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12/2/2017
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1. INTRODUCTION
« Ne pas avoir ni trop chaud, ni trop froid, ne pas sentir de courants d’air désagréables »
tel est le bien être recherché par tout être humain. C’est dans cette optique que des
techniques de climatisation furent développées pour assurer le confort thermique des usagers
à l’intérieur des habitations et dans les locaux de travail partout dans le monde.
Face à la nécessité de réduire les consommations énergétiques ainsi que les émissions
de CO2 dans le secteur du bâtiment, nous voyons se succéder des réglementations
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thermiques de plus en plus strictes. Ainsi, en 2020, tous les bâtiments neufs devront être à
énergie positive. Le recours à des stratégies passives, exploitant les ressources de
l’environnement, est un point clé pour atteindre cet objectif.
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Dans ce rapport, nous allons tout d’abord parler du confort du bâtiment, avec ses
notions et définitions de bases. Puis une introduction à la climatisation passive/naturelle
avec une comparaison avec l’active/ forcée. Ensuite on va s’introduire dans le but du sujet
en parlant de six type de climatisation passive les plus réputés : la compacité du bâtiment,
l’orientation, ventilation des combles, l’inertie des matériaux, les surfaces sélectives,
les systèmes de refroidissement par évaporation, les puits canadiens.
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1. Confort thermique du bâtiment
1.1 Généralités
Le concepteur d’un bâtiment cherche à donner aux occupants un confort thermique
permanent et définitif. Cependant, ce dernier assurera t-il un confort à toutes les heures de
la journée et pendant les périodes les plus chaudes et/ou froides ?
La notion de confort thermique est donc très subjective car elle est fonction de l’âge, du
sexe, de la provenance, de la culture, de la société, des habitudes, de l’habillement, des
aspects physiologiques et psychologiques des occupants d’un local. En somme si on prenait
en compte tous ces paramètres cités ci-dessus, l’on ne parviendrait jamais à atteindre un
niveau de confort acceptable par les occupants d’un local à cause de leurs origines diverses.
Par exemple, les Américains sont plutôt habitués à chauffer à 22-23°C alors que les
Scandinaves se contentent de 18-19°C. Néanmoins, il en ressort que seul l’occupant est
apte à prétendre que le local est confortable ou bien inconfortable. Toutefois, il ne peut
exister de règles de confort universelles du fait de grandes variations géographiques ou inter
et intra-individuelles.
Le confort thermique peut être défini comme une sensation complexe produite par un
système de facteurs physiques, psychologiques, physiologiques, conduisant l’individu à
exprimer le bien être de son état.
Ainsi définie, la sensation du confort thermique reste liée à l’individu acquérant alors un
caractère personnel. Dans une même ambiance thermique, plusieurs individus peuvent
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On distingue essentiellement six paramètres selon Fanger (1970) qui a beaucoup travaillé
sur le confort thermique regroupés en deux groupes à savoir:
Les paramètres objectifs (la température sèche de l’air, l’humidité relative, la vitesse
de l’air et la température de rayonnement).
Dans son habitat, l’individu présente un état de confort thermique suivant certains
paramètres :
Le métabolisme
C’est l’énergie produite par un individu lorsque celui-ci est en mouvement correspondant à
une activité bien particulière. Une unité appelée "met" a été créée pour le caractériser. On
trouvera dans le tableau ci-dessous quelques valeurs du métabolisme pour les activités
courantes :
L’habillement
L’habillement représente une résistance thermique aux échanges de chaleur entre la surface
de la peau et l'environnement, tout comme l'isolation d'une maison crée une résistance
thermique conservant la chaleur à l'intérieur. On peut donc mesurer cette résistance
thermique et l'exprimer en 𝑚2 K/W. Il est aussi usuel de l'exprimer en « clo » (pour
clothing). Un (01) « clo » correspond à une résistance thermique de 0,155 𝑚2 K/W.
Quelques valeurs de résistance thermique des vêtements sont données dans le tableau ci-
dessous en [clo] et en [m²K/W] :
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Les paramètres objectifs
Nous pouvons citer comme facteurs liés à l’ambiance thermique la température sèche de
l’air, l’humidité relative et la vitesse de l’air.
Température ambiante
C’est la température sèche de l’air indiqué par un thermomètre placé dans une pièce. Cette
température de confort varie beaucoup selon les régions.
