soit L Sis? m:la limite est |/ 500 Sil > 7m :la limite est 1,4. em + [- Im] / 1000 Clause 8.4.1 (1)P - Commentaire ILest 8 noter que les armatures de précontrainte oar pré-tension (fils crantés ou torons} peuvent étre utilisées comme armatures de béton armé pour satisfaire & des conditions d'adhérence ou d’ancrage. Dans le cas d'une armature droite, la contrainte ge cate armature est limitée, pour ce rale, 4 300 np Inpz est tel que defini en Clause 8.4.2 (2) Le respect des conditions de mise en ceuvre des classes d'exécution 2 et 3 de ia norme 'EN13670 est supposé satisfaire les "bonnes" conditions d'adhérence Clause 8.7.3 La contrainte ogg qui figure dans expression (8.3) du § 84.312) ainsi que dans le § 8.7.3 est la contrainte dans les aciers au niveau du recouvrement ». Clause 8.7.4.1 (4) Figure 8.9 Une autre facon de disposer les armatures transversales prévues selon (3] consiste & les répartir uniformément sur la longueur du recauvrement Clause 9.5.2 (4) Pour les poteaux circulaires, il est recommandé de prévoir au moins six barres longi- tudinales réparties sur le contour de la section. Clauses 9.6.2 et 9.6.3 - Dispositions constructives minimales des murs Dispositions constructives Les dispositions constructives de chainage résultant de la norme NF EN 1992-1-1 et de son Annexe Nationale sont récapitulées sur les deux figures suivantes RECONMANDATIONS PROFESSIONNELLES PULR L'APPLIC ATION DE LA HORM ‘AaTuRES DSS VOLES INTERENRES ve tem ow CHa t.2em? 88cm’ RH =O cm? /ARMATURES DES VOLES EXTERIEURES ET AUTRES FAROIS DE FAGADE EN ETON Ral OV= 12cm? He 12am! a RV=087 en cH “=| R= Dem! RH RHI = 188 dans les0.50”m superieurs 7 w 1 a AT 908. cH Av «008 cm’, |_| ‘espacement rax de 0,50. LSJ AN =096 emit, cespacement mex de 033m Lattention est attirée sur le fait que d'autres aciers let/ow attentes] que ceux résultant des dispositions constructives précédentes et du calcul des sollicitations peuvent étre nécessaires, 4 pour assurer la stabilité latérale des voiles en phase de construction ‘4 pour justifier de 'accrochage de facades rapportées ‘4 pour résister & la poussée du béton frais [cas du premier mur coulé au droit d'un joint de dilstation lorsqu'll sert de coffrage lors du coulage du deuxiéme mur|. Epaisseur minimale des voiles Les voiles de facade et de pignon dont les caractéristiques de résistance 3 la pénétra- tion de Ceau peuvent étre affectés par la fissuration du béton doivent avair une épais- seur d’au moins 15 cm dans les parties courantes. Ceci ne concerne donc pas les facades et pignons protégés par un parement rapporté du type bardage, peau ou placage. Une épaisseur comprise enire 10 cm et 15 cm peut néanmoins éire admise sur des surfaces limitées pour autant qu'elle reste compatible avec des dispositions de fer- raillage normalement réalisable. A titre d'exemple une allége entre deux trumeaux peut, le plus souvent, étre considérée comme une surface limitée. v RECONMANDATION: ORME NF IN 39R2-1-9 (NF 8 TUN IL faut pouvoir justitier du recouvrement et des croisements des ferraillages, ainsi que de lenrobage des aciers, au droit du décalage d'épaisseur L’épaisseur minimale des autres voiles de facade et pignon est de 12 cm dans les par- ties courantes, Contrainte normale dans un voile Lest admis en régle générale que les charges provenant des niveaux supérieurs et ou du poids de la partie de voile située au dessus du niveau considéré sont uniformément réparties dans la section droite de ce niveau, C'est habituellement le cas de toute section droite située 4 mi hauteur d'un niveau, en absence de charge concentrée située au dessus. Une charge concentrée est supposée se répartir 3 Uintérieur de la zone délimitée par deux droites inclinées sur la verticale de 1/3 dans le cas des voiles non armés hori- zontalement et 2/3 dans le cas des voiles armés harizontalement, a condition que la charge répartie ainsi trouvée ait une résultante portée par axe de la charge concen- trée d'origine, sauf a justifier l'excentrement par Uaction