STRUCTURE EN BOIS ET
DERIVES DU BOIS EN
FRANCE
Les produits de structure en bois et dérivés du
bois en France
1
Sommaire
INTRODUCTION 4
BOIS RECONSTITUÉS 6
BOIS ABOUTES 8
BOIS CONTRECOLLÉS 10
SCIAGES STRUCTURAUX 18
POUTRES COMPOSITES 21
CHARPENTES INDUSTRIALISEES 23
CHARPENTES TRADITIONNELLES 27
LAMIBOIS (LVL) 33
PANNEAU DE FIBRES 42
1
CONTREPLAQUES 46
PROPOSITIONS 65
CONCLUSION : 69
Conclusion :
2
INTRODUCTION
1
LES PRODUITS DE STRUCTURE EN BOIS ET
DERIVES DU BOIS EN FRANCE
1
BOIS RECONSTITUÉS
DÉFINITION
1
On considère ici deux produits relativement proches obtenus par recollage de placages, désignés
par leur sigle nord-américain, en raison de leur origine :
Eléments longilignes constituant, directement ou par refente, une gamme de dimensions de poutres de
structures. Ils sont constitués de bandes de placages étroites et longues (chutes de placages de 3mm
par 2400mm) disposées à fils parallèles, encollées et pressées en continu (Exemple : le " Parallam ").
Eléments plans (en plateaux) à l’instar des LVL. Ils sont constitués de bandes de placages étroites
plus courtes que celles des PSL (environ 3 x 30 x 300mm, disposées à fils parallèles, encollées et
pressées (Exemple : l’" Timberstrand ").
CARACTÉRISTIQUES
Matériaux à vocation essentiellement structurelle, ils se présentent, pour les PSL, en une gamme de
poutres préfabriquées de fortes sections, pour les LSL en plateaux larges dans une gamme d’épaisseur
allant de 30 à 140mm (par exemple). Ces matériaux, peu dispersifs par nature et maîtrisés par leur
processus de fabrication, présentent des caractéristiques mécaniques élevées en matière de contraintes
de travail axiales : de l’ordre du double d’un bois massif.
UTILISATION ET DIMENSIONNEMENT :
Les PSL sont utilisés comme poutres, tels qu’ils se présentent (hormis la mise à longueur et les
usinages d’assemblages éventuels), tandis que les LSL sont surtout employés comme panneaux
autoporteurs à plat.
Leur calcul relève des règles générales relatives aux ouvrages en bois concernés, mais chaque
production doit être justifiée en fonction des paramètres mécaniques qui lui sont propres.
1
FABRICATION
La fabrication de ces produits est le fait de grandes unités faisant appel à une machinerie spécifique
lourde et complexe qui les apparente à la production des panneaux de process et correspond à des
investissements considérables et à de longues recherches et développements initiaux.
SPÉCIFICATIONS
Normes actuelles : Il n’existe pas actuellement de norme produit correspondant à ces matériaux. Les
DTU ouvrages en bois ou dérivés. Toute utilisation en construction doit être étudiée en collaboration
avec les producteurs et la validation peut nécessiter, si elle est possible, des investigations particulières
du contrôleur technique.
Les paramètres de dimensionnement sont édités sous la responsabilité des producteurs. A l’heure
actuelle seul le PSL (Parallam) a fait l’objet d’une enquête de Technique Nouvelle de la part d’une
société de contrôle technique de la construction.
ECO-CERTIFICATION :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant qu'une
proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de bois
(Code du travail).
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et lors de la fin de vie du composant doivent être:
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de
métaux ou de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2
ou valorisés dans la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
BOIS
ABOUTES
7
DÉFINITION :
Association par collage bout à bout de 2 ou plusieurs lames de bois massifs dont les épaisseurs et
sections unitaires ne sont pas forcément réglementées par la norme NF EN 386 relative aux
prescriptions de fabrication du lamellé collé.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Les caractéristiques et dimensionnement des matériaux résultants sont déclinés de ceux des bois
aboutés.
•
• Sapin,
• Epicéa,
• Pin Sylvestre,
• Douglas,
Utilisation :
On rencontre le couramment les cas suivants :
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
•
• Réception et tri des bois
• Séchage ou stabilisation en humidité,
• Purge des lamelles
• Pré calibrage,
• Les lamelles sont composées de façon à être orientées cœur du même coté
• Aboutage et mise à longueur
• Stabilisation pour durcissement complet des joints d’aboutages
• Rabotage pour mise à section finale
SPÉCIFICATIONS ET CERTIFICATIONS :
Sections des lames à abouter :
Les sections des lames à abouter sont dépendantes de leur destination.
7
9
Prescription pour le collage des lames :
• L’humidité moyenne des lamelles est de 11% à 12%.
• L’écart entre humidités Maxi et Mini des lamelles (< 4 points)
• Les lamelles sont soit l’objet d’un classement mécanique (CF
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de
construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant
qu'une proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et en fin de vie du composant doivent être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas
de métaux ou de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de
classe 2 ou valorisés dans la filière panneau de particules ou transformés en
combustible bois.
BOIS CONTRECOLLÉS
9
DÉFINITION
Association par collage à plat de 2 ou plusieurs lames de bois massifs dont les épaisseurs et
sections unitaires ne sont pas réglementées par la norme NF EN 386 relative aux prescriptions de
fabrication du lamellé collé.
Association par collage (de parties) de poutres LC élémentaires. On rencontre les principaux cas
suivants :
• Collage de Poutres à surfaces planes : pour augmenter la hauteur, pour augmenter la largeur,
poutres caissons,
• Collages de tranches de poutres pour la réalisation de bandeaux circulaires
• Sapin, • Douglas
• Epicéa
• Pin Sylvestre
FABRICATION
•
• Réception et tri des bois
• Séchage ou stabilisation en humidité,
• Purge des lamelles
• Calibrage précis,
• Aboutage si nécessaire et mise à longueur
• Encollage
• Pression et stabilisation sur banc
• Rabotage pour mise à section finale
• Finition /préservation.
1
Les DTU ouvrages en bois ou dérivés
SPÉCIFICATIONS
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DÉFINITION :
Lamellé-collé horizontal :
Les plans de collages sont perpendiculaires à la plus grande des dimensions de la section
transversale.
Lamellé-collé vertical :
Les plans de collages sont perpendiculaires à la plus petite des dimensions de la même section.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
•
• Sapin
• Epicéa
• Pin Sylvestre
• Douglas
Dimensions courantes :
Largeur : de 60 à 240 mm
Hauteur : de 100 à 600 mm
Longueur : jusqu’à 40.00 m
Classes de résistances mécaniques :
Les classes de résistances mécaniques des
éléments en bois lamellé-collé sont définies à partir
des classes de résistance des lamelles, de la manière
suivante :
Les contraintes, rigidités et masses volumiques sont données en fonction des paramètres suivants :
Constitution :
Forme :
Les poutres peuvent être à inertie constante, ou à inertie variable : (voir ci-dessus).
