1. Concept :
Vente : c’est un contrat par lequel un vendeur s’engage à transférer la propriété d’une chose à un acheteur qui s’engage à en payer le prix.
2. Conditions de validité :
Accord de volonté : le contrat ne voit le jour que lorsque le destinataire de l’offre l’a accepté (déclaration de volonté) de façon expresse (ex : écrit) ou tacite
(ex : présence à la caisse).
Vices de consentement : consentement sans erreur ni dol.
Capacité : chaque partie est légalement capable d’acheter et de vendre
Objet : un contrat de vente doit porter sur un objet défini et existe au moment de la vente.
3. Forme et preuve :
Forme : C’est un contrat par simple échange des consentements entre parties. La vente n’est donc normalement soumise à aucune formalité, mais il
est recommandé de rédiger un écrit pour preuve.
Preuve : transactions > 375€ : nécessite un support écrit et la présence de signature.
Transactions< 375€ : peuvent être prouvées par toutes voies de droit, en ce compris les témoignages et les présomptions.
4. Transfert de propriété et transfert des risques
a. Généralités : élément essentiel du contrat de vente
b. Dispositions contractuelles : les parties sont libres de régler les différents aspects de leur contrat. Le vendeur également insérer ans
le contrat une clause de réserve de propriété.
5. Obligation du vendeur
a. Obligation de délivrance : dans le délai convenu
b. Conformité : la chose doit être délivrée dans l’état où elle se trouvait au moment du contrat (marque, modèle, numéro de catalogue,
couleur..), sinon l’acheteur peut refuser la livraison, et ce dernier doit le signaler dès la livraison.
c. Garantie contre l’éviction et les vices cachés : le vendeur a l’obligation de garantir l’acheteur contre toute éviction, contre les vices
cachés, mais pas sur les vices apparents dont l’acheteur a pu se rendre compte.
Vice caché : un défaut grave qui rend la chose impropre à l’usage, un défaut quine peut être constaté au moment de la livraison.
6. Obligations de l’acheteur
a. Réceptionner le bien vendu
b. Payer le prix
7. Services :
8. Livraisons et problèmes de paiement
B. Sommation : c’est pour poursuivre l’autre partie une éventuelle indemnisation prévue dans les conditions générales (intérêt de retard,
indemnités)
C’est tout contrat en vertu duquel le C’est un contrat par lequel une partie (l’agent commercial) C’est un contrat en vertu duquel l’une des parties (le
producteur ou l’importateur de produit est chargée de façon permanente, et moyennant franchiseur) concède à l’autre partie ( la franchisé) le
réservent le droit à une ou pls rémunération, par une autre partie (le commettant), de la droit d’exploiter une marque ou une formule
entreprises concessionnaires négociation et de la conclusion d’affaires, il agit en son commerciale, tout en lui assurant une aide et des
d’acheter en leur propre nom et pour
leur compte les produits qu’ils
nom et pour le compte du commettant. services réguliers destinés à faciliter cette exploitation.
fabriquent ou distribuent dans le but Il exerce son activité selon son bon vouloir, il est indépendant. Le franchiseur met son savoir faire technico commercial
d’en assurer la revente. Contrat déterminée ou indéterminée. concernant la commercialisation des biens et des services
C’est un contrat cadre c.à.d. les Obligation de l’agent commercial : il doit défendre les intérêts déterminées
parties ont défini le cadre général de du commettant et agir à son égard loyalement et de bonne foi. Il travaille pour son compte avec l’assistance permanente
leur collaboration et en exécution des Il doit s’employer coe il se doit à la négociation, et la du franchiseur
contrats d’achat-vente. conclusion des affaires. Le futur franchisé doit recevoir des informations
Les parties s’engagent souvent Obligation du commettant : il doit mettre à disposition de précontractuelles avant la conclusion de l’accord : kre
réciproquement à acheter et à vendre l’agent commercial les documents nécessaires, les intuitu personae de l’accord, les obligations et les
par le contrat de concession. informations conséquences de leur violation, le mode de calcul de la
Caractéristiques : Il doit informer l’agent dans un délai raisonnable de son rémunération…
Le concessionnaire se voit acceptation, de son refus d’une affaire qu’il a négociée. Le franchisé bénéficie d’une exclusivité territoriale
interdire de démarcher des Rémunération : soit somme fixe, soit commission ou les 2 Le franchiseur proposera des services au franchisé : coe
clients établis en dehors du (page 120) l’étude de faisabilité, aides à l’obtention des crédits,
territoire défini. Fin du contrat : préavis de 1mois par année entamée avec l’emplacement commercial, le choix des produits / sces, la
le producteur s’interdit max 6mois. publicité, marketing, le système informatique à utiliser.
