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Différents types d’activités vous sont proposés sous la forme d’un scénario:
VOUS êtes le personnage principal de l’histoire, vous vous
appelez Marta, vous êtes espagnole, de Valencia, et un ami vous a
recommandé l’Institut français pour étudier la langue et connaître
la culture française. Vous vous inscrivez et vous intégrez une classe.
Peu après votre inscription, vous participez au voyage en France
organisé par l’Institut pour le pont de décembre.
Vous allez à Lyon…
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3
Activité03 Chez le libraire.
Ça y est, vous êtes à Lyon !
Un ami vous a demandé de lui acheter le livre Indignez-vous ! de Stéphane Hessel.
Vous allez donc à la librairie « Presse-papiers » en métro…
01. Dans le métro, vous devez prendre un titre de transport pour un trajet unique,
que choisissez-vous ?
a. Un aller simple.
b. Un forfait.
c. Un aller-retour.
d. Un abonnement.
02. Vous entrez dans la librairie, que dites-vous pour saluer le libraire ?
a. Bonne journée, Monsieur !
b. Bonjour, Madame !
c. Bonjour, Monsieur !
d. Salut, Monsieur !
03. Vous voulez acheter le livre Indignez-vous !, que dites-vous pour le demander ?
a. Est-ce que vous avez le livre Indignez-vous !, s’il vous plaît ?
b. Est-ce que vous voulez le livre Indignez-vous !, s’il vous plaît ?
c. Est-ce que vous payez le livre Indignez-vous !, s’il vous plaît ?
d. Est-ce que vous avez le livre Indignez-vous !, s’il te plaît ?
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Activité04 J’écris un courriel.
Vous écrivez un courriel à votre professeure de français de l’institut. Vous lui racontez le début de votre
séjour mais votre ordinateur tombe en panne… Votre message est en désordre :
Consigne : Remettez les mots dans le bon ordre pour écrire des phrases correctes
et rendre votre message cohérent (n’oubliez pas la ponctuation !).
Phrase 3 : quartiers. / me / suis / dans/ longtemps / vieux /Je / promenée /les
Phrase 4 : ai / jolie/ où /librairie/ Maria. /le / acheter/ j’/ J’/ pu/ découvert /aussi/ livre/ de /ai /une
Phrase 5 : lyonnaises /tu / as / Ce / je / que / goûter / spécialités / vais / des / soir, / m ’/ conseillées.
Marta
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Activité05 Je téléphone.
Arrivée à Lyon, vous téléphonez à votre amie Ludivine qui était en Erasmus l’année dernière à Valencia
et que vous aviez rencontrée à l’université. Cette année, elle est retournée à Lyon pour finir ses études.
Ludivine : J’ai cours jusqu’à 17 heures mais après, je peux te retrouver et nous pourrions nous promener
pour voir les Lumières.
Marta : Ah oui, …
a.
… j’aimerais bien
b.
c.
… j’aimais bien
… j’aime bien } découvrir la fête des Lumières avec toi qui m’en as tant parlé !
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Activité06 Dans la ville.
Vous êtes près de la basilique de Fourvière et vous devez aller chez Ludivine, qui habite à l’arrêt
de métro Vieux Lyon, mais vous ne savez pas comment faire.
02. La passante vous indique le chemin mais elle parle très vite ; que dites-vous ?
a. J’entends un peu ; pouvez-vous répéter, s’il vous plaît ?
b. Je ne comprends pas ; pouvez-vous répéter, s’il vous plaît ?
c. Je n’entends pas ; pouvez-vous répéter, s’il vous plaît ?
d. Je comprends tout ; pouvez-vous répéter, s’il vous plaît ?
03. Marta veut faire un cadeau à Ludivine, elle va aux Galeries Lafayette car elle souhaite …
a. … lui acheter une écharpe.
b. … l’ acheter une écharpe.
c. … en acheter une écharpe.
d. … leur acheter une écharpe.
07. Pour aller au concert, elles attendent le bus, mais au bout de 15 minutes … .
Ludivine : Ah ! Je crois que le bus…
a. … a déjà passé.
b. … est déjà passé.
c. … avait déjà passé.
d. … était déjà passé.
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SUITE DE L’ACTIVITÉ PAGE 8
Activité06 Dans la ville. suite
09. Ludivine se souvient : L’année dernière, je l’ai vu au concert des Francofolies de La Rochelle ;
l’année d’avant, …
a. … je l’avais vu aussi là-bas.
b. … je l’aurais vu aussi là-bas.
c. … je le voyais aussi là-bas.
d. … je l’ai vu aussi aussi là-bas.