FABRICATION :
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Etapes de fabrication :
•
• Réception et tri des bois
• Séchage si nécessaire et stabilisation
• Purge des lamelles
• Calibrage
• Aboutage et mise à longueur
• Encollage
• Pressage et stabilisation sur banc
• Rabotage
• Taille
• Finition / Préservation
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
Spécifications :
• Humidité moyenne des bois de 11% à 12%.
• Caractéristiques des bois :
- Nœuds vicieux et non adhérents exclus
- Flèches, gerces à éliminer
- Nœud au droit des aboutages à purger
Le tableau suivant défini les valeurs maximales des épaisseurs et des aires des sections des lamelles en
fonction des classes de service définie par la norme NF ENV 1995, selon la norme NF EN 386 :
Il est recommandé d’inciser les lamelles quand l’aire
de la section est supérieure à 75 cm².
Pour les éléments courbes, l ‘épaisseur est aussi
déterminée par le rayon du cintrage et par la
résistance caractéristique en flexion des aboutages.
Classes de service :
La norme NF ENV 1995 (NF P 21-711) : EC 5 - Eurocode 5 : Calcul des structures en bois, définit des
classes de services d’emploi des éléments en bois, correspondant à une ambiance donnée (température
et humidité) :
1
Classes d’emploi (classe de risques d’attaques biologiques, cf. fiche 51.01) :
Essences utilisables :
Le tableau ci-contre indique pour les
essences de bois utilisées en France pour la fabrication de poutre en bois lamellé-collé, la technique de
collage, la classe d’emploi maximum pouvant être atteinte avec traitement de préservation adapté, ou
sans traitement mais en purgeant l’aubier du bois, et la résistance naturelle de l’essence à l’attaque de
Termites :
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de
construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant qu'une
proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et lors de la fin de vie du composant doivent
être :
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BOIS RONDS STRUCTURAUX
DÉFINITION :
Bois ronds :
Bois abattus ébranchés, écimés, ayant été tronçonnés ou non, excluant généralement les bois de feu, et
destinés notamment à la réalisation d’équipements extérieurs tel que :
•
• Clôtures
• Barrières
• Poteaux
• etc.
Les utilisations dans les constructions se limitent aux bâtiments en bois massifs composés de rondins
empilés et aux bâtiments agricoles.
Rondin :
Tronc d’arbre dépouillé de son écorce employé sous sa forme naturelle ou peu modifiée pour la
réalisation de fermes, de parois, d’échafaudages ou de poteaux.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Dimensions courantes :
• Diamètre : de 8 à 20 cm
• Longueur : jusqu’à 6.00 m
Classement structure :
A ce jour il n’existe pas de classement structure pour les bois ronds.
Un programme européen de recherche est en cours sur les techniques de caractérisations de ces bois,
notamment par machine à rayon X, afin de permettre une plus grande utilisation dans les
constructions.
Classement d’aspect :
A ce jour il n’existe pas de classement d’aspect pour les bois ronds mis en œuvre, seules des normes
de classement qualitatif permettent de trier et de sélectionner des grumes de bois avant usinage.
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
•
• Ecorçage,
• Ebranchages, Ecimages,
• Calibrage,
16
• Tronçonnage,
• Séchage,
• Préservation éventuelle
• Tri,
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
Séchage :
En fonction de la destination des bois (charpente, équipements extérieurs, etc.), ceux-ci devront
présenter un taux d’humidité qui permette une fabrication et une mise en œuvre correcte ainsi qu’une
bonne stabilité dimensionnelle dans le temps.
Humidité de mise en œuvre et classes d’emploi (classe de risques d’attaques biologiques, cf. fiche
51.01) :
Selon sa fonction et sa localisation dans la construction, l’élément en bois doit être mis en œuvre
à un taux d ‘humidité d’équilibre, et utilisable dans des conditions correspondant à une classe d’emploi
définie :
Appellation commerciale :
Commercialement, en fonction de sa teneur en humidité, le bois porte différentes appellations :
• Bois anhydre : bois qui ne contient plus du tout d’humidité (H% = 0%)
• Bois sec à l’air : bois usiné ayant une teneur en humidité sensiblement en équilibre avec les
conditions atmosphériques naturelles environnantes (13%<H%<17%)
• Bois commercialement sec : Bois usiné ayant une teneur en humidité suffisamment basse pour
éviter des colorations, des moisissures et toutes dégradations par les champignons pendant le
transport (17%<H%<22%)
• Bois vert : bois usiné n’ayant subi aucun séchage (H%>30%)
1
3
Tolérances dimensionnelles :
Pour les bois ronds résineux, l’humidité de référence pour la mesure des dimensions est de 20%.
Les écarts admissibles par rapport aux dimensions cibles des sections doivent être les suivants, à
l’humidité de référence :
• Bois grossièrement équarris : ± 5 % sur le diamètre
• Rondins usinés : ± 2 % sur le diamètre
La norme ne définie aucune tolérance sur la longueur des pièces, il y aura donc tout intérêt à fixer
ces tolérances de manière contractuelle.
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de
construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant qu'une
proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de bois
(Code du travail).
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et en fin de vie du composant doivent être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de métaux ou de
composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2 ou valorisés dans la
filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
• Incinérés dans un incinérateur de déchets ou éliminés en décharge de classe 1 s’ils contiennent des
métaux ou des composés organochlorés.
SCIAGES STRUCTURAUX
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Définition Bois sciés :
Pièces de bois obtenues à partir de grumes ou de pièces de bois de plus fortes dimensions, par
enlèvement de sciure ou de plaquettes dans le sens longitudinal, complété éventuellement par un
tronçonnage et/ou un usinage supplémentaire en vue d’obtenir le niveau de précision requis.
Sciages structuraux :
Pièces de bois scié entrant dans la constitution d’un ouvrage et ayant comme fonction principale la
résistance aux actions appliquées à cet ouvrage.
Caractéristiques et dimensionnement
Dimensions courantes :
• Largeur : de 15 à 200 mm
• Hauteur : de 25 à 300 mm
• Longueur : jusqu’à 6.00 m
Classement structure :
L’utilisation d’un bois en usage structurel est conditionnée à la connaissance de ses propriétés
mécaniques. homogènes de même résistance en vue d’optimiser leur utilisation en construction.
Pour réaliser ce classement, deux méthodes existent :
• La méthode visuelle en observant les défauts et les singularités du bois, selon la norme NF B
52-001, qui permet de trier en classes visuelles
• La méthode par machine en mesurant directement les propriétés mécaniques du bois, selon la
norme NF EN 519, qui permet de trier automatiquement en classes mécaniques définies par la
norme NF EN 338
Classement d’aspect :
Pour les principales essences de bois utilisées en
France, il existe des classements d’aspects des bois
en sortie de scierie (avivés, plots, etc.).
Ces classements se font en observant les défauts et les
singularités du bois :
• Nœuds : dimension, quantité, qualité, localisation
• Entre écorce, Pente de fil
• Poches de résine (résineux)
• Décolorations, échauffures
• Piqûres d’insectes
• Flaches, Fentes
• Déformations
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Etapes de fabrication :
• Ecorçage,
• Débit,
• Tri,
• Séchage,
• Préservation éventuelle.