d’approvisionner quelqu’un Si circonstances exceptionnelles ou manquements graves Avantage :
d’autre dans le territoire d’une partie, résiliation d’un délai de 7jours. Elle doit être Pour le franchisé : acquiert un savoir faire technique et
défini. motivée par lettre recommandée par exploit d’huissier. commercial du franchiseur, facilite l’obtention de crédit, pas
Si délai e préavis non respecter ou résiliation à tort, l’auteur de de forme de subordination entre les 2 parties, participe à un
Le concessionnaire s’engage
la rupture sera tenu de verser une indemnisation. développement d’un réseau
à ne distribuer aucun produit
Indemnité d’éviction : si l’agent a apporté de nouveaux clients Pour le franchiseur : avec le réseau, il s’étend rapidement
d’un autre fabricant.
au commettant, après la cessation du contrat, et que cette avec un minimum d’investissement et de risques.
Contrat déterminée ou activité doive encore procurer des avantages au commettant. Le système lui permet d’être un leader sur le marché.
indéterminée, prolongé Si il y a une clause de non concurrence, le commettant est Il reçoit le droit d’entrée (montant pour rejoindre le réseau
tacitement et à dater de la réputé recevoir des avantages substantiels. et droit d’exploitation) et des royalties par le franchisé
3eme prolongation =contrat Clause de non concurrence : l’agent s’engage à n’exercer, (montant mensuels, trimestriels ou annuels pour payer
indéterminé après fin du contrat, ni directement ni indirectement, une l’action permanente du franchiseur envers le franchisé).
Les parties conviennent des activité qui soit concurrente à celle du commettant et si la
prix d’achats, des délais de clause a été stipulée par écrit, et elle concerne le type
livraison, des modalités de d’affaires dont l’agent est chargé, ne vise que le secteur
paiement et des garanties géographique confiés à l’agent, et n’excède pas 6mois après la
que le concessionnaire peut cessation du contrat
concéder.
Peut convenir d’une
participation de concédant
dans les frais de publicité et
de promotion
CHEQUES : un moyen de paiement légal par lequel le titulaire d’un compte donne ordre à sa banque de payer soit à lui-même, soit à un tiers, un montant
déterminé, à prélever sur les fonds ou le crédit dont il dispose auprès de la banque. C’est un effet de commerce.
Mentions nécessaires : la dénomination de chèque, l’ordre de payer une somme d’argent déterminée, le nom de la banque, l’endroit où le chèque est
payable, date et lieu d’émission, la devise et montant en chiffe et lettres, la signature de la personne qui a émis la chèque (titulaire).
Sorte de chèque :
Chèque au porteur : pas de nom du bénéficiaire, toute personne munie du document peut venir l’encaisser.
Chèque nominatif : (chèque à ordre) nom du bénéficiaire apparait, et il peut le céder a un tiers par voie d’endossement.
Chèque barré : chèque encaissés que via un compte bancaire.
Chèque certifié : chèque garanti par la banque durant un certain délai de présentation.
Chèque bancaire : chèque garanti par nature du fait qu’il est tiré sur la banque émettrice elle-même.
Chèque circulaire : lorsque le bénéficiaire ne dispose pas de compte, validité de 3mois et max 2500€.
Assignation postale : chèque circulaire mais émis par la banque de la poste.
Chèque commercial : destiné aux entreprises qui souhaitent effectuer des paiements via ce moyen.
LA LETTRE DE CHANGE :
La lettre de change est le titre par lequel une personne appelée le tireur (vendeur ou fournisseur) donne l'ordre à une autre personne débiteur
appelée le tiré (acquéreur ou le client) de payer une certaine somme d'argent à une certaine date à une 3ème personne appelée le bénéficiaire ou
porteur (la banque du fournisseur).