de forces horizontales anta- gonistes internes sollicitant les autres voiles de contreventement Les contraintes normales apportées par une poutre ou une dalle sont supposées uni- formément réparties le long de (épaisseur du voile sauf pour celles résultant de la poutre ou de la dalle située immédiatement au dessus de la section droite envisagée dans le cas d'un voile de rive. On admet, dans le cas d'un voile de rive. que le supplément de contrainte normale du 3 le réaction dappui de cette poutre ou dalle est distribué linéairement sur une pro- fondeur d’appui égale 3 la plus petite des deux valeurs suivantes : (épaisseur du voile et la hauteur de la poutre ou dalle Les contraintes résultant des réactions d'appui des poutres et daltes des niveaux supérieurs sont supposées uniformément réparties suivant Lépaisseur, Hen est de méme pour les réactions d appui de toutes les poutres et dalles situées au dessus lorsqu'on envisage une section droite 8 mi hauteur d'un niveou Pour ATION DE UA NORME NF EN }P92-.1 (RF 18.701 I RecoMMANDAT EXEMPUS DE DIAGRAMNES ELASTICUES T i EewPLss De DUGRAMMES PLASTQUES a = mt = Justification de la résistance Le cas des voiles soumis 8 des actions extérieures perpendiculaires a leur plan moyen peut étre traité par la Section 12 avec prise en compte de (‘elfet des sollicitations correspondant a ces actions dans lestimation de (excentricité hors plan, des lors que le batiment posséde trois plans de contreventement non concourants, C'est la plupart du temps le cas des voiles d'infrastructure soumis & action latérale des terres. ILest rappelé que {es actions de gradient thermique, de retrait, d'imperiections loca- lisées, de vent entre deux niveaux,... sont habituellement négligées gour autant que leur importance reste faible vis-a-vis des actions principales agissant dans le plan moyen. ce qui est généralement le cas dans les batiments courants possédant trois plans de contreventement non concourants. application de la clause 12 6.5.1 [4). permet de retenir les cas suivants pour les voiles ‘ou les bandes de voiles. \VOlLES 01 BANDES DE VOLES ARMES VERTOALENENT [_ NOH ARVES VERTICALEMENT en contiquité en t6te et en pied avec un plancher departetdaure 085 0.30 d'un seul coté 090 095 Sans continue en ele el en pled avec un glancher 700 10 A chaque niveau d'un voile, on peut, le plus souvent, n’elfectuer que deux vérifica- tions a.celle pour une section droite 4 mi niveau : les contraintes normales sous charges gravitaires sont supposées réparties uniformément suivant [épaisseur. Il faut tenir compte des excentricités du premier ordre, des excentricités d imperfection géomé- triques et de leur amplification due & l'effet du second ordre 4 celle pour une section droite en haut du niveau : les contraintes normales sous charges gravitaires sont supposées réparties uniformément suivant | épaisseur sauf pour celles provenant du niveau immédiatement au dessus de la section droite pour lesquelles on retient les variations triangulaires ou trapézoidales comme vu ci- dessus. Il faut tenir compte des excentricités du premier ordre, des excentricités d imperfection geornétriques mais pas de leur amplification due a [effet du second ordre. Clause 9.8.2.1 (1) Par extension, les armatures assemblées par soudage sur machines automatiques ne sont également pas cancerné par cette limitation jin Clauses 9.8 - Fondations superficielles 9.8 Fondations Les fondations sont classées en 2 catégories distinct a d'une part les fondations superficielles, en béton, béton armé ou béton précontraint constituées par des semelles isolées, des semelles filantes, des radiers généraux et des massifs semi profonds (puits courts]. Ces ouvrages figurent habitueilement dans les travaux configes aux entreprises de gros-ceuvre. 