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Supplément EXERCICES – ME6 / ME7 – TMC – RNG – Feuille 1/3

Loi de Képler – Mouvement à Force Centrale Exercice 5 : Satellites terrestres – Vitesse de libération
On s’intéresse dans cet exercice à quelques aspects de la
Exercice 1 : La masse de Jupiter satellisation de satellites terrestres. En l’absence de précision
explicite, on négligera tout frottement du à l’atmosphère sur le
La masse M de la planète Jupiter peut se déterminer à partir satellite. On s’intéresse à un satellite de masse m, en orbite
des données issues de l’observation de ses satellites. Les périodes circulaire de rayon R autour de la Terre. On donne la masse de la
T des mouvements des satellites sont en effet reliées aux rayons r Terre MT = 5,98.1024 kg, le rayon de la Terre RT = 6370 km ainsi
de leurs orbite (supposées circulaires) par la relation : que la constante universelle de gravitation G = 6,67.1011 usi.
T 2 4π 2 , avec G = 6,67.10-11 SI.
= 1. Montrer que le mouvement du satellite autour de la Terre
r 3 GM
est uniforme, et exprimer littéralement sa vitesse v0 en
1. Que représente G ? Exprimer l’unité de G avec les unités de fonction de G, MT et R.
base du système international.
2. Faire l’application numérique pour une orbite rasante, c'est-
2. Le tableau qui sui donne les valeurs de T e r relatives à à-dire r = RT, une orbite proche pour un satellite
quelques satellites de Jupiter. Tracer la courbe donnant r3 en d’observation, par exemple h = 832km pour SPOT, et pour
fonction de T2 et exploiter celle-ci pour déterminer M un satellite géostationnaire, c'est-à-dire h = 36000km.
Satellites Io Europe Ganymède Callisto Comparer ces vitesses à la vitesse du sol du à la rotation de
T (jours) 1,768 3,551 7,155 16,69 la Terre (on l’exprimera en fonction de la latitude λ et on la
calculer à l’équateur).
r (km) 4,220.105 6,710.105 10,70.105 18,80.105
3. Dans le cas d’une orbite circulaire du satellite autour de la
Exercice 2 : L’atome de Bohr Terre, montrer que l’énergie mécanique Em du satellite est
liée à son énergie cinétique par Em = -EC. Si l’on tient
L’atome d’hydrogène est constitué d’un proton et d’un compte de la force de frottement de l’atmosphère sur le
électron. Dans le modèle de Bohr (1913) qui est un modèle satellite, quel est l’effet de cette force de frottement sur la
planétaire, l’électron est en mouvement circulaire uniforme de vitesse du satellite.
rayon r autour du noyau. On néglige la force gravitationnelle
devant la force électrique. 4. Pour un satellite de masse m en mouvement (quelconque)
autour de la Terre, et soumis uniquement à la force
Déterminer la vitesse v de l’électron dans le référentiel du gravitationnelle terrestre, l’énergie mécanique peut s’écrire
noyau, supposé immobile. de la même façon que celle d’un point matériel en
Données : Constante électrique 1/4πε0 = 9.109 uSI, charge mouvement rectiligne placé dans un potentiel effectif :
élémentaire e = 1,6.10-19 C, rayon de l’atome r = 54 pm, Ueff(r) dont la courbe représentative est donnée ci-dessous.
masse de l’électron m = 9,0.10-31 kg. On écrit alors E = 1 mrɺ 2 + U ( r ) , où r représente la
eff
2
Exercice 3 : Couverture des satellites géostationnaires distance du satellite au centre de la Terre.

1. Définir ce que l’on appelle satellite géostationnaire et Après avoir justifié que l’énergie mécanique Em du satellite
montrer que l’orbite d’un tel satellite est nécessairement est une constante du mouvement, préciser pour chacune des
contenue dans le plan de l’équateur terrestre. valeurs de E, notées de (1) à (5) la nature de la trajectoire du
satellite et celle de son état (libre ou lié).
2. Calculer l’altitude d’un satellite géostationnaire.
3. Montrer qu’il n’est pas possible d’observer la totalité du U eff
globe depuis des satellites géostationnaires, et que la zone
observable est située entre les latitudes 81,3°Sud et 81,3°N (5)

Données : MT = 6.1024kg la masse de ma Terre, Constante r


(4)
gravitationnelle uniforme 2.1030 kg masse du soleil, G =
(3)
6,67.10-11 N.m2.kg-2 constante universelle de gravitation,
(2)
période (jour sidéral) de rotation de la Terre sur elle-même
T = 23h56min. (1)

5. La vitesse de libération vL d’un satellite est la plus petite


Exercice 4 : Toujours
Toujours plus haut vitesse qu’il faut communiquer à la surface de la Terre pour
A la surface de la Terre, de masse MT et de rayon RT, on qu’il aille à l’infini (en se « libérant » de l’attraction
lance un objet verticalement et vers le haut, avec une vitesse terrestre). Exprimer vL en fonction de G, MT et RT et
initiale v0. On ne tient pas compte des frottements. calculer sa valeur.
1. Exprimer l’altitude maximale H atteinte par le projectile, en
fonction de RT, v0 et v = 2GM T .
1
RT
2. Que se passe-t-il pour v0 = v1 ?
Exercice 6 : Etude d’un astéroïde Exercice 9 : Orbite de transfert vers Mars
Un astéroïde est repéré dans le système solaire. Au moment Dans tout le problème, on négligera les dimensions propres
de sa découverte, il est à la distance r0 = 108 km du centre du des astres devant les distances qui les séparent et on se placera
Soleil et a pour vitesse v0 = 51 km.s-1. dans le référentiel héliocentrique, sauf précision contraire.
Données : MS = 2.1030 kg masse du soleil, G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2 1. La terre sur son orbite : calculer la vitesse vT de la Terre en
constante universelle de gravitation, α = 80°. mouvement circulaire uniforme autour du soleil, ainsi que
1. A quelle catégorie de conique la trajectoire de l’astéroïde celle de Mars vM.
appartient-elle ? Justifier. 2. Lancement d’un vaisseau vers Mars :
2. En supposant que l’on puisse étendre la relation La manière la plus économique d’envoyer un vaisseau
−GM S m à la trajectoire elliptique en remplaçant le spatial sur Mars consiste à le placer avec une vitesse v1 sur
Em = une orbite elliptique où il se déplace moteurs coupés sous
2r
rayon r de la trajectoire circulaire par le demi-grand axe a l’effet de l’attraction solaire, en obéissant aux lois de Képler.
de l’ellipse Déterminer la valeur numérique de ce demi-
grand axe a de sa trajectoire.
3. En déduire la période T de Orbite terrestre
l’astéroïde. La calculer en Terre au Soleil
années terrestres. départ Mars à
 l’arrivée
Exercice 7 : Comète de 1843 V1