1. le tireur (vendeur ou fournisseur) vend sa marchandise à terme et envoie sa facture (à échéance, à terme) ;
2. le tireur (créancier de départ) tire une traite sur le tiré (débiteur de départ) et présente la traite au tiré (débiteur) pour acceptation ;
3. le tiré accepte l'effet ;
4. le tiré renvoie la traite acceptée au tireur; et au même moment, envoie un avis de domiciliation à sa banque ;
A. avant l'échéance, le tireur peut présenter la traite acceptée à un tiers pour paiement, il endosse la traite ; le tiers devient nouveau bénéficiaire
B. À l'échéance, le dernier bénéficiaire présente la traite à la banque du tiré (banque de domiciliation) pour paiement (encaissement) ;
C. la banque du tiré paie la somme et fait acquitter la traite par le bénéficiaire ;
D. la banque du tiré débite la somme du compte du tiré et garde la traite acquittée par le bénéficiaire
Si Escompte client :
A. avant l'échéance, le tireur présente la traite acceptée à sa banque pour escompte, cette dernière devient nouveau bénéficiaire ;
B. le tireur recevant la valeur actuarielle :-( , c-à-d le nominal moins les agios (c'est donc la banque du tireur qui accorde le crédit d'escompte) ;
C. à l'échéance, la banque du tireur présente la traite à la banque du tiré (banque de domiciliation) pour paiement (encaissement),
D. la banque du tiré paie le nominal ;o) au à la banque du tireur
E. la banque du tiré débite la somme (le nominal) du compte du tiré et garde la traite acquittée par le bénéficiaire.
Si Escompte fournisseur :
A. avant l'échéance, le tireur présente la traite acceptée à la banque du tiré pour escompte ; cette dernière devient nouveau bénéficiaire ;
B. le tireur ;o) reçoit le nominal (c'est donc la banque du tiré qui accorde le crédit d'escompte)
C. la banque du tiré débite les agios du compte du tiré :-( et garde la traite acquittée par le bénéficiaire ;
D. À l'échéance, la banque du tiré débite le compte du tiré de la valeur nominale de l'effet.
Mentions nécessaire :
La dénomination de la lettre de change, le montant à payer, le nom du tiré, le nom du bénéficiaire, la date de création, lieu de création, la signature
du tireur, l’échéance, le lieu de paiement.
Billets à ordre :
le billet à ordre est un document commercial par lequel l'émetteur (souscripteur) prend l'engagement pur et simple de payer une somme déterminée
au porteur légitime à un moment déterminé et en un lieu déterminé, en échange de l'effet présenté.
BANQUE ELECTRONIQUE : réalisables à partir du téléphone ou via internet, en utilisant des codes secrets.
Ex : Isabel : service d’électronique banking destiné au monde professionnel, pour faire des virements nationaux, paiement internationaux, l’ajout de
banques supplémentaires, individuels ou collectifs, import au logiciel comptable, historique des opérations, e-mail, échange de factures
électroniques….
PAIEMENTS INTERNATIONAUX :
Tout transfert de fonds en provenance ou à destination de l’étranger, ainsi que toute opération entre compte résident et un compte étranger.
IBAN : international bank account number : code ISO du pays ex : BE, FR et un check digit ou nombre de contrôle du numéro de compte national
existant (2chiffres).
BIC : bank identifier code : code international de la banque elle-même.
PAIMENTS TRANSFRONTALIERS EN EURO : à l’intérieur de l’espace économique européen, bénéficie du tarif des opérations nationales lorsque
les conditions suivantes sont respectées : montant du paiement < à 50 000€, le donneur d’ordre communique à sa banque le code IBAN et BIC du
bénéficiaire, le donneur d’ordre demande le partage des frais entre lui-même et le bénéficiaire.
Coût est comparable d’un crédit de caisse alourdi par les frais d’envoie par recommandé
des factures.
Le VAI est une opération à tempérament par laquelle la banque verse au Ministère des Finances, pour le compte de Si le prêt est fait dans un but
son client, un certain pourcentage du montant de l’impôt estimé de l’exercice en cours à chaque échéance professionnel, les intérêts du crédit
déterminée par ce service. sont déductibles de la base
Les avantages sont : imposable de la société. Ces intérêts
Eviter la majoration de l’impôt en cas d’absence ou d’insuffisance de versements aux dates prévues sont donc déductibles à titre de
La déductibilité fiscale des intérêts charges professionnels.
L’étalement des charges sur 12 mois
L’utilisation des liquidités pour des motifs plus rentables
Le VAI phase dépôt :
La banque verse le montant estimé de l’impôt au Ministère des finances à la 1ere échéance des versements. le prêt
se rembourse en 12 mensualités égales.
