Loi de Képler – Mouvement à Force Centrale Exercice 5 : Satellites terrestres – Vitesse de libération
On s’intéresse dans cet exercice à quelques aspects de la
Exercice 1 : La masse de Jupiter satellisation de satellites terrestres. En l’absence de précision
explicite, on négligera tout frottement du à l’atmosphère sur le
La masse M de la planète Jupiter peut se déterminer à partir satellite. On s’intéresse à un satellite de masse m, en orbite
des données issues de l’observation de ses satellites. Les périodes circulaire de rayon R autour de la Terre. On donne la masse de la
T des mouvements des satellites sont en effet reliées aux rayons r Terre MT = 5,98.1024 kg, le rayon de la Terre RT = 6370 km ainsi
de leurs orbite (supposées circulaires) par la relation : que la constante universelle de gravitation G = 6,67.1011 usi.
T 2 4π 2 , avec G = 6,67.10-11 SI.
= 1. Montrer que le mouvement du satellite autour de la Terre
r 3 GM
est uniforme, et exprimer littéralement sa vitesse v0 en
1. Que représente G ? Exprimer l’unité de G avec les unités de fonction de G, MT et R.
base du système international.
2. Faire l’application numérique pour une orbite rasante, c'est-
2. Le tableau qui sui donne les valeurs de T e r relatives à à-dire r = RT, une orbite proche pour un satellite
quelques satellites de Jupiter. Tracer la courbe donnant r3 en d’observation, par exemple h = 832km pour SPOT, et pour
fonction de T2 et exploiter celle-ci pour déterminer M un satellite géostationnaire, c'est-à-dire h = 36000km.
Satellites Io Europe Ganymède Callisto Comparer ces vitesses à la vitesse du sol du à la rotation de
T (jours) 1,768 3,551 7,155 16,69 la Terre (on l’exprimera en fonction de la latitude λ et on la
calculer à l’équateur).
r (km) 4,220.105 6,710.105 10,70.105 18,80.105
3. Dans le cas d’une orbite circulaire du satellite autour de la
Exercice 2 : L’atome de Bohr Terre, montrer que l’énergie mécanique Em du satellite est
liée à son énergie cinétique par Em = -EC. Si l’on tient
L’atome d’hydrogène est constitué d’un proton et d’un compte de la force de frottement de l’atmosphère sur le
électron. Dans le modèle de Bohr (1913) qui est un modèle satellite, quel est l’effet de cette force de frottement sur la
planétaire, l’électron est en mouvement circulaire uniforme de vitesse du satellite.
rayon r autour du noyau. On néglige la force gravitationnelle
devant la force électrique. 4. Pour un satellite de masse m en mouvement (quelconque)
autour de la Terre, et soumis uniquement à la force
Déterminer la vitesse v de l’électron dans le référentiel du gravitationnelle terrestre, l’énergie mécanique peut s’écrire
noyau, supposé immobile. de la même façon que celle d’un point matériel en
Données : Constante électrique 1/4πε0 = 9.109 uSI, charge mouvement rectiligne placé dans un potentiel effectif :
élémentaire e = 1,6.10-19 C, rayon de l’atome r = 54 pm, Ueff(r) dont la courbe représentative est donnée ci-dessous.
masse de l’électron m = 9,0.10-31 kg. On écrit alors E = 1 mrɺ 2 + U ( r ) , où r représente la
eff
2
Exercice 3 : Couverture des satellites géostationnaires distance du satellite au centre de la Terre.
1. Définir ce que l’on appelle satellite géostationnaire et Après avoir justifié que l’énergie mécanique Em du satellite
montrer que l’orbite d’un tel satellite est nécessairement est une constante du mouvement, préciser pour chacune des
contenue dans le plan de l’équateur terrestre. valeurs de E, notées de (1) à (5) la nature de la trajectoire du
satellite et celle de son état (libre ou lié).
2. Calculer l’altitude d’un satellite géostationnaire.
3. Montrer qu’il n’est pas possible d’observer la totalité du U eff
globe depuis des satellites géostationnaires, et que la zone
observable est située entre les latitudes 81,3°Sud et 81,3°N (5)
Exercice 11
11 : Orbite de transfert (de Hohman) RNG – Référentiel
Référentiel en translation
On désire réaliser le transfert d’un satellite terrestre en
attente sur une orbite circulaire « basse » de rayon r1 = 6700km
vers une orbite circulaire « haute » de rayon r2 = 42000km Exercice 14 : Oscillateur dans un ascenseur
(géostationnaire), de la même manière qu’à l’exercice précédent, Un point matériel M, de masse m, est
en passant par une orbite de transfert, dite de Hohman, tangente suspendu à l’extrémité d’un ressort de
aux deux orbites circulaires. On donne G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2, et constante de raideur k et de longueur à
MT = 6.1024 kg. vide l0, dont l’extrémité supérieure est
fixée au plafond d’un ascenseur, ayant
1. Exprimer en fonction de r1 un mouvement vertical ascendant
et r2 le demi grand axe de
d’accélération constante a0 .
l’ellipse de transfert.