En 1843, une comète est passée extrêmement près du soleil, Mars


de masse MS : sa distance au périhélie était d = 6,1.10-3 × a0, où a0 au départ Orbite de Mars
est le rayon de l’orbite terrestre. Des mesures précises ont montré
que l’excentricité de la comète était e = 1-x avec x = 9,4.10-5. 2.a) Déterminer (en UA) la valeur du demi-grand axe de
Donnée : u = 30km.s-1 est la vitesse de révolution de la Terre l’ellipse décrite par le centre d’inertie de l’engin.
autour du soleil.
2.b) A l’aide de la troisième loi de Képler, déterminer la
1. Exprimer le produit GMS en fonction de u et a0. durée du voyage en années terrestres.
2. En considérant que la trajectoire de la comète est quasi- 2.c) Dans le référentiel héliocentrique, la vitesse de
parabolique, calculer sa vitesse de passage vP au périhélie. lancement a pour valeur v1 = 24 km.s-1. Sans tenir
3. Exprimer le demi-grand axe a de la trajectoire de la comète, compte de l’attraction martienne, la vitesse v2 à
en fonction de d et x. Calculer a en fonction de a0. l’approche de Mars sera-t-elle supérieure, égale, ou
inférieure à cette valeur ?
4. En déduire la vitesse vA de passage à l’aphélie en fonction de
vP et x. Faire l’application numérique. 2.d) Pourquoi le lancement doit-il respecter certaines
« fenêtres » ?
5. En quelle année cette comète reviendra-t-elle dans le
système solaire ? 2.e) Pour réaliser ce transfert d’orbite, on a donc besoin de 2
poussées en P : WvP et en A : WvA (l’ellipse de transfert est
tangente aux deux orbites circulaires). Déterminer
Exercice 8 : Apport de vitesse
l’expression des vitesses vP et vA du satellite sur l’ellipse
Un satellite est en rotation circulaire autour de la Terre à de transfert respectivement aux points P (juste après
une altitude h = 400km. Pendant un laps de temps très court, on l’extinction des moteurs) et A (juste avant le rallumage
met en marche le réacteur qui communique au satellite un des moteurs). Les calculer.
supplément de vitesse, dans le sens du mouvement, de Wv =
2.f) En déduire les accroissements de vitesse orthoradiale WvP
1km.s-1. On donne : G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2, MT = 6.1024 kg, RT =
et WvA.
6400 km
2.g) A quelle vitesse faut-il lancer le satellite si on le lance
1. Calculer la vitesse v et la période
directement depuis la Terre, tangentiellement à l’orbite
T du satellite sur son orbite
de la Terre ? Dans quel sens ? Comparer cette vitesse à la
circulaire de départ.
vitesse de libération vL (voir exo 5) de la Terre. Un tel
2. Montrer que suite à l’allumage du réacteur, le satellite lancement est-il possible tel quel ?
décrit une trajectoire elliptique. Calculer son demi-grand
Données :
axe a (on étendra la relation E = −GM S m ).
m Distance moyenne de la Terre au soleil : dT = 1,5.108 km,
2a
Distance moyenne de Mars au soleil : dM = 2,3.108 km.
3. En déduire les valeurs numériques de altitudes hP et hA du Unité astronomique 1 UA = 1,5.108 km.
périgée et de l’apogée, de la nouvelle période de rotation T’ Période de révolution de la planète Terre : 365,25 jours.
du satellite et de l’excentricité e de la trajectoire elliptique Période de révolution de la planète Mars : 687 jours.
suivie.
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Feuille 2/3

Exercice 11
11 : Orbite de transfert (de Hohman) RNG – Référentiel
Référentiel en translation
On désire réaliser le transfert d’un satellite terrestre en
attente sur une orbite circulaire « basse » de rayon r1 = 6700km
vers une orbite circulaire « haute » de rayon r2 = 42000km Exercice 14 : Oscillateur dans un ascenseur
(géostationnaire), de la même manière qu’à l’exercice précédent, Un point matériel M, de masse m, est
en passant par une orbite de transfert, dite de Hohman, tangente suspendu à l’extrémité d’un ressort de
aux deux orbites circulaires. On donne G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2, et constante de raideur k et de longueur à
MT = 6.1024 kg. vide l0, dont l’extrémité supérieure est
fixée au plafond d’un ascenseur, ayant
1. Exprimer en fonction de r1 un mouvement vertical ascendant
et r2 le demi grand axe de

d’accélération constante a0 .
l’ellipse de transfert.
1. Exprimer l’allongement Wleq du ressort lorsque le point M
2. Exprimer et calculer les
est à l’équilibre par rapport à l’ascenseur.
vitesses v1 et v2 du satellite
sur les orbites circulaires de 2. En prenant pour origine de mesure des déplacements z(t) la
rayons respectifs r1 et r2. position à l’équilibre, déterminer l’équation différentielle
vérifiée par z lorsque le point M est mis en mouvement.
3. Déterminer l’expression des vitesses vP et vA du satellite sur
Que remarque-t-on ?
l’ellipse de transfert respectivement aux points P (juste
après l’extinction des moteurs) et A (juste avant le
rallumage des moteurs). Les calculer.
Exercice 15 : Glissement sur un plan incliné
4. En déduire les accroissements de vitesse orthoradiale WvP et Un point matériel M, de masse
WvA. m, peut glisser sans frottement sur
un support plan incliné d’un angle α
par rapport au plan horizontal. Ce
Exercice 12 : Mouvement orbital de la Terre plan est en mouvement de
La Terre T décrit autour du translation uniformément accélérée,
soleil S une orbite elliptique T 
d’accélération a0 orientée comme indiqué sur le dessin. On
d’excentricité e = 0,0167, de
étudie le mouvement du point M suivant la ligne de plus grande
demi-grand axe a = 1,50.1011 m A S P pente (OX).
et de période T = 365,25 jours
solaires. 1. Etablir l’expression de l’accélération Xɺɺ du point M
1. Exprimer en fonction des données puis calculer le périhélie relativement au plan incliné.
SP et l’aphélie SA de la trajectoire terrestre. 2. A la date t = 0, le point M est abandonné sans vitesse initiale
2. En supposant que la trajectoire soit circulaire, exprimer la par rapport au plan. A quelle condition sur l’angle α le point
vitesse c de révolution, en fonction du rayon a et de la M remonte-t-il la pente ?
période T. Calculer v.

Exercice 13 : Satellite terrestre artificiel


artificiel Exercice 16 : Poids apparent
Un satellite terrestre S est à son périgée à l’altitude h = Une personne de masse m = 60kg se tient immobile sur un
350km. Sa période de révolution est T = 5843 s. Données : RT = pèse-personne, dans un ascenseur animé d’un mouvement
6400km le rayon terrestre, G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2 la constante vertical ascendant d’accélération constante a0 = 1m.s-1 au début
universelle de gravitation. MT = 6.1024 kg la masse de la Terre. de son mouvement.
1. Exprimer puis calculer le 1. Montrer que tout se passe comme si la personne se pesait
 
demi-grand axe a de la S sur Terre, à condition de remplacer son poids P = mg par
trajectoire du satellite.  
2. Exprimer en fonction de
Terre un poids apparent P ′ = mg ′ . Exprimer le champ de
A P
RT, h et a l’excentricité e pesanteur apparent en fonction des données.
de la trajectoire du 2. Quelle est la masse mapp affichée par le pèse-personne ? On
satellite. La calculer. prendra g ≈ 10m.s-2.
3. Déterminer l’altitude H du satellite à son apogée.
Exercice 17 : Tapis roulant RNG – Référentiel en rotation
Un enfant se tient immobile sur
un tapis roulant horizontal. Il lâche
une bille B d’une hauteur H = 1m par Exercice 20 : Décollement d’un support en rotation
rapport au tapis, sans vitesse initiale Un support plan incliné d’un angle α
par rapport à lui-même, à l’aplomb du par rapport à la verticale est en rotation
point B0 sur le tapis. On ne tient pas compte dans l’exercice des uniforme autour de l’axe vertical W, à la
frottements exercés par l’air sur la bille. vitesse angulaire ω. Un point matériel M,
1. Le tapis roulant avance à la vitesse uniforme v = 4,5km.h-1. de masse m, est attaché à l’extrémité d’un
Déterminer la position du point d’impact I de la bille sur le fil de longueur l dont l’autre extrémité est
tapis par rapport à B0. fixée en un point A de l’axe de rotation. Le
point M repose sur le plan incliné.
2. Le tapis roulant est maintenant uniformément freiné, à
l’instant même où l’enfant lâche la bille ; il s’arrête au bout 1. Déterminer l’expression de l’intensité de l’action de contact

