Republic of Cameroun
Université de University of
Yaoundé I Yaoundé I
par
DR.MAMBA
Ecole Nationale
Supérieure Polytechnique
Procédés Généraux de Construction / 1. Terrassements Version ou date
Dr.MAMBA
SOMMAIRE
1. Terrassements ..................................................................................................................... 7
1.1. Définition : ................................................................................................................. 7
1.2. Terminologie .............................................................................................................. 7
1.3. Représentation des talus et des déblais ...................................................................... 8
1.4. Importance des terrassements..................................................................................... 8
1.5. Classification des terrains........................................................................................... 8
1.6. Foisonnement – tassement ......................................................................................... 9
1.7. Problèmes posés par les terrassements : ................................................................... 10
1.8. Engins de terrassements ........................................................................................... 10
1.8.1. Pelles mécaniques ............................................................................................ 11
Pelle en butte. ............................................................................................................... 11
La pelleteuse-chargeuse ou chargeur ........................................................................... 11
Bulldozer ...................................................................................................................... 11
Angledozer ................................................................................................................... 12
Niveleuse ou (grader) ................................................................................................... 12
Scarificateur ................................................................................................................. 12
Décapeuse (ou scraper) ................................................................................................ 12
2. COMPACTAGE .............................................................................................................. 13
2.1. Définition ou principe .............................................................................................. 13
2.2. Empreinte d’un compacteur ..................................................................................... 13
2.3. Planches d’essai........................................................................................................ 14
2.4. Contrôle .................................................................................................................... 15
2.5. Engins de compactage .............................................................................................. 15
2.5.1. Terminologie .................................................................................................... 15
2.5.2. Engins de compactage ...................................................................................... 16
Rouleau à bandage lisse ............................................................................................... 16
Rouleaux compresseur tricycle ................................................................................ 16
Rouleaux tandems .................................................................................................... 16
Rouleaux à bandages lisses triaxes........................................................................... 16
Rouleaux à pieds de mouton et assimilés ..................................................................... 16
Compacteurs à pneus .................................................................................................... 16
Rouleaux vibrants ......................................................................................................... 17
Efficacité et domaine d’emploi ................................................................................ 17
Inconvénients ........................................................................................................... 17
Plaques vibrantes .......................................................................................................... 17
Efficacité .................................................................................................................. 17
Inconvénients ........................................................................................................... 17
Préambule
Le cours de PGC a pour but l’étude des techniques et des méthodes de travail qui
conditionnent l’exécution des travaux publics.
Au sens du droit administratif, les travaux publics sont des travaux immobiliers fait pour le
compte d’une personne morale, administrative dans un but d’utilité générale.
1. Terrassements
1.1. Définition :
Un terrassement est l’ensemble des travaux qui se rapportent à la modification du
relief d’un terrain. Cette modification du sol se réalisant par l’exécution des déblais et des
remblais.
Objectifs :
Modifier la surface du sol afin de la rendre apte à l’implantation d’un projet
préalablement déterminé.
1.2. Terminologie
Puits : trou tel que la profondeur soit très grande par rapport aux dimensions horizontales
Tranchées : trou tel que la longueur est très grandes par rapport à sa profondeur
Talus : pente ou inclinaison donnée aux parois des terres pour éviter leur étalement.
Fouille en pleine masse : c’est le terrassement général de la surface à construire, réalisé à une
profondeur limitée.
Fouille en rigole (ou en fendue) : tranchée dont largeur minimale est de 0,40 m, destinée à
recevoir des canalisations, des fondations et les maçonneries.
Fouille en galerie : fouille exécutée sous terre et nécessitant l’emploi des étais conjointement.
Emprise d’un terrassement : est limité par l’intersection des talus (déblais et remblais) avec le
terrain naturel.
Puisard : trou de 1m de profondeur environ vers lequel convergent les eaux drainées par les
fouilles en fendue et par les petites rigoles creusées à cet effet.
Avec les indications de teinte conventionnelle utilisées en coupe et en plan ; les talus en
déblais teintés en bruns et les talus en remblais teintés en vert.
bas Haut
1. Terrains meubles
a) Terrains légers
Terre végétale sèche, sable sec, gravier fin
b) Terrains ordinaires
Terre végétale humide, terre grasse, sable humide, sable argileux et compact, tourbe, grave
argileux, grave.
c) Terrains lourds
Argiles, les marnes, les éboulis désagrégés.
d) Terrains très lourds
Argile humide, marne compacte
2. Terrains rocheux
a) Les roches tendres
Le calcaire tendre, le grès, la craie, l’ardoise compacte
b) Les roches dures
Le calcaire dur, le granite, le gneiss
c) Les roches très dures
Le quartz, le basalte, les quartzites, la syénite.