Le VAI annuel :
La banque verse le montant estimé à la 1ere échéance des versements anticipés d’impôts. Le prêt se rembourse en
8 ou 12 mois à partir du 1er jour du mois qui suit le versement.
Le VAI trimestriel :
A chacune des 4 échéances des VAI, la banque verse 25% du montant estimé, le prêt se rembourse en 4 fois trois
mensualités.
1. HYPOTHEQUES :
C’est une garantie pour un bien immobilier établi via un acte notarié. le débiteur donne un droit sur son immeuble, ce qui permettra au créancier de le faire
vendre en cas de non paiement, et de récupérer ce que le débiteur lui doit, en respectant la procédure de la saisie immobilière.
Cet acte notarié consiste en une inscription hypothécaire qui a une durée de vie de 30 ans, et est reprise au registre des hypothèques.
La constitution d’hypothèque engendre des frais d’actes : droit d’enregistrement et d’hypothèque, les frais du bureau des hypothèques, les couts de recherche
et l’honoraire notarié.
2. MANDATS HYPOTHECAIRE :
C’est un droit qu’à la banque de prendre une inscription hypothécaire effective sur le bien et ce via un notaire.
Par le mandat, le crédité autorise la banque à prendre inscription hypothécaire sur le bien et ce en cas de non paiement.
C’est une garantie moins forte pour la banque, car le crédité, entre l’octroi du crédit et l’inscription demandée par la banque, peut donner le bien en
hypothèque pour un autre crédit par une autre banque.
Dangereux pour le crédité aussi, car la banque pourra utiliser le mandat et prendre l’hypothèque sans devoir le signaler quand elle le désirera.
L’avantage : c’est l’économie de frais car pas de constitution d’hypothèque, pas de frais d’enregistrement…
3. CAUTION :
La caution personnelle est un contrat par lequel un tiers s’engage envers un créancier, à rembourser la dette à la place du débiteur principal.
L’acte peut : solidaire, indivisible, à caractère accessoire pour un montant déterminé.
La solidarité entre la caution et le crédité a pour conséquence que la banque peut immédiatement se retourner contre la caution lorsque le crédité ne remplit
pas ses obligations ;
Indivisible : les héritiers de la caution ne pourront pas invoquer le bénéfice de la division t la banque pourra exiger de chaque héritier le paiement de la dette.
4. SOLIDARITE ET INDIVISIBLE :
Qd pls personnes empruntent ens, les actes reprennent généralement une clause imposant une solidarité et une indivisibilité, c a d chacun est tenu pour la
totalité.
6. GAGES DE VALEURS :
C’est une garantie qui prévoit qu’une somme déterminée est bloquée sur un compte. Différents types de comptes peuvent être pris en considération, comptes
à vue, les comptes de placement, les carnets de dépôt…
2. Le revenu garanti :
Une assurance qui protège contre la perte de revenu que l’on subit en cas d’incapacité de travail, à la suite d’une maladie ou d’un accident.
80% du revenu net imposable, moins les éventuelles rentes d’invalidité assurées.
Payable mensuellement pour toute la durée de l’incapacité jusqu’à son 60e anniversaire, la prime est déductible fiscalement.
A. Demande en faillite :
Le tribunal de commerce peut prononcer une faillite si les 3 conditions sont remplies :
1) La qualité de commerçant, le débiteur doit être un commerçant, une pp accomplit des actes de commerce, une société inclut la réalisation
d’acte de commerce.
2) Cessation persistante de paiement : problème de liquidités pour faire face aux créances exigibles.
3) Ebranlement du crédit : toute demande d’un crédit est refusée et que l’on ne peut plus obtenir le bénéfice d’aucun délai de paiement ni aucun
emprunt.
B. Déclaration de la faillite :
Qui peut introduire la procédure de faillite
Sur aveu du débiteur quand le commerçant est en cessation de paiement et que le crédit est ébranlé.
Sur citation lancée par un créancier, ou le Ministère public ou l’administrateur provisoire :
Le tribunal de commerce compétent pour déclarer la faillite est celui ans le ressort duquel le commerçant a son établissement principal ou siège social pour la
société.
C. L’administration de la faillite :
1) Le curateur :
Désigner par le Tribunal de Commerce et choisi parmi les personnes inscrites sur une liste établie par l’assemblée générale du Tribunal de Commerce, et être
avocats inscrits au tableau de l’ordre d’un barreau belge.
