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Production en surface
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Problèmes poses par la présence de certains constituants
dans les gaz distribues a la consommation
Introduction
Les gaz naturels sont généralement brûlés pour produire de la chaleur. Seuls les constituants de ces gaz
qui participent à la combustion présentent un intérêt. Les autres sont soit économiquement indésirables
dans la mesure où ils augmentent inutilement le volume du gaz transporté, soit nuisibles dans la
mesure où ils sont la cause de problèmes de transport du gaz par pipeline, de problèmes de livraison
dans les réseaux de distribution ou de combustion au niveau des appareils d’utilisation.
Comme ces constituants indésirables ou nuisibles ne peuvent pas être entièrement éliminés, leur teneur
doit être abaissée à une valeur inférieure à un seuil de tolérance.
Comme certains de ces constituants ont une influence sur la sécurité à la fois des consommateurs, de
l'environnement et des installations, des textes administratifs réglementent leur teneur dans les gaz
transportés ou distribués à la consommation.
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Les hydrates apparaissent dans une installation aux conditions habituelles de transport aux endroits où
une chute singulière de température se produit : détendeurs, duses, traversées de rivière, ... De façon
générale les hydrates risquent d'apparaître dans un gaz à pression élevée, en présence d'eau libre,
lorsque la valeur de sa température chute en-dessous de 25°C.
Au niveau d'une station de comptage, l'eau libre s'accumule dans les prises de mesure, la porte orifice,
les boîtiers des appareils. Elle gêne le fonctionnement des équipements et entraîne de ce fait des
erreurs de mesure.
Aux basses températures, elle givre. Elle bloque alors le fonctionnement de certains équipements tels
que les clapets, . . .
Pour éviter tous ces problèmes, il est important de limiter la teneur en eau d'un gaz afin de s'assurer
que de l'eau libre ou des hydrates ne se forment pas aux conditions de pression et de température de
son transport par conduite ou de son comptage.
C'est pourquoi cette teneur maximum en eau est toujours précisée dans toute spécification de transport
et de distribution du gaz. Très souvent, elle est exprimée en point de rosée eau.
En Europe de l'Ouest (France, Allemagne, Royaume Uni, Norvège, Pays-Bas, Belgique) la teneur
maximum en eau admise pour le transport et la distribution du gaz naturel est toujours voisine de 50
mg/m3 (n) (à ± 5 mg/m3 (n) près). Cette valeur a été retenue par Gaz de France. Elle correspond à un
point de rosée eau de - 12° C à 69 bar abs ou de - 10° C à 80 bar abs.
Dans l'arrêté du 28 janvier 1981, Annexe 6, le point de rosée eau des gaz naturels transportés en France
est fixé à - 5° C à la pression maximale de service. II correspond à une teneur en eau de 75 mg/m3 (n)
pour un réseau à 80 bars.
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La présence d'hydrocarbures lourds constitués de molécules ayant dix sept à quarante atomes de
carbone dans une conduite (C17 à C40) est généralement due à sa pollution par des fuites d'huile
provenant des compresseurs utilisés pour la recompression des gaz.
Cette dernière catégorie d'hydrocarbures lourds n'est pas sans effet sur le comportement général du gaz
: elle favorise la condensation des hydrocarbures lourds (C5 +) originellement présents dans le gaz.
Autrement dit, la seule présence de traces d'huile de compresseur dans un gaz naturel, peut provoquer
l'apparition de condensats et augmenter considérablement le volume d'hydrocarbures liquides .
Les conséquences de la présence de condensats d'hydrocarbures ne sont pas les mêmes pour un gaz
transporté dans un pipeline que pour un gaz livré à un réseau de consommation.
Dans le cas d'un pipeline de transport, les condensats augmentent la perte de charge du gaz. Ils
diminuent de ce fait sa capacité de transport. Quelquefois, ils provoquent l'apparition de gros bouchons
de liquide en ligne. Ces bouchons qui se déplacent à la vitesse du gaz, génèrent des coups de bélier qui
peuvent entraîner, entre autres, l'arrachage des fixations de la conduite, au niveau des changements de
direction. En arrivant à une installation de réception, ils peuvent engorger le séparateur d'entrée surtout
si son volume de rétention liquide est trop faible. Dans ce cas, les arrêts intempestifs perturbent
l'exploitation et pire peuvent entraîner une détérioration de la section de traitement et de
recompresssion du gaz.
Lorsque le gaz se déplace à grande vitesse, le condensat se présente en partie sous forme de fines
gouttelettes qui vont aussi vite que le gaz. Elles ont un effet d'érosion sur les parois internes des
équipements en particulier au niveau des changements de direction de la veine fluide et dans les
équipements où apparaît une chute importante de pression : vannes de contrôle, détendeurs, ..., mais
aussi dans certains coudes, tés, .. .
Dans les réseaux de distribution, les condensats provoquent l'encrassement et le colmatage des filtres
des postes de comptage et de détente, le dérèglement de la régulation des pilotes de détendeurs, le
bouchage des points bas des colonnes montantes utilisées dans les distributions publiques, et en
conséquence l'interruption de la livraison du gaz, la détérioration de certains joints et membranes
d’appareils.
Au niveau des brûleurs, l'entraînement de condensats par le gaz doit être absolument évité. Si ceux-ci
n'éteignent pas la flamme, ils s'enflamment. En se déversant et en se répandant, ils provoquent un
incendie dans le local où le brûleur est utilisé.
Au niveau d'une station de comptage, les condensats d'hydrocarbures ont des effets ceux de l'eau libre.