d’une durée Wt = 1s. Déterminer en fonction des données la N exercée par le support plan sur le point M.
position du point d’impact I de la bille sur le tapis, par
2. En déduire à partir de quelle valeur limite ωlim de la vitesse
rapport à B0.
angulaire de rotation le point M décolle du support.
3. Calculer la distance entre I et B0. On prendra g ≈ 9,8m.s-2.
Exercice 21
21 : Tige inclinée en rotation
Exercice 18 : Tir sur une cible tombante
Un point matériel M de masse
Un projectile assimilable à un m peut coulisser sans frottement
point matériel M est tiré depuis sur une tige T, d’extrémité O et
l’origine O d’un référentiel formant un angle α avec la
galiléen R, dans le champ de verticale ascendante (Oz). Cette

pesanteur g , avec un vecteur tige est mise en rotation autour de
 l’axe (Oz) à la vitesse angulaire
vitesse initiale v 0 . Exactement au
constante ω. La position du point
même moment, une cible C
M sur la tige est repérée par son
commence à tomber en chute libre, sans vitesse initiale. On
abscisse X mesurée par rapport à O.
définit le référentiel R’ lié à la cible, supposée en translation par
rapport au sol. Les frottements ne sont pas pris en compte. 1. Faire le bilan des forces exercées sur le point M dans le
référentiel lié à la tige.
1. Faire le bilan des forces appliquées au point M dans le
référentiel R’. 2. Déterminer la position d’équilibre Xeq du point M sur la
tige, en fonction de ω, g et α. On pose X(t) = Xeq + x(t).
2. Quelle est la nature du mouvement du point M par rapport
à la cible ? 3. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par x(t). En
déduire la forme générale de x(t).
3. Comment doit-on diriger le tir du point M par rapport à la
cible de manière à l’atteindre au cours de sa chute ? 4. La position d’équilibre Xeq est-elle stable ? Justifier.

Exercice 19 : Plateau vibrant Exercice 22


22 : Tige en rotation
rotation
Un objet rigide de forme cubique est posé sur un plateau P Un point matériel M de masse
horizontal animé par rapport au sol d’un mouvement vibratoire m peut coulisser sans frottement sur
sinusoïdal. La côte zP de P obéit à l’équation horaire : une tige horizontale T, d’extrémité
O, contenue dans le plan (Oxy) et
zP(t) = z0 + H cos ωt 
z
M g tournant à la vitesse angulaire
y P constante ω autour de l’axe vertical
H t O’
(Oz). La position du point M sur la
z0 zP tige est repérée par son abscisse X
O mesurée par rapport à O.
x
1. Faire le bilan des forces exercées sur le point M dans le
1. Vous effectuerez votre raisonnement par rapport au référentiel lié à la tige.
référentiel du plateau : A quelle condition doit satisfaire la 2. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par X(t).
pulsation ω des oscillations verticales pour que le cube reste
3. En déduire la forme générale de la loi horaire X(t)
à tout instant en contact avec le plateau.
4. A la date t = 0, on abandonne le point M à une distance a de
2. Déterminer la fréquence critique à partir de laquelle le
l’axe (Oz), sans vitesse initiale par rapport à la tige.
contact est rompu. Effectuer l’application numérique.
Exprimer X(t) en fonction des données.
Données : g = 9,8m.s-2, H = 1mm.
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Exercice 23
23 : Oscillations dans un réf en rotation Exercice 26 : Cuvette parabolique en rotation
rotation
Un point matériel M de masse On considère une cuvette
m peut coulisser sans frottement sur engendrée par la rotation de l’axe
une tige horizontale T, d’extrémité vertical ascendant (Oz) d’une
O, contenu dans la plan (Oxy) et parabole d’équation z = kx2, où k
tournant autour de l’axe vertical est une constante positive. Cette
(Oz) à la vitesse angulaire constante cuvette est en rotation autour de
ω. De plus, le point M est attaché à l’axe (Oz) à la vitesse angulaire
l’extrémité d’un ressort de longueur constante ω. Dans cette cuvette,
à vide l0 et de constante de raideur une bille ponctuelle M de masse m peut glisser sans frottement.
k, enfilé sur la tige T, dont l’autre extrémité est fixée en O. La On se limite à un mouvement du point M dans un plan méridien,
position du point M est repérée par son abscisse X(t) mesurée sur c'est-à-dire un plan vertical contenant l’axe de rotation et lié à la
la tige par rapport au point O. On pose ω0 = k m. cuvette. La position du point M est repérée par son abscisse X
dans le plan méridien.
1. Faire le bilan des forces exercées sur le point M dans le
1. Faire le bilan des forces exercées sur le point M dans le
référentiel lié à la tige.
référentiel lié à la cuvette.
2. Montrer qu’il existe une position d’équilibre Xeq du point M
2. En notant α l’angle formé par la tangente à la cuvette avec
sur la tige, sous réserve d’une condition portant sur ω à
l’axe horizontal, exprimer tan α en fonction des données.
expliciter.
3. Montrer que pour une certaine valeur de la vitesse
3. En posant X(t) = Xeq + x(t), déterminer l’équation
angulaire de rotation ω, le point M est à l’équilibre par
différentielle vérifiée par x(t).
rapport à la cuvette.
4. En déduire la pulsation ω’ des oscillations du point M
autour de sa position d’équilibre. Que peut-on dire de la
Exercice 27 : Entrainement à l’impesanteur
période des oscillations par rapport au cas où la tige est   
immobile ?
( )
Dans le référentiel terrestre ℜG = O , e x , e y , e z supposé

galiléen, un avion, en translation par rapport au référentiel


Exercice 24
24 : Attraction foraine
terrestre, décrit dans le plan vertical Oxz une trajectoire
Un manège est constitué d’un particulière AB afin d’entraîner les astronautes à l’impesanteur.
grand cylindre creux d’axe vertical Le champ de pesanteur est uniforme d’intensité g = 10m.s-2. Les
(Oz) et de rayon intérieur R. Des phénomènes de frottement sont négligés.
personnes prennent place dans le
cylindre, dos plaqué contre la face z 
interne du cylindre et l’ensemble est  g
mis en rotation à la vitesse angulaire v0 S
ω. Lorsque la vitesse de rotation est α
A h
suffisante, la plancher est retiré et les B
x
personnes restent « collées » à la paroi.
1. Faire le bilan des forces exercées sur une personne à
l’équilibre dans le manège. Quelle hypothèse sur les forces A l’instant t = 0, l’avion est en A, il modifie sa trajectoire
mises en jeu est nécessaire à la possibilité d’un équilibre ? avec une vitesse initiale située dans le plan Oxz et faisant un
angle α > 0 avec l’horizontale. Sa position est alors :
2. On appelle μ le coefficient de frottement sur la paroi du   
cylindre. La personne est alors immobile tant que l’inégalité OA = x A ⋅ e x + z A ⋅ e z
 
