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Actions élémentaires
G
Géénnéérraalliittéé
− Objectif
− Vérification des conditions de résistance et de stabilité
E
Effffeett dduu vveenntt
− Définitions
− Application
− Pression dynamique de base
− Modifications des pressions dynamiques de base
− Calcul des coefficients du vent
− Constructions prismatiques à base quadrangulaire reposant sur le sol
a) Caractéristiques
b) Cas particulier
c) Calcul de :
• Actions extérieures
• Actions intérieures
• Actions résultantes unitaires sur les pains
Actions d'ensemble
Méthode simplifiée
a) Domaine de validité
b) Actions extérieurs et intérieures
c) Actions résultant unitaires sur les pannes et les versants
d) Actions d'ensemble
e) Pressions dynamiques
f) Réductions
g) Majorations
I. LES ACTIONS ÉLÉMENTAIRES
Une action est une force (charge) appliquée à la structure (action directe) ou une déformation imposée
(action indirecte), les actions agissant sur une structure sont de trois types :
⇒ Poids propre :
Le poids mort est évalué d’après le volume théorique des matériaux et leur densité la plus défa-
vorable dans les conditions d’emploi. (Hourdis, plafonds, dallages, cloisons, installations fixes
etc…). Sans oublier l’ossature métallique.
⇒ Action de précontrainte :
On doit tenir compte des efforts qui peuvent éventuellement subsister à l’intérieur d’une ossature
du fait du mode de construction. (étaiements provisoires, montage en porte-à-faux, dénivella-
tions d’appuis, précontraintes, ect…..)
⇒ Explosions,
⇒ Séismes,
⇒ Chocs de véhicules.
Nota : ce dernier type d’actions est rarement pris en compte ; uniquement s’il est spécifié sur le cahier
des charges du marché de consultation.
II. CHARGES DU VENT
Les règles NV65 définissent l’action du vent sur les constructions tout en supposant que la direction du
vent est perpendiculaire aux parois. Les charges dues au vent dépendent :
• De la région où se situe la construction
• De la hauteur de la construction
• Du site où se situe la construction (cuvette, pleine, voisinage de la mer, vallée étroite..)
• Effet de masque (dû aux constructions voisines)
• Effet de dimensions (pour tenir compte des tourbillons locaux)
• De la forme de la construction
L’action du vent normal est définie par :
W = qH . ks . km . δ (Ce – Ci)
et l’action du vent extrême par :
We = 1.75 W
∗ Effets du Vent
Dans une construction, on peut distinguer deux sortes de surfaces :
− Surfaces au vent : Ce sont celles éclairés par une sources lumineuse dont le faisceaux a pour direction
celle du vent.
− Surfaces sous le vent : Ce sont celles qui sont dans l'ombre.
L'action exercée par le vent sur une des faces d'un élément de paroi est considérée comme normale à cet
élément. Elle est en fonction de :
− La vitesse du vent
− de la catégorie de la construction (bâtiment fermé, ouvert, toiture isolée,...)
− de l'emplacement de l'élément considéré dans la construction pour le calcul des éléments de couver-
ture et de sur orientation par rapport au vent.
− des dimensions de l'élément considéré
− de la forme de la paroi (plane ou courbé) à laquelle appartient l'élément considéré.
Le Maroc est divisé en quatre régions du vents numérotées de 1 à 4, (voir carte vent en page) dont la
quatrième reste inconnue vue le manque de station météorologique de mesures du vent à partir de la-
quelle on peut déterminer la pression dynamique en utilisant la forme suivante :
v²
• q : pression dynamique (en daN/m²) q=
• v : Vitesse du vent (en m/s) 16, 3
Dans les calculs, on doit envisager les pressions dynamiques de base normale et extrême dont le rapport
est : (We= 1.75 W).
Par convention, les pressions dynamiques de base normale et extrême sont celles qui s'exercent à
une hauteur de 10m au dessus du sol.
Les valeurs de ces pressions sont données par le tableau suivant et elles sont définies pour une altitude
inférieure où égale à 1000 m
22.. M
Mooddiiffiiccaattiioonn ddeess pprreessssiioonnss ddyynnaam
miiqquueess ddee bbaassee
∗ Effet de la hauteur au dessus du sol
Soit qH la pression dynamique agissant à la hauteur H au dessus du sol exprimé en mètres.
q10 la pression dynamique de base à 10 m de hauteur.