Ils s'accumulent dans les prises de mesure, le porte orifice, les boîtiers des appareils. Ils gênent le
fonctionnement des équipements et entraînent de ce fait des erreurs de mesure.
Pour éviter les problèmes générés par les condensats d'hydrocarbures, les exploitants fixent un point de
rosée hydrocarbures au gaz naturel transporté ou distribué.
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Le Gaz de France exige pour tout gaz qui lui est livré un point de rosée "hydrocarbures" inférieur ou
égal à - 5° C de 1 à 80 bar, le British Gaz un point de rosée "hydrocarbures" inférieur ou égal à - 2o C
pour toute pression inférieure à 69 bar, l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas un point de rosée
"hydrocarbures" inférieur ou égal à - 7° C de 1 à 69 bar.
Bien que généralement utilisée, cette spécification de point de rosée "hydrocarbures" n'est pas
entièrement satisfaisante. Elle ne permet pas en particulier d'apprécier la quantité de condensat qui
peut apparaître pour des valeurs de pression et de température inférieures à celle du point de rosée.
Cette donnée beaucoup plus intéressante pour l'exploitant dépend plus particulièrement de la
composition du gaz.
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3 .1 Problèmes particuliers posés par l'hydrogène sulfuré (H2S)
Le caractère toxique de l'hydrogène sulfuré est bien connu. A très faible concentration, il est très
facilement détectable : il a une odeur caractéristique d'oeuf pourri. Très vite sa présence semble
disparaître en raison de la désensibilisation progressive de l'odorat en fonction du temps d’inhalation.
Le danger est accru aux fortes concentrations car l'odorat ne le détecte plus. Les effets nocifs voire
toxiques apparaissent lorsque le seuil de concentration de 20 parties par million en volume (p.p.m.v.)
est dépassé (1 p.p.m.v. de H2S = 1,5 mg/m3 (n)).
Si l'hydrogène sulfuré est présent dans le gaz distribué, il est également présent dans les fumées, car il
brûle très mal même avec une flamme bien réglée. Comme les produits de combustion se répandent
plus ou moins dans les cuisines, il est indispensable de limiter sa teneur dans le gaz distribué à une
valeur inférieure au seuil de tolérance.
La teneur en H2S doit être également limitée pour éviter des inhalations mortelles dans le cas de fuites
accidentelles dans un réseau.
II est à noter également, comme cela a déjà été mentionné plus haut, que l'hydrogène sulfuré est très
corrosif pour les équipements lorsqu'il est en présence d'eau libre.
Pour toutes ces raisons, les différentes administrations ont limité la teneur en hydrogène sulfuré des
gaz. Pour sa part, l'Administration française a fixé par l'arrêté du Ministère de l'Industrie du 28 janvier
1981, Annexe 6, article 3, cette teneur aux valeurs suivantes " la teneur moyenne sur 8 jours doit être
inférieure à 7 mg/m3 (n), " la teneur instantanée en hydrogène sulfuré ne doit pas dépasser 15 mg/m3
(n); elle ne peut dépasser 12 mg/m3 (n) que pendant au plus 8 heures consécutives .
Sur tout son réseau de transport et de distribution, Gaz de France maintient une teneur en H2S
inférieure à 5,7 mg/m3 (n). Une marge de sécurité est en effet nécessaire pour parer à une éventuelle
brusque augmentation des teneurs à la sortie de certains réservoirs souterrains de gaz. British Gas a la
même spécification.
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L'inconvénient de la présence de COS vient du fait qu'en présence d'eau libre, il se décompose pour
former de l'hydrogène sulfuré et du gaz carbonique. C'est la réaction inverse de celle qui se produit au
contact des tamis moléculaires. Elle s'effectue en particulier dans les réservoirs souterrains lorsque le
gaz se trouve en contact avec une nappe aquifère.
Cette production d'hydrogène sulfuré augmente en conséquence la teneur totale en hydrogène sulfuré
du gaz. C'est pourquoi Gaz de France limite la teneur en soufre total de l'ensembre H2S plus COS à 6
mg/m3 (n). En d'autres termes teneur soufre total H2S + COS < 6 mg/m3 (n)
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Pour obtenir une odorisation satisfaisante, Gaz de France a adopté les teneurs en THT suivantes
" 20 mg/m3 (n) pour les gaz de type B (gaz de Groningue),
" 25 mg/m3 (n) pour les gaz de type H (autres gaz).
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De plus, pour un même puits la composition du gaz brut évolue dans le temps en fonction du degré de
déplétion du réservoir naturel.
Au niveau d'une installation de traitement de gaz, il n'est pas possible d'assurer exactement la même
composition au gaz traité. Les légères variations de composition du gaz traité sont dues aux variations
de composition du gaz brut et aux fluctuations des conditions de traitement. Ces dernières ne peuvent
pas être maintenues à des valeurs strictement constantes, en raison des contraintes d’exploitation.
Un autre élément doit être pris en considération. Pour satisfaire à des demandes de consommation de
gaz variables dans le temps tout en étant globalement croissantes et pour faire face à des ruptures
momentanées d'approvisionnement, la compagnie de distribution doit pouvoir
" Stocker le gaz en réservoir naturel,
" Faire appel si cela est nécessaire à des gaz naturels d'origines diverses.
II est à noter que cette dernière facilité a en plus l'avantage de permettre à la compagnie de distribution
de pratiquer des prix compétitifs.
Pour toutes ces raisons, il est intéressant de connaître les caractéristiques communes que doivent avoir
des gaz de compositions différentes pour être consommés sans problème dans un même réseau de
distribution, c'est-à-dire sans changement ou modification de brûleur . En d'autres termes, le problème
se pose ainsi : quelles sont les caractéristiques des gaz qui assurent leur interchangeabilité dans un
même réseau de consommation ?
