Le site Axios relève que, pour ce genre de grands discours, le président est
capable de s’en tenir au script. Une chose est certaine : aussi transgressif
soit-il, il s’inscrira dans une tradition qui remonte au 8 janvier 1790,
lorsque George Washington prononça le premier discours sur l’état de
l’Union.
Ce discours sur l’état de l’Union est inscrit dans la Constitution des Etats-
Unis. L’article II, section 3, clause 1 prévoit que :
Entre 1790 et 1800, les présidents George Washington puis John Adams se
sont présentés douze fois, en personne, devant le Congrès, pour prononcer
ce fameux discours. Puis, en 1801, Thomas Jefferson, considérant qu’il
ressemblait trop au discours du Trône britannique, a rompu avec la
tradition et décidé d’envoyer un message écrit, lu par des fonctionnaires du
Pour son discours de 2018, celui qui a fait de la lutte contre l’immigration
clandestine et les gangs une de ses priorités a choisi d’inviter Elizabeth
Alvarado, Robert Mickens, Evelyn Rodriguez et Freddy Cuevas, les parents
de Nisa Mickens et Kayla Cuevas, battues à mort par des membres du gang
MS-13, en septembre 2016.
Pour ce qui est des symboles, les démocrates ne sont pas en reste. De
nombreuses élues devraient s’habiller en noir, en hommage au mouvement
#MeToo (« moi aussi ») et #TimesUp (« c’est fini »), les deux mouvements
antiharcèlement et pour l’égalité des femmes.
Lire aussi : Après la tuerie de Las Vegas, le débat sur les armes
se déplace vers les « bump stocks »