1. Exprimer l’allongement Wleq du ressort lorsque le point M
2. Exprimer et calculer les
est à l’équilibre par rapport à l’ascenseur.
vitesses v1 et v2 du satellite
sur les orbites circulaires de 2. En prenant pour origine de mesure des déplacements z(t) la
rayons respectifs r1 et r2. position à l’équilibre, déterminer l’équation différentielle
vérifiée par z lorsque le point M est mis en mouvement.
3. Déterminer l’expression des vitesses vP et vA du satellite sur
Que remarque-t-on ?
l’ellipse de transfert respectivement aux points P (juste
après l’extinction des moteurs) et A (juste avant le
rallumage des moteurs). Les calculer.
Exercice 15 : Glissement sur un plan incliné
4. En déduire les accroissements de vitesse orthoradiale WvP et Un point matériel M, de masse
WvA. m, peut glisser sans frottement sur
un support plan incliné d’un angle α
par rapport au plan horizontal. Ce
Exercice 12 : Mouvement orbital de la Terre plan est en mouvement de
La Terre T décrit autour du translation uniformément accélérée,
soleil S une orbite elliptique T
d’accélération a0 orientée comme indiqué sur le dessin. On
d’excentricité e = 0,0167, de
étudie le mouvement du point M suivant la ligne de plus grande
demi-grand axe a = 1,50.1011 m A S P pente (OX).
et de période T = 365,25 jours
solaires. 1. Etablir l’expression de l’accélération Xɺɺ du point M
1. Exprimer en fonction des données puis calculer le périhélie relativement au plan incliné.
SP et l’aphélie SA de la trajectoire terrestre. 2. A la date t = 0, le point M est abandonné sans vitesse initiale
2. En supposant que la trajectoire soit circulaire, exprimer la par rapport au plan. A quelle condition sur l’angle α le point
vitesse c de révolution, en fonction du rayon a et de la M remonte-t-il la pente ?
période T. Calculer v.
Exercice 23
23 : Oscillations dans un réf en rotation Exercice 26 : Cuvette parabolique en rotation
rotation
Un point matériel M de masse On considère une cuvette
m peut coulisser sans frottement sur engendrée par la rotation de l’axe
une tige horizontale T, d’extrémité vertical ascendant (Oz) d’une
O, contenu dans la plan (Oxy) et parabole d’équation z = kx2, où k
tournant autour de l’axe vertical est une constante positive. Cette
(Oz) à la vitesse angulaire constante cuvette est en rotation autour de
ω. De plus, le point M est attaché à l’axe (Oz) à la vitesse angulaire
l’extrémité d’un ressort de longueur constante ω. Dans cette cuvette,
à vide l0 et de constante de raideur une bille ponctuelle M de masse m peut glisser sans frottement.
k, enfilé sur la tige T, dont l’autre extrémité est fixée en O. La On se limite à un mouvement du point M dans un plan méridien,
position du point M est repérée par son abscisse X(t) mesurée sur c'est-à-dire un plan vertical contenant l’axe de rotation et lié à la
la tige par rapport au point O. On pose ω0 = k m. cuvette. La position du point M est repérée par son abscisse X
dans le plan méridien.
1. Faire le bilan des forces exercées sur le point M dans le
1. Faire le bilan des forces exercées sur le point M dans le
référentiel lié à la tige.
référentiel lié à la cuvette.
2. Montrer qu’il existe une position d’équilibre Xeq du point M
2. En notant α l’angle formé par la tangente à la cuvette avec
sur la tige, sous réserve d’une condition portant sur ω à
l’axe horizontal, exprimer tan α en fonction des données.
expliciter.
3. Montrer que pour une certaine valeur de la vitesse
3. En posant X(t) = Xeq + x(t), déterminer l’équation
angulaire de rotation ω, le point M est à l’équilibre par
différentielle vérifiée par x(t).
rapport à la cuvette.