Les études systématiques menées à ce jour ont permis de mettre en évidence pour les gaz naturels,
deux paramètres essentiels
" Le pouvoir calorifique supérieur (P.C.S.),
" L’indice de Wobbe (W).
L'indice de Wobbe traduit plus particulièrement la qualité de la combustion dans les brûleurs, le
pouvoir calorifique supérieur le débit énergétique. L'expérience montre que pour des valeurs de ces
deux paramètres évoluant entre deux valeurs limites rapprochées, l'interchangeabilité des gaz est
assurée.
Les valeurs limites du P.C.S et de l'indice de Wobbe font l'objet de spécifications dans tous les pays
d'Europe de l’Ouest.
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Dans les réservoirs souterrains en aquifère, l'eau en présence de gaz carbonique est acide : cela semble
favoriser la production d'hydrogène sulfuré par les bactéries sulfato-réductrices.
Les conditions d'exploitation des réservoirs souterrains en aquifère ont conduit à limiter la teneur en
gaz carbonique des gaz naturels à une valeur maximum. Dans ses spécifications, Gaz de France a
retenu la valeur de 3 % mol, British Gas 2 % mol.
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8. Problèmes posés par les particules solides
Le gaz naturel peut entraîner des solides sous forme de poussières ou de fines.
Pour une conduite neuve, ces poussières peuvent correspondre aux produits de la corrosion de la paroi
interne qui s'est développée, entre autres, lors du test hydraulique. Les oxydes de fer formés se
détachent progressivement de la paroi lors du passage du gaz. Elles peuvent également correspondre à
des dépôts divers occasionnés lors des interventions de raccordement ou de restauration opérées sur
des installations neuves ou anciennes.
Par accumulation en des points particuliers du réseau, les poussières peuvent constituer un obstacle à
l'écoulement du gaz tout particulièrement dans les conduites de faible diamètre. Elles augmentent la
perte de charge et contribuent ainsi à diminuer le débit de gaz.
Toujours par accumulation, elles peuvent bloquer le fonctionnement des compteurs. Par effet
d'abrasion, elles peuvent user les clapets de détendeurs, toutes les parties d'équipements où le gaz est
mis en vitesse : roues de compresseurs, . . .
Bien qu'il soit difficile d'établir une mesure de teneur en poussières, Gaz de France fait apparaître une
teneur maximum en goudrons et poussières : 5 mg/m3 (n).
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GÉNÉRALITÉS SUR LE TRAITEMENT
1 Nature de l'effluent
On peut avoir à exploiter un gisement de gaz. Les hydrocarbures s'y trouvent sous forme de gaz qui, de
par les conditions dans lesquelles 11 s'y est accumulé, est saturé en vapeur d'eau. A l'entrée du centre
de traitement on a donc des hydrocarbures gazeux, de la vapeur d'eau, de l'eau liquide due à une
condensation partielle et éventuellement à un écoulement d'eau libre dans le gisement, et peut être des
constituants non hydrocarburés tels que de l'azote, du gaz carbonique, de l'hydrogène sulfuré ou encore
des solides .De plus, en fonction de la composition du gaz, des hydrocarbures peuvent se condenser. Si
l'effluent ne donne pas d'hydrocarbures liquides, on dira que l'on a affaire à un gaz sec, et s'il donne
des hydrocarbures liquides, à un gaz humide.
Quand le gisement contient, entre autres, des hydrocarbures liquides en quantité suffisante pour être
exploités, on dit que l'on a affaire à un gisement d'huile. L'effluent à traiter est composé alors, bien sûr,
d'hydrocarbures liquides, mais assez souvent aussi d'hydrocarbures gazeux, d'eau, de constituants non
hydrocarburés
2 Spécifications à respecter
Ces spécifications sont, pour la plupart, fixées contractuellement avec le transporteur et le client. On
peut toutefois en dégager les grandes lignes.
a) pour une huile
BSW < 0,1 à 1 % : le BSW (Basic Sediment and Water) correspond au pourcentage d'eau et de
sédiment dans le brut livré.
salinité du brut : < 40 â 80 mg/1.
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b) pour un gaz
point de rosée à l'eau : il est défini par une température à une pression donnée, par exemple -
10°C à 70 bars. Il est fixé de manière à éviter par la suite toute condensation d'eau et donc toute
formation d'hydrates L'absence d'eau liquide minimise aussi les problèmes de corrosion dus
aux gaz acides.
point de rosée aux hydrocarbures : il est défini par une température pour toutes pressions
inférieures ou égales à un certain seuil, par exemple - 3°C quel que soit P <_ 70 bars. Le fait
que l'on définisse la température pour une plage de pression et non plus à une pression
déterminée comme dans le cas du point de rosée à l'eau provient du fait que l'on peut avoir
affaire à un gaz à condensation rétrograde (cf. annexe). Le point de rosée est fixé en premier
lieu pour éviter toute condensation d'hydrocarbures par la suite.
teneurs, en constituants acides
- pour le C02 : quelques % (volume)
- pour l'H2S : quelques ppm (volume)
- pour le soufre total : S 50 à 150 mg/l
- etc.
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Stabilisation
Le pétrole tient son nom du latin "petra" qui signifie pierre et "oleum", huile. C'est une huile minérale
naturelle très foncée et plus dense que l'eau douce.