10. Marta s’inquiète du prix des places de concert, elle demande à Ludivine : Mais combien tu les as…
a. … payées ?
b. … payé ?
c. … payés ?
d. … payer ?
13. Ludivine conclut : oui, mon amie est généreuse bien qu’elle…
a. … est la réputation d’être radine.
b. … ait la réputation d’être radine.
c. … aie la réputation d’être radine.
d. … ai la réputation d’être radine.
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Activité07 J’écris à une amie.
Avec Ludivine, vous avez assisté à un spectacle (pièce de théâtre, concert, danse, cirque...).
Vous écrivez à Sabine (votre professeure de français) pour lui raconter votre soirée et décrire le spectacle.
Vous lui expliquez pourquoi vous avez aimé ou non ce spectacle. (160 à 180 mots).
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Activité08 Aidez-moi à comprendre.
Au cours de son séjour lyonnais, Marta a parlé à beaucoup de Français mais elle n’a pas compris
certaines phrases ; aidez-la à les comprendre.
01. Votre billet sera d’autant moins cher que vous le réserverez à l’avance.
a. C’est parce que vous réserverez votre billet avant votre départ qu’il sera meilleur marché.
b. C’est parce que vous réserverez votre billet avant votre départ qu’il sera majoré.
c. Votre billet sera aussi cher, que vous le réserviez ou non à l’avance.
d. Plus tôt vous réserverez votre billet, plus le prix sera élevé.
03. Tant que tu auras peur de parler à mes amis français, ils n’oseront pas t’appeler pour sortir.
a. Au moment où tu cesseras de croire que tu parles mal français, les gens commenceront à te téléphoner.
b. Maintenant que tu n’as plus peur de parler français avec mes amis, ils t’appellent pour sortir.
c. Aussi longtemps que tu redouteras de te tromper en français, tu ne sortiras pas avec mes amis.
d. Tu crains de parler français chaque fois que mes amis t’appellent pour sortir.
04. Marta : Ton amie qui nous a offert les places de concert est très sympa.
Ludivine : Oui, elle l’a fait [...] amitié.
a. … pour…
b. … par…
c. … en raison de…
d. … grâce à…
06. [...] l’ Espagne, la France propose des allocations logement pour les étudiants.
a. Contrairement à…
b. En revanche…
c. Quant à…
d. Au lieu de…
07. Pierre, un ami de Ludivine: Si intéressant que soit le dernier disque de Benjamin Biolay, il ne me touche pas.
Marta: Quoi ? Il aime ou il n’aime pas le dernier disque de Benjamin Biolay ?
Ludivine: Ce qu’il a voulu dire, c’est que...
a. …bien que le disque de Benjamin Biolay soit intéressant, il ne le touche pas.
b. …le disque de Benjamin Biolay le touche, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas intéressant.
c. …le disque de Benjamin Biolay a beau être intéressant, il ne le touche pas.
d. …le disque de Benjamin Biolay le touche encore qu’il ne soit pas intéressant.
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SUITE DE L’ACTIVITÉ PAGE 11
Activité08 Aidez-moi à comprendre. suite
08. Si tu revenais à Lyon et [...] assister à la biennale de la danse, avertis-moi pour que je
réserve nos places.
a. …tu voulais…
b. …que tu veuilles…
c. …tu veuilles…
d. …que tu veux…
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Activité09
Le libraire a conseillé un roman à Marta mais il est un peu difficile ; aidez-la à comprendre le lexique.
Sur un terrain vague subsiste un clan de gitans indifférents à la société, à ses règles et à son confort.
Leur existence est marquée par les naissances, les petites et les grandes fêtes.
Les enfants reçoivent une instruction faible. Un beau jour, une jeune femme, déterminée et généreuse, mère de
trois garçons d’un âge à peu près semblable à celui des petits gitans, se met en tête de faire découvrir la joie de la
lecture aux enfants… Dans cet extrait, Esther revient pour la deuxième fois auprès des roulottes.
Esther revint le mercredi suivant à la même heure. Assemblés sur le petit trottoir qui bordait le terrain, les
enfants regardaient passer les voitures. Les caravanes luisaient de rosée. Les filles parlaient encore d’Esther.