4 d’autre part des fondations profondes appelées pieux [puits, pieux forés ou battus, micro-pieux, etc). Ces ouvrages figurent dans les travaux confiés 3 des Entreprises spécialisées. Les semelles en téte de pieux restent placées dans cette catégorie bien quelles figurent habituellement dans les travaux confiés aux entreprises de gros-ceuvre La frontiere entre ces deux catégories est définie conventionnellement de la facon suivante 4 Une fondation est dite profonde si sa profondeur d’encastrement dans le sol est supérieure & la plus grande des deux valeurs 3 métres #t six fois son diametre (ou se largeur) 4 Les fondations de certains ouvrages spéciaux font Vobiet de régles particulizres (cuvelages, dallages, cheminges, chateau d'eau, silos, etc.) | Semelles en téte de pieux 9 aeTravaux de fondations profondes Le présent texte ne traite pas de ces travaux qui relévent de régles spécifiques de conception et d’exécution. A ce titre, ce qui figure & leur sujet dans (EC2-1-1 et son Annexe Nationale devra étre repris dans le document traitant de ces travaux lactuel- lement le DTU 13-2 et le Fascicule 62] IL sagit, en particulier de la clause 9.8.4 pour les semelles de poteaux fondées au rocher, de la clause 9.8.5 pour les pieux forés armés et du renvoi, dans cette clause, 8 la section 12 pour les pieux forés non armés len particulier le cas des pieux dits & compression centrée] beMéthode des bielles La liaison entre les fondations profondes et les ouvrages de Gros CEuvre qui les sur- monte se feit par des ouvrages de transition appelés semeiies en téte de pieux Cas d'un pieu isolé Un tel cas reléve de la clause 9.8.4 ou de la clause 12.9.3 selon que (on considére que cette semelle doit &tre armée ou non Cette méthode des bielles appliquée au cas de 2, 3 et 4 pieux est basée sur les notions de bielles et tirants tels qu’exprimés dans la norme NF EN 1992- 1-1, et suppose que les poteaux sont en béton. Toutefois, les hypothéses com- plémentaires et les limites d'emploi sont parfois différentes de celle de la NF EN 1992-1-1, car elles résultent des plusieurs essais a rupture, figurant notamment dans UArticle des Annales de (ITBTP de février 1967, n° 120, série TMC n? 57 par J. Blévot et R. Frémy. Cet article traite a la fois de la méthode de calculs, des comptes rendus d'essais et des dispositions constructives, Cas de deux pieux incinaison des lwosbieles = 8 surface B ‘SeMELLE SUR 2 PIEUK SeMeWe SUR 3 PEUX Linclinaison sur Uhorizontate des deux bielles, soit 8, doit étre supérieure ou égale & 45° et lorsque cette inclinaison est plus grande que 55°, bornée 3 95°, Linclinaison est caleutée en admettant un point de départ des bielles en téte 3 a/4. La force de traction des aciers inférieurs est donnée par la décomposition de la force Neg entre ses deux bielles, elles méme redressées par les aciers formant tirant. Elle est donc dannée dans le cas général (inclinaison comprise entre 45° et 55° | par la for- mule suivante, qui comprend un coefficient majorateur de 1,15 résultant des essais, 1S Neg h (1 -a/2ul/ad La largeur bg doit étre supérieure ou égale au diamétre du pieu plus deux fois la tolé- rance d'implantation La contrainte conventionnelle de cisaillement sous charges ultimes, soit Ney /[1,75 by dl doit rester inférieure ou égale a 1.75 fetm- Dans le cas contraire, on peut compléter le ferraillage par des barres relevées calculées en conséquence. La contrainte de compression des bielles sous charges ultimes, soit le maximum de Neg / Bsin’0 et de Neg / [2 8; sin’6) doit rester inférieure ou égale 8 0.9 f,, Ilya lieu de prévoir a des aciers supérieurs dont la section est comprise entre 1/5 et 1/8 des aciers infé rieurs. ades cadres correspondant 8 des HA 10 tous les 12 cm pour des pieux de charge ultime inférieure ou égale 2 1,10 MN par pieu. Cette section étant ensuite majorée au prorata de la charge des pieux en cas de charge supérieure Cas de 3 pieux Linclinaison sur Uhorizontale des trois bielles, soit 8, doit étre supérieure ou égale & 45° et bornée 8 55°. Linclinaison est calculée en admettant un point de départ des bielles en téte 80,3. a La force de traction des aciers inférieurs est donnée par la décomposition de la force Neg entre ses trois bielles, elles méme