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Les principes de réponses aux recommandations

les réponses aux recommandations sont matérialisées de deux façons :


La pratique anglo-saxonne : la réponse est recueillie et notée dès la réunion de clôture, Le
rapport définitif ainsi finalisé est disponible dans les heures suivant la réunion.

La pratique française, plus traditionnelle : entre l’expression orale en cours de réunion et la


prise de position écrite on veut laisser à l’audité un délai de réflexion, variable selon les
entreprises (huit jours à trois semaines).

Ces réponses aux recommandations doivent respecter trois principes fondamentaux :

Premier Principe :
Ce doit être une prise de position claire et sans ambiguïté par laquelle l’audité :
 Accepte la recommandation
 N’accepte que partiellement la recommandation, et pour certaines de ses dispositions.
 Refuse la recommandation, ce qui doit rester exceptionnel.

Deuxième Principe :
Le corollaire de la réponse de l’audité est le « plan d’action » auquel il a été fait allusion dans
le développement sur la structure du rapport d’audit.
En même temps que l’on accepte la recommandation, on indique donc qui va être chargé de la
mettre en œuvre et quand.

Troisième Principe :
Si la recommandation n’est que partiellement acceptée, ou si elle est totalement refusée, la
réponse de l’audité comprend de brèves explications justifiant sa position. Donc 3 écueils à
éviter :

 Les explications ne doivent pas se confondre avec des « considérations historiques »


où l’on ferait appel au passé pour expliquer comment et pourquoi l’on en est arrivé là.
 Les explications ne doivent pas se transformer en « narrations justificatives » de
plusieurs pages, et qui prendraient tout autant d’importance que le rapport lui-même. L’audité,
lui aussi, doit être concis.
 Les explications ne doivent pas présentées de plusieurs solutions possibles. Pour éviter
les débats.

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