V'
V 0
−V 0
V =V
V 0
V −V
'
=
' 0
F
V 0
V −V −
=F F
'
T =
V 1+ F
Si on veut réaliser un remblai de cubage définitif V1, il faut réaliser un cubage provisoire de
volume V = V 1
et extraire en place un volume V 0 = V
1−T 1+ F
Conclusion
Pour obtenir un remblai une fois foisonné, son niveau supérieur à une cote précise (cas
d’une route et surtout d’une voie ferrée), il faut lui donner lors de sa construction un profil
provisoire comportant une sur hauteur convenable et une sur largeur appropriée, d’où la
nécessité de connaître le coefficient de tassement qui détermine cette su hauteur.
e 0
Le projet demande ce qui est en bleu. On réalise ce qui est en noir et après tassement on
obtient ce qui est en rouge.
Pelle en butte.
Elle est munie d’un godet dont la capacité varie entre 200 litres et 300 litres, indépendamment
du fait que sa capacité doit être en rapport avec celui du transporteur (2 à 4 fois celui du
godet).
1) Terrain
La pelle en butte permet d’excaver les sols tendres, sables et les roches désagrégées à
l’explosif. On utilise cet équipement de préférence pour les travaux dans lesquels l’escavation
est au dessus de la surface d’assise et lorsque le ramassage s’opère sur cette surface.
1. Pelle en rétro caveuse.
Le chargement s’effectue par traction du levier vers la machine, tandis que le déchargement se
fait par extension du bras. L’équipement permet une exécution rapide, précise des tranchées et
la direction du travail est constamment contrôlée.
1) Terrain
On l’utilise dans les terrains relativement durs. Elle permet l’exécution des tranchées
destinées aux canalisations et la pose des cases, des drains….
2. Pelle mécanique en benne preneuse
Elle permet l’exécution des terrassements de grandes portées sur terrain tendre et sur des
roches désagrégées grâce à un grappin.
3. Excavateur à godets.
Il permet de réaliser les pentes des talus. C’est un engin très employé dans les bâtiments, mais
le plus souvent utilisé pour les travaux publics. Il permet d’obtenir des talus réguliers et
offrent un débit de terrassement continu ; son rendement est intéressant dans les terrains peu
difficiles.
La pelleteuse-chargeuse ou chargeur
Il existe un grand nombre de modèle d’engins de ce type destiné à effectuer des terrassements
en terrain normaux.
Il existe des engins montés sue tracteur à pneu et d’autres montés sur chenilles.
Il existe trois types de pelleteuse :
A) Pelleteuse avec benne à manœuvre vertical.
B) Pelleteuse avec benne à désaxement vers l’arrière.
C) Pelleteuse à mouvements combinés horizontaux et verticaux
Bulldozer
Il s’agit d’un engin qui sert à déplacer par refoulement la roche désagrégée, la terre, les troncs
d’arbres et arbrisseaux, il peut être utilisé pour les travaux de défrichement, la mise en tas et la
reprise de s matériaux excavé et l’étalement des remblais. Il se compose d’une lame d’acier
courbe fixée a l’avant du tracteur et perpendiculaire à l’axe de la machine.
Niveleuse ou (grader)
C’est un engin automoteur ou remorqué par tracteur qui permet de creuser, de déplacer, et
d’égaliser une surface de terre. Sa lame incurvée peut adopter toutes les inclinaisons par
rapport à l’axe des marches ; elle est également utilisée pour déplacer les grandes quantités de
matériaux.
Scarificateur
C’est une sorte de hurse de forte dimension à dents espacés et interchangeables destinés à
désagréger par couches successives ; cette engin est souvent monté en complément sur les
pelleteuses – chargeuses, grader ou tracteur à chenilles
2. COMPACTAGE
2.1. Définition ou principe
Le compactage consiste à faire passer sur des couches de sol en place, des engins à charge
élevée agissant suivant le cas :
1. Par pression
2. Par pétrissage
3. Par damage
4. Par persécution
5. Par vibration.
Lors de la construction des routes, des pistes d’aérodromes, des barrages en terre ou en
enrochement, la technologie du compactage est d’une extrême importance.
La densité obtenue in situ est la caractéristique générale qui traduit l’ensemble des propriétés
physiques et mécaniques du matériau constitutif de l’ouvrage.
Pour mémoire, une forte densité diminue la compressibilité, augmente la résistance au
cisaillement, rend le matériau moins perméable, amoindrit pour les barrages les déformations
dues au processus de vidange et de remplissage.
2a
L
Si F est la force appliquée par le rouleau sur le sol, la contrainte
F
σ0 =
2a × L
a σ 0
Dans l’hypothèse de l’élasticité linéaire, l’état de contrainte en un point M du sol est donné
par la relation :
2.4. Contrôle
Les planches d’essai nous ont permis de déterminer
L’épaisseur e
Le nombre de passe n
La vitesse v
La fréquence f
Q
Le rapport
S
A tous ces paramètres correspond un type d’engin.