Le pétrole extrait de sous sol contient toujours de gaz, de l’eau de sels, de sable, de l’argile ...ect
La quantité de gaz dissout dans le pétrole des chantiers dépend de la pression, de la température et la
composition du gaz. Au cour de transport une quantité de gaz est perdue (5%) en outre si en transport
le pétrole les pertes de pétrole augmente car il y’a entrainement des fractions légères ; par les gaz, le
gaz qui se trouve avec le pétrole est appelle gas associée au pétrole et qui est une bonne matière
premier pour la pétrochimie.
Le procède de séparation de gaz s’appelle stabilisation, elle s’effectue en 2 étages :
Stabilisation par détonte échelonnée
Stabilisation par fractionnement
La séparation par détonte est un procédé d’extraction des hydrocarbures légères à partir du pétrole de
chantier par évaporation sous une réduction de pression, en pratique on utilise la détonte échelonnée et
ce la pour évité une augmentation taux de vaporation et par conséquent un entrainement des fractions
légères par le gaz. Le nombre d’étages de détonte dépond de la teneur en gaz dans le pétrole et sa de sa
composition. Le nombre compris entre 2÷7, la stabilisation se passe dans des appareils appelés
séparateurs de gaz où trappes
L’utilisation d’un chauffage du pétrole de chantiers permet d’augmenter l’extraction des fractions
légère. La séparation des gaz du pétrole de chantier par l’utilisation uniquement de la stabilisation
échelonnée ne permet pas d’éteindre la teneur limité C1÷C4<0,5% pour améliorer le taux on doit
utiliser le procède de stabilisation dans une colonne de fractionnement où l’on doit chauffer le pétrole
jusqu'à t°= 200°C mais le pétrole contient toujours du l’eau et des sels posant problème au
fonctionnement du four et de la colonne d’où la nécessite avant de stabilisation le pétrole dans la
colonne d’éliminé l’eau et les sels.
La stabilisation des bruts légers consiste à éliminer Ies fractions trop volatiles des la sortie du puits.
L'installation comporte une unité de distillation simplifiée présentée à la figure (111.1.136). Le brut, en
provenance des séparatrices et âpres filtrations, est réchauffe sur le fond de tour avant de pénétrer dons
la colonne dont la pression est réglée en fonction de la teneur en fractions volatiles.
Le rebouillage du fond de colonne est assure per chauffage dans un four du type vertical qui utilise une
partie des gaz produits comme source d'énergie. L'autre partie des gaz ou bien trouvera une utilisation
locale ou bien sera brulée aux torches ou encore pourra titre réinjectée dans le gisement.
Comme l'eau est généralement un produit rare et précieux dans les régions pétrolifères, le
refroidissement des produits est assure par des aerorefrigerants; cette solution ne permet pas d'obtenir
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des températures inferieures a 50 °C dans les pays chauds, ce qui implique une pression de
fonctionnement relativement élevée.
A) – la séparation : opération destinée à séparer le gaz de l’huile grâce à un séparateur par le jeu de
différence de densité entre les fluides non miscibles.
B) – le refroidissement : procédé destiné à faire condenser les parties les moins volatiles d’un mélange
gazeux, quand on choisit une température comprise entre celle du point de rosée et celle de bulle.
C) – la distillation : procédé inverse au précédent, on fait bouillir une huile pour libérer les parties
volatiles.
D) – l’absorption : il est connu que le propre des mélanges est de maintenir à l’état dissous des corps
qui, à l’état pur, se présente sous forme gazeuse. Cette propriété est utilisée dans les tours d’absorption.
Ce sont les colonnes à plateaux, où l’on injecte à la partie médiane le gaz à traiter et à la partie
supérieure une huile pauvre (constituée surtout d’HC à nombre élevé d’atomes de carbone, peu
volatils). Cette huile, en retombant, rencontre à contre courant le gaz et en dissout les parties les moins
volatiles. Le liquide est recueilli à la partie inférieure.
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Le prétraitement
Le prétraitement est l’opération initiale qui consiste à séparer les hydrocarbures et les solides présents
dans les eaux usées. On utilise pour ce faire des séparateurs API (American Petroleum Institute), des
plaques de déshuilage et des bassins de décantation pour éliminer les hydrocarbures en suspension, les
boues huileuses et les solides par séparation par gravité, par écumage et par filtration. Certaines
émulsions d’huile dans l’eau sont d’abord chauffées pour séparer l’huile de l’eau. La séparation par
gravité dépend de la différence de densité entre l’eau et les gouttelettes d’huile non miscible qui
permet d’obtenir à la surface des eaux usées une couche d’huile libre qui est éliminée par écumage.
380°C
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1.2 Distillation sous vide (VDU) VDU vacuum distillation unit
Le rendement d’une unité de distillation atmosphérique est limité. La chute de pression entraîne une
baisse des températures d’ébullition des fractions, tandis que les écarts entre les températures
d’ébullition augmentent.
Cela permet, grâce à une opération supplémentaire effectuée dans une colonne de distillation sous
vide, de séparer davantage de fractions légères des produits lourds. Les résidus sous vide sont des
huiles lubrifiantes qui forment les principaux produits issus de ce processus.
Du bitume – utilisé, par exemple, dans la construction des routes – s’accumule au fond de la colonne
de distillation sous vide.
En général, le vide que requiert ce procédé est obtenu grâce à une pompe à vide à vapeur d’eau et, en
aval, à des condensateurs ou à des pompes à anneau liquide.
Conditions de travail
Pression: environ 0,035 bar
Température à la sortie du four: de 350 à 400 °C, suivant la substance mise en œuvre et le produit final
Traitement de gaz
1- CARACTÉRISTIQUES DE BASE DU GAZ NATURAL:
Les gaz naturels au stade final de leur exploitation peuvent être caractérisés
essentiellement par trois propriétés : la densité, le pouvoir calorifique, la composition
chimique.