Pour H compris entre 0 et 500m, le rapport qH et q10 est défini par la formule :
qh H +18
= 2,5
q10 H + 60
Pour les constructions en bordure immédiate du littoral, on adopte une pression constante entre 1
et 10 m égal à celle régnant à 10m. On peut avoir directement les valeurs des pressions dynamiques
normale et extrêmes en fonctions de la hauteur H au dessus du sol en utilisant le tableau (Annexe 1) :
La hauteur H est comptée à partir du sol environnement supposé sensiblement horizontal dans
un grand périmètre en plaine autour de la construction.
Pour les constructions en bordure immédiate du littoral, on adopte une pression constante entre 0 et 10m
égale à celle régnant à 10m.
Lorsque le sol environnant la construction présente des dénivellations avec fortes pentes, la hauteur H
est comptée à partir d'un niveau inférieur à celui du pied de la Construction. (fig.1.)
Figure 1
∗ Effet du site :
A l'intérieur d'une région à laquelle correspondent des valeurs déterminées de pressions dynamiques de
base, il convient de tenir compte de la nature du site d'implantation de la construction.
Les valeurs des pressions dynamiques de bases normale est extrême doivent être multipliées par un coef-
ficient de site ks égal à :
− Site protégé :
− Site normal :
− Site exposé :
Sommet des falaises
Les îles
Vallée étroite où s'engouffre le vent
∗ Effet de masque :
Il y a effet de masque lorsqu'une construction est masquée partiellement ou totalement par d'autres cons-
tructions ayant une grande probabilité de durée.
L’effet peut se traduire par une réduction ou une augmentation (turbulences) des actions du vent. Dans
le cas général :
km = 1
a - Eléments d'une construction n'intervenant pas dans la vérification de la stabilité d'ensemble au vent :
Les pressions dynamiques s'exerçant sur les éléments constitutifs d'une construction (panneaux,
potelés, lisses, poutres, poteaux, etc..) doivent être affectées d'un coefficient de réduction δ en fonction
de la plus grande dimension (horizontale ou verticale) de la surface offerte au vent intéressant l'élément
considéré, et de la côte H du point le plus haut de cette surface. (Voir abaque 1).
S'il s'agit des éléments continus, des dimensions courants, le calcul se fait en isolant chaque travée.
Sil s'agit des éléments continus, des dimensions importantes, le calcul se fait en affectant les pressions
dynamiques appliquées sur le différents travées, de coefficients égaux à 0,90δ ou à 1,1δ de la façon la
plus défavorable pour réaliser les moments maximaux soit en travée, soit sur appui, les coefficient δ
sont déterminés pour chaque travée supposée isolée.
Abaque 1
33.. IInnfflluueennccee ddee llaa ffoorrm
mee ddee llaa ccoonnssttrruuccttiioonn
∗ Constructions courantes à base rectangulaire :
Méthode simplifiée
Hypothèses :
La construction est constituée par un bloc unique reposant sur le sol.
Les dimensions doivent obligatoirement respecter les conditions sui-
vantes :
h
0, 25 ≤ avec h ≤ 30m
a
h b h
≤ 2,5 avec ≤ 0, 4 si >2,5
a a b
h
f ≤ ; α ≤ 40°
2
Exercice 2
Calculer les actions du vent sur le bâtiment pro-
posé. Région de construction : Dar Bouazza-Ain
Harrouda, hauteur de la construction 8 m.
Site normal et pas d’effet de masque.
Aspect du bâtiment : bâtiment de base rectangu-
laire reposant sur le sol, toiture à deux versants
symétrique avec une porte de 2m x 3m sur un des
deux pignons.
Dimension du bâtiment : Longueur 30m, largeur
25m, pente de 17,5 % (grand versant).
(Voir le dessin)
Exercice 3
Etudier les actions du vent, sur le
bâtiment représenté, situé en région
II perméabilité µ< 5%, site exposé,
pas d’effet de masque.
Aspect du bâtiment : bâtiment de
base rectangulaire reposant sur le
sol, toiture à deux versants symétri-
que avec une porte de 2m x 3m sur
un des deux pignons.
Dimension du bâtiment : Longueur
64m, largeur 16m, pente de 30 %
(grand versant). Hauteur H=h= 8,4m
(Voir le dessin)
Correction de l’exercice I.
DÉTERMINATION DES CHARGES DE VENT :
Pression dynamique de base : Région I
• Pression dynamique de base Normal : 53,6 daN/mm²
• Pression dynamique de base Extrême : 93,6 daN/mm²
Si le pignon qui comporte la porte métallique est fermé, toutes les parois ont une perméabilité
µ<5%. La halle est alors une construction de type fermé.