4. En déduire la pulsation ω’ des oscillations du point M
autour de sa position d’équilibre. Que peut-on dire de la
Exercice 27 : Entrainement à l’impesanteur
période des oscillations par rapport au cas où la tige est
immobile ?
( )
Dans le référentiel terrestre ℜG = O , e x , e y , e z supposé
+ mv 0 2 = m (v 0 2 − v 12 ) = E m _ fin = −
GM T m 1 1 GM T m
E m _ ini = − 2 r0 2
RT 2 2 RT + H
3. Et d’après la loi de Képler : 4π 2a 3
Et mv 12 R +H v2 T = = 48, 5 ans
=− T ⇒ H = RT 2 1 2 − 1 GM S
m (v 0 2 − v 12 ) RT
(
v 1 −v 0
)
2. Si v0 = v1, alors H +∞, il s’agit de la vitesse de libération,
la vitesse nécessaire à ce que le projectile soit libéré de
l’attraction terrestre, il s’en va à l’infini.
Exercice 7 : Comète de 1843 GMT m 1 2 GMT m
E m = − 2r = 2 mv 1 − r ⇒GMT = r1v 12
1 1
1. PFD sur la Terre… GM S
⇒u = ou GM S = a0u 2 E = − GM m 1 GM Tm 2r2
a0 T
= mv P 2 − ⇒v P = v 1 = 32,9km.s −1
m 2a 2 r r1 + r2
1
2. Trajectoire parabolique = cas limite avec Em = 0 : r2 2r1
Et de même
1 GM S m 2GM S 2a0 ⇒v A =v 2 2 − =v2 = 19,0km.s −1
E m = 0 = mv P 2 − ⇒v P 2 = ⇒v P = u = 543km.s −1 a r1 + r2
2 d d d
2.f) Accroissements : WvP = 3,0km.s-1, et WvA = 5,34 km.s-1.
3. Petit rappel sur l’ellipse : d ae
Donc : d + a ⋅ e = a 2.g) Si on lance le satellite directement depuis la Terre, il faut
Et ⇒ a = d = d = 64,9 ⋅ a a le lancer dans le sens de rotation autour du soleil, donc
1−e x 0
on profite des 30 km.s-1 de l’orbite terrestre, il suffit de
4. Conservation du moment cinétique (à l’aphélie et au lui donner la différence : WvP = 3km.s-1, ce qui est somme
périhélie, vitesse et position sont perpendiculaires) : toute très peu. Mais ce n’est pas possible tel quel, car le
x x ⋅v P satellite ne va pas sortir de l’attraction terrestre, puisque
rAv A = rPv P ⇒ ( 2a − d )v A = dv P ⇒v A = v ≈ = 25,5m.s −1 WvP < vL = 11,2 km.s-1. On n’a pas tenu compte de la force
2−x P 2
gravitationnelle de la Terre dans les calculs. Il faudra en
5. Si on note T0 la période le Terre, et T celle de la comète :
3
fait d’abord passer par une orbite circulaire intermédiaire
T02 T2 a3 d 2
autour de la Terre avant de l’envoyer dans l’espace et de
3
= cstte = 3 ⇒ T = T0 = T0 = 522,8 années
a0 a a03 xa 0 s’affranchir de l’attraction terrestre.
La comète reviendra en 2365…
Exercice 11 : Orbite de transfert (de Hohman)
Exercice 8 : Apport de vitesse 1. Demi grand axe : a = r1 + r2 = 48700 km
GM T 2
1. PFD… v = = 7, 7 km .s −1 GM T
RT +h
2. Vitesses : PFD… et v 2 = 3,1km .s −1
v1 = = 7, 7 km .s −1
⇒ r1
4π 2 ( RT + h )
3
T = = 5570s 2r2
GM T
v P = v 1 = 10,1km .s −1
3. Vitesses : r1 + r 2
2. Le mouvement ne peut plus être circulaire, on vérifie qu’il
reste lié : 1 GM T m , OK, car Em <0. Il est 2r1 −1
v A = v 2 r + r = 1,6km .s
E m = mv 2 − <0
2 RT + h
1 2
donc elliptique. Le point où l’on envoie le supplément de
4. Accroissements : WvP = +3,4km.s-1, et WvA = +1,5km.s-1. Il
vitesse sera alors le périgée (plus proche de la Terre)
s’agit bien de deux poussées.