1.1. Densité :
La densité des gaz naturel est couramment mesurée sur les champs par des balances
qui comparent à la même température la poussée d’Archimède sur un flotteur de l’air et
du gaz à étudier.
La densité d’un gaz peut être aussi obtenue à partir de sa masse moléculaire que l’on
peut définir au moyen de sa composition chimique – en utilisant la relation :
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Densité de gaz =
1-2-pouvoir calorifique:
Donc la différence entre les deux est égale à la chaleur latente de vaporisation de l’eau.
Le pouvoir calorifique d’un gaz dépend de sa composition et est s'exprime en joule/m3
dans les conditions de référence.
1.3-composition chimique :
Elle indique la nature des composés hydrocarbures et autres constituants que le gaz, et
leur importance relative dans le mélange par l’intermédiaire de leur fraction volumique ou
moléculaire.
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2- PROPRIÉTÉS DES GAZ:
les propriétés de gaz qui interviennent dans l’evaluation des quantités en place
(récupération, rythme d’exploitation, conditions d’écoulement dans le réservoir, et en
surface) sont au nombre de deux
le facteur de compressibilité.
La viscosité.
le volume occupé par ses molécules est négligeable devant le volume occupé par le gaz.
Pas d’interactions entre ses molécules et la paroi du récipient qui le contient.
Toutes les collisions des molécules sont parfaitement élastiques (conservation
d’énergie cinétique de l’ensemble).
l’équation d’état pour les gaz est l’une des principaux résultats de la théorie cinétique
du gaz.
Pour les gaz parfait, pour lesquels on suppose qu’il n’y a pas d’interaction entre les
molécules, l’équation d’état peut s’écrire :
P.V = nRT
Cette équation peut être utilisée les gaz réel pour des pressions basses (prés de la
pression atmosphérique) et des températures hautes (gaz liquéfié).les gaz réels sont tel que
leurs molécules ne peuvent pas réduire leurs interactions, menant à des déviation
appréciables à partir du comportement des gaz parfait.
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Pour expliquer ces effet, VAN DER WAALS à introduit l’équation suivant qui est une
extension de l’équation des gaz parfait dont laquelle il a introduit deux constantes a et b :
[P + ] (V- b) = RT
L’équation d’état pour les gaz réel donc peut s’écrire de la façon suivante :
PV=ZnRT
Il est utile de relier le Z – facteur à la loi de VEN DER WAALS, solution de l’équation
Z= -
D’après l’équation d’état des gaz réel on peut définir le facteur de compressibilité par
relation suivant :
Z=
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Sa détermination se fait soit par calcul à partir des abaques, soit par des formules de
corrélation. Ces méthodes de calcul nécessitent la connaissance de la composition du
gaz pour pouvoir calculer la pression pseudo-réduit et la température pseudo-réduit qui
interviennent dans le calcul de (Z).
PPC = , TPC =
D’où la pression pseudo - réduit et la température pseudo – réduit sont définit comme :
= , =
L’équation d’état des gaz réel est une relation PVT (pression, volume,
température) dans le réservoir et la production ingénierie, les fonctions PVT sont
utilisées pour la surface au volume de gaz dans le réservoir.
Pour les gaz réel en particulier une telle relation est établie à l’aide du facteur
d’expansion du gaz (E).
E= * *
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2.5. Densité du gaz: (ρg) :
La densité d'un mélange de gaz idéal est calculée en remplaçant simplement le poids
moléculaire du composant pur par le poids moléculaire apparent du mélange de gaz :
Le volume spécifique est défini comme volume occupé par une masse d'unité du gaz.
Est définie comme rapport de la densité de gaz à cela d'air. Les deux densités sont
mesurées ou exprimées à la même pression et température. Généralement, la pression
standard Pst et le centre technique de la température standard sont employés en
définissant la densité de gaz :
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2.8. Facteur de volume de formation de gaz(Bg) :
Le facteur de volume de formation de gaz est employé pour rapporter le volume de gaz,
la mesure étant faite au réservoir conditionné, au volume du gaz la mesure étant faite
aux états standard, c.-à-d., 60°F et 14.7 psia. Cette propriété de gaz est alors définie
comme volume réel occupé par une certaine quantité de gaz à une pression et à une
température spécifiques, divisée par le volume occupé par le même montant de gaz aux
conditions standard.
Le gaz naturel ainsi que ses différentes fractions peuvent être transporté sous diverses
formes :
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Il peut être ainsi nécessaire d'éliminer au moins partiellement :
Les spécifications à respecter pour le gaz traité sont liées soit aux conditions de
transport, soit aux conditions d'utilisation (gaz commercial).
Dans le cas du transport par gazoduc, les spécifications de transport visent à éviter
la formation d'une phase liquide (hydrocarbures ou eau), le blocage de conduite par des
hydrates et une corrosion trop importante. On impose dans ce cas une valeur maximale
aux points de rosée eau et hydrocarbure. La valeur du point de rosée-hydrocarbure
dépend des conditions de transport et peut être par exemple fixée à C°, pour éviter tout
risque de formation de phase liquide par condensation rétrograde.
Le traitement réalisé pour obtenir les spécifications de transport peut être accompagné
d'un fractionnement, dans le but d'obtenir une fraction liquide comprenant les GPL
(propane, butane) et éventuellement l'éthane, lorsqu'il apparaît avantageux de valoriser
cette fraction liquide séparément.