Spécifications
Séchage :
En fonction de la destination des bois (charpente, murs
ossatures bois, etc.), ceux-ci devront présenter un taux
d’humidité qui permette une fabrication et une mise en
œuvre correcte ainsi qu’une bonne stabilité dimensionnelle
dans le temps.
Humidité de mise en œuvre et classes de risques
d’attaques biologiques :
Selon sa fonction et sa localisation dans la construction,
l’élément en bois doit être mis en œuvre à un taux d
‘humidité maximum, et utilisable dans des conditions
correspondant à une classe de risque d’attaques
biologiques définie :
Commercialement, en fonction de sa teneur en humidité, le bois
porte différentes appellations :
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Tolérances dimensionnelles :
Pour les bois sciés résineux, l’humidité de référence pour la mesure des dimensions est de 20%.
Les écarts admissibles par rapport aux dimensions cibles des sections doivent être les suivants, à
l’humidité de référence :
• Epaisseurs et largeurs < 100 mm : +3 mm/ -1 mm
• Epaisseurs et largeurs > 100 mm : +4 mm/ -2 mm
La norme ne définie aucune tolérance sur la longueur des pièces, il y aura donc tout intérêt à fixer ces
tolérances de manière contractuelle.
POUTRES COMPOSITES
DÉFINITION :
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Utilisation :
Composition :
Les membrures sont le plus souvent réalisées en résineux (Sapin, Epicéa, Pins) massif,
contrecollé (« bilame » ou « trilame »), lamellé-collé ou LVL (lamibois de placage). Les âmes
sont le plus souvent réalisée en OSB, parfois en contreplaqué ou en panneau de fibres à haute
performance, parfois également en tôle d’acier.
Dimensionnement :
18
Les poutres à liaisons mécaniques (pointes, boulons ou vis) se calculent selon les codes de calcul
généraux de charpente bois en vigueur.
Les poutres à liaisons collées, ne faisant l’objet d’aucune normalisation spécifique à l’heure
actuelle, sont soumises à Avis Technique et Certification de Qualité
• Largeur : de 60 à 120 mm
• Hauteur : de 200 à 500 mm
• Longueur : de 5.00 à 12.00 m
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
Dans le cas des poutres à liaisons mécaniques, les opérations d’encollage et de pressage sont
remplacées par des opérations de clouage ou vissage, ou encore par un pressage dans les cas d’âmes
métalliques.
Spécifications et Certifications :
Dans le cas de membrures en bois massif, la phase d’aboutage revêt une importance primordiale et le
recours à un système d’assurance qualité par tiers est indispensable, au moins pour cette phase (voir
chapitre suivant). Dans le cas d’emploi de contrecollé ou de lamellé, ce recours est très recommandé.
Inertie transversale :
En raison de leur faible inertie transversale, ces poutres sont particulièrement délicates à mettre en
œuvre pour l’application en tant que pannes de couverture et un dispositif de reprise de poussée,
d’anti-déversement et d’entretoisement doit être étudié, cas par cas.
17
1
CHARPENTES INDUSTRIALISEES
DÉFINITION :
Les charpentes de ce type sont constituées de planches en bois ou en dérivés, assemblées entre elles
par l’intermédiaire de plaques métalliques (connecteurs) assemblées à la presse.
Connecteur métallique :
Organe d’assemblage, répondant à la définition de gousset et constitué d’une plaque dont les dents
sont embouties sur une seule face et pliées perpendiculairement à la surface de la plaque, utilisé
comme élément de jonction entre deux ou plusieurs pièces de bois de même épaisseur.
Pièces de bois :
Eléments constitutifs d’une ferme : entrait, arbalétrier, fiche, contrefiche, potelet, etc. Ces pièces
peuvent être simples ou composées.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Le dimensionnement des fermes et autres éléments, se fait conformément au DTU 31.3 et aux règles
CB 71.
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
Spécifications :
• Humidités des bois < 20 %
• Epaisseur des bois > 36 mm (à 20% d’humidité)
• Caractéristiques mécaniques du bois : généralement ST II, selon la norme NF B 52-001.
• Acier des connecteurs : A33
• Protection des connecteurs : Z 275
• Classe d’emploi 2 (classe de risques d’attaques biologiques) : cf. fiches Bois massifs
Points de recommandation :
23
• Anti-flambement : Absolue nécessité de prévoir et mettre en œuvre des dispositifs d’anti-
flambement, sachant que les liteaux seuls, ne peuvent pas assurer le rôle d’anti flambement.
• Plan de pose : La livraison doit s’accompagner d’un plan de pose.
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de
construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant qu'une
proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de bois
(Code du travail).
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et lors de la fin de vie du composant doivent
être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de métaux ou de
composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2 ou valorisés dans la
filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
• Incinérés dans un incinérateur de déchets ou éliminés en décharge de classe 1 s’ils contiennent des
métaux ou des composés organochlorés.
23
CHARPENTES LAMELLEES COLLEES
DÉFINITION :
Charpentes de bâtiments et
éventuellement d’ouvrages d’art constituées
principalement d’éléments en bois lamellé-collé
(voir la fiche correspondante) mais pouvant
incorporer des éléments en bois massifs ou d’autres
constituants (poutres en I, tirants métalliques,
etc…).
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Les Charpentes lamellées collées, du fait des fortes dimensions (en section et longueur) et des
courbures variées qu’il est possible de donner à leurs composants, se prêtent à la réalisation de
structures de grandes portées (jusqu’à 150 mètres) et à des formes architecturales éventuellement très
complexes.
Modèles statiques :
Pour la réalisation de structures de halls industriels, agricoles, sportifs ou commerciaux, les
charpentes lamellées collées appartiennent à des modèles statiques divers :
Assemblages :
Les liaisons entre éléments sont généralement réalisées par des organes de type tige (boulons ou
broches), éventuellement par crampons ou anneaux, en assemblage bois sur bois ou plus fréquemment,
à l’aide de goussets métalliques externes ou « en âme » (lorsque que l’on recherche une esthétique
améliorée et/ou une grande stabilité au feu).
FABRICATION :
23
La fabrication des charpentes lamellées collées fait appel en premier lieu à des éléments en Bois
lamellé collé (voir la fiche correspondante), généralement de résineux (Sapin, Epicéa, Pin sylvestre,
Douglas) plus rarement en bois durs (chêne, Iroko…) aboutés et collés à l’aide de colles structurales
agréées, traités après fabrication par traitement superficiel pour les classes d’emploi 1 ou 2 (classes de
risques d’attaques biologiques), ou traités au niveau des lamelles avant fabrication par injection
profonde, pour la classe d’emploi 3, dans le cas de bois non durables naturellement.
La production de ces éléments lamellés collés et la réalisation des charpentes (taille, assemblage,
levage) sont souvent dissociées, réalisées par un producteur spécialisé pour l’une, par une entreprise de
charpente pour l’autre.
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de
construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant qu'une
proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de bois
(Code du travail).