On utilise ensuite l’énergie mécanique constante :
−1
GMT m 1 2 GMT m GMT GMT v 2
Em = − = mv − ⇒a = − = 9525km Exercice 12 : Mouvement orbital de la Terre
2a 2 RT + h 2 RT + h 2
1. Périhélie SP = a(1-e) = 1,47.1011m, et l’aphélie SA = a(1+e) =
3. On en déduit : hP = h = 400km et hA = 2a–2RT–h = 5850km, 1,53.1011m Très faible excentricité – presque circulaire.
3
a , e = 1 − RT + h = 0,29
2
et
T ′ =T = 9234 s 2πa
a 2. Si trajectoire circulaire : c= = 29,9km.s −1
RT T
0 = 0 + Rθ + 0 + 0 + 2ωrɺ
0 −mg sinα RN −mr ω sinα cosα 0 −mg Rz 0 0 0
2
2. On obtient alors : Et X = g cosα (
Cela donne : mxɺɺ + k X + x − l − m X + x ω 2 = 0 ) ( )
eq
ω2 sin2 α eq 0 eq
3. Equation diff : on applique un PFD : Attention Fic non nulle On simplifie xɺɺ + (ω0 − ω ) x = 0
2 2
Exercice 25 : Machine à laver x = v 0t cos α + x ( 0 )
Position :
Même démarche que pour les exos précédents OM (t ) = y = 0
PFS dans R’ cylindrique lié au cylindre tournant non galiléen en 1
mouvement % au réf RT galiléen terrestre :
z = − gt 2 + v 0t sin α + z ( 0 )
2
a ( M ) = −r ω 2 ⋅ e
a(O ′/ RT ) = aabs (O ′ ) = 0
( )
2
ent − g x − x (0)
( )
r
⇒ Trajectoire : z= + x − x ( 0 ) tan α + z ( 0 )
ΩR ′ / RT = ω ⋅ e z acor ( M ) = 2ΩR ′ / RT ∧ v rel ( M ) 2v 0 2 cos 2 α
m ⋅ a( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = 0 = P + R + Fie + Fic
Donc Le trajectoire de l’avion est parabolique.
cos λ −1 les vecteurs orientés vers le Sud, l’Est et vers le haut.
donne ∧ 0 =
Fic = −2mωv ⋅ 0 F ic = 2 mω v sin λ ⋅ eW
Ainsi : vM / ℜ = v0 ⋅ eS , la vitesse sera quasi constante (si on
T
cos λ 0 sin λ
donne
Fic = −2mωv ⋅ 0 ∧ −1 = −2mωv ⋅ 0 t mur = d
Déviation
sin λ 0 − cos λ v0
3.
− 2π d 2 sin λ
2 composantes, une partie vers le haut, l’autre vers le sud. ∆ y = y ( t mur ) = = 1, 42 m
2. Composante dans le plan horizontal : vers le sud, T0 v 0
Fic ⋅ eN = −2mωv sin λ = −140 N 4. On peut faire un calcul approché au pôle nord, en
approximant la Terre par un plan horizontal qui tourne à la
vitesse angulaire Ω. Ainsi, en tmur = d / v0 = 50s, le plan a
Exo 32
32 : Lancement vertical d’un projectile
2π ⋅ t mur
tourné d’un angle α = = 0, 2089 ° , de qui
1. De manière approchée : v t
() = v 0 − g ⋅t = (v 0 − gt ) ⋅ ez T
correspond à une déviation sur le mur d’environ
Ce qui donne : ∆ y = d ⋅ tan α ≈ 1, 823 m . On retrouve environ la valeur
− cos λ 0
= 2mω cos λ gt − v ⋅ e
exprimée précédemment pour λ = 90° :
Fic = −2mω ⋅ 0 ∧ 0 ( 0) y − 2π d 2 sin λ
sin λ v0 − gt ∆y = = 1, 823 m
T0 v 0
2. PFD sur le projectile : On voit que cette valeur est loin d’être négligeable, le
caractère galiléen du référentiel terrestre peut être très
mxɺɺ 0 0
myɺɺ = P +
Fic = 0 + 2mω cos λ ( gt − v0 )
rapidement mis en défaut… En réalité, les frottements
atténuent cet effet, puisqu’ils ont tendance à faire tourner le
mzɺɺ −mg 0 palet et tout objet avec la Terre.
x ( t ) = xɺ( 0) ⋅ t + x( 0)
Ainsi :
1 3 2
y ( t ) = Ω cos λ gt − v0t + yɺ( 0) ⋅ t + y( 0)
3
−1 2
z ( t ) = gt + v0t + z ( 0)
2