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1D D’APPRENTISSAGES
A
GUIDE PRATIQUE
ET PÉDAGOGIQUE
T O M E 1
٣٤ pts REDACTEUR
Ce guide a été finalisé grâce à la participation de tous les Maîtres prenant en charge des Elèves ayant des
Difficultés d’Apprentissage (EDA) des circonscriptions de Djibouti CFPEN, 1, 2, 3 & 4, des conseillers
pédagogiques et formateurs de formateurs, notamment :
MR ALI FARAH
Conseiller pédagogique Djibouti 2
MR ABDOULKADER IMAN
Conseiller pédagogique, Djibouti CFPEN
MR ABDOULRAHIM DIAGARADJOU
Conseiller pédagogique, Djibouti 4
Sous la direction de :
M. ALI ABDI ADEN
IEN Directeur du CFPEN
L’encadrement de cet atelier a été assuré par MME MARY DENAUW, Consultante en Education et Formation,
Nous vous prions de nous excuser si un oubli s’est glissé dans la nomination des personnels participants.
PRÉFACE
Le présent guide s’inscrit dans le cadre général de la réforme du système éducatif de Djibouti engagée en
mai 1999 et plus particulièrement dans la mise en place de l’éducation spéciale en faveur des élèves en
difficultés scolaires dans l’Enseignement de Base.
Il sera précieux :
- d’une part, pour les Conseillers pédagogiques responsables de la formation continue dans le
domaine de la pédagogie adaptée,
- d’autre part pour les Maîtres chargés de l’enseignement auprès des Elèves ayant des
Difficultés d’Apprentissages (MEDA)
- ainsi qu’à tout enseignant soucieux d’améliorer l’efficacité de ses interventions auprès
d’élèves en difficulté.
Le contenu concerne plus spécifiquement :
- la compréhension en lecture
- la prosodie
- la production écrite
- l’écriture (du graphisme à la calligraphie des lettres)
- l’aspect conatif
- la méthodologie
La maîtrise de la langue a été un choix de départ, car il s’agit d’une compétence qui concerne toutes les
matières. En effet un lecteur précaire rencontre des difficultés en mathématiques et dans toutes les autres
disciplines scolaires.
Le document Tome 1, s’articule en 3 parties :
1. Apports de connaissances théoriques
2. Outils du MEDA (règlementaires et remédiation pour les élèves)
3. Attitudes pédagogiques du MEDA
Chaque partie est constituée de plusieurs sous-parties, elles-mêmes composées :
1. D’un sommaire succinct, ou
2. D’une introduction
Ce guide est accompagné d’un recueil d’outils de remédiation Tome 2, correspondant aux difficultés
identifiées.
SOMMAIRE
CONNAISSANCES ET APPORTS THéORIQUES
ANNEXES
Grille d’auto-évaluation p. 66
Fiche « guide » p. 67
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LEXIQUE
Maîtrise du code écrit et oral qui permet de construire des mots. Les sons
Combinatoire voyelles et les sons consonnes se combinent entre eux pour former des syllabes
et des mots.
Compréhension
L’information est écrite dans une phrase du texte.
locale (littérale)
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Opération mentale par laquelle on passe des mots écrits ou des sons entendus
Décodage
au sens qu’ils représentent (contraire codage).
Opération par laquelle un sujet utilise une acquisition dans un autre contexte
que celui qui en a permis l’apprentissage. Elle est ainsi la première phase de
l’identification d’un acquis, qui doit se prolonger par la mentalisation (voir
Décontextualisation ce mot). Il faut préférer la notion de décontextualisation à celle de transfert,
dans la mesure où cette dernière suppose une antériorité de l’acquisition, alors
que c’est au terme du processus de décontextualisation et mentalisation que
l’acquisition est véritablement stabilisée.une autorité.
Evaluation cognitive Essai de comprendre l’origine des erreurs.
Evaluation qui a pour fonction de repérer les forces et les faiblesses d’un
Evaluation
apprenant et d’en rechercher les causes pour prendre les décisions d’ajustement
diagnostique
qui s’imposent
Un macro-processus. La règle opère en sélectionnant le concept
immédiatement super ordonné sur la base de suppression de certaines
Généralisation propriétés essentielles qui deviennent a un certain moment non pertinentes
(émeraudes, saphirs, rubis = en fonction du contexte des minéraux, des pierres
précieuses, un magot, un trésor).
Système de règles dont le but est de décrire les régularités trouvées dans des
Grammaire de récit
récits.
Unité graphique, formée d’une ou plusieurs lettres, et servant à représenter, à
Graphème
l’écrit un phonème
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Activité par laquelle le sujet s’interroge sur ses stratégies d’apprentissage et met
en rapport les moyens utilisés avec les résultats obtenus ; il peut ainsi stabiliser
des procédures dans des processus (voir ce terme).
Métacognition
Travail par lequel l’élève prend l’habitude d’analyser le pourquoi de ses
réussites, de ses erreurs, de ses difficultés, et de stabiliser des procédures
efficaces en fonction d’un projet.
Opération mentale Activité intellectuelle par laquelle un sujet saisit et traite de l’information.
Eléments d’une stratégie d’apprentissage ayant été compris comme efficaces dans
Procédure une situation donnée et pouvant être reproduits dans une situation du même
ordre.
Processus Utilisation des référents, des connecteurs (indices explicites). Effectuer des
d’intégration relations entre des propositions d’un texte.
Mise en œuvre du déroulement des activités cognitives durant la lecture. Les
Processus de lecture
processus ne sont pas séquentiels mais simultanés.
Psychologie « Son objet est de comprendre, expliquer, modéliser les activités mentales
cognitive effectuées par un sujet actif en vue de s’adapter aux situations. » (Fayol)
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Stratégie
Ensemble des méthodes ou moyens dont dispose l’enseignant pour faire acquérir
d’enseignement
un apprentissage : exposé, questionnement modélisation, situation problème….
(procédures)
Structure
Force qui pote à l’action, à l’effort.
conative
Suppression Un macroprocessus. La règle supprime toute information qui est non pertinente.