redressées par les aciers formant tirant. Elle est donc donnée dans le cas général linclinaison comprise entre 45° et 55°) par les formules suivantes 4.cas des aciers suivant les médianes = Neg (395 - 0,9 a] /[9 dl = acas des aciers suivant les cotés = Neg (=a /12 I /(9 3) es S91 [1-2/2 UN I9 dl ‘Au moins 67 % de la charge doit tre reprise par les cotés, le reste étant repris par les médianes. Les dimensions en plan doivent étre telles qu’elles enveloppent le diamétre des pieux plus deux fois la tolérance d'implantation La contrainte de compression des bielles sous charges ultimes, soit le maximum de Neq/IB sin26) et de Neg/l3 B1 sin?6] doit rester inférieure ou égale & 1,15 fck Le respect des conditions ci-dessus, dispense de vérification au cisaillement, Cas de 4 pieux Linclinaison sur Uhorizontale des quatre bielles, soit 6, doit étre d'au moins 45° et bornée 4 55°. Linclinaison est calculée en admettant un point de départ des bielles en tate 80,35 a La force de traction des aciers inférieurs est donnée par la décomposition de la force Neg entre ses quatre bielles, elles méme redressées par les aciers formant tirant. Elle est donc donnée dans le cas général linclinaison comorise entre 45° et 55°I_par les formules suivantes. 4.cas des aciars suivant les diagonales = Neg 2954, 1- a/ 241/84 cas des aciers suivant les cotés =Negh 1 -a/2)/8d Entre 40 % et 80 % de la charge sont repris par les colés et le reste par les diagonales Les dimensions en plan doivent étre telles qu’elles enveloppent le diametre des pieux plus deux fois la tolérance d'implantation. RECOMMANDATIONS PRO £5 POUR APPLICATION DE LA NORME NF EN 1992-11 (NF P10 La contrainte de compression des bielles sous charges ultimes, soit le maximum de Neg / B sin’@ et de Ne4/ (4 8, sin’6] doit rester inférieure ou égale & 1,35 fy. [Best la surface de la section droite du poteau et 8, celle d'un pieu) Le respect des conditions ci-dessus, dispense de vérification au cisaillement Cas de plus de 4 pieux On peut se reporter & article cité 9.8.2 Semelles de fondation de poteaux ou de voiles aeLe sol Cas courant Dans les cas courants, le sol peut étre caractérisé par une réaction ultime. qy, et on peut en déduire une réaction de calcul [ou contrainte de calcul), g, 8 utiliser dans les, vérifications de portance aux ELU, La réaction du sol, g, est la plus petite des deux valeurs, qy /Ysoi [Pour Qy et Yeo Voir le paragraphe suivant) et celle qui dispense de tenir compte des tassements differen- tiels dans la structure (voir ia norme NF EN1992-1-1 et son Annexe Nationale Inorme P18-711-1/NAl, clause 2.6121 } La norme NF EN 1997-1-1 et son Annexe Nationale {norme P 94-251-1/NA] sont la pour expliciter le processus permettant d'obtenir, pour un site et une construction donnés, les valeurs précédentes a partir des campagnes de reconnaissance des sols et de leur interprétation Fondations sur sot difficile Les fondations superficielles sur sols difficiles peuvent nécessiter des études spéci- fiques plus complétes et plus complexes qui couvrent & la fois les domaines de la conception, du calcul et de Lexécution On rencontre notamment de tels problémes 4 dans les cas de fouilles réalisées sur une grande profondeur dont le fond se situe sur une couche argileuse, 4 dans le cas de fondations reposant sur un sol gonflant dont les variations dimen- sionnelles sont fortement conditionnées par sa teneur en eau, etc Protection contre les milieux agressifs Lagressivité du miliew, sol et eau, dans lequel les ouvrages seront établis peut conduire & des exigences constructives spécifiques sur le choix des matériaux, les conditions de leur confection, celles de leur mise en ceuvre ainsi que le respect de dis- positions constructives. A titre dexemple non limitatif Formulation du béton Protection rapoortée Enrobages des aciers beJustification des ouvrages Etat limite ultime de résistance Les sollicitations provenant de la superstructure sexpriment par une résultante géné- rale des forces prise au niveau de contact