Humidité relative
C’est le rapport exprimé en pourcentages entre la quantité d’eau contenue dans l’air à la
température Ta et la quantité maximale d’eau pouvant être contenue dans la même
température lorsque l’air est saturé.
Vitesse de l’air
La vitesse de l’air influence les échanges de chaleur par convection. Cette vitesse doit être
comprise entre 0,1 𝒎⁄𝒔 et 0,2 𝒎⁄𝒔 pour préserver le confort dans le local ; car une vitesse
supérieure à 0,5 𝒎⁄𝒔 peut provoquer une gêne pour les occupants.
2. Ventilation :
La concentration de contaminants et le taux d’humidité peuvent avoir une incidence
marquée sur la santé ainsi que sur la détérioration de l’enveloppe du bâtiment. La seule
solution à ces problèmes est d’assurer une qualité d’air adéquate dans la maison. Pour ce
faire, quatre stratégies peuvent être adoptées, idéalement toutes en même temps :
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La ventilation naturelle peut aérer adéquatement une maison unifamiliale existante, mais
il est parfois nécessaire d’ajouter la ventilation mécanique. Pour le savoir, on doit
comparer le taux de changement d’air naturel moyen du pire mois de la saison de
chauffage (octobre), avec une cible à respecter. Un test d’infiltrométrie peut alors être
nécessaire. Ce test pourrait également déterminer s’il y a des risques de refoulement des
gaz de combustion dans la résidence. Si les résultats indiquent que la ventilation naturelle
est insuffisante, on doit installer un système de ventilation mécanique.
a. Définition :
La ventilation a pour vocation de faciliter l'aération des locaux en évacuant l'air vicié et
en le renouvelant par l'air frais. Elle est assurée par des entrées d'air et des évacuations
(conduits verticaux à tirage naturel). Ce système, fonctionne par tirage thermique naturel.
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Ventilation naturelle par gaine.
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3. LA COMPACITE / coefficient de
forme DU BATIMENT
La compacité volumique d’un bâtiment est le rapport de la surface des parois en
contact avec une zone non chauffée, appelée paroi déperditive, par le volume chauffé. La
règle est qu’à volume chauffé égal, plus un bâtiment est compact, plus la surface des parois
déperditives est faible c’est à dire que plus grande est la compacité, plus petite est la perte
d'énergie par m³ climatisée. Aussi, privilégier un bâtiment compact permet-il de réduire,
d’une part, les déperditions par les parois extérieures et, d’autre part, la quantité de
matériaux nécessaires à leur construction.
𝑪 = 𝑽/𝑺
𝑪𝒇 = 𝑺/𝑽
La compacité est donc meilleure lorsque le facteur de compacité est le plus faible.
Elle dépend de :
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La capacité d’un édifice à emmagasiner ou à libérer la chaleur est donc liée à son
volume et alors que le taux auquel il gagne ou perd cette chaleur l’est à sa surface. La
compacité détermine donc, la cadence à laquelle l’édifice se réchauffe durant le jour et se
refroidit au cours de la nuit. Ainsi plus le bâtiment ressemble à une sphère, moins il y a de
pertes. C'est pourquoi à volume égal : un immeuble consomme moins que plein de petites
maisons individuelles (mitoyenneté). Le graphique ci-dessous illustre la compacité de
géométries types. Pour un bâtiment de 1000 m², il convient de ne pas dépasser un ratio
S/V de 0,65.
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Pour conclure : «Plus un bâtiment est compact, plus il est facile d’atteindre des
performances énergétiques de climatisation ou chauffage élevées. »
Elle permet d’éviter que les parois intérieures du logement ne soit pas trop froides
en hiver ou trop chaudes en été. Dans la plupart des cas, l’isolation est obtenue par l’emploi
des matériaux spécifiques, qui, outre ont une bonne résistance thermique. Nous pouvons
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citer entre autres quelques isolants thermiques : la laine de verre, le polystyrène expansé, le
verre cellulaire, la laine de bois, le chanvre, etc.… La principale difficulté est le coût élevé
de ces isolants qui ne sont pas à la portée de tout le monde. et voici ci-dessous l’illustration
d’un revêtement, avec comme isolant un MCP ( matériau à changement de phase) :
Tout matériau capable de changer d'état physique dans une plage de température
restreinte. Cette plage est grossièrement située entre 10 et 80 degrés. Dans cet intervalle
de température, le changement de phase prépondérant reste la fusion/solidification. Ces
températures sont accessibles naturellement et sont omniprésentes dans notre vie
quotidienne (température d'ambiance d'une maison, température d'un corps humain, de
l'eau chaude sanitaire...)