fT < μfN est respectée, où fT et fN sont les composantes 1. Quelle doit-être la nature de la trajectoire AB de l’avion
respectivement tangentielle et normale de la force de pour l’astronaute soit en impesanteur (l’astronaute n’est
frottement exercée par la paroi. Déterminer en fonction de alors plus en contact avec l’avion). Déterminer l’équation de
μ et des données la vitesse minimale ωmin de rotation du cette trajectoire par rapport au référentiel terrestre RG.
manège pour que le plancher puisse être retiré. 2. Les possibilités de l’avion limitant la hauteur h de son
ascension à 9000m, quelle est la durée maximale tmax
Exercice 25 : Machine à laver pendant laquelle on peut réaliser l’impesanteur par ce
Le tambour d’une machine à laver tourne autour d’un axe procédé ?
horizontal. Quelle doit être la vitesse minimale de rotation du
tambour pour que le linge reste collé aux parois pendant
l’essorage ? Le diamètre du tambour est d = 50cm et g = 10m.s-2.
Poids et Champ de Pesanteur Exo 31
31 : Force d’inertie sur un wagon allant à l’est
l’est
On considère un wagon de masse
m = 20t, assimilé à un point matériel
Exo 28 : Calcul du champ de pesanteur en un point M, circulant vers l’est à la vitesse v =
On considère que la Terre est une sphère de rayon RT = 200km.h-1, en un lieu de latitude λ =
6400km et de masse MT = 6.1024kg en rotation autour de l’axe 60° à la surface de la Terre.
avec la période T0 = 23h56min4s dans le référentiel géocentrique. Données : T = 86164s durée du
Donnée : G = 6,67.10-11 uSI la constante de gravitation universelle. jour sidéral terrestre, g = 9,8m.s-2,
 champ de pesanteur terrestre.
1. Exprimer le champ de gravitation GT en un point du 1. Dessiner la force d’inertie de Coriolis exercée sur le train.
globe. Calculer son intensité. 2. Calculer la composante de cette force dans le plan
 horizontal.
2. Exprimer le champ de pesanteur g en un point M du

globe situé à la latitude λ, en fonction de GT , λ, RT et T0. Exo 32
32 : Lancement vertical d’un projectile
On lance depuis un point A situé à la surface de la Terre, en
3. Calculer l’intensité g0 du champ de pesanteur en un point
un lieu de latitude λ, un projectile assimilé à un point matériel M
situé à la latitude λ = 45°.
de masse m, verticalement vers le haut, avec une vitesse initiale
v0. On ne tient pas compte des frottements exercés par l’air
Exo 29 : Si la Terre tournait plus vite ambiant. On utilise le repère local (Axyz) tel que (Az) soit
On assimile la Terre à un astre sphérique de centre O, de suivant la verticale ascendante et (Ax) vers le sud. On note Ω la
rayon RT = 6400km et de masse MT = 6.1024kg, en rotation vitesse de rotation de la Terre sur elle-même.
uniforme autour de l’axe polaire avec une période sidérale T0. 1. Donner une forme approchée pour la force d’inertie de
Donnée : G = 6,67.10-11 uSI la constante de gravitation universelle. Coriolis exercée sur le projectile au cours de son
 
1. Rappeler l’expression du champ gravitationnel GT crée mouvement, en utilisant le fait que sa vitesse v est très
proche de celle dans le référentiel terrestre considéré
par la Terre en un point M à sa surface.
comme galiléen.

2. Définir le champ de pesanteur g en un point à la surface 2. En déduire les équations horaires approchées x(t), y(t) et
de la Terre. Exprimer sa norme g en un point situé à z(t) du projectile.
l’équateur. 3. Déterminer les expressions des coordonnées approchées du
3. Quelle devrait être la période T de rotation de la Terre sur point de retombée du projectile au sol.
elle-même pour que le champ de pesanteur soit nul en tout
point de l’équateur ? Calculer la durée du jour Exo 33
33 : Déviation d’un palet
correspondante. Un hockeyeur se trouve en un point A à la surface de la
Terre situé à la latitude λ = 51°, sur une surface plane horizontale
gelée. A l’aide de sa crosse, il propulse un palet, assimilé à un
Force de Coriolis point matériel M de masse m = 300g, vers le sud et avec une
vitesse initiale v = 10m.s-1, en direction d’un mur situé à une
distance D = 500m. On note Ω la vitesse de rotation de la Terre
Exo 30
30 : Force d’inertie sur un wagon allant vers le sud sur elle-même. On ne tient pas compte de l’effet des frottements
sur le mouvement du palet. On donne T = 86164s la durée du
On considère un wagon de masse jour sidéral terrestre.
m = 20t, assimilé à un point matériel 
M, circulant du nord vers le sud à la 1. En supposant que le vecteur vitesse v du palet est bien
vitesse v = 200km.h-1, en un lieu de approché par celui du mouvement dans un référentiel
latitude λ = 60° à la surface de la galiléen, exprimer la force d’inertie de Coriolis exercée sur
Terre. le palet. Comment est orientée cette force ?
Données : T = 86164s durée du 2. Déterminer les équations horaires approchées x(t) et y(t) du
jour sidéral terrestre, g = 9,8m.s-2, palet, le repère (Axyz) étant tel que l’axe (Ax) est vers le sud
champ de pesanteur terrestre. et l’axe (Ay) vers l’est.
1. Dans quel sens la force d’inertie de Coriolis exercée sur le 3. En déduire la déviation Wy subie par le palet lorsqu’il frappe
train est-elle orientée ? Calculer son intensité. le mur. Faire l’application numérique.
2. Pour minimiser les efforts latéraux subis par les rails, on les 4. On considère le cas où le tir est effectué depuis le pôle nord.
incline de manière à ce que la réaction exercée par ceux-ci Retrouver l’expression littérale de la déviation Wy en
soit normale au plan des rails. De quel angle α faut-il les analysant le mouvement du palet dans le référentiel
incliner et dans quel sens ? géocentrique.
SOLUTION des EXERCICES – ME6 / ME7 – TMC – RNG – Feuille 1/3

Loi de Képler – Mouvement à Force Centrale


Exercice 5 : Satellites terrestres – Vitesse de libération
Exercice 1 : La masse de Jupiter  −GMm   −mv 2 
1. PFD :  r2   rɺɺ − r θɺ2   
       r 
G = constante universelle de gravitation, G = 4π r , donc
2 3
F = 0 = m ⋅ a = m ⋅  2 rɺθɺ + r θɺɺ =  ɺɺ 
mrθ
1. 
0     
MT 2    zɺɺ  POL  0 
[G ] = L3 .M −1 .T −2 , donc en m .kg .s .
3 − 1 − 2   POL   POL
Ainsi :  −GM T m mv 0 2  GM T
2. Courbe r3 = f(T2) = droite de coef dir K = GM = 3, 2.1015 si ,  = v =
 r2 r ⇒ 0 r
4π 2 θɺɺ = 0 θɺ = constante → mvt uniforme
ce qui donne M = 1,9.10 kg.
27  
2. AN :
Exercice 2 : L’atome de Bohr Satellite Rasant SPOT Géostationnaire
 e ( −e ) 
r RT RT+832km RT+36000km
 − mv 2 
PFD :  2   ɺɺ − θɺ2    v 7,91 km.s-1 7,44 km.s-1 3,07 km.s-1
4 πε 0 r  r r
      r 
F = 0  = m ⋅ a = m ⋅  2 rɺθɺ + r θɺɺ =  mr θɺɺ  A comparer avec la vitesse au niveau du sol :
        rɺ  2π
0



 zɺɺ  POL  0  v=  ⇒ v0 = rθɺ = ( RT cos λ ) ⋅ = 467m.s −1 ≪ vsatellite
  POL ɺ
  POL rθ  POL T
Ainsi : 1
v =e = 2, 2.10 6 m .s −1 3. D’après la 1, E C = 1 mv 0 2 = mGM T = −1 E P
m ⋅ 4πε 0 r  2 2r 2