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et en fin de vie du composant doivent être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de
métaux ou de composés organochlorés; ils peuvent être éliminés en décharge de classe
2 ou valorisés dans la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
• Incinérés dans un incinérateur de déchets ou éliminés en décharge de classe 1 s’ils
contiennent des métaux ou des composés organochlorés.
25
CHARPENTES TRADITIONNELLES
DÉFINITION :
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Ouvrage :
Les Charpentes traditionnelles se caractérisent essentiellement par le recours à l’usage de bois
massifs sous forme de sciages de moyennes ou fortes sections (de 50 x 100 mm à 300 x 400 mm).
Entrent dans cette famille, au sens large, s’ils utilisent des bois massifs, les ouvrages suivants :
• les poutres maîtresses, enrayures, linteaux et solivages
• les pannes, chevrons, faux arbalétriers, arêtiers
• les colombages de murs
• les treillis assemblés en juxtaposition (moisement) par pointes, boulons ou organes spéciaux
Dans une acception plus étroite on considère comme charpentes traditionnelles les charpentes de
combles ou de halls en fermes sur mur ou en portiques caractérisées par des assemblages à profils
complémentaires (embrèvements, tenons-mortaises, enfourchements, mi-bois etc…).
Dimensionnement :
La conception et le dimensionnement des Charpentes traditionnelles sont régis par les codes de
calcul généraux de charpente bois en vigueur.
Essences utilisées :
Les essences utilisées sont souvent des résineux (Sapin, Epicéa, Pin sylvestre, Douglas), mais
aussi, pour des structures de prestige ou exposées aux intempéries, des bois durs (chêne, châtaignier
ou tropicaux divers).
FABRICATION :
La fabrication des charpentes traditionnelles se caractérise par la nécessité d’un taillage précis
des pièces de bois pour permettre leur assemblage.
Ces opérations de taille, classiquement réalisées à l’aide d’outils manuels, puis mécanisés,
tendent à être faites à l’aide de machines à commande numérique associées à une informatique de
conception, dessin et fabrication (CFAO).Cette évolution conduit, pour cette technique de charpente,
à une amélioration de sa compétitivité qui s’était dégradée face à la concurrence de systèmes
économiques (charpentes industrialisées, poutres composites).
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
27
06/04/2010
Les éléments en bois de feuillus (chêne) peuvent appartenir aux classes D30 ET D35 (selon EN 338),
correspondant respectivement aux niveaux de classement 1 et 2 (selon la Norme française de
classement visuel B52001).
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de
construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant
qu'une proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de bois
(Code du travail).
Déchets de bois :
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et en fin de vie du composant doivent
être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de métaux ou
de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2 ou valorisés dans
la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
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06/04/2010
ELEMENTS DE PAROIS INDUSTRIALISES
DÉFINITION :
Eléments de parois industrialisés :
Eléments structurels non traditionnels
(ne relevant pas d’un DTU) permettant de réaliser des parois :
• horizontales (plancher)
• verticales (murs)
• inclinées (toitures).
Parois :
Les parois ainsi constituées, peuvent remplir une ou
plusieurs des fonctions suivantes :
• séparative
• isolante
• porteuse
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Ces éléments doivent faire l’objet d’un Avis Technique. Leur mise en œuvre doit respecter les
spécifications du fabricant.
Afin de les qualifier, nous distinguons plusieurs formes d’éléments :
Eléments surfaciques :
Ces éléments sont pleins, et sont constitués soit par un panneau dérivé du bois (panneaux de
particules, contreplaqué, etc., panneaux lattés) mais dans des dimensions plus conséquentes, soit par
l’association de plusieurs panneaux entre eux.
Le panneau ainsi obtenu possède des caractéristiques mécaniques et physiques suffisantes pour
réaliser des parois porteuses. Généralement, il est nécessaire d’associer un isolant à ce type de
matériau, soit au moment de la fabrication en usine (panneaux sandwichs), soit sur site au moment
de la mise en œuvre. En sortie d’usine, un élément représente une partie de façade ou la façade
complète de bâtiment.
Eléments linéaires :
Il s’agit de fabriquer des éléments en formes de poutres, s’assemblant entre eux et permettant
ainsi de réaliser des parois de constructions. Lors de la fabrication, un isolant peut être intégrer afin
d’obtenir des parois isolantes (madriers isolés).
Eléments en blocs :
Il s’agit d’éléments pleins ou reconstitués qui s’assemblent entre eux à la façon d’un parpaing
de maçonnerie, pour réaliser des parois isolées ou non, selon la constitution et la nature des blocs.
Ce type d’éléments est réservé à la fabrication de parois verticales uniquement.
FABRICATION :
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06/04/2010
Ces éléments sont fabriqués industriellement et sont ensuite assemblés soit en usine, soit sur
chantier, afin de constituer les parois des bâtiments.
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
Conception :
Toute utilisation en construction doit être étudiée en collaboration avec les producteurs et la
validation peut nécessiter, si elle est possible, des investigations particulières du contrôleur
technique.
Les paramètres de dimensionnement sont édités sous la responsabilité des producteurs.
Mise en œuvre :
Ces produits nécessitent rigueur, précision et précaution, tant au niveau de leur fabrication que
de leur mise en œuvre.
L’entrepreneur devra adopter des mesures logistiques, de préparation et d’intervention sur le
chantier en conséquence, afin de palier aux risques d’imprécisions des supports, de dégradation et de
finition du produit lors de la mise en œuvre (transports, accès chantiers, stockage sur chantier,
montage, etc.).
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de
construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant qu'une
proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de
bois (Code du travail).
Déchets de bois :
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et lors de la fin de vie du composant
doivent être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de
métaux ou de composés organochlorés; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2
ou valorisés dans la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
DÉFINITION :
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Plancher constitué d’une dalle de béton liée mécaniquement par des organes de connexion à des
poutres en bois.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Principe :
Le principe de collaboration entre un solivage bois et une dalle béton consiste à faire travailler,
grâce à la mise en œuvre de connecteurs, le béton en compression et le bois en traction, utilisant ainsi
au mieux les propriétés des deux matériaux. Cette technique, particulièrement indiqué dans le cadre
des réhabilitations de structures anciennes, permet ainsi d’augmenter notablement la rigidité et la
résistance des planchers en bois.
Capacité :
Il est possible, dans certains cas, de conférer une capacité portante de 500 kg/m² à une structure
ne pouvant théoriquement reprendre que quelques dizaines de kg/m², et ce par la mise en œuvre
d’une dalle de béton de 8 à 10 cm avec interposition de connecteurs.
Connecteurs :
Le rôle de ces connecteurs est de reprendre l’effort de cisaillement à l’interface entre le bois et
le béton, de sorte que l’ensemble du plancher devient une structure mécaniquement homogène et
donc beaucoup plus rigide et résistante. Les performances mécaniques du procédé dépendent très
fortement des caractéristiques des connecteurs.
C’est pourquoi il est indispensable de connaître de façon précise la résistance unitaire de chaque
connecteur, dont dépendra la résistance de la structure, mais également le glissement (Kser au sens
de l’Eurocode 5) de celui-ci, fondamental pour prédire la rigidité finale du plancher.
