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1.4. Le système de régulation de la testostérone.
Le maintien de la testostéronémie à une valeur à peu près
stable montre que la dégradation de testostérone est
compensée par sa sécrétion.
Le système de régulation permet le maintien de la
concentration plasmatique de testostérone, qui est le
paramètre réglé.
Le système réglant possède des capteurs (les cellules du
complexe hypothalamo-hypophysaire), des messagers émis
par les capteurs et des effecteurs (les cellules de Leydig).
Les capteurs hypothalamo-hypophysaires détectent à
chaque instant les variations de la concentration de
testostérone par rapport à sa valeur de référence. Ils libèrent
des messagers hormonaux, notamment la LH, qui permettent
de ramener la concentration de testostérone à sa valeur de référence.
1.5. Conclusion.
Les testicules produisent des spermatozoïdes et de la
testostérone (fonction endocrine) de manière continue de la
puberté jusqu’à la fin de la vie.
L’homéostat de la testostéronémie est indispensable à la
fonctionnalité de l’appareil sexuel mâle.
La sécrétion de testostérone ainsi que la production de
spermatozoïdes sont déterminées par la sécrétion continue des
gonadostimulines hypophysaires FSH et LH induite par la
sécrétion pulsatile de GnRH, neurohormone hypothalamique. La
GnRH est sécrétée sous l’influence de stimuli d’origine interne
ou externe.
La testostéronémie est détectée en permanence par le complexe hypothalamo-hypophysaire.
La testostérone exerce sur ce complexe une rétroaction négative : ainsi, la testostéronémie est
constante.
Remarque : la testostéronémie peut être modifiée comme lors de la puberté chez l’homme
(augmentation de la testostéronémie), ou encore chez les cervidés pour lesquels il y a une augmentation
de la testostéronémie en autonome permettant ainsi la reproduction pour la naissance des petits au
printemps.
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2.1.2. La phase luthéale = phase postovulatoire.
À l'ovulation, il y a rupture du follicule et expulsion de l'ovocyte entouré de quelques cellules
folliculaires.
Les cellules de la granulosa envahissent la cavité, grossissent et se chargent d'une substance jaunâtre.
Des capillaires sanguins s'y développent. Le follicule devient alors le corps jaune.
Le corps jaune commence à dégénérer 8 à 10 jours après l'ovulation.
Les règles sont associées à la dégénérescence complète du corps jaune. Enfin, de nouveaux follicules
sont recrutés et un nouveau cycle commence.
Remarque : si l'ovocyte est fécondé, le corps jaune persiste et les cycles ovariens sont interrompus.
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2.4. Le contrôle par l’hypothalamus.
TP 5: Le contrôle de l'activité ovarienne.
2.5. Conclusion.
L'évolution cyclique des follicules ovariens entraîne la
sécrétion également cyclique des œstrogènes et de la
progestérone.
Les organes cibles des hormones ovariennes, l'utérus en
particulier, évoluent donc aussi de façon cyclique.
Les modifications structurales et fonctionnelles de l'utérus
permettant l'implantation de l'embryon.
Ces cycles féminins sont sous le contrôle de la sécrétion des
gonado-stimulines hypophysaires FSH et LH elle-même permise
par la sécrétion pulsatile de GnRH, neurohormone
hypothalamique qui comme chez l’homme est sécrétée sous
l’influence de stimuli d’origine interne ou externe. L'événement
majeur du cycle est la libération brutale de LH, qui provoque
l'ovulation. Le caractère cyclique de la sécrétion des
gonadostimulines est lié à des rétroactions négatives et
positives entre ovaire et complexe hypothalamo-hypophysaire.
Le complexe hypothalamo-hypophysaire détermine et règle
de façon cyclique, de la puberté à la ménopause, la sécrétion des hormones ovariennes, ce qui a pour
conséquence le fonctionnement cyclique des organes cibles de ces hormones. Cette coordination aboutit
à réunir les conditions optimales d'une fécondation et d'une nidation.