Vous êtes sur la page 1sur 6

‫الشغـل إنعاش و المھـنۑ التکـويـن مكـتـب‬

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE


ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

Direction Recherche et Ingénierie de la formation

Examen de fin de formation, cours du jour


Session juillet 2013

Filière : TDB
Niveau : Technicien.
Durée : 4 h
Epreuve : théorique
Barème : / 20
Coefficient : 2

EFF-TDB Théorie
1/5
Corrigé de la variante 01

Q01 : Le marché public est un contrat administratif soumis à un ensemble de textes


réglementaires. Quels sont les textes généraux régissant ce type de marché ?

Réponse :

Les marchés publics sont régis par un ensemble de textes généraux, les principaux sont :
 Le code des marchés publics ;
 Les cahiers des clauses administratives générales (C.C.A.G.) ;
 Les cahiers des prescriptions communes (C.P.C.) ;
 Les cahiers des prescriptions spéciales (C.P.S.) ;

Q02 : Les granulats sont des éléments inertes entrant dans la composition des mortiers et des
bétons. Donner les différentes classes des granulats selon leurs provenances.

Réponse :

Selon leurs provenances, on distingue les classes suivantes :


 Granulats de rivière ;
 Granulats de carrière ;
 Granulats de dunes ;
 Granulat de mer ;
 Granulats concassés naturels ;
 Granulats concassés artificiels.

Q03 : Parmi les produits utilisés dans les constructions, il y’a les liants traditionnels. Donner
la définition d’un liant et les classes qui se présentent dans le commerce.

Réponse :

Les liants traditionnels sont des produits actifs qui se présentent dans le commerce sous
forme de poudres. Ils se pétrifient quand on les additionne d’une quantité adéquate d’eau. Ils
s’emploient pour la fabrication des mortiers et des bétons. On distingue :
 Les liants aériens : additionnés d’eau, ils ne durcissent qu’au contact de l’air, exemple
la chaux grasse ;
 Les liants hydrauliques : ils peuvent durcir sous l’eau, même sans être au contact de
l’air, exemple : le ciment, la chaux hydraulique et le plâtre.

Q04 : Pour pouvoir réaliser correctement un dessin d’architecture sur table, on utilise un
ensemble de petit matériel adéquat. Citer la liste de ce petit matériel et leurs fonctions.

Réponse :

 La planche à dessin : surface plane généralement assez grande pour fixer le papier ou
le calque de dessin ;
 Le té : il permet le tracé des parallèles ;

EFF-TDB Théorie
1/5
 La règle parallèle : c’est une règle qui se déplace parallèlement à elle-même grâce à un
jeu de câbles. Elle fait partie de la planche à dessin ;
 Les équerres : elles sont à 45° ou à 30° et 60°, elles permettent le tracé des parallèles
et les angles particuliers ;
 La règle graduée : pour porter les mesures nécessaires ;
 Les pistolets : ils servent à tracer les courbes ;
 Les lisses : ils servent à tracer les courbes longues ;
 Les compas : pour tracer les cercles ;
 Le rapporteur : il sert à tracer les angles quelconques.

Q05 : Les tâches du métreur sont multiples, il intervient aussi bien avant les travaux que
pendant les travaux. Quels sont les actes et leurs buts menés avant les travaux ?

Réponse :

Avant d’entamer les travaux, les différents actes du métré sont :


 Des estimations sommaires : pour donner le coût approximatif du bâtiment envisagé ;
 Des avant-métrés : pour évaluer avec précision le coût des ouvrages composants le
bâtiment en partant de leurs mesurages, on parlera alors des devis descriptifs,
quantitatifs et estimatifs ;
 Des bordereaux de prix : les listes des prix unitaires des différents parties du bâtiment.

Problème 01 :

Pour accéder du RDC à l’étage d’un bâtiment, on a à implanter un escalier en L avec des
marches balancées vue les dimensions limitées de la cage prévue (voir schéma). La hauteur à
franchir est de 355 cm.

1. Déterminer les caractéristiques des marches ;


2. Effectuer le balancement des escaliers ;
3. Dessiner la vue en plan de l’escalier balancé, avec cotations complètes.

Réponse :

1. Caractéristiques des marches :

 Nombre de marches : 355/18 = 19.7 ; on prend N = 20 marches.


 Hauteur d’une marche : H = 355/20 = 17.75 cm ;
 Largeur du giron : G = 63 – 2 x 17.75 = 27.5 cm ;
 Longueur développée = (N – 1)·G = 522.5 cm.

2. Balancement des marches :

Voir figure ci-après.