Z.P.D. »La distance entre le développement actuel, tel qu’on peut le déterminer
à travers la façon dont l’élève résout des problèmes seul et le niveau de
développement potentiel tel qu’on peut le déterminer à travers la façon dont
Zone
l’enfant résout des problèmes lorsqu’il est assisté par l’adulte ou collabore avec
proximale de
d’autres enfants plus avancés. » (Cité par J. Bruner).
développement
Si on travaille en dessous de son niveau, il n’y a pas d’apprentissage mais
consolidation des acquis : c’est la zone qui se situe entre du non-appris et du déjà-
appris (selon Vigostky)
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SIGLES
LE CODE API
LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE
1. Microprocessus
Identification - reconnaissance
Identifier puis reconnaître le plus d’items. Vous soulignez les mots qui posent problème
papa - girafe - donquichottesque – Fatima – anachréontique – eschylien – Dextropropoxyphène – banane
– tzigane - phtisie – banane – ananas – pantalon – Annie – canne – cane – cantine –
sangle – santé – panneau
Identification du problème et interventions
- Quand on les rencontre pour la première fois lire
- Quand l’association lettres-sons n’est pas usuelle entraîner le son + intrus proches
- Quand la règle de fusion syllabique n’est pas connue faire dégager la règle et lire
A soixante-sept ans, ma grand-mère était une vieille femme mais elle avait encore un cœur très jeune
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Le lecteur retient plus de mots ou tous les mots s’ils peuvent être regroupés par unités signifiantes.
2. Identification du problème et intervention possible
Lecture répétée (texte de + en + long), lecture 3 fois silencieusement puis à voix haute
Découpage en unités syntaxiques et en segmentation par pauses
En conclusion : les premiers processus qui peuvent poser problème lors de la compréhension sont
les microprocessus. Il faut veiller chez nos élèves à la maîtrise suffisante des graphèmes/ phonèmes,
des règles de séparation syllabique, de la correspondance des indices morphosyntaxiques et de la lecture par
groupes de mots
3. Processus d’intégration
assurer les liens entre les phrases (connecteurs, anaphores, la production d’inférences)
Référents, anaphores, Ce sont les mots ou les groupes de mots qui remplacent
Substituts un autre mot ou groupe de mots.
Fatouma est mon amie. Elle habite près de chez moi.
Il le lui a dit.
Connecteurs Ils relient deux phrases ou deux évènements entre eux.
Fatouma est entrée à l’hôpital Peltier parce qu’elle s’est
cassée une jambe (cause/ conséquence….)
Inférences Ce sont des informations non écrites mais qui sont
supposées être produites par le lecteur
La Toyota et la Renault se trouvaient dans le garage
De quoi s’agit-il ? Il s’agit de voitures
Lorsque maman éteignit la lumière je fus dans le noir
complet et j’avais peur dans mon lit ;
A quel moment se passe la scène ? Le soir
Exemples :
Fatouma a eu de beaux bijoux Fatouma a reçu de beaux bijoux
( Compréhension littérale )
Rachid a escaladé le plus haut volcan du monde Rachid est monté sur le plus haut volcan du monde
( Compréhension littérale )
Rachid a grimpé sur le plus haut volcan du monde Rachid est monté à plus de 2000 mètres
( Compréhension inférentielle )
D’une main sûre, l’infirmière s’approcha de mon bras pour me faire une prise de sang
Qu’est-ce que l’infirmière tient dans la main ?
L’infirmière a une seringue
( Compréhension inférentielle )
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3. Macroprocessus
compréhension globale identifier les idées principales (macro règles) ce sont des règles qui réduisent
l’information pour libérer la mémoire : dire en moins de mots, résumer
Connaissances culturelles Un sujet lit plus facilement un texte portant sur sa propre
culture. Il en retient mieux l’information.
elle était plus belle que jamais, elle riait et ses cheveux
étaient couverts de grains de riz
Que se passe-t-il ?
Connaissances d‘un domaine Un sujet lit plus facilement un texte portant sur un domaine de
sa compétence. Il en retient mieux l’information
Le diagnostic est un problème dentaire ou temporo-
mandibulaire qui précède la maladie. Le test de la cale est
un argument diagnostic et pronostic car on constate
la réversibilité de l’amplitude articulaire et des points
douloureux.
Le médecin comprendra plus facilement ce passage.
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Le script Un sujet anticipe et produit des inférences car il connaît des scripts
(chaîne d’actions qui se reproduit dans une même situation)
Poster un paquet pour l’étranger
Qu’a fait Ahmed quand il est arrivé à la poste ?
(se faire vacciner, aller chez le coiffeur, la rentrée des classes…)
Le schéma causal Dans une relation non conventionnelle, beaucoup d’actions s’expliquent
à travers le schéma causal
Depuis deux jours je n’arrivais plus à mâcher, je suis vite allé à
l’hôpital.
Qu’est-ce qu’Ahmed a fait à l’hôpital ?
(J’avais laissé mon vélo dehors hier soir, maintenant je vais travailler
à pieds.)
Le schéma narratif Le système de règles qui régit le schéma narratif (grammaire de
récit) permet de décrire les régularités trouvées dans les récits. Ces
règles disent au lecteur comment l’histoire avance.
C’est l’histoire
Problème
Déroulement
Résolution
Fin
EN CONCLUSION
1. Il est possible d’aider les élèves à construire la compréhension.
2. Nous avons analysé toutes les opérations mentales qui interviennent lors de la lecture :
- du côté du texte (les processus)
- du côté du lecteur (les structures)
3. Chaque opération cognitive a pu être isolée et décrite.
4. Des interventions pédagogiques (identification du problème, intervention, démarche)
basées sur les diverses activités mentales sont proposées après chaque analyse.
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Comprehension et évaluation
On peut évaluer deux types de lecture : la lecture à voix haute et la lecture silencieuse
I.1 - La combinatoire
La combinatoire met en évidence la lecture de phonèmes, des syllabes, des combinaisons
consonantiques particulières, la prosodie, la ponctuation, l’identification des mots,
la démarcation des phrases par l’intonation.