Du fait de leur grande compacité, les MCP permettent au bâtiment d'acquérir une
grande inertie thermique et donc d'être moins sensible aux variations quotidiennes de
température. Selon des études, il serait possible de réduire de 7 à 8°C maximum les pics de
température dans un bâtiment en utilisant de tels isolants.
L’inertie est la tendance de tout système à conserver son état initial en permanence
.Elle correspond à l’aptitude de cette paroi à absorber ou restituer lentement un flux de
chaleur en fonction d'un changement des conditions ambiantes. C’est une donnée de la
réglementation thermique qui porte en particulier sur la limitation de l’inconfort thermique
en saison chaude et la limitation de la consommation d’énergie des bâtiments. Elle est
divisée en 2 types :
L’inertie par transmission : est caractérisée par la diffusivité des matériaux mis en
œuvre. Cette grandeur détermine la vitesse à laquelle un matériau est susceptible de
transmettre la chaleur d’une face à l’autre d’une même paroi, en régime de
température variable. Elle est calculée par la formule :
𝜆
𝑎=
𝜌. 𝐶
Le rôle de l’inertie de transmission des parois extérieures de bâtiments, bien qu’assuré
différemment, ressemble à celui des isolants qui limitent les échanges de chaleur, et donc
de flux, entre leurs deux faces
L’inertie par absorption : est caractérisée par l’effusivité des matériaux mis en œuvre.
Cette grandeur détermine la capacité d’un matériau à stocker ou déstocker
rapidement une grande quantité l’énergie thermique en régime de température
variable. Elle est calculée par la formule :
𝑏 = √𝜌. 𝜆. 𝐶
avec
𝜌 : masse volumique du matériau
𝜆 :conductivité thermique du matériau
𝐶 : chaleur massique du matériau
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Pour avoir des conditions de climatisation confortable, les parois du bâtiment
doivent avoir une faibles diffusivité et une forte effusivité. L’effusivité d’un matériau
dépend de sa diffusivité. Quand l’une est maximale l’autre l’est aussi. Autrement
dit, plus un matériau est effusif et plus il est diffusif, plus il est capable de stocker
de l’énergie et plus il conduit rapidement la chaleur d’une de ces faces à l’autre. Les
matériaux à la fois faiblement diffusif et fortement effusif ne peuvent pas exister.
Pour améliorer le confort, il n’existe donc pas d’autre solution que d’avoir
deux matériaux différents. Celui soumis aux aléas du climat, situé à l’extérieur de la
construction, doit avoir une inertie de transmission maximale et donc une diffusivité
minimale, alors que celui situé à l’intérieur, doit avoir une inertie d’absorption
maximale donc une effusivité maximale.
Ces deux propriétés interviennent essentiellement dans le cadre de
l’amélioration du confort, mais l'inertie par absorption contribue à baisser la
consommation de chauffage en hiver et l'inertie par transmission contribue à limiter
les besoins de climatisation dans les régions ou elles sont indispensables en été.
5. Climatisation.
a. Définition :
refroidissement des locaux, ce qui nécessite des techniques moins élémentaires que le
chauffage. Ces deux actions directes sur la température de l'air ont d'ailleurs toujours un
impact sur son hygrométrie relative.
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b. Principe de fonctionnement :
Le cycle frigorifique s'effectue en plusieurs étapes : Le fluide est à l'état gazeux, il va être
comprimé grâce à un compresseur (4 du schéma). Sa température ainsi que sa pression
vont alors augmenter, à partir de là on est dans la partie du circuit dit HP (ou haute
pression).
Le fluide toujours à l'état gazeux est en haute pression, et passe par un condenseur (1 du
schéma), qui va le faire passer de l'état gazeux à l'état liquide. La température va
s'abaisser légèrement.
Le fluide est à l'état liquide et en haute pression, arrive au détendeur (2 du schéma), qui
va abaisser sa pression et ainsi que sa température. On arrive ici dans la partie du circuit
dite BP (ou basse pression).