Si le pignon qui comporte la porte métallique présente une ouverture maximale, alors :
µ = 2 x 2 / ((1.3 x 7.5 ) + (6.5-1.3) x 15) = 4 / 88 = 4.55 %
La paroi présente une perméabilité µ < 5% : la construction est dite fermé.
• Effet de dimension
Maître couple
Le vent dans la direction du pignon : 15 x 6.5
δ15 = 0,81
Le vent dans la direction du long-pan : 25 x 6.5
δ25 = 0,77
Si le pignon qui comporte la porte métallique est fermé, toutes les parois ont une perméabilité
µ<5%. La halle est alors une construction de type fermé.
Si le pignon qui comporte la porte métallique présente une ouverture maximale, alors :
µ = 2 x 3 / ((1,8 x 18 )/2+(7x1,8)/2 + (8-1.8) x 25) = 6 / 16,2+6,3+155 =6/177.5= 3,38 %
La paroi présente une perméabilité µ < 5% : la construction est dite fermé.
• Effet de dimension
Maître couple
Le vent dans la direction du pignon : 25 x 8
δ25 = 0,78
Le vent dans la direction du long-pan : 30 x 8
δ30 = 0,77
Maître couple
Le vent dans la direction du pignon : 16 x 8,4
δ16 = 0,81
Le vent dans la direction du long-pan : 64 x 6.5
δ64 = 0,73
Les sections adoptées doivent être suffisantes pour supporter les effets des charges maximales. Une véri-
fication complémentaire est nécessaire pour certains éléments, tels que poutres et solives de plancher,
pour s'assurer que la flèche qu'ils prennent, sous la totalité des charges, reste raisonnable, une trop
grande flèche pouvant entraîner des désordres dans la construction, sinon la ruine.
DEGRE DE SECURITE
Pour ces raisons, les règles CM66 imposent l'adoption de coefficient de pondération des charges et des
surcharges.
JUSTIFICATION DE LA SECURITE
METHODES DE JUSTIFICATION
Coefficient de pondération
Il est admis que la sécurité d’une construction est assurée lorsqu’on a vérifié par des calculs basés sur les
théories de la résistance des matériaux en phase élastique, que la construction resterait stable, si elle était
soumis aux combinaisons les plus défavorables des charges et surcharges prévus aux projets, multipliées
par des coefficients de pondération.
G = charge permanente
Q = charge d’exploitation
T = température
W = vent, avec Wn = vent normal et We= vent extrême
S = neige, avec SI, SII, SIII, les charges correspondant aux cas de charge I, II, III de l’article 5.1 des Rè-
gles « N84 »,
Les charges et les surcharges sont majorées par des coefficients de pondération. Il en résulte des
contraintes pondérées qui doivent rester inférieures à la limite d'élastique, soit 24 daN/mm², pour l'acier
couramment employé.
Ces coefficients de pondération sont pris tous égaux à 1, pour vérifier la stabilité des constructions, dans
des circonstances tout à fait exceptionnelles telles que charges extrêmes de neige ou de vent.
Q + S + We + G
Q + Se + G
Q + We + G
Nous limitant avec les combinaisons qui font intervenir les actions Q, S, W, T de même sens que G, les
modalités d’application des Règles « CM 66 » sont écrit ci-dessous :
Actions
N Altitude < 500 m Altitude > 500 m
en compte
1 3/2 Q + 4/3 (G + T) 3/2 Q + 4/3 (G + T)
un des 3 actions 3/2 SI + 4/3 (G + T) 3/2 SI + 4/3 (G + T)
2
Q, S et W 3/2 SII + 4/3 (G + T) 3/2 SII + 4/3 (G + T)
3 3/2 Wn + 4/3 (G + T) 3/2 Wn + 4/3 (G + T)
17/12(0.5SI + Wn) + 4/3 (G +T)
4 17/12(SIII + Wn) + 4/3 (G +T) 17/12(0.5SII + Wn) + 4/3 (G +T)
deux des 3 actions 17/12(SIII + Wn) + 4/3 (G +T)
Q, S et W 5 17/12(Wn + Q) + 4/3 (G +T) 17/12(Wn + Q) + 4/3 (G +T)
17/12(SI + Q) + 4/3 (G +T) 17/12(SI + Q) + 4/3 (G +T)
6
17/12(SIII + Q) + 4/3 (G +T) 17/12(SIII + Q) + 4/3 (G +T)
4/3(Q + 0.5 SI + Wn + G + T)
Simultanément les 3
7 4/3(Q + SIII + Wn + G + T) 4/3(Q + 0.5 SII + Wn + G + T)
actions Q, S et W
4/3(Q + SIII + Wn + G + T)
Q + 0.5SI + Wn + G + T
Les actions extrêmes 8 Q + SIII + Wn + G + T Q + 0.5SII + Wn + G + T
Q + SIII + Wn + G + T
RECHERCHER LES VALEURS LES PLUS DÉFAVORABLES.