Avis technique :
Cette technique est aujourd’hui considérée en France comme non traditionnelle, de sorte qu’un
procédé de connexion doit faire l’objet, pour pouvoir être mis en œuvre, d’un avis technique du
CSTB.
Cet avis technique indique le domaine d’emploi du procédé, une appréciation indiquant entre
autre les caractéristiques mécaniques minimales des matériaux employés ainsi que le comportement
au feu du plancher ainsi constitué.
Il comporte également un cahier des prescriptions techniques particulières, précisant les
hypothèses de calcul à retenir, les modes de justification acceptés, et les conditions de mise en
œuvre.
Cet avis technique sert ainsi de base à toute note de calcul relative à la réalisation d’un plancher
bois-béton.
SPÉCIFICATIONS ET CERTIFICATIONS :
Les ouvrages doivent être strictement conformes aux spécifications de l’avis technique du
procédé employé.
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D’une façon générale, le cisaillement longitudinal entre le bois est le béton sera maximal au
droit des appuis, et c’est donc aux extrémités de la poutre que leur densité sera la plus importante.
D’autre part, l’effort tranchant au droit des appuis devient très intense et donc prépondérant
dans la vérification des sections de bois. Il est donc impératif de vérifier l’état sanitaire des appuis
de poutres de façon à s’assurer que la section retenue pour le calcul correspond bien à la section
réellement résistante de la poutre.
Un affaiblissement de la poutre au droit des appuis se traduirait en effet par une augmentation
notable de la contrainte de cisaillement du bois, pouvant provoquer à terme une rupture de type
fragile, donc sans aucun signe précurseur.
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un
produit de construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
LAMIBOIS (LVL)
DÉFINITION :
Le terme lamibois est l’équivalent français officiel du terme LVL (laminated Veneer Lumber).
Il désigne un matériau composé de placages minces de bois recollés à fil parallèle.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Constitution :
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Matériau à vocation essentiellement structurelle, il se présente en plateaux larges, dans une
gamme d’épaisseur variant en fonction du nombre de plis assemblés (épaisseur unitaire de l’ordre de
3mm), et en longueurs importantes.
Chaque pli voit sa continuité mécanique assurée par un scarfage (joint en sifflet) ou par un court
recouvrement longitudinal sur le pli suivant.
Une variante, proposée par certain producteur, voit une petite proportion de ses plis disposés
avec leur fil perpendiculaire à l’axe principal du plateau afin d’en améliorer la stabilité physique et
éviter, notamment, le tuilage sous effet d’un gradient d’humidité.
Ce matériau, peu dispersif par nature et maîtrisé par la sélection des placages en amont, présente
des caractéristiques mécaniques variables d’un procédé à l’autre, mais toujours très élevées en
matière de contraintes de travail axiales : de l’ordre du double d’un bois massif.
Utilisation :
Il est utilisé, par recoupe de plateaux, soit en membrure de poutre composite en I, soit disposé
sur chant, directement comme poutre à section rectangulaire, soit encore comme un panneau
autoporteur à plat, en support de couverture ou en plancher.
Dimensionnement :
Son calcul relève des règles générales relatives aux ouvrages en bois concernés, mais chaque
production doit être justifiée en fonction des paramètres mécaniques qui lui sont propres.
Dimensions courantes :
• Epaisseur : 25 à 75 mm
• Largeur : 1.80 m ou plus
• Longueur : 18.00 m ou plus.
Le dimensionnement des éléments se fait conformément aux règles CB71 ou EC5 dans l
‘avenir. Pour l’utilisation des règles CB71, les contraintes admissibles à utiliser sont celles données
par le fabricant.
FABRICATION :
La fabrication est le fait de grandes unités dont la partie amont (placages) s’apparente à
l’industrie du contreplaqué et dont l’atelier final (composition et pressage) fait appel à une
machinerie spécifique lourde et complexe qui l’apparente à la production des panneaux de process et
correspond à des investissements considérables.
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
Toute utilisation en construction doit être étudiée en collaboration avec les producteurs et la
validation peut nécessiter, si elle est possible, des investigations particulières du contrôleur
technique.
Les paramètres de dimensionnement sont édités sous la responsabilité des producteurs.
Spécifications :
Les spécifications principales à respecter sont relatives :
• A l’influence du temps sur les valeurs de calcul : L’Eurocode 5
• Aux paramètres spécifiques du produit, fournis par le producteur,
• Aux éventuelles nécessités de traitement de préservation, à définir avec le producteur.
• En cas d’utilisation en poutre sur chant, des précautions particulières de conception sont à
prendre en cas des grands élancements de section afin d’éviter le déversement.
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DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un
produit de construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant
qu'une proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de
bois (Code du travail).
Déchets de bois :
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et en fin de vie du composant doivent
être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de métaux ou
de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2 ou valorisés dans
la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
DÉFINITION :
Ossature bois :
Structure composée d’un tramage régulier de pièces de bois verticales (les montants), et de
pièces horizontales en partie haute, basse et médiane (les traverses et les entretoises), clôturant ainsi
l’ensemble afin de former une ossature sur laquelle est fixé un voile travaillant en panneau dérivé du
bois.
Les cavités du panneau à ossature bois ainsi obtenu sont remplis avec un isolant adapté, puis les
revêtements intérieur et extérieur sont fixés sur l’ossature.
Revêtements intérieurs :
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Eléments fixés sur l’ossature coté intérieur de l’habitation, dont la fonction est de protéger l’ossature
et de servir de support aux éléments de finition (peinture, papier peints).
Dans le cadre de construction à ossature bois, les principaux revêtements intérieurs utilisés sont les
plaques de plâtres, les lambris en bois massif, etc.
Revêtements extérieurs :
Eléments fixés sur l’ossature, et directement exposés aux intempéries, dont la fonction est de
protéger le bâtiment des intempéries.
Dans le cadre de construction à ossature bois, les principaux revêtements extérieurs utilisés sont les
bardages en bois, les panneaux en contreplaqué enduit ou non, etc.
Voile travaillant :
Egalement appelé voile de contreventement, est un panneau dérivé du bois fixé sur les montants de
l’ossature, à l’aide de vis, de pointes ou d’agrafes.
Sa fonction est de reprendre les efforts horizontaux dus au vent et appliqués en tête des panneaux à
ossature bois, et de transmettre ces efforts aux ouvrages de soubassement.
Les principaux panneaux utilisés sont les panneaux travaillant en milieu humide, de qualité OSB 3
ou 4, contreplaqués CTB-X ou de particules CTB-H.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Le dimensionnement des constructions à ossature bois, se fait conformément aux DTU 31.2, à la
norme NF P 21-102, et aux règles CB 71.
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
•
• Assemblage des montants et traverses des ossatures
• Fixation du voile de contreventement sur ossature
• Mise en place de l’isolant entre les montants
• Montage du panneau sur l’ouvrage
• Pose des menuiseries extérieures
• Pose du revêtement extérieur
• Pose des revêtements intérieurs
SPÉCIFICATIONS ET CERTIFICATIONS :
Mise en œuvre :
Ce type de construction nécessite une grande rigueur et une grande précision.