Le fluide à l'état liquide, basse pression, passe par un évaporateur (3 du schéma) qui le
fait passer à l'état gazeux, la température pendant cette étape augmente légèrement.
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Les CFC pour "chlorofluorocarbone" (ex : le R12), totalement prohibé en raison de
nocivité envers la couche d'ozone.
Les HCFC pour "hydro chlorofluorocarbone" (ex : R22), Réduire les niveaux de
1989 par 35%, en 2004 ; 90% d'ici 2019; 100% d'ici 2029, donc il sera prohibé à
la fabrication d'appareil neuf en 2010, sa fabrication sera interdite après 2020 et
sera totalement prohibé après 2030. Ce type de fluide possède une molécule avec
un atome de chlore en moins, celui-ci remplacé par un atome d'hydrogène, ce qui
le rend moins nocif envers la couche d'ozone.
Les HFC pour "hydro fluorocarbure" (ex : R134a,R404A, R407c, R410a), fluides
actuellement le plus utilisés dans toute les nouvelles installations, le chlore n'est
plus présent.
Les fluides organiques, fluides d'origine naturelle, comme par exemple le butane,
l'acétylène, le dioxyde de carbone ou encore l'ammoniac. Le dioxyde de carbone
représente l'avenir de la climatisation, l’ammoniac est lui aussi prometteur pour
des utilisations en froid industriel ; quant au butane il est très rarement utilisé en
raison du risque d'explosion trop élevé.
Les hydrocarbures comme les gaz Deepcool® sont une alternative moins polluante
en raison de leur faible impact propre sur le réchauffement de la planète (toutefois,
ils y participent indirectement par la consommation énergétique qu'implique la
climatisation). Ils ne participent pas à la destruction de la couche d’ozone. Ils
remplacent les CFC, les HFC et les HCFC. Leur taux élevé d’auto ignition les
rendent très sécurisants.
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6. Puits canadien
L’efficacité des systèmes de climatisation à faible coût dépend intimement du climat et du
bâtiment. Leur choix suppose qu’une attention particulière ait été portée aux protections
solaires afin de limiter les apports du soleil et au choix d’équipements électriques à haute
efficacité énergétique afin de limiter les apports internes dans le bâtiment. Nous
n’envisageons les solutions de climatisation à faible coût que dans le cas de bâtiments à
inertie élevée et bien protégés avec des apports internes faibles. Il existe plusieurs
méthodes de climatisation passive ou à faible coût mais dans le cadre de ce mémoire,
nous nous attarderons plus sur les méthodes « puits canadiens et système de
refroidissement par évaporation ou evaporative-cooling ».
a) Définition :
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Figure 2:principe de fonctionnement
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Figure 3: prise d’aire neuf
Plusieurs tubes ont un rôle dans le processus d'échange de chaleur entre la terre et l'air
qui dirigés vers le bâtiment, ces caractéristiques essentielles sont le dimensionnement
(diamètre - longueur) et le matériau utilisé.
Le choix du matériau varie en fonction des contraintes mécanique, des dimensions et des
performances thermiques recherchées. Les principaux matériaux utilisés sont les suivants :
Le polypropylène, l’acier galvanisé, le béton, le gré vitrifié pour le tertiaire. Le
polyéthylène, le polypropylène, les gaines PTC, le PVC, la terre cuite pour le résident
individuel.
L’un des condition l’échangeur fallait assez loin de la dalle du bâtiment pour éviter tout
fuite de chaleur de celle-ci vers le puits, l’échangeur est généralement d’une profondeur de
4-6 m pour le tertiaire et entre 1 et 2 m pour le résident individuel, et d’une inclinaison de
2 à 3 % pour évacuer les éventuels de condensats et le longueur optimale est varier entre
40-60 m. Il y a 4 configuration qui représente le positionnement d’échangeur (les tubes).
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Figure 4:Présentation des différentes configurations fréquemment utilisées pour les puits
Le fait quand l’air Un moment que l'air froid entrant dans les tubes et le contact avec aux
surfaces chaudes. Ou de l'air chaud entrant et venant en contact avec les surfaces froides
des tubes qui conduit à l'apparition du phénomène de condensation dans les conduits.
Dans ce cas, un système doit permettre d’extraire des condensats.