E = E + E = mGM T + −GM T m = −E
 m C P
2r r C
Exercice 3 : Couverture des satellites géostationnaires
Avec frottement, Em ց ⇒ EC ր ⇒v ր mais r ց
1. Satellite géostationnaire = immobile par rapport à un
observateur terrestre.  Doit accompagner la Terre dans 4. Pas de frottement  Em = constante du mouvement (car la
son mouvement de rotation force gravitationnelle est conservative, donc dEm=δWNC=0).
Orbite inclinée : impossible car le satellite ne serait pas (1) : ne correspond à aucune trajectoire possible, le satellite
immobile par rapport à l’observateur tombe sur la Terre, il n’a pas une vitesse suffisante pour
Orbite parallèle à l’équateur : impossible car ne contient pas rester en l’air
le centre de force O (la conservation du moment cinétique
(2) : Valeur unique pour r : trajectoire circulaire (état lié)
impose que M appartienne au même plan fixe contenant O)
(3) : Trajectoire elliptique, oscillation entre une valeur max
 −GMm   −mv 2 
2. PFD :  r2   rɺɺ − r θɺ2    , ce et min du rayon autour du centre le Terre (au foyer, état lié)
       r 
F = 0 ɺ ɺɺ
= m ⋅ a = m ⋅  2rɺθ + r θ  ɺɺ
=  mrθ  (4) : E = 0, Premier état libre, le satellite peut s’extraire de la

0    0 
ɺɺ
z gravitation terrestre et partir à l’infini. Cela donne une
    POL  
  POL   POL trajectoire parabolique
qui donne v = GM , mais v = 2π r , ainsi r = 3 GMT
2
(5) : Etat libre, trajectoire hyperbolique
4π 2
géo
r T
2
5. Premier état libre : Em = 0, trajectoire parabolique, ce qui
et on obtient l’altitude h = 3 GMT − RT ≈ 36000 km . donne : 1 GM T m 2GM T −1
géo
4π 2 E m = 0 = mv L −
2
⇒v L = = 11,2km.s
2 r r
3. Zone observable
RT rgéo
Exercice 6 : Etude d’un astéroïde
1. Catégorie de conique ? On calcule l’énergie mécanique :
1 GM S m , donc trajectoire elliptique.
R   RT  E m = mv 0 −
2
<0
λ = cos −1  T
 = cos −1   = 81, 3 ° 2 r0
 r géo   RT + h géo 
    2. On étend la relation au cas elliptique : E = −mGM S
m
2a
Exercice 4 : Toujours plus haut Et l’Em est constante, donc 1 GM S m −mGM S ,
2
E m = mv 0 − =
2 r0 2a
1. Conservation de l’énergie mécanique : (pas de frottements)
Ainsi : GM S  GM S v 0 2 
a=  −  = 2.10 km
9

+ mv 0 2 = m (v 0 2 − v 12 ) = E m _ fin = −
GM T m 1 1 GM T m
E m _ ini = − 2  r0 2 
RT 2 2 RT + H
3. Et d’après la loi de Képler : 4π 2a 3
Et mv 12 R +H  v2  T = = 48, 5 ans
=− T ⇒ H = RT  2 1 2 − 1 GM S
m (v 0 2 − v 12 ) RT
 (
 v 1 −v 0 
 )
2. Si v0 = v1, alors H  +∞, il s’agit de la vitesse de libération,
la vitesse nécessaire à ce que le projectile soit libéré de
l’attraction terrestre, il s’en va à l’infini.
Exercice 7 : Comète de 1843  GMT m 1 2 GMT m
E m = − 2r = 2 mv 1 − r ⇒GMT = r1v 12
 1 1
1. PFD sur la Terre… GM S 
⇒u = ou GM S = a0u 2 E = − GM m 1 GM Tm 2r2
a0 T
= mv P 2 − ⇒v P = v 1 = 32,9km.s −1
 m 2a 2 r r1 + r2
 1
2. Trajectoire parabolique = cas limite avec Em = 0 : r2 2r1
Et de même
1 GM S m 2GM S 2a0 ⇒v A =v 2 2 − =v2 = 19,0km.s −1
E m = 0 = mv P 2 − ⇒v P 2 = ⇒v P = u = 543km.s −1 a r1 + r2
2 d d d
2.f) Accroissements : WvP = 3,0km.s-1, et WvA = 5,34 km.s-1.
3. Petit rappel sur l’ellipse : d ae
Donc : d + a ⋅ e = a 2.g) Si on lance le satellite directement depuis la Terre, il faut
Et ⇒ a = d = d = 64,9 ⋅ a a le lancer dans le sens de rotation autour du soleil, donc
1−e x 0
on profite des 30 km.s-1 de l’orbite terrestre, il suffit de
4. Conservation du moment cinétique (à l’aphélie et au lui donner la différence : WvP = 3km.s-1, ce qui est somme
périhélie, vitesse et position sont perpendiculaires) : toute très peu. Mais ce n’est pas possible tel quel, car le
x x ⋅v P satellite ne va pas sortir de l’attraction terrestre, puisque
rAv A = rPv P ⇒ ( 2a − d )v A = dv P ⇒v A = v ≈ = 25,5m.s −1 WvP < vL = 11,2 km.s-1. On n’a pas tenu compte de la force
2−x P 2
gravitationnelle de la Terre dans les calculs. Il faudra en
5. Si on note T0 la période le Terre, et T celle de la comète :
3
fait d’abord passer par une orbite circulaire intermédiaire
T02 T2 a3  d  2
autour de la Terre avant de l’envoyer dans l’espace et de
3
= cstte = 3 ⇒ T = T0 = T0   = 522,8 années
a0 a a03  xa 0  s’affranchir de l’attraction terrestre.
La comète reviendra en 2365…
Exercice 11 : Orbite de transfert (de Hohman)
Exercice 8 : Apport de vitesse 1. Demi grand axe : a = r1 + r2 = 48700 km
 GM T 2
1. PFD… v = = 7, 7 km .s −1 GM T
RT +h
2. Vitesses : PFD… et v 2 = 3,1km .s −1
 v1 = = 7, 7 km .s −1
⇒ r1
4π 2 ( RT + h )
3

T = = 5570s  2r2
 GM T
v P = v 1 = 10,1km .s −1
3. Vitesses :  r1 + r 2
2. Le mouvement ne peut plus être circulaire, on vérifie qu’il 
reste lié : 1 GM T m , OK, car Em <0. Il est  2r1 −1
v A = v 2 r + r = 1,6km .s
E m = mv 2 − <0
2 RT + h
 1 2
donc elliptique. Le point où l’on envoie le supplément de
4. Accroissements : WvP = +3,4km.s-1, et WvA = +1,5km.s-1. Il
vitesse sera alors le périgée (plus proche de la Terre)
s’agit bien de deux poussées.
On utilise ensuite l’énergie mécanique constante :
−1
GMT m 1 2 GMT m GMT  GMT v 2 
Em = − = mv − ⇒a =  −  = 9525km Exercice 12 : Mouvement orbital de la Terre
2a 2 RT + h 2  RT + h 2 
1. Périhélie SP = a(1-e) = 1,47.1011m, et l’aphélie SA = a(1+e) =
3. On en déduit : hP = h = 400km et hA = 2a–2RT–h = 5850km, 1,53.1011m  Très faible excentricité – presque circulaire.
3
 a  , e = 1 − RT + h = 0,29
2
et
T ′ =T   = 9234 s 2πa
a 2. Si trajectoire circulaire : c= = 29,9km.s −1
 RT  T

