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Amérique du S
La Colombie, Le Venezuela
Pays andins L’Equateur, le Pérou, la Bolivie
Amérique du N - le Mexique
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2) Pourquoi les Amériques latines ?
3) Contrastes et différences
- En termes de développement, histoire politique et dimension territoriale ;
- Uruguay, Paraguay – noms similaires, mais grandes différences : la majorité de la
population de l’Uruguay (presque 80%) est une population européenne, établie à partir
du début du XXe (Etat développé d.p.d.v des réformes et stable d.p.d.v politique grâce à
cette tradition européenne) ;
- Paraguay : plutôt un pays isole, autarchique, culture indigène locale ; crée au XIXe, par
le dictateur docteur Rodriguez Francia (1811 – lui a donné l’Independence et l’a
gouverné comme sa propriété personnelle, en lui offrant cette culture politique
dictatoriale ; au XXe, le Paraguay continue d’être un pays dictatorial – Alfredo
Stroessner ; système politique dominé par un parti d’État ; transition démocratique en
1989, mais a encore du mal à assimiler la culture démocratique.
- Contrastes à l’intérieur des pays : au Brésil – l’inégalité extrême en termes du niveau de
vie – visibles même à l’intérieur des villes ; en Bolivie (La Paz) – explicables par le passé
historique.
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appel à la Nouvelle Grenade (la Colombie aujourd’hui) pour une nouvelle tentative de
libérer sa patrie ;
The Angostura Address (en partie, c’est un rapport sur ses actions récentes que
Bolivar avance au Congres d’Angostura en février 1819).
- L’offre du libérateur de libérer les esclaves et son offre d’un bonus en propriétés
nationales pour les soldats de la patrie ;
- Une analyse du fond politique de l’Amérique espagnole dans le même ton que la Lettre
a un habitant de la Jamaïque, en présentant les obstacles qui empêchent
l’établissement des institutions libres ;
- Suggestions pour améliorer la Constitution de 1811, qu’il trouve d’inspiration noble,
mais difficile à mettre en pratique ;
- Il plaide pour une république militaire, puisqu’un royaume entraine des conquêtes et
des conflits, la république étant la plus stable et la plus sure forme de gouvernement,
respectant les droits des citoyens, ayant un parlement bicaméral avec un Senat
héréditaire, qui garantirait tout annelage d’un peuple indécis et mécontent à travers
des réactions violentes dans les affaires du gouvernement.
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5) Découverte, conquête et domination coloniale. Indépendances.
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d’expansion : aux Caraïbes (Saint-Domingue) – jusqu’à la fin des années 1520 – on
conquit toutes les Îles de Caraïbes. Le Panama d’aujourd’hui – vers l’Amérique
centrale et du S ; une fois conquit l’empire Aztèque (Mexique) – vers l’Amérique du
N et centrale (l’organisation coloniale s’est faite graduellement – au début il n’y
avait d’institutions que dans 2 endroits).
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- Economie (fondée sur l’exploitation des ressources terrestres et humaines (populations
très mélangées) – 200000 européens et esclaves africains ; société de caste ou les
espagnols étaient les seuls à détenir les fonctions importantes ;
- El requerimiento (1513) – un texte par lequel on expliquait aux indiens les droits que le
Royaume Espagnol avait sur eux et les forçait d’adopter le Catholicisme comme la vraie
religion.
- La encomienda – institution coloniale par laquelle un groupe d’Indiens étaient donnes à
un colonisateur.
- L’économie de la partie portugaise était principalement agricole face à la partie
espagnole (exploitation minière).
Premier pays : Haïti (1804) et le dernier Panama (de la Colombie, en 1903). La majorité
des pays ont gagné leurs indépendances entre 1810-1830 (désir de la population locale
d’accroitre leurs droits). Les évènements européens ont rendu possible ce mouvement :
conquête par Napoléon Bonaparte du Portugal (1807) et de l’Espagne (1808-1813) – la
cour portugaise s’exile au Brésil.
- 1815 : le Royaume Uni du Portugal et du Brésil.
- Suite au départ du roi portugais (1821) – 1822 : déclaration de l’indépendance
brésilienne (membres de la cour portugaise ont gouverne le Brésil jusqu’en 1889, quand
le Brésil devient une république) 1822 – 1889 : royaume.
- 1810 : création des premières juntas (Ciudad de Mexico, Lima, Caracas, Buenos Aires)
au nom du roi Ferdinand VII sur le sol américain.
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Pour la Bolivie : Simon Bolivar plaidait pour un parlement bicaméral (chambre des
députes élus, sénat héréditaire, les censeurs – exercent une autorité morale) ; il est le
défenseur des droits de tous les citoyens et de l’abolition de l’esclavage.
Figure du cacique, figure du caudillo : terme par lequel les libéraux latino-américains
qualifièrent le pouvoir des grands patrons locaux qui préservèrent leurs privilèges et
leur position personnelle en empêchant le surgissement d’institutions républicaines
stables.