Les abords du chantier doivent être particulièrement soignés, surtout dans le cadre de murs
préfabriqués en usine.
Spécifications de performances :
• Des mesures particulières sont à prévoir dans le cadre d’une construction en zone termitée.
• Humidité des bois et dérivés au moment de la mise en œuvre < 18%.
• Epaisseur des pièces de bois massif pour élément porteur > 36 mm à 20% d’humidité.
• Risques biologiques : les essences et les traitements éventuels doivent être adaptés aux
classes d’emploi des différents éléments de l’ossature (classes 2 et 3).
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
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Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un produit de
construction, doit respecter la norme NF XP01-010.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant qu'une
proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de bois
(Code du travail).
Déchets de bois :
Les déchets de bois générés lors de la mise en œuvre et en fin de vie du composant doivent être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de
métaux ou de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2
ou valorisés dans la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
DÉFINITION :
Madrier :
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Pièces de bois de section rectangulaire formant les parois par empilage.
Rondin :
Tronc d’arbre dépouillé de son écorce employé sous sa forme naturelle ou peu modifiée pour la
réalisation de fermes, de parois, d’échafaudages ou de poteaux.
Fusterie :
On donnait autrefois ce nom aux travaux exécuté en bois qu’ils fussent de menuiserie ou de
charpente. « Fusto » désignait un madrier.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
SPÉCIFICATIONS ET CERTIFICATIONS :
Tassement du bois :
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Panneau dit de " process " constitué de grandes lamelles orientées et liées entre elles par un
collage organique. L’appellation OSB est l’acronyme de sa dénomination anglo-saxonne (Oriented
Strand Board).
Ce produit est à différencier du WAFER BOARD qui est aussi à grandes lamelles mais non
orientées ce qui conduit à des propriétés physiques et mécaniques similaires dans les deux directions
du plan.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Classification :
Par rapport aux autres panneaux dits de " process ", l’OSB présente des propriétés dans le plan
qui sont très nettement différenciées selon la direction du plan. Il en est notamment ainsi de la
flexion et des variations dimensionnelles dans le plan. Le rapport d’anisotropie est de l’ordre de 2.
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06/04/2010
La norme NF EN 300 recommande un code de couleur à apposer sur les panneaux afin
d’identifier la qualité du panneau :
• première couleur :
• deuxième couleur :
Dimensions courantes :
Le dimensionnement des structures en bois se fait conformément aux règles CB71 ou EC5 dans
l ‘avenir.
Pour l’utilisation des règles CB71, les contraintes admissibles à utiliser sont celles définies par
la norme NF P 21-400.
Les contraintes admissibles, rigidités et masses volumiques sont données en fonction des
paramètres suivants :
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
•
• " Coupe " du bois en lamelles longues de 5 – 6 /10 mm d’épaisseur
• Stockage des lamelles
• Séchage des lamelles
• Triage des lamelles (élimination des petites lamelles)
• Stockage couches extérieures – stockage souche intérieure
• Encollage couches extérieures (MUF ou phénolique) – encollage couche intérieure (MUF,
PMDI ou phénolique)
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• Composition des couches extérieure – intérieure – extérieure
• Conformation
• Pressage
• Délignage
• Ponçage
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
Résistance à l’humidité :
• Résistance à la flexion (EN 310) après épreuve V 313 (NF EN 321)
• Cohésion interne (NF EN 319) soit après épreuve V 313 (NF EN 321) soit après épreuve V
100 (EN 1087 modifiée)
Propriétés additionnelles :
Des propriétés additionnelles peuvent être définies par les parties en fonction d’un usage
donné :
• Variations dimensionnelles (NF EN 318)
• Arrachement des vis (NF EN 320)
• Fluage (ENV 1156)
• Essais mécaniques pour usage en structure : soit détermination individuelle selon NF EN 789
etNF EN 1058 pour flexion, traction, compression, cisaillement de voile et cisaillement
roulant, soit usage de valeurs forfaitaires définies par NF EN 12 369 – 1
• Résistance au choc (EN 1128)
•
• Caractéristiques certifiées :
• Tolérances dimensionnelles
• Humidité
• Tolérance sur la masse volumique
• Teneur en formaldéhyde
• Contrainte de rupture en flexion et
• Gonflement en épaisseur après module d’élasticité
immersion dans l’eau
• Traction perpendiculaire aux faces
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un
produit de construction, doit respecter la norme NF XP01E.
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant
qu'une proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
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Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de
bois(Code du travail).
Déchets de bois :
Les déchets de bois générés lors de la mise en oeuvre et lors de la fin de vie du composant doivent
être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de métaux
ou de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2 ou valorisés
dans la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
• Incinérés dans un incinérateur de déchets ou éliminés en décharge de classe 1 s’ils contiennent
• Des métaux ou des composés organochlorés.
PANNEAU DE FIBRES
DÉFINITION :
La cohésion provient :
• soit du feutrage de ces fibres et de leurs propriétés adhésives
intrinsèques (procédé humide)
• soit de l’addition aux fibres d’un liant synthétique (procédé à
sec).
D’autres additifs peuvent être ajoutés.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Classification :
Les panneaux de fibres sont classés, selon la norme EN 316, selon leur procédé de
fabrication comme suit :
• Panneaux de fibres obtenus par procédé humide : on distingue plusieurs types selon leur masse
volumique :
○ Panneaux isolants (masse volumique ≤ 400kg/m3). Ces panneaux possèdent
des propriétés de base thermique et phonique.
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○ Panneaux mi-durs (masse volumique > 400 et ≤ 900 kg/m3). On distingue
les panneaux mi-durs de faible masse volumique (400 kg/m3 à 560 kg/m3),
et les panneaux mi-durs de forte masse volumique (560 à 900 kg/m3)
○ Panneaux durs (masse volumique ³ 900 kg/m3)
• Panneaux de fibres obtenus par procédé à sec : ces panneaux ont une masse volumique ³ ≥ 600
kg/m3
Panneaux MDF :
Les panneaux dits « Panneaux de fibres à moyenne densité « (MDF) sont fabriqués à
l’aide d’un liant synthétique avec l’action de la chaleur et de la pression.
Classe d’emploi (classe de risques d’attaques biologiques : cf. fiche 51.01) selon NF EN 335-3 :
· le milieu sec correspond à la classe d’emploi 1
· le milieu humide correspond à la classe d’emploi 2
➢
• première couleur : • deuxième couleur :
blanc : usage général bleu : milieu sec
jaune : usage travaillant vert : milieu humide
brun : milieu extérieur
Dimensions courantes :
· Epaisseur : 3 à 40 mm
· Largeur : dimensions très variables
· Longueur : dimensions très variables
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06/04/2010
Les contraintes, rigidités et masses volumiques sont données en fonction des paramètres suivants :
· Qualité des panneaux travaillant conformes à NF EN 622
· Epaisseurs des panneaux
· humidité des panneaux à 15% maximum, au-delà il faut
appliquer un coefficient réducteur (cf. CB71 ou EC5)
Fluage :
Pour le fluage, l’Eurocode 5 (NF ENV 1995 - NF P 21-711 : EC 5 - Calcul des structures
en bois), définit les valeurs des coefficients applicables, en fonction des différents cas de
charges et des classes de services.