La lecture à voix haute fait référence à :
- l’identification, la reconnaissance
- la lecture par groupe de mots
- les indices morpho-syntaxiques
I.2. - La compréhension
On peut évaluer la façon dont le lecteur s’est approprié le texte. Une bonne lecture à voix haute sera :
- intelligible : si le texte est compris des autres élèves, alors la lecture est performante
- expressive : le lecteur met le ton, respecte la prosodie, la ponctuation
- intelligente : le lecteur comprend le message et peut le reformuler si nécessaire
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Le questionnaire « VRAI-FAUX »
Ce questionnaire est en grande partie équivalent au précédent dans sa conception et au niveau
de l’évaluation.
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En conclusion
Pour bien évaluer ses élèves, l’enseignant doit les observer, les écouter, et tenir compte de ce qu’il voit
et entend pour bâtir ses interventions pédagogiques. Une réponse affirmative ou négative d’un lecteur
n’a d’intérêt que si elle amène ce dernier à analyser sa réponse en argumentant et contre-argumentant
à travers des échanges au sein de la classe.
Le maître observe les invariants, les stratégies, les blocages, il aide chaque élève à progresser à partir
de ces observations. L’élève construit du sens avec ses savoirs.
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I – Le reperage de l’erreur
1. Erreur-faute
L’erreur est un point d’appui sur lequel on va bâtir de nouveaux apprentissages.
C’est un point de départ.
La faute est perçue comme une sanction, elle est connotée et ne met pas l’élève en position
d’apprendre. Elle ne fait pas l’objet d’un nouvel apprentissage.
L’erreur est à repérer lors d’une situation d’intégration après un travail, on ne remédie pas avant le
diagnostic : l’élève a écrit un court récit sur le thème du « chat » que l’on travaille
en ce moment en sciences.
En production écrite, il semble plus facile de repérer les erreurs au niveau de la linguistique
de la phrase, mais il est tout aussi important de déceler les erreurs liées à la linguistique textuelle,
à la construction de sens, ou même analyser les difficultés liées à l’affectif.
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II – Description de l’erreur
La description de l’erreur fait appel à une analyse plus fine de la situation
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Si elle est généralisée à toute la classe, un travail de réflexion devra être mené par le maître (maître réflexif ) :
- La notion n’est pas acquise
Préparer une leçon qui met en évidence la notion à acquérir
- La notion est mal acquise
Prévoir une nouvelle leçon avec une nouvelle démarche, des nouvelles situations
- la notion non acquise ou mal acquise remonte dans le temps et implique la non acquisition
de plusieurs notions
Mise en place d’une remédiation en profondeur
IV – Remediation
Le maître ne peut remédier à toutes les erreurs. Il faut qu’il cible quelques notions fondamentales et
significatives.
Les stratégies de remédiations sont diverses et dépendent de l’analyse du maître :
- répétitions ou exercices supplémentaires (révision de la leçon, exercices
complémentaires, révision d’un prérequis non maîtrisé, exercer les pré requis)
- mise en place de nouvelles stratégies par le maître (la majorité des élèves ont de
sérieuses insuffisances : reprendre les apprentissages d’une autre manière, découpage
de la séquence en micro séquences, mise en place de situations plus contextualisées)
- remédiation par feed back (communiquer avec l’élève lors de la correction,
faire un travail de correction à partir d’un conflit socio-cognitif ).
Cette remédiation peut se faire à la fin de chaque séance. Elle évite l’accumulation des erreurs et des
échecs. On peut lors de chaque séance évaluer un petit nombre d’élèves.
La remédiation peut être immédiate ou différée. Cette dernière intervient à la fin d’un module
d’apprentissage.
Elle permet au maître d’analyser les erreurs les plus significatives pour ses élèves. Ces erreurs font alors
l’objet de séquences de remédiations.
V – Suivi de la remediation
Il faut toujours que la notion qui a fait l’objet d’une remédiation, soit revue dans un contexte
plus global que l’exercisation : mise en place d’une nouvelle situation problème, d’une nouvelle
situation d’intégration afin que l’enseignant puisse évaluer si l’élève effectue effectivement
les transferts. Si après une séquence de remédiation l’élève n’a pas évolué, il faudra alors
mettre en place une pédagogie individualisée ou par groupe de besoin tout en continuant
les apprentissages.
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QU’EST-CE QU’éCRIRE ?
I – Qu’est-ce-qu’écrire ?
1. Les différents sens du mot écrire
écrire peut signifier :
- Graphier : ils s’agit de maîtriser un geste graphique. Cette activité se situe
principalement à l’école préélémentaire et au début de l’école élémentaire.
- Copier : quand les élèves sont capables de « graphier », ils arrivent petit à petit à
copier un message écrit sur une feuille ou au tableau, par une autre personne
(le maître, un élève…). Ce message peut être un apprentissage afin de mémoriser
l’écriture d’un mot ou d’un groupe de mots (un cadeau ; des cadeaux…), il peut s’agir
d’une règle de grammaire, d’un énoncé de mathématiques……
- Production d’un texte : il ne s’agit pas ici de graphier (apprendre un geste), de copier
un message conçu par quelqu’un d’autre, mais de produire soi même un écrit.
Il existe cependant différents sous groupes :
- Ecrire un message court
- Ecriture longue
- Réécriture
Des auteurs comme Paulette Lassalas et Marguerite Chaumin indiquent que lorsqu’on parle d’écrire,
il faut bien distinguer le « geste » et le « sens ». Nous nous attacherons principalement à la deuxième
signification du mot, c’est-à-dire le « sens ». Nous pouvons déjà noter que dans les classes tous
les élèves écrivent, mais ils sont la majeure partie du temps en situation de « copie ».
Les productions d’écrits sont de plus en plus nombreuses au cycle 2. Ces écrits doivent répondre
aux exigences d’organisation, de présentation, d’articulation des idées et d’organisation en paragraphes.
L’élève doit pouvoir s’exprimer et communiquer dans des situations variées :
- écrire un récit, continuer un récit, commencer un récit, modifier un récit avec ou sans
indication ou support.
- écrire un compte-rendu
- écrire une lettre
- écrire une fiche technique, une recette
- écrire un poème
L’élève doit être capable de corriger et d’améliorer ses productions.