Des 2 cotes de l’Atlantique, la révolution (rébellion contre l’occupation a eu un caractère
local (des Juntes dans les principales villes qui ont étendu leur domination, en arrivant
à occuper la majorité du territoire.
1816 – l’indépendance des Provinces Unies de l’Amérique du S a été proclamée dans les
frontières de la République Argentine actuelle. ; Dans les autres régions d’Amérique, la
lutte a continué jusqu’à la défaite définitive des espagnols en 1824 (bataille
d’Ayacucho), qui a consolidé l’ensemble des Etats nationaux indépendants composant
l’Amérique latine.
En Argentine, les luttes civiles ont retarde le processus jusqu’aux années 1860-1880,
moment où les oligarchies provinciales ont été intégrées dans le système de pouvoir
représenté par le Parti autonomiste local – les oligarchies locales ont assume l’exercice
du pouvoir dans les espaces où le gouvernement central était incapable de le faire.
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- La dissolution de l’autorité vice-royale, sans qu’aucune forme de pouvoir central
reconnu n’apparaisse, leur a permis de disposer des ressources économiques, politiques
et militaires – mais ces réseaux de caudillisme ont permis d’articuler la vie politique et
sociale ; les loyautés personnelles aux caudillos et les fidélités tissées entre eux ont
garanti la communication entre le pouvoir central et le territoire, nourrissant l’effort de
guerre, la consolidation des frontières et les premiers pas d’un processus
d’institutionnalisation politique. Culte de la personnalité et chavisme (élément central
de la domination des caudillos).
- Les états émergents choisissent la forme républicaine dès le début ; le Brésil et le
Mexique (Nueva España) – gardent la monarchie au XIXe.
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date du XIXe jusqu’au présent (région S de l’Équateur à cause des ressources de pétrole).
Instabilité politique caractérisant en principal la 1ere partie du XIXe siècle (instabilité
constitutionnelle) – le présidentialisme, qui est très fort en Amérique latine, a ses racines
dans cette période. La non-réélection : inscrite dans les Constitutions dès le début du
XIXe (le présidentialisme a eu des tendances d’aller vers l’autoritarisme) – dans la
période actuelle, cette norme est presque la règle (à l’exception de Venezuela, après les
modifications constitutionnelles de Chavez ; qui permet un mandat indéterminé ; aussi
au Nicaragua. Depuis 2001 on peut avoir deux mandats successifs en Colombie,
Argentine, Brésil, Rep. Dominicaine, Bolivie et Equateur. Malgré ces dispositions qui
voulaient empêcher les dérives autoritaires on a pourtant beaucoup de régimes plutôt
rigides, autoritaires.
Les Conservateurs et les Libéraux : 2 principales forces au XIXe ; dans certains cas nationaux,
leur influence s’étend aussi au XXe (la Colombie, Uruguay). Le projet d’État (fédéral vs. Central,
unitaire). Etat fédéral – favorable au pouvoir des caudillos ; Etat unitaire – continuité de la
logique coloniale.
A la moitié du XIXe : Juan Manuel de Rosas : caudillo national qui domine le paysage politique.
Il y a 3 périodes qui organisent les Etats autour de 2 modelés politiques :
1. 1820 – 1850 (république conservatrice, domination des caudillos) ; avec continuité de la
période coloniale, Église catholique. Conflit (guerre entre les différentes régions et
personnalités et une stagnation du progrès économique) + diversification des activités
économiques, capital dominant majoritairement britannique. Paraguay – modèle
politique plutôt autoritaire avec un dictateur dans la figure du docteur Rodriguez
Francia qui a isole jusqu’à sa mort en 1840 le pays dans un modèle de domination
autoritaire. Chili exception avec Diego Portales qui était un caudillo atypique qui n’a pas
gouverne de manière explicite – esclavage maintenu au Chili jusqu’au 1823.
2. 1850-1870 (période de transition) ; disparition des élites qui avaient rendu possible
l’indépendance, nouvelle génération politique marquée par les courants libéraux et une
tendance de limiter les institutions qui assuraient la continuité avec la période coloniale
(limitation de l’influence de l’Église) – NOUVEAU MODELE ECONOMIQUE : modèle
exportateur, de monoproduction et mono-exportation (les pays se spécialisent sur un
seul produit – développement vers la fin du siècle).
3. 1870-1900/1910 (république d’inspiration libérale – oligarchique) - pouvoir exercer par
des groupes économiques dominants lies a l’activité d’exportation – une oligarchie
nationaliste (du café en Colombie, de guava au Pérou, etc.) ; modèle de la dictature
éclairée de l’ordre et du progrès (Mexique – Porfirio Diaz) ; idéologie positiviste, inspirée
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par Auguste Comte (Mexique, Chili, Brésil) – la politique comme science et la première
apparition des technocrates.
Relation avec les Etats – Unis (doctrine Monroe) 1823 et OEA (organisation
des Etats Américains) : 1948 – les E-U ont l’unique droit d’intervention dans les
Amériques (sur le fond des guerres d’indépendance et des essais des espagnols de tirer
profit de ces guerres) – transformation graduelle de domination économique (du capital
européen a la domination de s E-
U)
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