Le contrôle de compactage peut se faire par la mesure de la densité avec référence à la densité
des projets (qui peut être la densité maximale Proctor).
Dans la mesure où le contrôle de la densité peut être inadapté (beaucoup de sols mis en
remblai ont une granulométrie trop grossière pour que l’essai Proctor soit applicable).
Le contrôle consistera à vérifier si les spécifications du compactage sont respectées :
Q
1. Mesure du rapport (compteur monté sur compacteur et comparaison du résultat
S
avec le volume journalier ou horaire de mise en œuvre)
Contrôle de l’épaisseur des couches
2. Contrôle des conditions de fonctionnement de l’engin
Définition :
On appelle engin de compactage tout matériel de génie civil destiné à compacter un sol, une
couche de chaussée.
2.5.1. Terminologie
Passe : voyage aller ou retour d’un compacteur
Largeur de travail : c’est la distance extrême séparant les bords extérieurs des surfaces des
surfaces de contact extrême d’un compacteur « L ».
Largeur de couverture : c’est le cumulé des largeurs de bande ou de travail ayant subit au
moins un passage « C »
C
Taux de couverture : rapport de la couverture à la largeur de travail «
».
L
Largeur de recouvrement total : est le cumulé des largeurs de bande ayant subit plus d’un
passage « r »
Rouleaux tandems
Ils comportent deux cylindres de même largeur situés à l’avant et à l’arrière, le deuxième
recouvrant exactement le premier. La direction est obtenue en donnant un angle aux axes des
deux cylindres.
Compacteurs à pneus
Sols fins, graves plastiques, graves traité, sables traités, enrobés.
Ils sont constitués par un châssis formant une caisse à lest pour les compacteurs automoteurs,
cette chaîne porte une chaîne cinématique comparable à celle des rouleaux à bandage. Le
système de suspension des roues doit être indépendant. Ici, les roues sont alignées sur
plusieurs rangées indépendantes les unes des autres. Ce dégré d’indépendance est très
important pour le compacteur.
Inconvénients
1- Engin mécaniquement fragile
2- Ne compacte pas en surface
3- Débit et vitesse d’évolution faibles
4- Leur emploi défectueux peut conduire à des vagues et à un feuilletage. Si le nombre de
passes augmente trop, les éléments de grave qu’on veut compacter se fragmentent.
5- Risque de désagrégation verticale.
Plaques vibrantes
L’élément actif est une plaque métallique reposant sur le sol à compacter et animée d’un
mouvement sinusoïdal qui met le sol en vibration.
Efficacité
1- Action en profondeur très importante
2- Adapté au compactage des matériaux à forte granularité, serrés et à faible teneur en
eau : matériaux rocheux, sables, enrobés.
Inconvénients
Les inconvénients ici sont les mêmes que précédemment (ceux des rouleaux vibrants).
Enduits superficiels compacteur à pneus
Enrobés à chaud grenus 1- Compacteur à pneus
2- Compacteurs à bandages lisses (si forte
épaisseur ; rouleau vibrant)
3. COFFRAGE
3.1. Définition
Un coffrage est une structure auxiliaire provisoire ou définitive (en bois, en acier ou en
plastique), utilisé pour générer des volumes à partir de matériaux plastiques.
Conclusion
La démarche intellectuelle du processus de fabrication de tout coffrage repose sur les
notions de la géométrie dans l’espace et de la R.D.M.
- Etat fini
Cette formule dite « béton brute de moulage » ou « béton apparent » est rencontrée
fréquemment en ouvrage d’art.
Le degré de finition ou d’esthétique de l’épiderme relève de la situation particulière de la
structure.
D’ordre géométrique
Planéité d’ensemble
Planéité locale
L’= Longueur du réglet = 20 cm
Classe A 3mm
fmax ≤ Classe B 6mm
Classe C 10mm
Classe A 2 mm
d ≤ Classe B 6 mm
Classe C 10 mm
D’ordre esthétique
Inesthétique locale
(Ségrégation munie de gravillons, bullage grossier)
Classe A 0,3 L
S (cm²) ≤ Classe B 4L
Classe C 5L
Inesthétique d’ensemble
(Bullage et variation de teinte)
Paramètres d’intervention Tolérances
Classe A Classe B Classe C
b
GG ' ≤
30
b≤a
e
∆e ≤ min( ,20mm)
30
h
∆h ≤ min( ,20mm)
10
e1
min(10 ,10 mm) si e1 p 10 cm
∆e1 ≤
min( e1 ,15 mm) si e ≥ 10 cm
10
1
Hypothèses
Coupe transversale de la structure.
A : Implantation de la structure matérialisée par une amorse. B
B : armature d’attente
A
C : ouvertures intégrées dans la structure.