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Conclusion intermediaire :
Quand on parle d’écriture, il faut définir s’il s’agit de graphisme, de copie, de production d’écrit
ou de réécriture. Dans notre cas nous nous intéressons surtout à la production et à la réécriture.
Ces dernières (cf module) sont des activités scolaires, il faut donc les travailler à l’école.
La production d’écrit est indissociable de la lecture : lire pour écrire et écrire pour lire.
Afin de mieux étudier la production nous allons nous référer à un modèle de production
la règle de répétition
Pas de répétion par substituts ou reprises littérales alors pas de cohérence.
Entre Arta et Tadjourah on a volé 1000 mètres de fil téléphonique. A Arta, Ali Mohamed Abdi s’est
pendu avec une corde.
la règle de progression
Pour qu’un texte avance il faut toujours apporter de nouvelles informations.
Mohamed s’est pendu.
la règle de non-contradiction
Le texte sera jugé incohérent si des éléments sémantiques se contredisent de manière explicite ou
implicite.
Je viens de rencontrer Paul avec sa veuve.
la règle de relation
Pour être cohérent, il faut que les propositions d’un texte soient reliées explicitement (connecteurs)
ou implicitement (inférences). Un connecteur ne suffit pas à faire un lien cohérent.
Elle a trouvé l’eau très froide. Elle a préparé le concours du CFPEN.
Elle a trouvé l’eau très froide, c’est pourquoi (connecteur) elle a préparé le concours du CFPEN
(incohérent)
Elle a trouvé l’eau très froide, elle est restée sur la plage (c’est pourquoi).
Il faut aussi organiser la cohérence en fonction du type de texte (organisation des idées pour
un discours argumentatif, un texte injonctif - on ne cuit pas le poulet avant de l’avoir acheté,
progression thématique pour une description)
Il est important de noter que dans les classes de l’école élémentaire, plus l’élève est jeune,
plus il est absorbé par les activités au niveau local comme l’orthographe et donc les activités
plus globales risquent d’être négligées.
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4. Conclusion
Toutes ces opérations sont interactives. Elles se répètent tout au long de l’écriture du texte.
Les rédacteurs ne procèdent pas tous de la même façon : certains rédigent directement puis reviennent
sur des opérations de planification. D’autres ont besoin de planifier systématiquement avant
de procéder à la mise en texte.
L’élève qui est en train d’écrire doit mobiliser toutes ces opérations. Il se produit alors souvent une
surcharge cognitive. En effet, « l’écriveur » qui se mobilise sur le contenu de son texte multipliera les
fautes d’orthographe, alors que ce même élève ne fera que peu de fautes en dictée (cette activité ne
contient qu’une opération : l’orthographe..)
De plus, souvent l’élève essaie d’écrire soigneusement, il mobilise consciemment tout ce qu’il a appris
(la hauteur des lettres…) et donc il a des difficultés à produire un texte cohérent
(les idées ne sont pas suivies).
A l’école, il est important que le maître aide ses élèves à planifier leur travail et à réviser .
Toutes ces opérations : planification, mise en texte et révision mettent en évidence la relation
fondamentale qui existe entre la lecture et l’écriture.
CONCLUSION :
Pour produire un texte, il faut tenir du compte de :
- la motivation (l’envie d’écrire, le besoin d’écrire, ou au contraire ce qui freine l’écriture)
- l’appropriation des opérations de planification, mise en texte et révision
Nous étudierons dans le chapitre suivant :
- les opérations qui entrent en jeu lors de la production de texte
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LE MEDA doit créer ‘l’envie d’écrire et pour le faire tous les moyens sont intéressants à partir
du moment où l’enfant reconstruire quelque chose d’écrit :
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Qu’est-ce qu’écrire ? Quelle écriture enseigne-t-on a l’école ? Du modèle a la cursive personnalisée :
Quelle ecriture pour le maitre ?
Avant d’écrire petit il faut écrire grand Quelle est la progression du graphisme - écriture ? Quels sont les objectifs du
graphisme – écriture ?
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Les différents niveaux du graphisme Cognitifs
L’écriture Affectifs
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LA PSYCHOLOGIE DE L’ENFANT
La psychologie de l’enfant est une science qui étudie l’enfant comme être spécifique, de la naissance à
l’adolescence, portant sur ses caractéristiques physiologiques et affectives, ainsi que sur ces facultés cognitives,
linguistiques et perceptives.
La psychologie de l’enfant s’attache à comprendre l’évolution et les modes d’expression des diverses
composantes de la vie intellectuelle, affective et sociale de l’enfant. Par l’observation et la méthode
expérimentale, elle cherche à déterminer dans quelle mesure les variables environnementales (comme les
attitudes des parents) et biologiques (comme les structures cérébrales et la maturation physiologique) se
combinent pour influencer le comportement.
La pensée de l’enfant a un fonctionnement qui lui est propre. Quand on veut éduquer un enfant, il est
utile de savoir un certain nombre de choses sur la manière dont il fonctionne. C’est l’une des principales
interrogations au cœur de la recherche portant sur les interrelations entre les différentes modifications
comportementales et intellectuelles.
Le niveau sensori-moteur
C’est la période du développement avant le langage.
De 0 à un mois, ce sont des mouvements réflexes innés désordonnés.
De 1 à 4 mois, il met les objets à la bouche suce son pouce, il adapte ses actions en fonction de son
environnement on dit qu’il « accommode ses schèmes ». A ce stade, il aime à répéter les mêmes
actions.
De 4 à 8 mois l’enfant prend en conscience l’environnement extérieur
De 8 à 12 ans, il y a prise de conscience de la présence de personnes et d’objets c’est ce qu’on appelle
en langage psychologique « la permanence de l’objet ». L’enfant comprend aussi la relation de cause à
effet, il sait prévoir une situation et adapter ses actes. C’est le début de l’intentionnalité et le seuil de
l’intelligence qui signifie fixer des objectifs et utiliser les schémas disponibles comme moyens pour les
réaliser.