Lorsque le gaz naturel est liquéfié, le traitement préalable doit permettre d'éviter tout
risque de cristallisation dans les échangeurs de l'unité de liquéfaction.
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4-DÉSHYDRATATION :
4-1-principe:
La présence d'eau entraîne différents problèmes pour les exploitations : suivant les
conditions de température et de pression qui règnent dans une installation, la vapeur
d'eau peut se condenser et provoquer la formation d’hydrates, se solidifier ou favoriser
la corrosion si le gaz contient des composants acides.
Pour éviter ces phénomènes, il est nécessaire de réduire la teneur en eau du gaz
naturel au moyen de techniques de traitement appropriées.
Le séchage du gaz naturel est assuré dans ce cas par un lavage à contre-courant avec
un solvant présentant une forte affinité pour l'eau ; ce solvant est plus souvent un glycol.
Le gaz déshydraté sort en tête de colonne ; le glycol sortant en fond est régénéré par
distillation et recyclé (ATG 1990 ;arnold et Stewart 1989).
- coût réduit
-stabilité thermique
- régénération facile
-viscosité réduite
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4-1-2- Déshydratation par adsorption :
Le procédé fonctionne de manière alternée et périodique, chaque lit passant par des
étapes successives d'adsorption et de désorption selon le principe général.
Au cours de l'étape d'adsorption, le gaz à traiter est envoyé sur le lit d'adsorption qui
fixe l'eau. Lorsque le lit est saturé, du gaz chaud est envoyé pour régénérer l'adsorbant.
Après régénération et avant l'étape d'adsorption, le lit doit être refroidi. Ceci est
réalisé en envoyant du gaz froid. Après réchauffage, ce même gaz peut servir à effectuer
la régénération.
Dans ces conditions, quatre lits sont nécessaires en pratique, deux lits opérant
simultanément en adsorption, un lit en refroidissement et un lit en régénération.
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- cinétique d'adsorption rapide
- résistance à l'attrition
- inertie chimique
* Alumine activée
- l'adsorbant est un produit cher qui doit être remplacé tous les 3 ans.
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5- FRACTIONNEMENT DES HYDROCARBURES:
5-1-principe:
-la "gazoline" ou condensat qui est une essence légère représentant la fraction C5+ ;
- la fraction GPL qui comprend le propane et les butanes (normal butane et isobutane).
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Les mélange de gazoline et de GPL (contenant également de l’éthane) obtenu en
abaissant la température de gaz naturel jusqu' à la liquéfaction des GPL, mais sans
séparation entre gazoline et GPL, est appelé liquide de Gaz Naturel (LGN);
Le gaz à traité est mis en contact, dans une colonne à garnissage ou à plateaux, avec
une "huile" d’absorption dont la composition peut varier depuis l'essence lourde jusqu'
au gasoil. Cette huile d'absorption est en général réfrigérée à une température modérée
comprise entre +10 et -30C° et absorbe les hydrocarbures. A' la sortie de la colonne
d’absorption, l'huile riche subite une première détente pour libérer le méthane absorbé,
puis passe dans un déthaniseur pour éliminer complètement le méthane et une partie de
l'éthane absorbés. En tête de cette colonne, un appoint d'huile froide est injecté afin de
limiter la désorption de l'éthane et d'éviter celle des C3+. A' l'issue de cette opération, le
solvant est régénéré dans une colonne de distillation pour être recyclé.
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Fig. Schéma de principe d’un traitement par absorption à l’huile
L'adsorbant peut être du gel de silice ou du charbon actif. L'alumine activée présente
l'inconvénient d'adsorber les hydrocarbures lourds, sans possibilité de désorption au
cours de la régénération.
Le charbon actif possède une très grande affinité pour les hydrocarbures, mais pas
d'affinité pour l'eau. Au contraire, le gel de silice permet de réaliser simultanément en
déshydratation poussée et la séparation d'une fraction des hydrocarbures.
Dans le cas d'une séparation sur gel de silice, les fronts d'adsorption des
hydrocarbures les plus légers progressent plus vite que ceux des hydrocarbures les plus
lourds, le front d'adsorption de l'eau sortant en dernier. Par conséquent, pour réaliser la
déshydratation du gaz ainsi que la séparation des hydrocarbures en C5+, il est
nécessaire d'arrêter l'étape d'adsorption au moment ou' le front des hydrocarbures en
C5+ commence à percer.
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Un tel procédé est généralement employé pour des concentrations relativement
faibles d'hydrocarbures lourds.
L'adsorption est régénérée en envoyant du gaz chaud sur le lit d'adsorbant, à une
température comprise entre 200 et 300 C°.
La séparation par adsorption d'une fraction des hydrocarbures les plus lourds,
présents dans le gaz naturel, peut être particulièrement intéressante si le gaz est à une
pression suffisamment relativement élevée. Dans ce cas la réfrigération devient
inefficace et la séparation par adsorption peut devenir la seul solution pour atteindre les
spécifications requises (Parsons et Templeman 1990).
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III .5-DESACIDIFICATION:
III.5-1- principe:
Les spécification de teneur en gaz acides sont imposées par des contraintes de
sécurité (très forte toxicité de l' hydrogène sulfuré), de transport (corrosion, risques de
cristallisation dans le cas de la liquéfaction ) ou de distribution (gaz commercial).
La désacidification est une opération industrielle d'une grande importance, qui est
décrite dans de nombreux ouvrages ; peuvent être consultés notamment l' ouvrage de
Kohl et Riesenfeld (1985) intitulé "gaz purification " ; le rapport publié par l' ATG
(1988) concernant le traitement de gaz naturel sur gisement ainsi que les référence
générales déjà citées (ATG ,1990; Arnold et Stewart, 1989 ; GPA , 1987b ;
Kumar,1987).
