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Intégration 1

Intégrale et primitives
Jean-Yves Briend

Université Aix-Marseille 1

Intégration 1, 1 – p.1
Le théorème fondamental

Nous avons construit l’intégrale,

Intégration 1, 2 – p.2
Le théorème fondamental

Nous avons construit l’intégrale, comme limite de sommes de


Riemann (i.e. comme une aire),

Intégration 1, 3 – p.2
Le théorème fondamental

Nous avons construit l’intégrale, comme limite de sommes de


Riemann (i.e. comme une aire), expressément pour avoir
l’énoncé suivant :

Intégration 1, 4 – p.2
Le théorème fondamental

Nous avons construit l’intégrale, comme limite de sommes de


Riemann (i.e. comme une aire), expressément pour avoir
l’énoncé suivant :
Théorème 0.1 (Théorème Fondamental). — Soit
f : [a, b] −→ R une fonction dérivable sur ]a, b[ et admettant en a
(resp. en b) une dérivée à droite (resp. à gauche). Alors f ′ est
intégrable sur [a, b] et
Zb
f ′ (t) dt = f (b) − f (a).
a

Intégration 1, 5 – p.2
Le théorème fondamental

Nous avons construit l’intégrale, comme limite de sommes de


Riemann (i.e. comme une aire), expressément pour avoir
l’énoncé suivant :
Théorème 0.1 (Théorème Fondamental). — Soit
f : [a, b] −→ R une fonction dérivable sur ]a, b[ et admettant en a
(resp. en b) une dérivée à droite (resp. à gauche). Alors f ′ est
intégrable sur [a, b] et
Zb
f ′ (t) dt = f (b) − f (a).
a

• Premier cours : démonstration quasi complète de ce théorème.

Intégration 1, 6 – p.2
Démonstration, 1

• Démonstration. — Fixons ε > 0. Exprimons la dérivabilité de f en


x ∈ [a, b] :

Intégration 1, 7 – p.3
Démonstration, 1

• Démonstration. — Fixons ε > 0. Exprimons la dérivabilité de f en


x ∈ [a, b] :
• il existe δ(x) > 0 tel que, si |t − x| < δ(x), alors

f (t) − f (x) ′

− f (x) < ε.
t−x

Intégration 1, 8 – p.3
Démonstration, 1

• Démonstration. — Fixons ε > 0. Exprimons la dérivabilité de f en


x ∈ [a, b] :
• il existe δ(x) > 0 tel que, si |t − x| < δ(x), alors

f (t) − f (x) ′

− f (x) < ε.
t−x

• On peut reécrire celà sous la forme : pour tout y, z tels que

x − δ(x)/2 ≤ y ≤ x ≤ z ≤ x + δ(x)/2,

Intégration 1, 9 – p.3
Démonstration, 1

• Démonstration. — Fixons ε > 0. Exprimons la dérivabilité de f en


x ∈ [a, b] :
• il existe δ(x) > 0 tel que, si |t − x| < δ(x), alors

f (t) − f (x) ′

− f (x) < ε.
t−x

• On peut reécrire celà sous la forme : pour tout y, z tels que

x − δ(x)/2 ≤ y ≤ x ≤ z ≤ x + δ(x)/2,

(†) |f (z) − f (y) − (z − y)f ′ (x)| < ε(z − y).

Intégration 1, 10 – p.3
Démonstration, 2

• La fonction x 7→ δ(x) est une jauge sur [a, b]. Montrons qu’elle est
adaptée au problème.

Intégration 1, 11 – p.4
Démonstration, 2

• La fonction x 7→ δ(x) est une jauge sur [a, b]. Montrons qu’elle est
adaptée au problème.
• Soit P = {(I1 , t1 ), . . . , (In , tn )} une subdivision pointée δ-fine.

Intégration 1, 12 – p.4
Démonstration, 2

• La fonction x 7→ δ(x) est une jauge sur [a, b]. Montrons qu’elle est
adaptée au problème.
• Soit P = {(I1 , t1 ), . . . , (In , tn )} une subdivision pointée δ-fine.
• Pour tout k, on a

tk − δ(tk )/2 ≤ xk−1 ≤ tk ≤ xk ≤ tk + δ(tk )/2.