RÈGLES À OBSERVER
La sécurité d’une construction est liée aux quatre grands principes suivants :
1. Assurer la stabilité d’ensemble et particulièrement la stabilité au montage.
2. Assurer la transmission de tous les efforts.
3. Respecter les hypothèses de calcul, lors de l’élaboration des plans et le respect des plans à la
fabrication.
4. Respecter les conditions d’emploi des matériaux.
ECONOMIE
Il ne suffit pas de s’assurer que les sections sont suffisantes ; il faut aussi s’assurer qu’elles sont écono-
miques. Cette économie est réalisée dans la plupart des cas, en adoptant des sections minimales mais
cela n’est pas toujours vrai. Ce qui importe, c’est le prix unitaire x poids, soit réduit par l’obtention de
séries de pièces ou par des facilités de construction ou d’approvisionnement.
Tout calcul de dimensionnement ou de vérification de structure repose sur de nombreuses hypo-
thèses mathématiques ou physiques, généralement modélisées, et parfaitement théoriques.
Ces hypothèses correspondent assez mal à la réalité, du fait du grand nombre d’imprécisions,
d’imperfections, sûrement d’erreurs, qui affectent les calculs, la fabrication, le montage et
l’utilisation des structures concernées, et qui présentent un caractère très variable et parfaitement
aléatoire.
Les structures de couverture sont constituées d’ossatures (généralement des profils IPE) et de platelages
(généralement des bacs acier), qui sont légers, mais suffisants pour reprendre des charges finalement
faibles.
En revanche, les structures de planchers sont constituées d’ossatures plus lourdes (IPE parfois, mais sur-
tout HEA, HEB et PRS), recevant des platelages de forte inertie, nécessaires pour reprendre de fortes
charges (surcharges d’exploitation de bureaux, de stockage… pouvant atteindre plusieurs tonnes en m²).
Les ossatures de planchers sont constituées de poutres croisées, les solives (supportant le platelage) por-
tant sur des poutres maîtresses, qui portent elle-même sur des poteaux.
Quant aux platelages, ce sont :
• Soit de simples platelages métalliques : Tôles épaisses, les lisses ou larmées,
• Soit des dalles métallique, à raidisseurs croisés (dalles orthotropes), peu utilisées en bâtiment, en
raison de leur coût élevé, et pratiquement réservées à la réalisation de tabliers de ponts,
• Soit des dalles béton, coulées sur pré-dalles ou sur bacs acier utilisés comme coffrages perdus ou
collaborants.
profil
Calcul de la flèche de poutre, selon les règlements, et en utilisant les formules de RDM
5QL4 5QL4
flèche = ; d ' ou I X nécessaire ≥
384 E I X 384 E. flèche
les matériaux
PL4 PL4
flèche = ; d ' ou I X nécessaire ≥
48 E I X 48E. flèche
Exemple :
5QL4
flèche à ( L / 2) =−
unités utilisées : Q = daN/cm ; L = cm ; E = daN/cm² ; I = cm4
384 E I X
Vérification de l’homogénéité :
daN daN
.cm 4 . cm 4
5 cm 5 cm 5 cm3 5
flèche à ( L / 2) =− 4
= − = − . 2 =− cm
384 daN .cm 384 daN . cm 4 384 cm 384
cm² cm²
NB : les coefficients et les constants qui accompagnent les unités n’ont aucune influence sur ce type de
contrôle car ils sont déjà abstraie.
Exemple de calcul d’une panne sur deux appuis supportant des charges :
9 d’exploitation : Q = 350 daN/m
9 permanentes : G = 200 daN/m
9 la longueur : L = 4 m
Calcul de la contrainte σ :
La poutre est solliciter à la flexion, selon CM66 on a :
Mf
σ ≤ σe ⇒ ≤ σe
Ix
V
L’acier utiliser est le S235 (E24) : σe = 24 daN/mm²
I
les inconnus x et Mƒ
V
Calcul Ix nécessaire /V :
Mf I x 1584 I
≤ ⇒ = 66 cm3 qui correspond à IPE140 d ' ou x = 77.3 cm3
σe V 24 V