avec le sol et on en déduit p la valeur repré- sentative de la composante normale des contraintes associées, m4 ia cd P (@peepn/tep dpessep ‘lagramme de Mayertot 4 La justification de (état limite uitime vis-a-vis du sol est satistaite si p= q 4 Dans le cas des combinaisons d’actions ou! le vent est action variable de base, la justification devient ps 1,33 q Etat limite ultime de stabilité de forme Lorsque la structure qui surmonte les fondations a été justifiée par l'état limite ultime de stabilité de forme les sollicitations & prendre en compte pour la justification des fondations a (état limite ultime doivent prendre en compte les excentricités addition- elles provenant des effets du second ordre Etat limite d'équilibre statique IL n'y a pas de justification spéciale d'état limite d'équilibre statique sauf en ce qui Concerne les deux points suivants «condition de non glissement de la fondation sur le sol, a partir d'un coefficient de frottement limité par la valeur résultant de [angle de frotterment interne du sol, condition de stabilité d'ensemble dans le cas de dénivellations ou de pentes impor- antes prenant en compte la structure et le terrain avoisinant. On peut alors, par exemple, utiliser une méthode de cercles de glissement. Etat limite de service vis-a-vis de la fissuration Les Documents Particuliers du Marché donnent la classe d’expasition XA compte tenu de lagressivité du sol et de [eau selon la norme NF EN 206-1. La prise en compte de cet environnement, conduit 4 une limitation de ouverture calculée des fissures & 0,3 mm en XA, 0,2 mm en XA2 et 0,1 mm en XA3 Lorsque la géométrie ou les solicitations ne permettent pas de déterminer la valeur des paramétres permettant le calcul selon la clause 7.3.4, il convient de majorer le ferraillage calculé par ailleurs aux ELU de 10 % en XA1, de 30 % en XA2 et 50 % en XA3. Etat limite de service vis-a-vis des déformations, ILn'y a pas a justifier de (état limite de service vis-a-vis des déformations len particu- lier du fait de la définition de q) sauf dans les cas suivants ale premier cas concere les structures hypersatiques calculées en prenant en compte des hypothéses quant au tassement et rotation des fondations. ily 9 alors lieu de s‘assurer de la bonne concordance entre ies déplacements et rotations des fondations qui découlent des solicitations trauvées avec les hypothéses de départ. «le deuxime cas concerne les fondations iorsque (on s écarte des limites de tasse- ments différentiels données dans la clause 2.6 [2] de la norme NF EN1992-1-1 ale troisiéme cas sur prescription des Documents Particulier du Marché ceCas particuliers Fondations a des niveaux différents A défaut de prescription plus séveres des Documents Particuliers du Marché 4 Lorsque le terrain d'assise ne peut donner lieu a un glissement d'ensemble, les niveaux de fondations successives doivent respecter une pente maximale de 3 de base pour 2 de hauteur, conformément é la figure. On admet également de fonder superficiellement un voile ou mur fitant sur un ter rain en pente en resoectant des marches ou redans a pente maximale de 3 de base pour 1 de hauteur, conformément 8 la figure écalage de niveau dassise vatans pene? pour’3 pente I pour Fondations superficielles & proximité d’ouvrages sur pieux Les fondations superficielles doivent étre implantées de facon a ne pas exercer d’ac- tion préjudiciable & la bonne tenue de fondations profondes voisines. Dans le cas contraire, ces actions doivent pouvoir étre estimées et sont & orendre en compte Fondations au voisinage de fouilles et talus Si, dans le voisinage de Uouvrage existent des fouilles ou des dépressions plus pro- fondes que le niveau des fondations, il convient de vérifier que les charges et poussées apportées par les fondations peuvent étre supportées par leur terrain d'assise aussi bien en phase provisoire qu'en phase définitive. Au besoin des dispositions spécifiques doivent étre prises & cet effet Fondations antivibratiles Les fondations antivibratiles