Exercice 9 : Orbite de transfert vers Mars Exercice 13 : Satellite terrestre artificiel


2π dT −1
1. On a directement vT = = 29,9km.s −1 et v M = 24,3km.s GM T T 2
T
1. Loi de Képler : a=3 = 7021km
2. Lancement d’un vaisseau vers Mars : 4π 2a 3
2.a) Demi-grand axe : a = dT + d M = 1,3 UA
RT + h
2 2. Excentricité : e =1− = 0,04
2.b) Loi de Kepler :
T = TT
a3
= 1, 5 années = 18 mois
, donc a
dT 3 3. Altitude de l’apogée : H = a(1+e) – RT = 900km
le voyage dure la moitié : 9 mois.
2.c) D’après la loi des aires, le satellite va moins vite lorsqu’il
est plus loin du centre de force, donc v2 < v1.
2.d) Le lancement doit respecter certaines « fenêtres » car au
moment où il va croiser l’orbite de Mars, il faut que la
planète y soit !!! Il faut donc synchroniser les lancements
2.e) On utilise la conservation des énergies mécaniques :
SOLUTION des EXERCICES – ME6 / ME7 – TMC – RNG – Feuille 2/3

RNG – Référentiel en translation    xɺɺ    


m ⋅ a( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = m   = P + F ie + Fic , ce qui
 zɺɺ 
nous donne xɺɺ = 0 , la bille tombe exactement en B0, sur la
Exercice 14 : Oscillateur dans un ascenseur verticale apparente, qui bouge avec le tapis.
1. PFS dans R’ lié à l’ascenseur non galiléen en mouvement % 2. Tapis uniformément freiné : nouveau mouvement :
    
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = −a 0 ⋅ e x aent ( M ) = −a0 ⋅ e x
au réf RT galiléen terrestre : a 
    
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = a0
⇒   
aent ( M ) = a0
a    
   ⇒    Ω R ′ / RT = 0 acor ( M ) = 0
Ω R ′ / RT = 0 acor ( M ) = 0
       On calcule la valeur de a0 en intégrant : a = v 0 = 1,25m.s −2
m ⋅ a( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = 0 = P +T + Fie + F ic ∆t
0
Donc
( )
 
m ( g + a0 ) v abs (O ′ ) = ( −a0t +v 0 ) ⋅ e x et v abs (O ′)(t =0) = 0 = −a0t +v 0
Ainsi : 0 = −mg + k ∆l − ma ⇒ ∆l eq =
eq 0
k    xɺɺ   
( M / R ′) = m ⋅ a rel ( M ) = m zɺɺ  = P + Fie
PFD : m ⋅ a
2. PFD dans R’ Non Galiléen :
        
m ⋅ a( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = mzɺɺ ⋅ e z = P + T + Fie + Fic  1
x = a 0t 2
mzɺɺ = −m ( g + a0 ) + k ( l − l 0 ) avec l = leq − z Ainsi :  xɺɺ  0  ma 0   2
m = +  ⇒
Ainsi :
−k ∆leq zɺɺ   −mg  0  z = −1 gt 2 + h
⇒ zɺɺ =
m
+
k
( l − z − l0 ) ⇒ zɺɺ + mk z = 0
m eq
 2
   ha 
On remarque que la position d’équilibre est différente, mais Temps de chute : ⇒ t 2 = 2h ⇒ B 0I = ∆x ⋅ e x = 0 ⋅ e x
l’équation différentielle est la même que dans l’ascenseur g g
immobile (même pulsation) 3. Distance entre I et B0 : ∆x = 13cm

Exercice 15 : Glissement sur un plan incliné


Exercice 18 : Tir sur une cible tombante
1. PFD dans R’ lié au plan incliné non galiléen en mouvement       
Forces : Poids P = m g / F = −ma / Fic = 0 ,
(C / RT ) = −m g
% au réf RT galiléen terrestre : 1.
ie
        
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = a0 aent ( M ) = a0
a  car ΩR ′ / R = 0 et C soumis à son poids m ⋅ a
(C / R ) = mC g

   ⇒    T C T

Ω R ′ / RT = 0 acor ( M ) = 0 


   
      
2. PFD sur M dans R’ : ma( M / R ') = P + F ie + Fic = 0 , le
( M / R ′) = m ⋅ a rel ( M ) = a 0 = P + R N + Fie + Fic
Donc m ⋅ a
projectile est donc en mouvement rectiligne uniforme dans
 mxɺɺ   − mg sin α   0   + ma 0 cos α  le référentiel de la cible. Position
Ainsi :  = + + 
 mzɺɺ   − mg cos α   R N   − ma 0 sin α  3. Il faut diriger le tir vers la cible,

Ini
⇒ xɺɺ = a 0 cos α − g sin α ainsi, la cible va tomber en chute v0
libre, mais le projectile également,
a
2. M remonte la pente si xɺɺ > 0 ⇒ tan α < 0 avec la même accélération… les Impact
g deux vont se rejoindre
Exercice 16 : Poids apparent
1. PFD dans R’ lié à l’ascenseur non galiléen en mouvement % Exercice 19 : Plateau vibrant
au réf RT galiléen terrestre : 1. PFS dans R’ lié au plateau non galiléen en mouvement % au
    
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = a0 aent ( M ) = a0
a  réf RT galiléen terrestre :
   ⇒        
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = zɺɺP ⋅ e z aent ( M ) = zɺɺP ⋅ e z
a 
Ω R ′ / RT = 0 acor ( M ) = 0 ⇒   
  
       Ω R ′ / RT = 0 acor ( M ) = 0
( M / R ′) = m ⋅ a rel ( M ) = a 0 = P + R N + Fie + Fic
Donc m ⋅ a
      
( M / R ′) = m ⋅ a rel ( M ) = 0 = P + RN + Fie + F ic
    Donc m ⋅ a
Poids apparent : Papp = P + Fie = −m ( g + a0 ) ⋅ ez g ′ = g + a0
2. Tout se passe comme si la personne pesait m’ dans le champ Ainsi : 0 = −mg + R − mzɺɺ
N P (
⇒ R = m g − ω 2 H cos ωt )
de pesanteur g : m′g = mg ′ mg ′
⇒ m′g = = 66kg R ne doit jamais s’annuler pour que le contact soit conservé
g Il faut donc : g ≥ ω 2 H ⇒ω ≤ g H
Exercice 17 : Tapis roulant ωC 1 g
2. Fréquence critique : fC = = = 15,7Hz
1. PFD dans R’ non galiléen en mvt % RT galiléen : 2π 2π H
    
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = 0 aent ( M ) = 0
a 
   ⇒   
Ω R ′ / RT = 0 acor ( M ) = 0
mrɺɺ 0  0  mr ω2  0 
RNG – Référentiel en rotation Ainsi :          
0  = 0  + Rθ  + 0  + 2ωrɺ  ⇒ rɺɺ −ω r = 0
2

0  −mg  Rz  0  0 


   
Exercice 20 : Décollement d’un support en rotation
rotation 3. Forme général en cosinus hyperbolique : la bille s’écarte de
1. PFS dans R’ cylindrique lié au plan incliné tournant non plus en plus du centre… r (t ) = Ae ωt + Be −ωt
galiléen en mouvement % au réf RT galiléen terrestre :
Avec les CI : r ( 0 ) = a = A + B
      a
a = a (O ′ ) = 0 a ( M ) = −l ω 2 sin α ⋅ e 4.
 ⇒A=B =
rɺ ( 0 ) = 0 = Aω − B ω
 (O / RT )
′ abs  ent r
2
   ⇒    
Ω R ′ / RT = ω ⋅ e ∆ acor ( M ) = 2Ω R ′ / RT ∧ v rel ( M )
       