Intégration 1, 13 – p.4
Démonstration, 2

• La fonction x 7→ δ(x) est une jauge sur [a, b]. Montrons qu’elle est
adaptée au problème.
• Soit P = {(I1 , t1 ), . . . , (In , tn )} une subdivision pointée δ-fine.
• Pour tout k, on a

tk − δ(tk )/2 ≤ xk−1 ≤ tk ≤ xk ≤ tk + δ(tk )/2.

• Par définition de δ, il en sort :

|f (xk ) − f (xk−1 ) − f ′ (tk )(xk − xk−1 )| ≤ ε(xk − xk−1 ),

soit, en sommant sur les indices k :

Intégration 1, 14 – p.4
Démonstration, fin

|f (b) − f (a) − S(f ′ , P)| ≤ ε(b − a).

Intégration 1, 15 – p.5
Démonstration, fin

|f (b) − f (a) − S(f ′ , P)| ≤ ε(b − a).

Le théorème est démontré.

Intégration 1, 16 – p.5
Intégrale indéfinie

• Soit f : [a, b] −→ R une fonction intégrable.

Intégration 1, 17 – p.6
Intégrale indéfinie

• Soit f : [a, b] −→ R une fonction intégrable.


• D’après Chasles, pour tout x ∈ [a, b], f est intégrable sur [a, x].

Intégration 1, 18 – p.6
Intégrale indéfinie

• Soit f : [a, b] −→ R une fonction intégrable.


• D’après Chasles, pour tout x ∈ [a, b], f est intégrable sur [a, x].
Définition 0.1. — On appelle intégrale indéfinie (s’annulant en a) de
f , la fonction ψf définie sur [a, b] par
Zx
ψf (x) = f (t) dt.
a

Intégration 1, 19 – p.6
Primitives

• Soit f une fonction définie sur [a, b].

Intégration 1, 20 – p.7
Primitives

• Soit f une fonction définie sur [a, b].


• On dit que f admet sur [a, b] la fonction F pour primitive si
• F est dérivable sur [a, b],
• F′ (x) = f (x) pour tout x ∈ [a, b].

Intégration 1, 21 – p.7
Primitives

• Soit f une fonction définie sur [a, b].


• On dit que f admet sur [a, b] la fonction F pour primitive si
• F est dérivable sur [a, b],
• F′ (x) = f (x) pour tout x ∈ [a, b].

• Problème : quelles fonctions admettent des primitives ?

Intégration 1, 22 – p.7
Primitives des fonctions continues

Théorème 0.2. — Soit f une fonction continue sur [a, b]. Alors
l’intégrale indéfinie
Zx
ψf (x) = f (t) dt
a

est une primitive de f sur [a, b], et toute autre primitive de f


diffère de ψf par l’addition d’une constante.

Intégration 1, 23 – p.8
Primitives des fonctions continues

Théorème 0.2. — Soit f une fonction continue sur [a, b]. Alors
l’intégrale indéfinie
Zx
ψf (x) = f (t) dt
a

est une primitive de f sur [a, b], et toute autre primitive de f


diffère de ψf par l’addition d’une constante.
• Ainsi, toute primitive F de f s’écrit :
Zx
F(x) = f (t) dt + Cste.
a

Intégration 1, 24 – p.8
Démonstration, 1

• Soit x un point de [a, b]. Montrons que ψf est dérivable en x.

Intégration 1, 25 – p.9
Démonstration, 1

• Soit x un point de [a, b]. Montrons que ψf est dérivable en x.


• Il faut estimer :
ψf (y) − ψf (x)
.
y−x

Intégration 1, 26 – p.9
Démonstration, 1

• Soit x un point de [a, b]. Montrons que ψf est dérivable en x.


• D’après la relation de Chasles, on a
Zy
ψf (y) − ψf (x) 1
= f (t) dt.
y−x y−x x

Intégration 1, 27 – p.9
Démonstration, 1

• Soit x un point de [a, b]. Montrons que ψf est dérivable en x.


• D’après la relation de Chasles, on a
Zy
ψf (y) − ψf (x) 1
= f (t) dt.
y−x y−x x

Par ailleurs, Zy
f (x) dt = (y − x)f (x),
x

Intégration 1, 28 – p.9
Démonstration, 2

• Donc
Zy
ψf (y) − ψf (x) 1
− f (x) =
(f (t) − f (x)) dt ,
y−x y−x x

Intégration 1, 29 – p.10
Démonstration, 2

• Donc
Zy
ψf (y) − ψf (x) 1
− f (x) =
(f (t) − f (x)) dt ,
y−x y−x x

• Fixons ε > 0. La fonction f est continue en x :

Intégration 1, 30 – p.10
Démonstration, 2

• Donc
Zy
ψf (y) − ψf (x) 1
− f (x) =
(f (t) − f (x)) dt ,
y−x y−x x

• Fixons ε > 0. La fonction f est continue en x : il existe δ > 0 tel


que, si |t − x| < δ, alors |f (x) − f (t)| < ε.