3. Vue en plan de l’escalier balancé :

EFF-TDB Théorie
2/5
Problème 02 :

On a à dimensionner la poutre L3, élément de la structure en B.A. d’un bâtiment à usage


d’habitation, schématisée ci-après. Les planchers sont à corps creux 16 + 4.
On donne les valeurs des charges appliquées :
 Poids volumique du B.A. 25.000 kN/m3 ;
 Poids surfacique des planchers : 2.850 kN/m2 ;
 Poids surfacique des revêtements : 1.100 kN/m2 ;
 Cloisons de distribution : 0.500 kN/m2 ;
 Charges d’exploitations : 2.500 kN/m2.

A partir des données et du plan de coffrage, on vous demande :

1. Etablir la descente des charges et évaluer les charges linéaires appliquées à la


poutre à l’ELS et à l’ELU ;
2. Déterminer les sollicitations maximales (moment fléchissant et effort
tranchant) à l’ELS et à l’ELU ;
3. Déterminer le ferraillage longitudinal de la poutre ;
4. Déterminer le ferraillage transversal de la poutre ;
5. Dessiner le plan de ferraillage de la poutre et les coupes transversales en travée
et à l’appui.
Réponse :

1. Descente des charges et charges linéaires appliquées à la poutre :

 Charges permanentes : (G)

Poids propre de la poutre : 0.25 x 0.55 x 25.000 = 3.4375 kN/m


Poids des planchers : (2.85 + 2.00)/2 x 2.850 = 6.9113 kN/m
Poids revêtement et cloisons : [0.25 + (2.85 + 2.00)/2] x 1.600 = 4.2800 kN/m

EFF-TDB Théorie
3/5
Charges permanentes : G = 14.6288 kN/m

 Charges d’exploitation : (Q)

[0.25 + (2.85 + 2.00)/2] x 2.500 Q = 6.6875 kN/m

 Charges linéaires appliquées à la poutre :

A l’E.L.S. Pser = G + Q = 21.3163 kN/m


A l’E.L.U. Pu = 1.35·G + 1.50·Q = 29.7801 kN/m

2. Sollicitations maximales à l’ELS et à l’ELU :

Moments maximaux en travée : Mser = 23.9808 kNm ; Mu = 33.5026 kNm.


Effort tranchant à l’appui : Vu = 44.6702 kN.

3. Ferraillage longitudinal de la poutre ;

E.L.U. : Mu = 33.5026 kNm ; b = 25 cm ; h = 55 cm ; on estime d = 50 cm ;


fbu = 14.17 MPa ; ft28 = 2.10 MPa ; fe = 400 MPa.

Mu
u   0.0378 < 0.186 ; donc :
bd 2 f bu
fsu = 348 MPa ;  u  1.25(1  1  2u )  0.0477 ; z = (1 – 0.4αu)d = 49.0454 cm ;
As = 1.94 cm2 ; Amin= 1.51 cm2 ;

E.L.S. : Mser = 23.9808 kNm ; b = 25 cm ; h = 55 cm ; on estime d = 50 cm ;


 bc  15MPa ;  st  164.9727 MPa (fissuration très préjudiciable)
n bc
   0.5770 ; y1 = 28.85 cm ; z = 40.3833 cm ;
n bc   st
Mrb = 0.2185 MNm > Mser =0.02398 MNm ; donc :
Aser = 3.57 cm2 > Amin ; on prend 3HA12 + 2HA10 = 3.39 + 1.57 = 4.96 cm2.

4. Ferraillage transversal de la poutre :

E.L.U. : Vu = 44.6702 kN ; b = 25 cm ; h = 55 cm ; on estime d = 50 cm ;


fc28 = 25 MPa ; fe = 215 MPa ; ft28 = 2.10 MPa ;

Vu
u   0.3574MPa ;  u  2.5000MPA (fissuration très préjudiciable) ;
bd
On a : τu <  u ; on prend Фt = 6 mm ; soit At = 0.85 cm2 ;
St = 16.17 cm ; Smax = 18.28 cm < St.

5. Plan de ferraillage de la poutre et coupes transversales :

EFF-TDB Théorie
4/5
Barème :

Questions de cours :
Q01 : 1 pt ; Q04 : 1 pt ;
Q02 : 1 pt ; Q05 : 1 pt ;
Q03 : 1 pt ;

Problème 01 :
1. 1 pt : 3. 2 pts ;
2. 2 pts ;

Problème 02 :
1. 2 pts : 4. 2 pts ;
2. 2 pts ; 5. 2 pts ;
3. 2 pts ;

EFF-TDB Théorie
5/5

Vous aimerez peut-être aussi