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
Tous ces panneaux sont gaufrés sur une face, car un grillage spécial est interposé dans la
presse pour permettre à l’eau de s’évacuer
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
Résistance à l’humidité :
• gonflement en épaisseur après essai cyclique (NF EN 321)
• cohésion interne (NF EN 319) soit après épreuve V 313 (NF EN 321) soit après
épreuve V 100 (EN 1087)
Toutes ces exigences dépendent du type de panneau milieu sec ou milieu humide, usage
général, emploi travaillant ou non travaillant
Propriétés additionnelles :
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Des propriétés additionnelles peuvent être définies par les parties en fonction d’un usage
donné :
• variations dimensionnelles (NF EN 318)
• masse volumique (NF EN 323)
• arrachement des vis (NF EN 320)
• détermination de l’absorption de surface (NF EN 382)
• résistance au choc (EN 1128)
CTB-RH :
Certification de produits de panneaux de fibres de moyenne densité (MDF-HLS) pour emplois en
milieu intérieur avec risque d’humidification temporaire.
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un
produit de construction, doit respecter la norme NF XP01-010
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant
qu'une proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de
bois(Code du travail).
Déchets de bois :
Les déchets de bois générés lors de la mise en oeuvre et lors de la fin de vie du composant doivent
être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de métaux
ou de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2 ou valorisés
dans la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
• Incinérés dans un incinérateur de déchets ou éliminés en décharge de classe 1 s’ils contiennent
• Des métaux ou des composés organochlorés.
Formaldéhyde :
Les panneaux sont testés selon la norme NF EN 120 définissant la teneur en formaldéhyde libre
dans le panneau, et classés selon la norme NF EN 13986.
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06/04/2010
CONTREPLAQUES
DÉFINITION :
Panneau, plat ou moulé, composé d’un empilage de plis de bois. La cohésion entre les
couches de l’empilage est assurée par un liant organique.
CARACTÉRISTIQUES ET DIMENSIONNEMENT :
Classification :
Le panneau contreplaqué le plus courant présente :
• Une composition symétrique dans l’épaisseur
• les plis contigus sont croisés à 90° entre eux
• les plis sont constitués de placages jointés sur leur rives, plusieurs peuvent être empilés fil sur fil
pour former une couche.
Si les couches fil sur fil dominent, on obtient un panneau LAMIBOIS (LVL dans la terminologie
anglo-saxonne). Les panneaux contreplaqués peuvent être classés selon différents critères.
Sept types de panneaux peuvent se rencontrer, selon le exigences de la norme NF EN 636 :
• Panneaux travaillants utilisés en milieu sec (636-1)
• Panneaux travaillants utilisés en milieu humide (636-2)
• Panneaux travaillants utilisés en milieu extérieur (636-3)
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• le milieu extérieur correspond à la classe d’emploi 3
Dimensions courantes :
• Epaisseur : 6, 8, 10, 12, 15, 18, 22, 25, 30 mm
• Largeur : 1.20 m, 1.50 m
• Longueur : 2.50 m, 3.10 m
La norme XP ENV 14272 permet de calculer les caractéristiques mécaniques du contreplaqué à partir
de ces propriétés déterminées sur des lots de panneaux fait en une seule essence.
Fluage :
Pour le fluage, l’Eurocode 5 (NF ENV 1995 - NF P 21-711 : EC 5 - Calcul des structures
en bois), définit les valeurs des coefficients applicables, en fonction des différents cas de
charges et des classes de services. Une méthode d’essais XP ENV 1156 permet également
d’évaluer le phénomène
FABRICATION :
Etapes de fabrication :
Tous ces panneaux sont gaufrés sur une face, car un grillage spécial est interposé dans la
presse pour permettre à l’eau de s’évacuer
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06/04/2010
Placages :
Pour l’usage courant, les placages sont obtenus par déroulage des grumes (débit sur dosse
pure) ; pour les panneaux contreplaqués destinés à recevoir une finition, les placages des couches
de surfaces sont généralement obtenus par tranchage.
Les épaisseurs courantes de placage vont de 10 à 30/10 mm. Un traitement éventuel des placages
(ignifugation, préservation par biocide) peut être introduit avant la pré–composition.
SPÉCIFICATIONS ET RECOMMANDATIONS :
Panneau travaillant :
Le contreplaqué est typiquement un panneau travaillant. La connaissance de ses propriétés
mécaniques est donc primordiale. Les plus couramment utilisées font appel à la flexion (module ou
contrainte).
Pour certains usages (poutres en « I », poutres caissons, goussets,…, la connaissance des
caractéristiques en cisaillement de voile est également critique.
Toutes ces exigences dépendent du type de panneau milieu sec ou milieu humide, usage général,
emploi travaillant ou non travaillant
Classe d’emploi 3 :
Pour la mise en œuvre de ces panneaux en classe d’emploi 3, il faut que l’utilisateur soit averti :
• de la nécessité de protéger les chants contre les reprises d’eau (surtout s’ils sont pris en
feuillure)
• de drainer et ventiler les chants des panneaux (feuillures ou rainures à drainage, rapide si
possible)
Propriétés additionnelles :
Des propriétés additionnelles peuvent être définies par les parties en fonction d’un usage
donné :
• variations dimensionnelles (NF EN 318)
• masse volumique (NF EN 323)
• arrachement des vis (NF EN 320)
• détermination de l’absorption de surface (NF EN 382)
• résistance au choc (EN 1128)
NF Extérieur CTB-X :
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Certification de produits de panneaux contreplaqués pour emplois extérieurs.
Caractéristiques certifiées :
• Durabilité et qualité des essences utilisées
• Qualité du collage après immersion
• Qualités des faces et des plis intérieurs
• Modules d’élasticité
• Tolérances sur l’épaisseur
NF Coffrage CTB-C :
Certification de produits de panneaux contreplaqués pour emplois de coffrage
Caractéristiques certifiées :
• Durabilité et qualité des essences utilisées
• Qualité du collage après immersion
• Qualités des faces et des plis intérieurs
• Modules d’élasticité
• Tolérances sur l’épaisseur.
Certification individuelle :
Certification individuelle Panneaux à usage de menuiserie intérieure.
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES :
Le format des données environnementales, que peut fournir sur demande le fabricant d’un
produit de construction, doit respecter la norme NF XP01-010
Eco-certification :
Le bois utilisé peut être un bois " éco-certifié " selon le référentiel PEFC ou FSC, garantissant
qu'une proportion ou la totalité des bois utilisés sont issues d'une forêt gérée durablement.
Lors de l’usinage, les opérateurs doivent être protégés pour éviter l’inhalation de poussières de
bois(Code du travail).
Déchets de bois :
Les déchets de bois générés lors de la mise en oeuvre et lors de la fin de vie du composant doivent
être :
• Considérés comme des DIB (Déchets Industriels Banals) s’ils ne contiennent pas de métaux
ou de composés organochlorés ; ils peuvent être éliminés en décharge de classe 2 ou valorisés
dans la filière panneau de particules ou transformés en combustible bois.