Le système nécessite de ventilateur couplé avec lui pour garantir l’apport d’air neuf. Le
ventilateur doit être dimensionner de manière assurer les débits règlementaires. Le
ventilateur placé en entré ou en sortie de puits. Dans le premier cas, le conduit est en
suppression et le bruit du ventilateur plus éloigné des occupants. Cette configuration
semble plus intéressant d’un point de vue sanitaire (atténuation du bruit et lutte contre
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l’intrusion de pollution provenant du sol) même s’elle est rarement mis en œuvre dans ce
but.
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c) Eléments de conception :
Pour un conception performante d’un puits canadien il y’a 6 points essentiel faux vérifier :
Nature du sol.
Profondeur des conduits.
Situation (localisation) géographique.
Disponibilité de surface pour l'enfouissement du conduit et coût.
Type de bâtiment et ventilation hygiénique.
Besoins en chauffage et refroidissement.
Nature du sol :
C’est un des principaux éléments à prendre en compte lors de la conception d'un puits
canadien/provençal. Les performances du puits sont directement liées à la capacité
calorifique et à la conductivité thermique du sol. Ces deux propriétés thermiques du sol en
peuvent définie comme suit.
Conductivité thermique du sol :
La conductivité thermique d’un sol dépend non seulement de sa composition mais
également de la disposition et de la forme de ses particules constitutives, des liaisons entre
ces particules ainsi que de sa teneur en eau. Le sol sera d’autant plus conducteur de chaleur
qu’il sera humide. La conductivité thermique d’un sol peut donc varier dans le temps,
notamment en fonction des évolutions de sa teneur en eau dues aux variations climatiques
et au changement de saison. La figure suivante montre la conductivité thermique de
différents types de sols en fonction de leur teneur en eau (source : mussy et souter 1991)
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Figure 5:la conductivité thermique de différents types de sols en fonction de leur teneur en eau
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Capacité calorifique du sol :
La capacité calorifique Cs d’un sol s’exprime par la moyenne pondérée des capacités
calorifiques de ses constituants :
𝐶𝑠 = ∑ 𝜒𝑖 𝜌𝑖 𝐶𝑖
𝑖
A titre d'exemple, afin d'optimiser la quantité d'énergie que pourra récupérer le puits, il
est donc préférable d'installer celui-ci dans un sol argilo-marneux ou argilo-sableux humide
plutôt que dans un sol sablonneux sec.
En théorie, c’est au-delà de 5 m de profondeur que l’on peut capter des températures ne
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variant presque plus autour des moyennes annuelles. Même si atteindre de telles
profondeur est techniquement impossible, la complexité des travaux et leur cout ne sont
justifiés qu’exceptionnellement au regard du gain thermique attendu.
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Figure 6:Evolution de la température du sol
Pour des installations utilisées seulement en rafraichissement, nous n’avons besoin, sous
nos climats, que d’une inertie de quelques jours, le sol pouvant être régulièrement
rafraichi par une utilisation du puits durant les nuits fraiches, la profondeur optimale des
conduits oscille alors entre 70 et 90 cm. En climats très chauds, on veillera cependant à
limiter le rayonnement par de la surface ombragée. Pour des installations utilisées en
saison froide, ou une utilisation mixte été/hiver, on cherche plutôt une inertie saisonnière
: la profondeur varie entre 1.50 m (tranchée classique en sol cohérent) et 2.5 m (début
des étaiements nécessaires, même en sol cohérent).
Le Partie essentiel dans le conception de puits canadien c’est l’échangeur thermique ( les
conduits) puisque c’est le point de transformation de chaleur entre le sol et l’aire dans le
conduit La terre à deux mètres de profondeur, a une température pratiquement constante
tout au long de l’année, elle varie entre 10 et 18°C selon les saisons alors que l’air
extérieur peut varier de -5°C à +35°C dans les régions qui a ciblé pour installer les puits
canadiens. Un puits canadien va exploiter cette température constante : l’air, au lieu
d’être amené directement de l’extérieur, va circuler dans un collecteur enterré au contact
avec le sol pour en échanger ses calories.
Avec des conduit plus courts, la terre n’a pas la possibilité de tempéré
suffisamment l’air dans les canalisations.
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Pour un conduit d’un diamètre < 15 cm les pertes de charges deus aux
frottements air/parois sont trop importantes.