Ce qui donne r (t ) = X (t ) =
a
(e ωt
)
+ e −ωt = a cosh ( ωt )
rel ( M ) = 0 = P + RN +T + Fie + Fic
Donc m ⋅ a = m ⋅ a 2
( M / R ′)
 
On projette sur une base e x  planvers le haut , e y ⊥ plan , Exercice 23 : Oscillations dans un réf en rotation
0 −mg cosα  0  T  −ml ω sin α 
2 2
1. PFS dans R’ cylindrique lié à la tige tournante non galiléen
Ainsi :          
0 = −mg sinα  + RN  + 0  + ml ω sinα cosα 
2 en mouvement % au réf RT galiléen terrestre :
    
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = 0 aent ( M ) = −r ω ⋅ e r
0 0  0  0  0  a  2
     ⇒   

Et R = N = mg sinα − mr ω2 sinα cosα
N
Ω R ′ / RT = ω ⋅ e z acor ( M ) = 2ω rɺ ⋅ eθ
       
2. Le point décolle du support si la réaction s’annule :
Donc m ⋅ a( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = 0 = P + RN +T + Fie + Fic
g 2. Position d’équilibre :
RN = 0 ⇔ ωlim =
l cos α 0 0  0  −k ( r − l 0 )  mr ω2  0 
Ainsi :            
0 = 0  + Rθ  + 0  + 0  + 2ωrɺ 
Exercice 21 : Tige inclinée en rotation 0 −mg  Rz  0  0  0 
     
1. PFS dans R’ cylindrique lié au plan incliné tournant non
Possible si kl 0 l0 k
galiléen en mouvement % au réf RT galiléen terrestre : req = = >0 ⇔ ω < ω0 =
     k − mω2 2
m
a ( M ) = −r ω 2 sin α ⋅ e ω
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = 0
a 1−  
 ent r
   ⇒      ω0 
Ω R ′ / RT = ω ⋅ e z acor ( M ) = 2Ω R ′ / RT ∧ v rel ( M ) Sinon le mouvement part en cosinus hyperbolique, force
      
( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = 0 = P + RN + Fie + Fic
Donc m ⋅ a centrifuge trop importante, le ressort n’arrive pas à retenir.
  3. Equa diff : PFD
On projette sur une base e x '  tige vers le haut , e y ' ⊥ tige ,
mrɺɺ 0  0  −k ( r − l 0 ) mr ω 2  0 
           
Ainsi : 0 = −mg cosα  + 0  + mr ω sin α 
2 2

        0  = 0  + Rθ  + 0  + 0  + 2ωrɺ 
0 −mg sinα  RN  −mr ω sinα cosα  0  −mg  Rz  0  0  0 
2

     
2. On obtient alors : Et X = g cosα (
Cela donne : mxɺɺ + k X + x − l − m X + x ω 2 = 0 ) ( )
eq
ω2 sin2 α eq 0 eq

3. Equation diff : on applique un PFD : Attention Fic non nulle On simplifie xɺɺ + (ω0 − ω ) x = 0
2 2

mxɺɺ −mg cosα  0  mX ω sin α  0 


2 2

          4. Pulsation des oscillations : ω ' = ω0 2 − ω 2 , et on retrouve la


0  = −mg sinα  + RN  + −mX ω sinα cosα  + 0 
2
pulsation propre dans le cas où la tige est immobile.
0  0  RZ '  0  F 
   ic 
eq (
Ainsi : mxɺɺ = −mg cos α + m X + x (t ) ω 2 sin 2 α) Exercice 24 : Attraction
Attraction foraine
Et en simplifiant : xɺɺ − x ⋅ ω sin α = 0
2 2 1. PFS dans R’ cylindrique lié au cylindre tournant non
Forme générale en x (t ) = Ae ωt sinα + Be −ωt sinα galiléen en mouvement % au réf RT galiléen terrestre :
    
a = a (O ′ ) = 0 a ( M ) = −r ω 2 ⋅ e
4.  Solution en cos hyperbolique, donc la position  (O ′/ RT ) abs  ent r
  ⇒   
acor ( M ) = 2ΩR ′ / RT ∧ v rel ( M )
d’équilibre est instable…
ΩR ′ / RT = ω ⋅ e z
      
( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = 0 = P + R + Fie + Fic
Exercice 22 : Tige en rotation Donc m ⋅ a
1/2. PFD dans R’ cylindrique lié à la tige tournante non 0 0  −f N  mRω2 
galiléen en mouvement % au réf RT galiléen terrestre : Ainsi :         Il faut absolument
     0 = 0  + 0  + 0 
 (O ′ / RT ) = aabs (O ′ ) = 0 aent ( M ) = −r ω ⋅ e r
a  2
0 −mg  fT  0 
   ⇒     

Ω R ′ / RT = ω ⋅ e z acor ( M ) = 2ω rɺ ⋅ eθ qu’il y ait un frottement solide pour pouvoir compenser P .
     
Donc m ⋅ a( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = P + RN + Fie + Fic 2. Equilibre possible : f ≤ µ ⋅ f ⇔mg ≤ µmRω2 ⇔ω = g
T N min
µR
SOLUTION des EXERCICES – ME6 / ME7 – TMC – RNG – Feuille 3/3


Exercice 25 : Machine à laver  x = v 0t cos α + x ( 0 )
Position :  
Même démarche que pour les exos précédents OM (t ) =  y = 0
PFS dans R’ cylindrique lié au cylindre tournant non galiléen en  1
mouvement % au réf RT galiléen terrestre :
z = − gt 2 + v 0t sin α + z ( 0 )
   2
  
a ( M ) = −r ω 2 ⋅ e
a(O ′/ RT ) = aabs (O ′ ) = 0

( )
2
 ent − g x − x (0)
( )
r
  ⇒    Trajectoire : z= + x − x ( 0 ) tan α + z ( 0 )
ΩR ′ / RT = ω ⋅ e z acor ( M ) = 2ΩR ′ / RT ∧ v rel ( M ) 2v 0 2 cos 2 α
      
m ⋅ a( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = 0 = P + R + Fie + Fic
Donc Le trajectoire de l’avion est parabolique.

2. Point culminant : S  zɺ ( S ) = 0 v 0 sin α


On se place dans la situation la plus défavorable pour que le ⇒ tS =
linge puisse tomber : lorsqu’il est en haut  Poids vertical g
L’avion est monté de h = z − z = v 0 sin α
2 2
0 0  0  0 
  