Intégration 1, 31 – p.10
Démonstration, 2

• Donc
Zy
ψf (y) − ψf (x) 1
− f (x) =
(f (t) − f (x)) dt ,
y−x y−x x

• Fixons ε > 0. La fonction f est continue en x : il existe δ > 0 tel


que, si |t − x| < δ, alors |f (x) − f (t)| < ε.
• On en déduit, si |y − x| < δ, que
Zy Zy
1 1 1

y − x (f (t) − f (x)) dt ≤
|y − x| |f (t) − f (x)| dt < |y − x|ε.
x x |y − x|

Intégration 1, 32 – p.10
Démonstration, 2

• Donc
Zy
ψf (y) − ψf (x) 1
− f (x) =
(f (t) − f (x)) dt ,
y−x y−x x

• Fixons ε > 0. La fonction f est continue en x : il existe δ > 0 tel


que, si |t − x| < δ, alors |f (x) − f (t)| < ε.
• On en déduit, si |y − x| < δ, que
Zy Zy
1 1 1

y − x (f (t) − f (x)) dt ≤
|y − x| |f (t) − f (x)| dt < |y − x|ε.
x x |y − x|

• ψf est dérivable en x, et ψf′ (x) = f (x).

Intégration 1, 33 – p.10
Démonstration, fin

• Il reste à montrer l’unicité : soit F une autre primitive de f .

Intégration 1, 34 – p.11
Démonstration, fin

• Il reste à montrer l’unicité : soit F une autre primitive de f .


• Alors (F − ψf )′ = f − f = 0, et donc F − ψf est constante.

Intégration 1, 35 – p.11
Démonstration, fin

• Il reste à montrer l’unicité : soit F une autre primitive de f .


• Alors (F − ψf )′ = f − f = 0, et donc F − ψf est constante.
• Convention : une primitive générale de f est notée
Z
f (t) dt + C.

Intégration 1, 36 – p.11
Intégration par parties

Théorème 0.3. — Soient F et G deux fonctions dérivables sur


[a, b]. Alors F′ G est intégrable si, et seulement si, FG′ l’est.
Dans ce cas, on la formule
Zb Zb
F′ G = [FG]ba − FG′ ,
a a

où [f ]ba = f (b) − f (a).

Intégration 1, 37 – p.12
Intégration par parties

Théorème 0.3. — Soient F et G deux fonctions dérivables sur


[a, b]. Alors F′ G est intégrable si, et seulement si, FG′ l’est.
Dans ce cas, on la formule
Zb Zb
F′ G = [FG]ba − FG′ ,
a a

où [f ]ba = f (b) − f (a).

• La démonstration est simple : exercice.

Intégration 1, 38 – p.12
Changement de variables

Théorème 0.4. — Soient g une application dérivable sur


l’intervalle compact [a, b], et f une fonction admettant une
primitive sur l’intervalle g([a, b]). Alors
Z g(b) Zb
f (x) dx = f (g(t))g ′ (t) dt.
g(a) a

Intégration 1, 39 – p.13
Changement de variables

Théorème 0.4. — Soient g une application dérivable sur


l’intervalle compact [a, b], et f une fonction admettant une
primitive sur l’intervalle g([a, b]). Alors
Z g(b) Zb
f (x) dx = f (g(t))g ′ (t) dt.
g(a) a

• La démonstration est simple : exercice.

Intégration 1, 40 – p.13
Changement de variable : avertissement

• Attention : on n’a pas supposé que g est bijective.

Intégration 1, 41 – p.14
Changement de variable : avertissement

• Attention : on n’a pas supposé que g est bijective.


• Il se peut que g([a, b]) soit plus grand que [g(a), g(b)].

Intégration 1, 42 – p.14
Changement de variable : avertissement

• Attention : on n’a pas supposé que g est bijective.


• Il se peut que g([a, b]) soit plus grand que [g(a), g(b)].

• L’hypothèse que f admet une primitive sur g([a, b]) peut donc être

assez forte.