De 12 à 18 mois, il marche seul, peut ouvrir une porte fermée. L’enfant recherche par une
expérimentation en quoi l’objet ou l’événement est nouveau, il accorde d’avantage d’attention
à la manière dont les nouveaux objets et événements diffèrent de ses constructions mentales actuelles,
c’est en quelque sorte le début de la mémoire.
à cet âge, l’enfant est capable de se reconnaître dans un miroir en tant que personne à part entière.
Il est certain que l’enfant n’a pas encore la maîtrise de l’adulte, mais il a déjà acquis la tonicité
musculaire, des automatismes, la locomotion et la préhension, mais aussi l’aptitude à imiter et à créer
des mouvements.
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Le développement intellectuel
Apparition de la représentation symbolique qui consiste à élaborer « en pensée » des images à partir des objets
ou des mouvements du monde réel. Elle s’achève par la pensée intuitive qui se caractérise par la concentration
de l’enfant sur l’apparence des choses et par l’absence de raisonnement logique. La représentation symbolique :
l’enfant peut penser à la voix de sa mère, par exemple, sans l’avoir entendue ou il s’imagine sa tétine sans voir
le biberon. La pensée de l’enfant dépasse l’ici et maintenant, elle peut évoquer un objet absent.
Le développement intellectuel
A ce niveau c’est le passage de l’intuition à l’opération, il reconstruit sur le plan mental ce qui était
déjà acquis en action. Ainsi il progresse d’un état initial où tout est centré sur le corps et l’action
propre à un état de décentration par lequel il pourra imaginer, et anticiper les objets et les événements
repérés dans l’univers.
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L’acquisition du langage
Avant que l’enfant ne prononce ses premiers mots réels, il émet une série de cris et de sons. C’est d’ailleurs
en criant que l’enfant fait son entrée dans le monde. De 0 à 1 ans c’est le stade du pré langage.
Vers 0 à 2 mois, l’enfant réagit à la voix, produit des sons indifférenciés puis différenciés. Il accroche le
regard il communique par la posture, le regard et la mimique.
Vers 3 à 4 mois, il s’oriente vers la voix, il émet des petits cris vocalises postérieures.
Entre 9 à 10 mois, l’enfant semble imiter les sons produits par les autres même s’il ne les comprend pas,
il produit un dialogue entre lui et ses parents.
A partir de 1 an c’est le stade linguistique, l’enfant produit des premiers mots et pointe avec l’index. Il
prononce un mot qui pour lui est une phrase ensuite au mot phrase succède la préphrase où il est dans
le premier âge questionneur.
L’accès au langage se poursuit dans le stade de la pensée pré-opérationnelle c’est-à-dire à partir de 2 ans.
Cette évolution s’observe notamment dans l’intérêt croissant que l’enfant porte à la parole de l’adulte et
utilise le langage comme moyen de communication.
A partir de 3 ans il comprend tout le langage et l’utilisation pertinente de questions. Il possède un
vocabulaire d’environ 300 mots ; il commence à raconter ce qu’il a fait ou ce qu’il a vu.
Vers 4 ans, il parle avec plus de précision du temps.
Au niveau du langage écrit entre 6 et 11 ans ; il apprend les lettres( graphèmes) et commence à déchiffrer
de petits mots, puis des phrases ; il commence aussi à savoir écrire des mots puis des phrases. Vers 8 à 10
ans, il est admis que l’enfant devient autonome en lecture.
Jusqu’à l’âge de 12 ans, l’enfant continue à développer son langage par un processus long et graduel
qui occupe une partie importante des ses activités. Il doit progressivement s’approprier les données
linguistiques, dont le sens est fixé et apporté par le milieu social et scolaire. Le milieu social influence le
développement de l’enfant, et lui permet de dépasser son immaturation biologique grâce aux échanges
avec l’entourage. Les corrections, approbations, désapprobations, commentaires des parents devront être
adaptés aux possibilités de l’enfant selon l’âge.
Le developpement affectif
L’enfant se différencie peu à peu de sa mère et la relation objectale s’établit vers la fin de la première
année. Son développement comporte trois stades :
Stade non objectal : le nouveau-né ne différencie pas le moi et le non moi. Le nourrisson suit des yeux
les mouvements d’un visage et fixe le visage de sa mère durant la tétée.
Le sourire du 3ième mois (stade du précurseur de l’objet) : entre 2 à 6 mois l’enfant sourit à n’importe
quel visage mobile représenté de face.
L’angoisse du 8 ème mois (stade de l’objet libidinal) : après 6 mois, l’enfant ne sourit plus à n’importe quel
visage, il distingue donc bien ses parents, puis les personnes amies, des personnes étrangères.
Le développent de l’attachement (selon Bowlby)
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Le developpement social
A partir de l’âge de 6 mois chaque bébé fait ses connaissances avec ses voisins immédiats. La découverte de
l’autre se développe avec la locomotion vers 9 mois, l’enfant commence à s’observer, se toucher, s’imiter, se
tendre les objets. Les jeux à 2 à cet âge, consistent en manifestations affectueuses ou agressives.
Mère et père influencent le profil de comportement de l’enfant et les premières années de la vie se révèlent
capitales pour son élaboration. Le développement social comme le développement affectif, se constitue
donc en grande partie entre 0 à 3 ans en moyenne et à partir de la relation aux parents.
De 2 à 7 ans l’enfant a tendance à aller vers l’autre. A partir de 4 ans, les interactions se multiplient, les
enfants commencent à agir ensemble et à poursuivre des fins constructives.
L’enfant présente à partir de 6 ans des comportements socialisés : respects des autres, conscience de leur
qualités, collaboration préoccupation d’autrui …
Vers 8 ans à 11 ans, l’enfant dépasse l’égocentrisme, il se met à la place de l’autre dont il commence à saisir
les intentions. La coopération et l’autonomie existent, il développe le sens de la justice.