Il assure l’administration et la liquidation de la faillite sous contrôle du juge commissaire et du Tribunal de Commerce.
Il agit dans l’intérêt de l’ensemble des créanciers, il vend l’actif, fixe le passif et veille à la répartition des sommes issues de la réalisation de l’actif entre les
différents créanciers.
La loi impose des obligations :
• La publication du jugement de faillite
• La signification du jugement de faillite au failli
• L’avertissement des créanciers connus afin qu’ils puissent déposer en temps utile leur déclaration de créance à la faillite
• La décision de la poursuite ou non des contrats conclus par le failli
• L’élaboration de l’inventaire des biens…
2) Le juge commissaire :
Le Tribunal nomme un juge commissaire
Il contrôle l’administration et la liquidation de la masse failli et doit veiller au bon suivi de la procédure de la faillite.
• Participation à la descente sur les lieux et surveillance de la confection de l’inventaire
• Signature du procès verbal de clôture de la vérification des créances
• Ordonnance sur la demande d’autorisation de vente
• Rapport au Parquet
• Contrôle de la gestion des fonds….
2. Pour les créanciers : le jugement déclaratif de faillite fait disparaitre le droit des créanciers de procéder à des mesures d’exécution, ni
poursuivre des procédures d’exécution, en vue de récupérer le montant de leur créance.
La faillite conduit à une liquidation collective avec les créanciers d’un privilège général, et ordinaire. La loi prévoit des dispositions dérogatoires au profit des
créanciers d’un privilège spécial (créanciers hypothécaires et titulaires d’un gage sur fonds de commerce).
3. Pour les cautions : ils ne bénéficient pas de l’excusabilité du failli, mais pour bénéficier de la décharge, les personnes physiques qui se sont
constituées sureté personnelle du failli sont tenues de déposer au greffe du Tribunal de Commerce une déclaration attestant que leur
obligation est disproportionnée à leur revenu et à leur patrimoine. Avec des pièces justificatives : identité, profession, domicile, copie de la
déclaration à l’impôt des personnes physiques, le relevé de l’ens des elts actifs ou passifs qui composent son patrimoine…
4. Réserve de propriété : Elle permet de récupérer auprès de l’acheteur les biens qui ont déjà été livrés mais qui restent impayés. Aussi pour
les biens incorporels
La clause est opposable à la masse des créanciers en cas de faillite pour autant que certaines conditions soient remplies :
La clause à été convenue par écrit
Mentionne que l’acheteur du bien deviendra propriétaire qu’au moment du paiement intégral du prix
A été convenue au plus tard au moment de la livraison des biens.
Au moment où le vendeur invoque la clause de réserve de propriété, les biens vendus doivent tjrs se trouver en nature dans le patrimoine du failli et doivent
être identifiables.
5. Inopposabilité : les actes inopposables à la masse des créanciers, ceci signifie que seul le curateur peut agir, et prendre une décision
Ce sont :
Les actes que le failli a posés après le jugement déclaratif de faillite
Certains actes accomplis par le failli durant la période suspecte
Ex :
tous actes de disposition à titre gratuit portant sur des immeubles ou meubles, ou à titre onéreux si la valeur de ce qui a été donné dépasse
notablement celle de ce qu’il a reçu en retour
Tous paiements, en espèces, par transport, vente, compensation, pour dettes non échues et pour dettes échues et tous paiements ou effets de
commerce
Toutes hypothèques conventionnelles et tous droits de gage constitués sur les biens du débiteur pour dettes antérieurement constatées.
G. Liquidation de la faillite :
Le curateur procède à la liquidation de la faillite des le dépôt du 1er procès verbal de vérification des créances.
Le failli est appelé par le juge commissaire et est entendu sur la meilleure réalisation possible de l’actif. Liquider c’est réaliser les actifs, apurer le passif et
répartir le solde positif entre les différents créanciers.
Le curateur procèdera à la vente des biens immobiliers, du stock et des biens mobiliers.
La répartition des actifs intervient à la fin de la procédure de liquidation.
I. Excusabilité du failli :
Permet d’obtenir une sorte d’effacement de ses dettes
Le principe est à savoir que la personne morale failli ne peut être déclarée excusable, seulement les personnes physiques.
Le failli qui est déclaré excusable ne peut plus être poursuivi par ses créanciers.