Intégration 1, 43 – p.14
Calculs pratiques, introduction

• Le théorème fondamental permet de calculer explicitement


certaines intégrales,

Intégration 1, 44 – p.15
Calculs pratiques, introduction

• Le théorème fondamental permet de calculer explicitement


certaines intégrales,
• par la recherche de primitives.

Intégration 1, 45 – p.15
Calculs pratiques, introduction

• Le théorème fondamental permet de calculer explicitement


certaines intégrales,
• par la recherche de primitives.
• Quelques techniques simples, des exemples,

Intégration 1, 46 – p.15
Calculs pratiques, introduction

• Le théorème fondamental permet de calculer explicitement


certaines intégrales,
• par la recherche de primitives.
• Quelques techniques simples, des exemples,
• mais il faut avant tout pratiquer :

Intégration 1, 47 – p.15
Calculs pratiques, introduction

• Le théorème fondamental permet de calculer explicitement


certaines intégrales,
• par la recherche de primitives.
• Quelques techniques simples, des exemples,
• mais il faut avant tout pratiquer :

• faire les exercices des planches de td, et d’autres encore.

Intégration 1, 48 – p.15
Fractions rationnelles : préambule

• C’est l’exemple fondamental,

Intégration 1, 49 – p.16
Fractions rationnelles : préambule

• C’est l’exemple fondamental, presque tous les calculs explicites s’y


ramènent.

Intégration 1, 50 – p.16
Fractions rationnelles : préambule

• C’est l’exemple fondamental, presque tous les calculs explicites s’y


ramènent.
• Idée de base : une fraction rationnelle se décompose en «éléments
simples».

Intégration 1, 51 – p.16
Fractions rationnelles : préambule

• C’est l’exemple fondamental, presque tous les calculs explicites s’y


ramènent.
• Idée de base : une fraction rationnelle se décompose en «éléments
simples».
Définition 0.2. — Une fraction rationnelle est le quotient de deux
polynômes (à coefficients réels ou complexes).

Intégration 1, 52 – p.16
Fractions rationnelles : préambule

• C’est l’exemple fondamental, presque tous les calculs explicites s’y


ramènent.
• Idée de base : une fraction rationnelle se décompose en «éléments
simples».
Définition 0.2. — Une fraction rationnelle est le quotient de deux
polynômes (à coefficients réels ou complexes).
• Un élément simple est une fraction rationnelle de la forme

b
R(x) = ,
(x − a)j

avec a, b ∈ C et j un entier positif.

Intégration 1, 53 – p.16
Polynômes, racines, multiplicité

• P(X) un polynôme à coefficients complexes.

Intégration 1, 54 – p.17
Polynômes, racines, multiplicité

• P(X) un polynôme à coefficients complexes.


• Il est scindé : si a1 , . . . , ar sont ses racines distinctes, alors

P(X) = (X − a1 )α1 .(X − a2 )α2 . . . (X − ar )αr .

L’entier αj ≥ 1 est la mulitiplicité de la racine aj .

Intégration 1, 55 – p.17
Polynômes, racines, multiplicité

• P(X) un polynôme à coefficients complexes.


• Il est scindé : si a1 , . . . , ar sont ses racines distinctes, alors

P(X) = (X − a1 )α1 .(X − a2 )α2 . . . (X − ar )αr .

L’entier αj ≥ 1 est la mulitiplicité de la racine aj .


• Exemple : P(X) = X4 − 5X3 + 8X2 − 4X

Intégration 1, 56 – p.17
Polynômes, racines, multiplicité

• P(X) un polynôme à coefficients complexes.


• Il est scindé : si a1 , . . . , ar sont ses racines distinctes, alors

P(X) = (X − a1 )α1 .(X − a2 )α2 . . . (X − ar )αr .

L’entier αj ≥ 1 est la mulitiplicité de la racine aj .


• Exemple : P(X) = X4 − 5X3 + 8X2 − 4X = X(X − 2)2 (X − 1).

Ainsi, les racines de P sont 0, de multiplicité 1,

Intégration 1, 57 – p.17
Polynômes, racines, multiplicité

• P(X) un polynôme à coefficients complexes.


• Il est scindé : si a1 , . . . , ar sont ses racines distinctes, alors

P(X) = (X − a1 )α1 .(X − a2 )α2 . . . (X − ar )αr .

L’entier αj ≥ 1 est la mulitiplicité de la racine aj .