Le thème dominant de cette période est la volonté d’apprentissage. Devant la quantité de connaissances à
acquérir, le problème est celui de devenir compétent et d’éviter le sentiment d’infériorité associé à l’échec
(une estime de soi suffisamment bonne est indispensable pour poursuivre les apprentissage). En effet l’enfant
peut avoir plus confiance en lui grâce à ce qu’il apprend et réussit à faire à l’école. Ou au contraire, il peut
se sentir incapable de faire ce que l’école lui demande, développer un sentiment d’infériorité et ne plus oser
essayer quoi que ce soit, de peur de rater ce qu’il entreprend. Le résultat est alors assez déterminant pour
se sentir compétent ou non, face à de nouvelles exigences. L’environnement humain significatif est très
étendu: il est constitué de la famille, du voisinage, des professeurs et des compagnons de classe.
Pendant ces années c’est-à-dire entre 6 et 11 ans, il se tourne volontiers vers les apprentissages. Il investit ainsi
beaucoup les camarades de son âge et il a du plaisir à échanger comme à apprendre. Ainsi l’école représente un
terrain idéal pour son développement. Toutefois, pour certains, elle peut se révéler très, voire trop exigeante.
Il doit produire des tâches pour lesquelles il est évalué, ce qui peut l’amener à rencontrer des difficultés.
Il peut en être affecté dans son estime de soi. Les conséquences de ce manque d’estime de soi peuvent être
des problèmes d’apprentissage de comportement ou encore des difficultés relationnelles.
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34
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Centre de formation des personnels de l’education nationale
Date de naissance :
Classe :
Nom du maître :
Ecole :
Cursus :
a o e o u i è ê a i u e é i e
p t k b d m n f s v
z j p b m f v t d n
s z l r p s k f b m
ba pu di to ge gi ga ca go co
ce ze si sa le lê mi no ka qua
re ré ju fa vu fu ha hé ci ca
bau pan dai toi len meu nei pon rou nin
bain poin tion seau rein lien pain loin lion pion
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Enfants Ayant des Besoins éducatifs Spéciaux (EABES) sans handicap avéré (EDA)
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outils réglementaires
fouille douille fille veille vieille paille bille taille rail nouille
cha phe gni cha phé cho gni phi ché phu
8 L’élève lit des groupes consonantiques : br, bl, cr, cl, fr, fl, gr, gl, pr, pl, vr
brau blen bron blou breu cran clei cron clou cleau
fran flen frou flou flon gron grau greau glin glou
plau pleu proi prou plon vrai vrei vrou vreau vron
clo col pri pir cal gla bla pol dol pil
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Centre
Centrededeformation
formationdes
despersonnels
personnelsdedel’éducation
l’éducationnationale
nationale
14 Indices morpho-syntaxiques
Commentaires du maître
3
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Centre de formation
Les outils du
desMaître
personnels
EDA –de
L’évaluation
l’éducationdiagnostique
nationale
MODALITES DE PASSATION
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Centrededeformation
Centre formationdes
despersonnels
Les personnels
outils dedel’éducation
du Maître l’éducation nationale
nationale
EDA – L’évaluation diagnostique
Qualité de la lecture
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Centrede
Centre deformation
formationdes
despersonnels
personnelsde
del’éducation
l’éducationnationale
nationale
MODALITES DE PASSATION
• Maîtriser la correspondance des lettres et des sons qu’elles produisent
L’élève associe des voyelles et des consonnes simples
L’élève associe des voyelles complexes et des consonnes simples
L’élève associe des voyelles simples et des consonnes complexes
L’élève lit des groupes consonantiques
• Maîtriser la règle de séparation de syllabes
• Maîtriser la lecture de mots courts, longs, familiers, irréguliers
• Type de lecture
Silencieuse
• La compréhension du texte lu
Après une lecture silencieuse
Après une lecture à voix haute
Après une lecture faite par le maître
1. Poser des questions après la lecture silencieuse du texte (l’élève peut relire
le texte), si aucune réponse n’est fournie alors faire lire à voix haute.
2. Si l’élève ne lit pas, alors lecture du texte par l’adulte puis questions.
3. Aider l’élève en posant les questions de différentes façons (sans jamais donner
la réponse)
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Enfants Ayant des Besoins éducatifs Spéciaux (EABES) sans handicap avéré (EDA)
Centre de formation des personnels de l’éducation nationale
Nom :
Date de naissance :
Classe :
Nom du maître :
Ecole :
Cursus :
IV – Besoins et priorites
V – Points d’emergence
Situation de l’élève
1. Nom : savoir de qui on parle et ne pas le confondre avec un autre élève
2. Date de naissance : savoir si l’élève est en retard par rapport à sa classe d’âge, ou à l’avance
3. Ecole : si un suivi doit se faire ailleurs, pour l’inspection fin de connaître le reflet d’une circonscription
4. Classe : par rapport au programme où se situe l’élève
5. Maître : si de nombreux élèves sont dans cette classe, homogénéité ou hétérogénéité
6. Cursus : un cursus perturbé permet de chercher les causes, de savoir que l’élève a déjà eu
des difficultés précédemment, que la difficulté peut devenir un échec on passe de la difficulté
passagère à l’échec récurrent avec une prise en charge plus lourde. Un cursus ordinaire laisse
envisager une difficulté passagère, une remédiation rapide et efficace ;
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Enfants Ayant des Besoins éducatifs Spéciaux (EABES) sans handicap avéré (EDA)
Les outilsCentre
du Maître EDA – Le Projet
de formation Personnalisé
des personnels de Prise en nationale
de l’éducation charge
IV – Besoins et priorités
1. Les besoins et priorités fixés au départ sont clairement définis. Ils évitent de se disperser,
ils permettent d’avoir une ligne de conduite
2. Ils peuvent toucher le cognitif et l’affectif ou le comportemental mais pas obligatoirement
3. Ils sont exprimés en terme de capacités à atteindre dans un temps donné « l’élève sera capable de lire
tous les sons complexes, il fera la distinction avec les sons associés à la lettre (g)….. »
4. Ils sont réalistes (ni trop : si l’enfant n’est pas lecteur l’enfant saura lire parfaitement, ni trop peu…)