sont des ouvrages spéciaux qui ne sont pas traites dans le présent document. Précaution contre le gel Le niveau des fondations doit étre descendu 8 une profandeur suffisante pour mettre le sol d'assise 4 (abri des conséquences du gel, sauf dispositions spéciales prises & cet effet. Cette profondeur est fonction de la nature du sal et du climat, Méme si le sol ne géle pas profondément, la teneur en eau du sol sous-jacent peut étre madifiée fortement parle gel. La portance du sol s'améliorant en général avec la profondeur, il est recam- mandé de descendre au moins a 0,50 m en région tempérée et d/aller parfois au-dela de 1,00 m en montagne, compte tenu de Valtitude et de ta nature du sol. deDispositions constructives Les dispositions constructives figurant ci-aprés sont celles qui ont une incidence sur la conception et le calcul ou celle qui figurent dans le dossier de plans d exécution Joint de rupture Un joint de rupture doit étre ménagé entre deux éléments d’ouvrages voisins lorsqu'ils subissent des differences importantes de charges ou de tassement IL en est de méme torsque le sol présente un changement brusque de compressibilité sous un méme ouvrage B % PROF Joint de dilatation rien — site ‘Sur un sol homogene et bien consolidé, les joints de Tupture coupant les fondations sont de préférence semelle Euit8s. Les joints de dilatation normalement prévus emmine sont alors arrétés au dessus des semelles de fonda- tion, Armatures minimales de chainage Par application extensive de la clause 9.10.23 [Al Note de la norme NF €N1992-1-1 et de son Annexe Nationale, les semelles sous voiles doivent comporter un chainage dant la section doit étre au moins égale 3 1,5 cm? en acier HA de nuance B 500. Cas avec aciersen . atten pour telat de Autres cas ILest loisible, dans te cas de semelle en gros béton, de enon composée ia reporter les armatures de chainage 4 la base du voite. —_58se ¢u poteau Aciers en attente | ent Lorsque les solicitations de flexion composée & la | base d'un poteau ou d'un voile conduit & des aciers tendus, ceux-ci sont 8 retourner en partie basse des | | fondations avec un retour correspondant & Uancrage nécessaire. Dans le cas contraire il suffit de prévoir un ancrage droit des aciers sur au moins 20 diamétres. Béton de propreté Dans le cas de risque de souillure du béton en cours de coulage, un béton de propreté, d'au moins 4 cm ¢'épaisseur. est exécuté pour tout ouvrage de fandation comportant des armatures au voisinage de sa sous-face. Ce béton peut, dans certains cas, en fonction des conditions de surface et de nature des terrains de fondation étre remplacé par la pose de feuilles en matiére plastique, ou par augmentation de l'enrebage [cf 4.4.1.2 (9) de (a norme NF EN1992-1-1] e*Méthode des bielles Cette méthode, qui s'applique aux semelles sous voiles ou sous poteaux isolés, —— est basée sur les notions de bielles et tirants tels qu’exprimés dans la norme I NF EN 1992-1-1. Toutefois, les hypothéses complémentaires et les limites d'emploi sont parfois différentes de celle de la NF EN 1992- Securitas, et figurant notamment dans le fascicule de décembre 1934 des = comptes rendus de lITBTP, par P. Lebelle. ‘Semelle filantes sous voiles On suppose que ia charge Neg se répartit uniformément sous la semelle sous forme de contrainte normale, soit 6 = Neg/a Qn admet que cette répartition se fait par des bielles de béton rayonnantes. L'effort de compression dans ces bielles se décompose en réaction verticale dans le sol et en force de traction dans des aciers constituant sous-tendeur. On trouve que la force de traction dans le sous-tendeur, soit N(x! varie parabolique- ment de 0 pour x= 3/2 N= Neg la’ -al /8d pourx =0 application de la méthode implique la condition suivante dg / 2 AN FFB ate ernant i 15784 Paris Cedex 16 wenw:ff bation fr Achevé dlimprimersurles presses Tal 01 40 69 53 16 de imprimerie CARTOFESET ven sebtp.com Lac faton se conafonion 44700 Ovwault- France

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