Je me souviens jamais la tête qu’elle a la femme disait Anita à Mélanie. Mélanie chercha son souvenir. Elle a
plein de cheveux, dit-elle. Elle ne parvenait pas à exprimer son idée. Elle ressemble à une gadji1 quoi, ajouta-
t-elle finalement d’un ton bourru. Anita approuva de la tête. La fille aînée d’Héléna et de Simon, qui s’appelait
Hana, sautillait d’un pied sur l’autre au-dessus d’un bout de corde. Parlez pas tout le temps d’elle, j’suis sûre
qu’on la verra plus jamais, dit-elle en continuant de regarder ses pieds. On va voir, répondit sa petite soeur
Priscilla avec cette voix d’oiseau qu’ont les fillettes. Moi j’espère qu’elle reviendra, dit Sandro. Ouais, dit Carla,
j’aime bien l’histoire qu’elle a lue. Moi je comprends rien de ce qu’elle parle, dit Michael, qui était le plus petit
des cousins. Toi t’es bête ! lui lança sa soeur Carla. Celui qui le dit c’est lui qui l’est ! rétorqua le petit garçon.
Ils essayaient de se donner des coups de pieds dans les tibias. Brusquement ils se figèrent. La voiture s’arrêtait
à quelques mètres d’eux. La voilà ! dit Anita dans un souffle éteint par la stupéfaction. Tu t’es gourée ! glissa
Priscilla à l’oreille de sa soeur. La grande tira la langue, à toute vitesse, plissant tout son visage.
Esther étendit la couverture sur le trottoir (un étroit rebord de bitume séparait la rue de la terre du potager).
Ils s’assirent en se battant un peu. Elle les installa, les petits à côté d’elle, les grands juste derrière. Ils coururent
s’agglutiner autour de leur grand-mère. La vieille riait, elle en profitait pour les embrasser. J’aime pas les
baisers, disait Sandro. Il s’essuyait la joue en se tortillant sur ses jambes comme des allumettes. Grand bête ! dit
Angéline et elle lui donna un gros baiser sonore. Idiot! lui répéta-t-elle. Esther s’approcha du groupe. Bonjour,
dit-elle. Tu es là, dit la vieille, sacrée fille. Cela ne vous ennuie pas ? demanda Esther. Pouf! fit la vieille, son
visage, hormis sa couleur dorée, semblait une pleine lune.
Elle commença à raconter l’enfance de Babar. Elle lut comme jamais elle ne l’avait fait, même pour ses
garçons : elle lut comme si cela pouvait tout changer. « Dans la grande forêt un petit éléphant est né. Il s’appelle
Babar. Sa maman l’aime beaucoup. Pour l’endormir elle le berce avec sa trompe en chantant tout doucement.
Ça doit être mignon, dit l’une des fillettes. Très mignon confirma Esther en souriant avant de reprendre. Entre
deux pages elle apercevait les visages sérieux de enfants. Ils étaient concentrés, inatteignables. Elle lut avec de
la tendresse pour eux et la foi dans les histoires.
Et elle n’avait ni crainte, ni questions, est-ce que c’était artificiel, utile, naïf, stupide, de venir ainsi sans
prévenir, sans demander, pour lire des histoires à des enfants. Un élan la portait, elle lisait en mettant le ton,
sans être jamais fatiguée de le mettre, sans se presser de finir comme elle faisait parfois quand elle couchait
ses garçons. Elle lisait et le reste attendait. Le monde était évanoui, et morte ainsi sa dureté, et le froid des jours
d’automne oublié lui aussi. D’ailleurs il se mit à pleuvoir quelques gouttes et personne ne bougea.
1
Terme employé par la communauté des gitans pour parler des non-gitans.
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SUITE DE L’ACTIVITÉ PAGE 13
Activité09 suite
Exercice 1 : Cochez le ou les mot(s)/expression(s) synonyme(s) :
01. Que signifie « luisaient » ?
a. Brillaient.
b. étincelaient.
c. étaient ternies par.
d. étaient obscurcies par.
05. « Ses jambes sont comme des allumettes » signifie que ses jambes sont :
a. grêles.
b. fluettes.
c. maigres.
d. fuselées.
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SUITE DE L’ACTIVITÉ PAGE 14
Activité09 suite
Exercice 2 : Les mots-croisés.
Consigne : Les définitions suivantes correspondent à des termes du texte d’Alice Ferney ;
trouvez-les à l’aide des définitions puis inscrivez-les dans la grille.
Vertical :
1. Balance d’un mouvement lent et régulier.
2. Mouvement intérieur suscité par un vif sentiment envers quelqu’un ou quelque chose.
4. Qui a perdu toute réalité.
Horizontal :
3. Répondit sous forme de riposte.
1 2
3 4