• Incinérés dans un incinérateur de déchets ou éliminés en décharge de classe 1 s’ils contiennent
• Des métaux ou des composés organochlorés.
Formaldéhyde :
Les panneaux sont testés selon la norme NF EN 120 définissant la teneur en formaldéhyde libre
dans le panneau, et classés selon la norme NF EN 13986.
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06/04/2010
Elle a en outre pour but de garantir que les produits de construction sont
appropriés à la fonction qu’ils ont à assumer pour que l’ouvrage puisse
répondre à un certain nombre d’exigences essentielles, dont les principales sont
:
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Deux méthodes pour caractériser les performances en structure
➢ Visuelle : associer à un critère visuel une classe de résistance et donc des
performances prévisibles.
Ce mode de classement est assuré par l’homme ou la machine (Scanner,
Grecon,...)
➢ Machine : associer à une mesure machine une classe de résistance
directement
Les machines mesurent le module d’élasticité corrélé à la flexion, la
transmission d’ultrason s ou la masse volumique par Rayon X .
Normes européennes
Actuellement, le CTBA (Centre Technique du Bois et de l’Ameublement) procède à
l’harmonisation des normes avec l’Union Européenne et effectue des études afin de
classer pour l’emploi en structure les principales essences résineuses (pins,
douglas, sapin, épicéa, mélèze en cours) et feuillus (peuplier et chêne).
Chaque pièce de bois structurel classée et devant circuler au sein de l’Europe devra
être marquée avec les mentions suivantes :
• La classe visuelle (ST-I,II,III) ou la classe mécanique (C40 à C 18)selon la
méthode de classement utilisée
• L’essence ou le groupe d’essence
• Le producteur
• La norme du classement effectué
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Les produits de structure en bois et dérivés
du bois en France
ETAT DU MARCHE
EVOLUTION
ET
TENDANCES
EN FRANCE
ET AQUITAINE
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Etat du marché en France 2007 → 2009
Chiffres clés 2007 ( Panneaux et charpentes )
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La production de charpentes et panneaux est orientée à la hausse en 2007.
La production de charpentes s’est accrue ces dernières années, grâce au fort
dynamisme du marché intérieur. L’industrie des charpentes comprend la fabrication
de charpentes en bois lamellé-collé, les charpentes industrielles et
traditionnelles. Les charpentes industrielles sont les plus prisées puisque
70 % des maisons individuelles les utilisent. La production française de
charpentes en lamellé-collé se situe au 3ème rang européen.
Bien que globalement déficitaire, les échanges extérieurs restent positifs dans
l’industrie des panneaux, notamment grâce aux panneaux de particules.
Cependant l’excédent commercial de cette industrie se contracte : le taux de
couverture atteint 107 % en 2007, contre 110 % en 2002.
Les exportations sont restées soutenues pendant cette période (+ 40 % pour les
panneaux de particules, + 30 % pour les panneaux de fibres et les
contreplaqués) mais les importations ont crû de façon plus importante,
notamment pour les panneaux de fibres et les contreplaqués
(respectivement 37 % et 35 %).
Du fait de leur caractère pondéreux, les échanges sont réalisés principalement avec
les pays européens limitrophes. En effet, l’Allemagne et la Belgique sont les
deux principaux pays clients et fournisseurs de la France. Les échanges
intra-groupe entre filiales favorisent par ailleurs le commerce avec ces pays.
Parmi les gagnants, seuls les papiers et cartons à recycler, déjà excédentaires,
parviennent à améliorer leur situation. Les pâtes à papier, les contreplaqués, les
papiers et cartons bruts, les sciages résineux et les feuilles de placage
réduisent leur déficit grâce à la contraction des importations. Plusieurs secteurs
excédentaires perdent une partie de leur avantage tout en restant positifs : papier
journal, ouvrages de tonnellerie, panneaux de particules et sciages feuillus.
Les panneaux de fibres, qui étaient excédentaires, deviennent déficitaires.
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LA SORTIE DE CRISE N’EST PAS ENCORE EN VUE
La crise économique de 2008
En 2008 la filière bois est dans une situation économique difficile, le bois d’œuvre
étant très corrélé au marché de la construction et le bois d’emballage,
comme les papiers et cartons, sont quant à eux très lié à l’activité économique
générale ; l’emballage a ainsi connu une baisse de 40 %.
Les scieries enregistrent une baisse de leur activité de l'ordre de 30% depuis le
mois de novembre 2008, leurs principaux débouchés sont la construction (60%
de la production totale)
Avec un déficit de 6,0 milliards d’euros sur les douze derniers mois, la
balance commerciale de la filière bois poursuit son redressement. Pourtant, les
exportations souffrent de la crise plus encore que les importations. La filière
reste structurellement déficitaire et ce redressement apparent traduit
seulement la contraction des échanges commerciaux. Tous les secteurs ne sont pas
frappés au même degré, les biens de consommation ou intermédiaires résistent
mieux que les produits bruts ou peu transformés. Les indices de sortie de crise ne
sont pour l’instant pas encore en vue.
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SYNTHESE DE L’EVOLUTION DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE
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DE PANNEAUX ET BOIS DEROULES / TRANCHES 2007/2009
LES INDUSTRIES DU TRAVAIL DU BOIS, UNE SPÉCIFICITÉ
Ce jour où l’ouragan Klaus a tout emporté sur son passage, ravageant près
de 500 000 hectares de pins en Aquitaine, 40 millions de mètres
cubes de bois, soit environ six années de production.
« C’est la Berezina. Ceux qui ont réussi à vendre du bois ne sont pas payés,
car leurs clients attendent toujours les aides promises. Et ceux qui ont
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commencé à nettoyer, en plus d’être sinistrés et non indemnisés, doivent
payer l’entreprise chargée des travaux ! »
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Un soutien continu à la filière Bois
La Région Aquitaine poursuit son action pour la filière Bois, depuis la
sylviculture jusqu’aux industries de transformation, en investissant plus
de 2 130 000 euros.
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PROPOSITIONS
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« Une famille suédoise habitant une maison en bois utilise deux fois
moins d’énergie qu’un foyer français pour se chauffer. »
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La formation des acteurs de la filière et notamment du manque avéré de
commerciaux doit être également encouragée afin de combler le déficit
évident d’information et de connaissances du matériau , d’erreurs
maladroites (voire parfois même intentionnelles), de la part de vendeurs ou
constructeurs .
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CONCLUSION :
Les produits de structure bois et dérivés en France ont malgré les remous
économiques actuels un avenir conséquent sur le territoire. L’atout français
de posséder un savoir-faire, le respect des délais, la polyvalence du
personnel ainsi qu’un matériel adapté peut encore faire la différence et
amener le professionnel du bâtiment revenir chez son producteur local.
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L’Aquitaine, qui est en ligne de mire face au dérèglement climatique
aujourd’hui aura du mal à gérer un massif forestier de plus en plus
chahuté.
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Rédaction : Christophe Maziere
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