L’adsorption est également employée pour réaliser des purifications poussées. Enfin,
la perméation gazeuse, dont il a déjà été question auparavant, est une technique en
développement ; elle présente un intérêt potentiel important mais, actuellement, les
applications industrielles restent en nombre très limité.
De nombreux facteurs doivent être pris en compte dans le choix d' un procédé de
désacidification et notamment les suivant :
- spécification en sortie
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III .5-2- procédé basés sur des solvants chimiques:
Les amines agissent par affinité chimique, en raison de leur caractère basique. La
monoéthanolamine (MFA), la diéthanolamine (DEA), la diglycolaminez (DGA), la
disopropanolamine (DIPA) et la méthyldiéthanolamine (MDEA) sont utilisées pour
désacidifier le gaz naturel. Le préfixe "mono", "di" ou "tri" caractérise le degré de
substitution autour de l'atome d'azote.
Les réactions suivantes sont observées entre H2S et une amine primaire :
Ces réactions sont directes et rapides. Elles se produisent également avec les autres
amines, mais c'est dans le cas de la monoéthanolamine qu'elles sont les plus rapides.la
triéthanolamine, qui avait été la première à être utilisée, est la moins active et a
progressivement disparu au profit de la MEA et de la DEA. Les amines réagissent
également avec le dioxyde de carbone, selon deux types de réaction :
- formation de carbonate :
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Fig . III.11. Schéma de principe d'un procédé de désacidification par lavage aux
amines
Première fois décrite par Berthier en 1959 (Kohl et Riesenfeld, 1985). Par la suite,
les travaux menés par la SNPA ont montré qu'en opérant avec des solutions de 25 à 30℅
poids, il est possible de traiter des gaz à fortes teneurs en H2S (9 à 25℅).
Le procédé SNPA-DEA est ainsi devenu le procédé le plus courant pour traiter un
gaz naturel fortement acide et disponible à des pression relativement élevées.
Différents procédés faisant appel à d'autres types d'amines ont été développés.
- solides en suspension
- hydrocarbures condensés
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Pour y remédier, il est nécessaire d'éviter ces différentes causes de moussage et il est
également possible de faire appel à des agents anti-moussants (Kohl
et Riessenfeld, 1985).
(Fig. III .11) est similaire à celui qui a été décrit pour les procédés aux amines, mais les
solutions de carbonate de potassium utilisées sont en général plus concentrées (20 à
40℅) que les solutions d'amines.
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Les équilibres chimiques mis en jeu sont les suivants :
K2 CO3+CO2+H2O 2KHCO3
L'utilisation de solutions de sels alcalins, tels que Na 2CO3 , K2CO3 et K3PO4 est
ancienne, mais les premiers procédés. Mettant en œuvre une étape d'absorption à une
température proche de l'amiante, ne sont pas compétitifs par rapport aux procédés aux
amines .
Les procédés Benfield et catacrb opèrent en présent d'additifs qui améliorent les
cinétiques d'adsorption et de désorption.
Dans le cas de la captation de l'hydrogène sulfuré des sels d'arsenic sont employés.
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Les unités de traitement des gaz saturés et non saturés
Les produits provenant de diverses unités d’une raffinerie sont acheminés vers les unités de traitement
des gaz, où les butanes et les butènes sont extraits en vue de servir de charge d’alkylation; les
constituants plus lourds sont envoyés à l’unité de mélange des essences, tandis que le propane est
récupéré pour la production de GPL et que le propylène est récupéré pour l’industrie pétrochimique.
Dans les unités de traitement des gaz saturés, on sépare les constituants des gaz de raffinerie qui
comprennent les butanes destinés à l’alkylation, les pentanes qui entrent dans la préparation de
l’essence, les GPL qui servent de combustible et l’éthane qui est utilisé dans l’industrie pétrochimique.
Il y a deux procédés de traitement des gaz saturés: l’absorption-fractionnement et le fractionnement
direct. Dans le procédé d’absorption-fractionnement, les gaz et les liquides provenant de diverses
unités sont acheminés vers un absorbeur/déséthaniseur où les fractions en C2 et les fractions plus
légères sont séparées par absorption dans une huile pauvre, puis récupérées pour être utilisées comme
gaz combustible ou charge pétrochimique. Les fractions plus lourdes restantes sont épurées puis
envoyées dans un débutaniseur, et l’huile d’absorption est retournée dans l’absorbeur/déséthaniseur.
La fraction contenant les hydrocarbures en C3/C4 est séparée des pentanes dans le débutaniseur,
épurée pour éliminer le sulfure d’hydrogène, puis acheminée vers une colonne de séparation en vue de
séparer le propane et le butane. Il n’y a pas d’étape d’absorption dans les unités de fractionnement. Le
choix du procédé de traitement des gaz saturés dépend de la charge utilisée et des produits demandés.
La présence de sulfure d’hydrogène, de dioxyde de carbone ou d’autres composés formés lors de
traitements antérieurs constitue une source de corrosion. Il faut assécher les flux contenant de
l’ammoniac avant de procéder au traitement. On ajoute à l’huile d’absorption des produits destinés à
prévenir l’encrassement des échangeurs de chaleur.On utilise des inhibiteurs de corrosion pour éviter
la corrosion dans les installations de tête. Il y a un risque d’exposition du personnel au sulfure
d’hydrogène, au dioxyde de carbone, à l’hydroxyde de sodium, ainsi qu’à la MEA, la DEA et la
MDEA utilisées lors des traitements antérieurs.