• Exemple : P(X) = X4 − 5X3 + 8X2 − 4X = X(X − 2)2 (X − 1).

Ainsi, les racines de P sont 0, de multiplicité 1, 2 de multiplicité 2,

Intégration 1, 58 – p.17
Polynômes, racines, multiplicité

• P(X) un polynôme à coefficients complexes.


• Il est scindé : si a1 , . . . , ar sont ses racines distinctes, alors

P(X) = (X − a1 )α1 .(X − a2 )α2 . . . (X − ar )αr .

L’entier αj ≥ 1 est la mulitiplicité de la racine aj .


• Exemple : P(X) = X4 − 5X3 + 8X2 − 4X = X(X − 2)2 (X − 1).

Ainsi, les racines de P sont 0, de multiplicité 1, 2 de multiplicité 2, et 1

de multiplicité 1.

Intégration 1, 59 – p.17
Décomposition en éléments simples

• Soit R(X) = P(X)/Q(X) une fraction rationnelle.

Intégration 1, 60 – p.18
Décomposition en éléments simples

• Soit R(X) = P(X)/Q(X) une fraction rationnelle.


• P et Q sont scindés. Simplifier les termes communs dans les
factorisations : P et Q n’ont pas de racines communes.

Intégration 1, 61 – p.18
Décomposition en éléments simples

• Soit R(X) = P(X)/Q(X) une fraction rationnelle.


• P et Q sont scindés. Simplifier les termes communs dans les
factorisations : P et Q n’ont pas de racines communes.
• Les racines a1 , . . . , ar de Q s’appellent les pôles de R (de
multiplicité α1 , . . . , αr ).

Intégration 1, 62 – p.18
Décomposition en éléments simples

• Soit R(X) = P(X)/Q(X) une fraction rationnelle.


• P et Q sont scindés. Simplifier les termes communs dans les
factorisations : P et Q n’ont pas de racines communes.
• Les racines a1 , . . . , ar de Q s’appellent les pôles de R (de
multiplicité α1 , . . . , αr ).

P(X) P(X)
R(X) = = .
Q(X) (X − a1 )α1 . . . (X − ar )αr

Intégration 1, 63 – p.18
Décomposition en éléments simples

• Soit R(X) = P(X)/Q(X) une fraction rationnelle.


• P et Q sont scindés. Simplifier les termes communs dans les
factorisations : P et Q n’ont pas de racines communes.
• Les racines a1 , . . . , ar de Q s’appellent les pôles de R (de
multiplicité α1 , . . . , αr ).

P(X) P(X)
R(X) = = .
Q(X) (X − a1 )α1 . . . (X − ar )αr

Théorème 0.5. — Il existe un polynôme E et des nombres complexes


Aj,k , 1 ≤ k ≤ r et 1 ≤ j ≤ αk , tels que
r α
P(X) XX r
Aj,k
= E(X) + j
.
Q(X) j=1
(X − a k )
k=1

Intégration 1, 64 – p.18
Comment ça marche ?

• On ne peut pas calculer les racines d’un polynôme général de


degré supérieur à 5.

Intégration 1, 65 – p.19
Comment ça marche ?

• On ne peut pas calculer les racines d’un polynôme général de


degré supérieur à 5.
• Les racines sont complexes, c’est embêtant pour calculer les
primitives des éléments simples.

Intégration 1, 66 – p.19
Comment ça marche ?

• On ne peut pas calculer les racines d’un polynôme général de


degré supérieur à 5.
• Les racines sont complexes, c’est embêtant pour calculer les
primitives des éléments simples.
• Conclusion, ça ne marche que pour des fractions rationnelles
assez simples,

Intégration 1, 67 – p.19
Comment ça marche ?

• On ne peut pas calculer les racines d’un polynôme général de


degré supérieur à 5.
• Les racines sont complexes, c’est embêtant pour calculer les
primitives des éléments simples.
• Conclusion, ça ne marche que pour des fractions rationnelles
assez simples, et il faut faire beaucoup d’exercices.

Intégration 1, 68 – p.19
Comment ça marche ?

• On ne peut pas calculer les racines d’un polynôme général de


degré supérieur à 5.
• Les racines sont complexes, c’est embêtant pour calculer les
primitives des éléments simples.
• Conclusion, ça ne marche que pour des fractions rationnelles
assez simples, et il faut faire beaucoup d’exercices.

Passons au tableau !

Intégration 1, 69 – p.19

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