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Le GP, qui reste face au coven, lève les bras, les ouvre largement et dit (11) :
« Harrahya ! »
Le GP et la GPS se tourne alors face à l’autel, leurs bras levés, leurs mains reprenant le salut
du « Dieu Cornu » (index et auriculaire levés, les autres doigts repliés dans la paume). Le GP
dit (12) :
La GPS, suivi du GP, conduit alors le coven dans le Witches’ Rune – une danse en cercle,
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Chants & Cône de pouvoir
tournée vers l’intérieur, chacun se tenant les mains (paumes gauches levées, paumes droites
baissées), hommes et femmes alternés autant que possible. La HPS donne l’allure – et elle
peut parfois lâcher la main de l’homme qui est devant elle, et entraîner le coven après elle,
comme le ferait un serpent. Personne ne doit quitter cette chaîne aussi complexe qu’elle
puisse le devenir. Tout le monde doit continuer à se déplacer, toujours la main dans la main,
avant que la chaîne ne se démêle. Pendant cette danse, tout le coven chante (14) :
Lorsque le GPS décide qu’il est temps (après avoir « entremêlé » le coven, elle l’a reconstitué
en cercle plein), elle ordonne :
« Assis »
Tout le coven se laisse tomber sur le sol et s’assoit en rond, tourné vers le centre.
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Chants & Cône de pouvoir
C’est maintenant la fin du rituel d’ouverture. Si cette réunion était un Esbat, la GPS pourrait
dès lors diriger le travail spécifique à faire. Si c’est un sabbat, le rituel approprié peut alors
commencer.
Un autre rituel assez court sera alors réalisé pour clore l’ouverture : la Consécration du Vin et
des Gâteaux. Ce rituel prend place à chaque Esbats, habituellement après la fin du travail et
avant que le coven se détende à l’intérieur du cercle. Durant le sabbat, le vin et les gâteaux
doivent être consacrés en même temps si le grand rite est effectué réellement. S’il est réalisé
symboliquement, la consécration du vin devient partie intégrante de celui-ci. Les gâteaux
devront être consacrés selon le rite usuel.
et
- Grand Rite
ou
___________________________________________________________
(11) Cette étrange incantation, d’abord connue pour être apparue dans une pièce française du
XIIIème siècle, est traditionnelle en sorcellerie. Sa signification est inconnue – bien que
Michael Harrison dans The Roots of Witchcraft le voit comme un cas intéressant de corruption
de langue Basque, et un cri de ralliement à Samhain
(12) C’est l’invocation de Pan, issu du chapitre XIII de Moon Magic de Dion Fortune, avec le
nom du Dieu que le coven utilise, à la place de Pan.
(13) C’est une vieille incantation de Sorcières Basques qui signifie : « le bouc ci-dessus, le
bouc ci-dessous », nous l’avons trouvé dans The Roots of Witchcraft de Michael Harrison, que
nous avons aimé et adopté ainsi.
(14) Ce chant « Witches’ Rune » a été écrit par Doreen Valiente et Gerald Gardner. La ligne «
Eko, Eko « (les covens ajoutent habituellement les noms des Dieux et Déesses en ligne 3 et 4)
ne faisait pas partie des Runes originales. Elle nous dit : « Nous avons l’habitude de les
employer comme une préface au vieux chant : « Bagabi lacha bachabe » (qui est attribué à
Michael Harrison). « Mais je ne pense pas qu’elles aient fait partie à l’origine de ce chant, elles
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Chants & Cône de pouvoir
étaient un morceau d’un autre vieux chant écrit de mémoire, c’était davantage quelque chose
comme cela :
Non je n’en connais pas la signification ! Mais je crois que « Azarak et Zomelak » sont des
noms de Divinités. Elle ajoute : « Il n’y a aucune raison à ce que ces mots ne soient pas utilisés
comme vous les avez utilisés. Nous donnons ici la version à laquelle nous , et beaucoup
d’autres covens, sommes accoutumés ; à la différence que l’original emploie : « Je, mon » et
nous : « Nous, nos » ; et « Est puis Sud et Ouest et Nord » et « Dans la Terre et l’air et la mer,
Par la lumière de la Lune et du Soleil ».
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