5. La difficulté est limitée alors que l’échec demandera une prise en charge plus lourde et longue
6. Ne sont signalés que les éléments qui correspondent à la classe d’âge de l’élève
V – Points d’émergence
1. Les points d’émergence sont indispensables : le maître EDA cherche dans le domaine de ses
compétences, des points d’appui chez l’élève, alors que le maître a essayé tout ce qui était possible
dans la classe (décloisonnement, groupes de soutien…)
2. Les points d’émergence sont toujours dans la ZPD, ils demandent une analyse fine dans une
procédure ou de trouver les microprocessus dans un processus
3. Les points d’émergence sont en relation avec les besoins et priorités (si le besoin se situe au niveau
du décodage, la priorité sera dans le même domaine)
Nom :
Date de naissance :
Classe : 3e A / C
Cursus :
Compétences Comportemental
L’élève maîtrise les processus du décodage Il est éveillé et a envie de lire
IV – Besoins et priorites
Compétences/ Cognitif avec essai de stabilisation Comportemental
Travailler les confusions, renforcer les sons mal Continuer de nourrir l’estime
connus ou mal lus de soi
p/b, g/j, k/c, er, é/e ou -, au/an, ail/eil/ouille…, Rassurer et féliciter l’élève lors
ph=p, gni=gue+ni, de ses progrès
Renforcer la lecture de mots longs, la séparation
syllabique an+n
Lire des petits textes et travailler sur
les macroprocessus
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Les outils du
Centre
Maître
de EDA
Formation
– Un exemple
des Personnels
de Projetdedel’éducation
Personnalisé
nationale
de Prise en charge
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Centre dede
Centre formation
formationdesdu
Les outils personnels
desMaître de–de
EDA
personnels l’éducation
L’emploi dunationale
temps
l’éducation nationale
Un exemple d’emploi du temps – Des variantes peuvent exister en fonction des classes choisies,
du nombre d’élèves, du profil de l’école, de la circonscription ou du projet d’école
En fonction des projets (circonscription, école, profil des élèves) des choix peuvent être opérés :
Priorité aux élèves de 3ème année puis aux élèves de 5ème année (cf. projet d’école)
L’emploi du temps est remis aux autorités désignées (Directeurs, CP, Inspecteurs….)
En fonction des circonscriptions et des besoins, les MEDA peuvent avoir des heures de concertation
1 fois par semaine. Elles peuvent se dérouler dans un lieu défini entre les MEDA et leur Inspectrice (teur) :
école, inspection, CFPEN. Entre 1 et 3 h par semaine en fonction des circonscriptions et des besoins
(rédaction d’outils, bilans, synthèses, projets personnalisés….)
10mn sont réservées au retour en classe et rangement (devoirs….)
La liste des élèves par période et par groupe est remise au directeur d’école et à l’inspecteur (trice)
de la circonscription
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Le cahier journal
Présentation du MEDA
à Nom du maître EDA – Ecole – Directeur - Circonscription – Inspecteur
à Groupe pris en charge : nom des élèves – classe – objet de la prise en charge – période proposée
Par jour
- La date
- L’objectif ciblé pour 1 ou plusieurs élèves
- Les supports de travail utilisés
- Les observations
Le cahier de l’élève
Présentation de l’élève
Il peut se dessiner et mettre son prénom
Je m’appelle : ……………………….
J’ai ………. ans
Je suis en classe de …………………..
Avec Monsieur/ madame ………………..
Je vais travailler chaque jour avec ……………………………..pour apprendre à mieux lire
(écrire, comprendre……)
Le PPP
à Le programme de l’élève
Par jour
- La date
- L’objectif ciblé pour la séance
- Les activités de la ZPD
- Les commentaires en fin de séance sur les relances
(1) En fonction des choix des circonscriptions, écoles…. , les éléments peuvent varier (le PPP
peut être dans un classeur à part…..)
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Centrede
Centre deformation
formationdes
despersonnels
personnelsde
del’éducation
l’éducationnationale
nationale
Nom des Classe Date de Date de prise Objet du signalement Date de fin évaluation
élèves signalement en charge de prise en
charge
Objet du signalement : décodage voyelles simples (vs), consonnes simples (cs), associations vs/cs, vc/cs, vs/cc,
vc 2/3/++/cc , gs, inversions (la/al), confusions (b/p), lecture de ML (mélange), RSS, IMS, qualité de la
lecture, compréhension littérale, inférentielle, production écrite, comportement
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Total
50
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Outils de remédiation
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1.Ouverture
Exploitation des images
- Quelles images reconnaissez-vous ?
Le maîtres apporte des supports pour les mots inconnus, il peut mimer ou utiliser tous les moyens
pour faire comprendre.
Ecrire le mot sous le bon dessin – travail individuel
Ecrire le numéro à côté de chaque mot
L’élève utilise la stratégie qu’il souhaite (dans l’ordre des mots, des images, ou les mots/ images qu’il
connaît)
Demander d’avoir la régularité : avec article
L’élève va à son rythme
Le maître a fait un exemple au départ
Activités complémentaires ou dans la ZPD
Mettre une croix pour situer le son
Copie de mots choisis
Reconnaissance du son :
Barrer l’intrus
Travailler la confusion (m/n)
Chercher des mots et les écrire au TN
Mettre en évidence le son du jour
Synthèse : Lecture individuelle des mots de l’activité, lecture des mots du tableau
Copie de mots choisis
Compléter si l’élève a déjà commencé
Jeu auditif pigeon vole pour une série de mots
Coloriage des syllabes
Utiliser différentes couleurs
Recopier le mot immédiatement dans le cahier pour faire une unité de sens
Clôture intermediaire
Travail individuel
Stratégie : l’élève barre chaque syllabe utilisée
Donner une explication pour la lettre déjà écrite (pluriel ou lettre muette)
Dire à l’élève que les syllabes sont accrochées à cette lettre
Donner la consigne d’écrire avec l’article
Clôture
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outils de remédiation
1 2 3
4 5 6
7 8 9
Tu copîes
……………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...
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un - une
che - la
che - li
li - va
voi - ve
tu - vre - va
re - se - ba
Dictée
………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………..……………..