Dans les unités de traitement des gaz non saturés, on récupère les hydrocarbures légers contenus dans
les gaz humides provenant des unités de craquage catalytique et des accumulateurs de tête ou des
récepteurs de fractionnement de l’unité de cokéfaction retardée.
Dans un procédé typique, les gaz humides sont comprimés et traités par des amines pour éliminer le
sulfure d’hydrogène soit avant, soit après passage dans un absorbeur de fractionnement où ils sont
mélangés à un courant d’essence débutanisée. Les fractions légères sont séparées par chauffage dans
un rebouilleur; les gaz rejetés sont acheminés vers un absorbeur spongieux, tandis que les résidus sont
envoyés dans une colonne de séparation. Une partie des hydrocarbures débutanisés est recyclée et le
reste va dans un séparateur. On envoie les gaz de tête dans un dépropaniseur pour les utiliser comme
charge d’alkylation (voir figure 78.25).
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Il y a risque de corrosion par le sulfure d’hydrogène et les cyanures humides dans les unités de
traitement des gaz non saturés où sont acheminées des charges des unités FCC. Lorsque les charges
proviennent d’une unité de cokéfaction retardée ou d’une unité TCC, il peut y avoir corrosion par le
sulfure d’hydrogène et formation de dépôts ammoniacaux dans la partie haute pression des
compresseurs de gaz. Il y a un risque d’exposition du personnel à du sulfure d’hydrogène, ainsi qu’à
des composés aminés comme la MEA, la DEA et la MDEA
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Déshydratation du gaz par absorption ( ex : TEG ):
Le séchage du gaz naturel est assuré par un lavage à contre courant avec un solvant présentant une
forte affinité pour l’eau, ce solvant est le plus souvent un glycol. Le gaz déshydraté sort en tête de
colonne, le glycol sortant en fond est régénéré par distillation et recyclé.
L’étape d’absorption est réalisée dans une colonne à plateaux ou à garnissage. La température à
laquelle est opérée l’étape d’absorption est limitée en général à 38 °C pour éviter des pertes trop
importantes en glycol. La température minimale requise est de 10°C, faute d’augmentation de la
viscosité du glycol.
Après l’étape d’absorption, la solution de glycol traverse un séparateur triphasique dans lequel sont
séparés les HC liquides entraînés ainsi que le gaz dissous, puis un filtre à cartouche pou arrêter les
particules solides et enfin un filtre à charbon actif pour retenir les impuretés chimiques. Le solvant est
régénéré par distillation, outre l’eau le solvant absorbe préférentiellement H2S et des produits
aromatiques « benzène ». Une déshydratation poussée du gaz naturel nécessite une pureté élevée du
solvant recyclé, celle–ci est améliorée par abaissement de la pression et augmentation de la T°.
Pour éviter tout risque d’entrée d’air, la pression doit être maintenue légèrement au-dessus de la
pression atmosphérique. Par ailleurs, la température de régénération doit rester au- dessus de celle à
laquelle le glycol se décompose. Soit :
De telles conditions de régénération conduisent à une teneur en eau du gaz traité de l’ordre de 35 g /
1000 Std m3.
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Traitement anormale de l’huile
Lorsque la P en débit en tête est importante, les détentes successifs dans la duse et vannes de sécurité
entraînent une diminution de la température des fluides. L’huile donne lieu à des dépôts de paraffines
de grandes viscosités rendant difficiles la séparation huile/gaz.
Ce cas nécessite l’utilisation d’un réchauffeur en amont séparateur, son choix est en fonction
des besoins de l’essai.
Le traiteur réchauffeur est également utilisé dans les bruts émulsionnés, salés et en mousse, diminuant
la viscosité de l’huile par chauffage et facilitant le traitement.
Une émulsion est un mélange stable de deux phases liquides non miscibles ’émulsifiant
englobe les gouttelettes d’huile par un film interfacial et les maintient en suspension. Le traitement
consiste a briser ce film interfacial soit:
3-Par action électrique: Les molécules englobant les gouttelettes d’huiles porteuses d’une
surcharge électrique forment une paroi résistante détruite par un champ électrique.
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Les brutes salées:
Le traitement consiste dans le premier cas a éliminer la phase aqueuse (vaporisation au cours
du transport) et a faire dissoudre les micro-cristaux de sels restés en suspension dans l’huile par
dessalage suite a une injection d’eau douce destinée a dissoudre ces cristaux et enfin on réduit
l ’émulsion produite.
Les bulles de gaz en solution dans l’huile n’arrive pas a se libérer sous l’action de chute de
pression. Le traitement consiste soit:
1-tranquillisation
2-brassage
4-traitement chimique
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Traitement des gaz a condensât
La récupération des liquides condensâts et eau est d’autant meilleur que le refroidissement est
important. L’application d’un tel procédé va entraîner quelques inconvénients tels que:
Les hydrates sont des composés instables qui obturent les conduites,l ’intervention doit être
immédiate par injection d ’inhibiteurs. Si l’obstruction devient total le seul remède possible a ce stade
est la décompression (P atm), alors l’hydrate se détruit spontanément le réchauffage est également
efficace mais dangereux.
Séparateur LTS
Le produit dessicant disposé dans une batterie de tours d’adsorption fixe les fractions
condensables. Après une certaine période de travail, l’adsorbant arrivant a saturation, on doit le
régénéré.
1-période d’adsorption: fixation des particules condensables dans la première tour d ’adsorption
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Ce circuit peut être ouvert ou fermé, le second peut fonctionner en boucle ouverte en cas d arrêt
du compresseur.
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