Ainsi :     
( ) (0 )
S
= + +  ⇒ RN = m Rω − g
0 0 0 0 2 2g
      
0 −mg  −RN  mRω2  Cela donne v 0 sin α = 2 gh
g Et puisque la parabole est symétrique :
Le linge ne tombe pas si la réaction ne s’annule pas : ω≥ 2v 0 sin α 2h
R T = 2t S = =2 = 84, 85s = 1min 25s
g g
60 2g
On calcule la vitesse : Ω = = 60 tours .min−1
lim
2π d
Poids et Champ de Pesanteur
Exercice 26 : Cuvette parabolique en rotation
1. PFS dans R’ cylindrique lié au cylindre tournant non
galiléen en mouvement % au réf RT galiléen terrestre : Exo 28 : Calcul du champ de pesanteur en un point
    
a = a ( O ′ ) = 0 a ( M ) = −r ω 2 ⋅ e  −GM 
 (O ′/ RT ) abs  ent r
  ⇒    1. Champ de gravitation G = T
⋅ e r , GT = 9,77 m.s-2.
ΩR ′ / RT = ω ⋅ e z acor ( M ) = 2ΩR ′ / RT ∧ v rel ( M )
T
RT 2
       2. Champ de pesanteur = somme du champ gravitationnel à la
Donc m ⋅ a( M / R ′) = m ⋅ arel ( M ) = 0 = P + R + Fie + Fic surface + force d’inertie d’entrainement (centrifuge) due à la
0 0  −RN sinα  mRω2  rotation de la Terre sur elle-même : (voir TD17)
Ainsi :        .    −GM T  
0 = 0  + 0  + 0  g = G T + ω 2 HM = 2
⋅ e r + RT ω 2 cos λ ⋅ e x
0 −mg  RN cosα  0  RT
  

dz (Avec e = OM vecteur radial unitaire des coordonnées
2. On a tan α ≈ α = = 2 kx r
OM
dx 

sphériques, et e = H M
On exploite le PFS : R = mg = mX ω
2 avec H le projeté orthogonal de
3. ⇒ ω = 2kg x
HM
N
cos α sin α 
M sur l’axe de rotation e z ).
Exercice 27 : Entrainement à l’impesanteur 3. Pour λ = 45°, on obtient g = 9,75 m.s-2, avec le calcul :
1. Système astronaute étudié dans le réf de l’avion, en    
( ) ( )
2 2
mouvement % réf terrestre galiléen : g= g = GT 2 + RT ω 2 cos λ − 2GT RT ω 2 cos λ ⋅ e r ⋅ e x
   
a(O ′/ RT ) = aabs (O ′ ) aent ( M ) = a(O ′ / RT )
  4 2
 2π   2π 
⇒   = GT +  RT cos λ − 2GT RT  T  cos λ
2 2 2 2
 
ΩR ′ / RT = 0 acor ( M ) = 0  T   
   
On applique un PFD : m ⋅ a
( M / R ′ ) = P + F ie + F ic Exo 29 : Si la Terre tournait plus vite
     
En impesanteur si m ⋅ a
( M / R ′) = 0 = P + Fie = mg − ma(O ′ / RT )  −GM 
1. Champ gravitationnel G = T
⋅er
T
   RT 2
a (O ′ / RT ) = g     
L’avion est donc en chute libre 
    2. Pseanteur g = G + ω 2 HM = −GM T ⋅ e + R ω 2 cos λ ⋅ e
v = gt + v ( 0 ) T 2 r T x
RT
     (voir exo préc. et TD17), Norme à l’équateur g = GT-ω2RT.
r = 1 gt 2 + v t + r
 (t ) 2 (0) (0)
RT 3
3. champ nul  Il faudrait T = 2π = 1h 25min
GM T
Force de Coriolis 3. Coordonnées approchées du point de retombée :
 2 v0
 t sol = g
  Déviation vers l’ouest
Exo 30
30 : Force d’inertie sur un wagon allant vers le sud 
y = − 4 Ω v 3
cos λ
   0
1. ( )
On prend un réf : ℜT = O, eN , eW , ez , avec les vecteurs  sol 3g 2
unitaires respectivement orientés vers le nord, vers l’ouest
 
et verticalement vers le haut. Ainsi, vM /ℜ = −v ⋅ eN . Exo 33
33 : Déviation d’un palet
        
( ) ( )
T

La force de Coriolis est : Fic = −2m Ω R / R ∧ vM / ℜ , ce qui 1. On prend le réf : ℜT = O, eS , eE , ez = O, ex , ey , ez , avec


T G T

cos λ   −1 les vecteurs orientés vers le Sud, l’Est et vers le haut.
 
donne   ∧ 0  =  
Fic = −2mωv ⋅ 0    F ic = 2 mω v sin λ ⋅ eW
Ainsi : vM / ℜ = v0 ⋅ eS , la vitesse sera quasi constante (si on
T

sin λ  0  se place dans le réf galiléen, sans frottement)


Elle orientée vers l’Ouest, et de norme Fic = 140N. Force de Coriolis :  Vers l’OUEST
( Force très faible par rapport au poids P = mg = 2.105 N)  − cos λ  1 
  ∧ 0 =  
Fic = −2mΩv0 ⋅ 0    Fic = −2mΩv0 sin λ ⋅ eE
2. Faire le schéma correspondant : α = arctan  Fic  = 0, 04°
  sin λ  0
 mg 
Il faut donc incliner les rails de 0,04° vers l’Est. 2. Equations horaires : PFD sur le projectile dans RT non
galiléen (force d’entrainement déjà incluse dans le poids) :
Exo 31
31 : Force d’inertie sur un wagon allant à l’est
l’est  mxɺɺ  0  0  0 
    myɺɺ = P +     +  0  +  −2mΩv sin λ 
1. (
On prend le même réf : ℜT = O, eN , eW , ez , avec les )   R N + F ic =  0     0 
vecteurs orientés vers le nord, l’ouest et vers le haut.  mzɺɺ  − mg   RN   0 
   x (t ) = v0t
Ainsi, vM /ℜ = −v ⋅ eW .
   Ainsi : 
 y ( t ) = − Ω v 0 t sin λ
T
2
La force de Coriolis est : Fic = −2m Ω R / R ∧ vM / ℜ , ce qui

 z (t ) = 0
T G T

cos λ  0  sin λ 
donne       
Fic = −2mωv ⋅ 0  ∧  −1 = −2mωv ⋅ 0   t mur = d
Déviation 
sin λ  0   − cos λ  v0
3. 
 − 2π d 2 sin λ
2 composantes, une partie vers le haut, l’autre vers le sud. ∆ y = y ( t mur ) = = 1, 42 m
2. Composante dans le plan horizontal : vers le sud,  T0 v 0
 
Fic ⋅ eN = −2mωv sin λ = −140 N 4. On peut faire un calcul approché au pôle nord, en
approximant la Terre par un plan horizontal qui tourne à la
vitesse angulaire Ω. Ainsi, en tmur = d / v0 = 50s, le plan a
Exo 32
32 : Lancement vertical d’un projectile
    2π ⋅ t mur
tourné d’un angle α = = 0, 2089 ° , de qui
1. De manière approchée : v t
() = v 0 − g ⋅t = (v 0 − gt ) ⋅ ez T
correspond à une déviation sur le mur d’environ
Ce qui donne : ∆ y = d ⋅ tan α ≈ 1, 823 m . On retrouve environ la valeur
− cos λ  0 
     = 2mω cos λ gt − v ⋅ e
exprimée précédemment pour λ = 90° :
Fic = −2mω ⋅ 0  ∧ 0  ( 0) y − 2π d 2 sin λ
sin λ  v0 − gt  ∆y = = 1, 823 m
T0 v 0
2. PFD sur le projectile : On voit que cette valeur est loin d’être négligeable, le
caractère galiléen du référentiel terrestre peut être très
mxɺɺ 0  0 
myɺɺ = P +     
Fic = 0  + 2mω cos λ ( gt − v0 ) 
rapidement mis en défaut… En réalité, les frottements
  atténuent cet effet, puisqu’ils ont tendance à faire tourner le
mzɺɺ −mg  0  palet et tout objet avec la Terre.

 x ( t ) = xɺ( 0) ⋅ t + x( 0)
Ainsi :

 1 3 2
 y ( t ) = Ω cos λ  gt − v0t  + yɺ( 0) ⋅ t + y( 0)
  3 
 −1 2
 z ( t ) = gt + v0t + z ( 0)
 2

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