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B. Rappel
Il s’agit de repérer ce que
l’élève sait déjà, ce
qu’il a déjà acquis
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Séance 2
A. Ouverture
- Voir séance 1
- Expression spontanée ;
E. Clôture - Exploitation des images ;
Recherche de mots contenant le son oralement
Séance 3
A. Ouverture
- Voir séance 1
C. Discrimination Au choix
- Auditif : Pigeon vole
- Visuel : La place du son dans le mot
- Coloriage de syllabes identiques (ma, MA, écriture - Outils de
cursive…) remédiation
C. Discrimination Au choix
- Auditif : Pigeon vole
- Visuel : La place du son dans le mot
- Coloriage de syllabes identiques (ma, MA, écriture
cursive…)
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1. Tu colories si tu entends
2. Tu dessines un trait par syllabe
3. Tu fais une croix sur le trait à l’endroit où tu entends
4. Tu écris des mots avec le sons ( copie, dictée, mémoire)
6. Tu choisis un mot avec le son et tu inventes une petite phrase que tu illustres par un dessin.
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Jeu de « pigeon-vole »
Excercisation de l’activité supra avec : les sons proches et/ éloignés (en/ an / on / a)
Ecriture des mots trouvés (contextualisation avec une phrase de sens : « boire » « il boit un verre d’eau)
Ecriture des mots « faux » : un bis pour bus et montrer la différence (place des lèvres dans
la prononciation…).
Décontextualisation du « son » pour mettre en évidence : le phonème fait partie d’une unité de sens
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Lecture de phrases
Reprise de la lecture de phrases à voix haute
Vérification du réinvestissement du son dans une unité de sens (proposition)
Vérification dans la ZPD d’autres confusions qui émergent chez le lecteur
Travail à tour de rôle
On lit chacun une phrase et on continue cette lecture afin que tous les élèves lisent chaque phrase
Production écrite
Reprendre la démarche liée à l’activité mot / image / auditif.
c-g
ca, ga, co, go, cu, gu, cou, gou, con, gon, cai, gai
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cr – br – vr – tr
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Il y avait un jeune garçon qui s’appelait MOHSEN. Il vivait avec son père, sa mère, ses 3 soeurs et
ses 2 grands frères. Ils étaient les plus pauvres du village. Il aimait beaucoup son père et sa mère.
Mohsen allait à l’école. C’était un très bon élève. Il étudiait bien et tous les professeurs l’aimaient.
Il avait de bonnes notes dans toutes les disciplines.
Comme il n’avait pas d’argent, il avait juste ses cahiers et ses crayons mais rien d’autre.
Pendant la récréation, alors que tous les élèves mangeaient les cakes et les biscuits, Mohsen restait
en classe, révisait ses leçons en les regardant goûter.
Quand il a grandi, il a réussi tous les examens. Il trouva un bon travail. Il aida sa famille et sans oublier les
gens pauvres.
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14. Est –ce tu crois que quelqu’un de pauvre peut réussir à l’école ?
Oui, non mais l’élève doit argumenter (Vous lui faites comprendre en prenant des exemples que richesse
et réussite scolaire ne vont pas forcément ensemble).
15. Est-ce que tu crois que quelqu’un de riche peut être un mauvais élève ?
Idem
16. Questions littérales
- Comment s’appelle le petit garçon ?
Mohsen
- Comment est sa famille ?
Nombreuse
- était-il riche ou pauvre ?
Pauvre
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PROSODIE
Il y avait
un jeune garçon
qui s’appelait
MOHSEN.
Il vivait avec son père
sa mère, ses 3 sœurs
et ses 2 grands frères.
Ils étaient
les plus pauvres
du village
Il aimait beaucoup
son père
et sa mère.
Mohsen // allait à l’école. // C’était
un très bon élève. // Il étudiait bien // et tous les professeurs l’aimaient.
Il avait de bonnes notes // dans toutes les disciplines.
Comme il n’avait pas d’argent, // il avait juste // ses cahiers // et ses crayons
mais rien d’autre.
Pendant la récréation, // alors que tous les élèves // mangeaient les cakes et les biscuits,
Mohsen restait en classe, // révisait ses leçons // en les regardant goûter.
Quand il a grandi, // il a réussi // tous les examens. Il trouva // un bon travail.
Il aida // sa famille // et sans oublier // les pauvres gens.
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personnels de
de l’education
l’éducationnationale
nationale
2. Consigne : Enlève ce qui n’est pas essentiel (tu barres avec ta règle et ton crayon gris)
- Le menuisier fabrique des meubles avec le bois, des tables, des lits, des armoires.
Sa saloppette est sale.
- Safia a un mouchoir rouge. Elle est tombée de l’escalier qui est à l’entrée de la maison,
il manque une marche.
- Les élèves ont gagné le match, le score est de 3 à 1. Ils ont bien joué. Saïd a mis 3 points.
La sœur de Saïd mange une glace.
La poupée
La poule
La toupie
Le pigeon
Le cerf-volant
Le tisserin
Le robot
L’oie
Le ballon
La pie
La tulipe
La rose La fourmi
Le lilas Le criquet
Le Jasmin Le papillon
Le tournesol La sauterelle
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- Elle prend la bêche, elle retourne la terre, elle fait un petit trou, elle met une petite graine puis
recouvre avec de la terre. Elle arrose.
Que fait-elle ? elle jardine, elle cultive
- Moussa enlève sa chemise , son maillot , son pantalon , sa culotte, ensuite il entre sous la douche
Que fait il ?
- Mariam ramasse tous les vêtements sales, elle les rassemble sous la véranda. Elle part ensuite
chercher sa grande bassine, du savon,une brosse et un grand seau d’eau.
Que va-t-elle faire ?
- Ahmed se lève de son lit , prend une douche, se brosse les dents, s’habille rapidement, range
ses affaires dans son cartable avant de prendre son petit déjeuner.
Que fait il ?
- Il porte une blouse blanche, il est à l’hôpital,il consulte les malades,il soigne le bras d’Ali.
Qui est-il ?
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Annexes
Fiche guide
Grille d’auto-évaluation
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éVALUATION
éCOLE / CLASSE : ………………………. NOMBRE D’éLèVES : ……
NOM DU MAîTRE EDA : ……………… NOM DE L’OBSERVATEUR : ………………
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