Pour les conduits supérieurs à 25 cm, les échanges thermiques entre le sol et l’air ne
s’améliorent plus réellement pour les débuts d’air adaptés à des petits bâtiments. (Selon
maria lopez diaz ,2012).
Il est préférable qu'il soit supérieur à 3 fois le diamètre des tubes afin de garantir un bon
échange thermique de chaque tube avec le sol. (maria lopez diaz ,2012).
La vitesse de l’air dans les conduits est un paramètre important aussi pour une bonne
qualité d’échanges thermique entre le sol et l’air.
Pour les utilisations rafraîchissement en journée, la vitesse de l’aire peut atteindre 3 m/.
Cette vitesse épuise assez vite les réserves du sol mais celui-ci les reconstitue la nuit si
l’on continue à faire fonctionner le puits canadien durant des nuits d’été, la vitesse peut
atteindre les 5 m/s.
e) Performances en hiver :
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Figure 7:l’impact du puits canadien sur la température de l’air renouvelé
Source : http://www.fiabitat.com/le-principe-du-puits-canadien
f) Performances en été :
Dans l’autre partie de l’année en été, le puits sera dédié au rafraîchissement. L’insufflation
d’un air à 20°C dans la maison permet de limiter l’élévation des températures et évite le
recours à un système de climatisation. Le puits canadien est le seul moyen actif de
ventilation permettant un rafraîchissement. Il n’est pas nécessaire de modifier l’installation
pour qu’elle fonctionne correctement en été.
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Figure 8: impact de puits canadien – températures d’ambiance
Source : http://www.fiabitat.com/le-principe-du-puits-canadien/
On voit ici l’incidence du puits canadien sur les températures d’ambiance intérieure. On
est ici dans la configuration « surchauffe moyenne » décrite dans le tableau plus bas.
Sans augmentation du débit d’air en été, le puits n’arrive pas à compenser les apports
solaires reçus par le bâtiment, alors qu’en doublant le débit d’air, on limite la surchauffe.
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7. Les surfaces sélectives
C’est par la surface des matériaux que l’entrée de chaleur peut d’abord être contrôlée. La
température de surface d’un matériau ou d’un élément exposé au rayonnement solaire sera
en général plus élevée que celle de l’air environnant. Il y aura donc absorption de chaleur
par sa surface. Certains matériaux, toutefois, ont la propriété de réfléchir la chaleur
davantage qu’ils l’absorbent, une propriété thermique désigné comme la réflexivité du
matériau ou de l’élément. La réflexivité détermine la part du rayonnement non capté. Cette
propriété est généralement liée à la couleur de la surface : les surfaces claires réfléchissent
bien le rayonnement tandis que les surfaces sombres, au contraire, le réfléchissent mal et
l’absorbent fortement.
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Refroidissement évaporatif indirect :
Dans ce cas, l’air destiné à refroidir passe par un échangeur de chaleur qui est lui-même
placé dans une enceinte refroidie par évaporation. Comme la quantité de vapeur d’eau dans
cet air n’est pas augmentée, l’humidité relative augmente moins que lors du refroidissement
direct, à abaissement de température égal. Du fait de la présence d’un échangeur dans le
dispositif, l’abaissement de la température réalisé grâce à l’échangeur de chaleur est
légèrement moindre qu’avec le refroidissement direct.
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9. Conclusion
Pendant les années précédentes, le monde connaît un risque réel en raison de l'utilisation
de l'énergie fossile, En termes de son impact sur le climat (Effet de serre) Que si la
consommation est restée en croissance à ce rythme, la Terre ne deviendra pas viable,
D'autre part, l'énergie fossile sera disparue. Pour cela, La communauté internationale a
décidé de crée des Conférences Le plus connus de ces conférences c’est « la conférence de
Rio en juan 1992 » Dans lequel le terme de développement durable est apparu ce qui
dépend à 3 trois piliers (environnement – social – économie).
Avec la naissance de ce terme (le Développement durable). Donc bien sûr, nous avons
commencé à chercher des solutions et des méthode pratiques pour l'application de ce
principe pour vivre dans une durabilité, pour répondre aux besoins de la présente
génération sans compromettre la capacité des générations futures, parmi ces méthode
l’utilisation de climatisation passif pour rafraichissement de bâtiment.
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