Amorse
A : butée de base
B : stabilisation haute
C : lestage ou fixation au sol
∆ = distance d’alignement de la
surface coffrante
2)- Réservation de Implantation et fixation du
noyaux de ferraillage mannequin
Variante B
r
p2 r
p
r r
p1 p1
La solution de base consiste à utiliser des points de fixation qui s’opposent de soulèvement ou
de basculement de la surface coffrante
A)- solidarisation de deux surfaces coffrantes s’opposant à P1.
B)- Encrage au sol de la surface oblique constituant une butée à P2.
C)- Stabilisation possible du coffrage.
Hypothèses :
Disposition de la coupe transversale d‘une cellule.
A : structure porteuse
B : Structure horizontale à mouler
∆ : plan de nivellement à matérialiser
Y : côte d’altimétrie du plan de référence (environ à 100cm de la surface technologique du sol
fini)
Y1 : côte d’altimétrie de la surface du plancher par rapport au plan de nivellement.
Procédure
Dégauchissement
des génératrices
l'
l
Pl
pl ² Pl 8 pl 4
p = q×l ' M = RA = R B = f max = ×
f max 8 2 384 EI
M f = m om ent de flexion
P en T / m
pl 4
Acier : E = 2,1T/cm² f(cm) # 6, 2 × L en cm
I I en cm 4
l
p p
RA = ( a + l ) − b 2 RB = ( b + l ) − a 2
2 2
2l 2l
pa ² pb ²
MA = − MB = −
2 2
5 pl 4 a2 b2
f AB = × (1 − 2, 4 2 − 2, 4 2 )
384 EI l l
Pour a = b, il existe une disposition particulière des appuis tels
2
M A = M B = M AB ⇒ a = b = l
4
A B
Pl 2 Pl
R A= R B=
6 6
pl 4
Acier : M max = 0.128 pl 2 f max = 3,125
I
Cas d’une pièce continue chargée uniformément
Le calcul de la valeur maximale du moment de flexion engendré entre appui sort du cadre de
cours ; toutefois, l’enveloppe du moment fait apparaître :
1- des moments positifs en travée
2- des moments négatifs sur appuis intermédiaires
3- des moments nuls sur appuis extrêmes.
pl ²
En coffrage, on admet que quelque soit la travée, le moment de flexion maximal vaut
10
Contrainte de flexion σf
L’équilibre du moment de flexion ou moment extérieur est assuré par un moment interne qui
caractérise l’ensemble des forces situées dans chaque fibre du matériau.
I
Mf = σf
v
E = module d’ Young
Pour des raisons de simplification des calculs et de sécurité en matière des déformations
parfois difficiles à maîtriser, on admet que la valeur maximale de la flèche est :
5 pl 4
f max = ×
384 EI
Quelque soit la répartition des charges (uniforme et triangulaire) et le nombre d’appuis (2 ou
d’avantage)
f max ≤ f admissible
3.5. Notion sur la poussée d’un béton frais sur les surfaces
coffrantes.
l '3 l '2
l '1 h
Pmax = ϖ h
A= génératrices
B= directrices
C=peau du coffrage
D= Appuis
p max + pmin (h + h
p2 = l '2 = ω 1 2 l '2 : Génératrice
2 2
p1 = ω hl '3 : Directrices
D’une façon générale si l’on considère les coffrages des bâtiments (dont l’altimétrie moyenne
atteint une hauteur d’étage), une pression hydrostatique engendrée sur la hauteur totale du
coffrage ne peut qu’augmenter les coefficients de sécurité répondant aux déformations
admissibles.
Quant à la mise en projet de la pression maximale égale à une fraction de la pression
hydrostatique, le champ d’application se limite aux coffrages de grandes hauteurs : coffrage
de pile de ponts, de murs de soutènement ou d’autres structures de grande altimétrie, moulée
par un coffrage dont la hauteur coïncide avec celle du voile du béton.
L’étaiement a pour but de soutenir jusqu’au décoffrage les ouvrages en béton armé (B.A.) ou
béton précontraint (B.P.).
Son montage conçu à l’heure actuelle de tubes d’acier commercialisés en élément unitaire ou
préfabriqués et assemblés par différents procédés. Dans la mise en œuvre du matériel, il est
exigé au nom de la sécurité une collaboration et une concertation entre le constructeur et le
spécialiste des étaiements.
Sur l’action d’une force P, les pièces verticales et horizontales comprimées ont tendance à
subir un fléchissement appelé flambement.
L l l = 0,5L
L l = L
Disposition d’approche
L l = 2L
I
Rayon de giration : r =
S
I = moment d’inertie ; S = aire
l
Elancement : Ψ = l = longueur de flambement
r
π 2 EI
Charge critique d’Euler : Fc =
l2
F S π 2E
Contrainte critique : σ c = = 2
S Ψ
π
S= (D 2 − d 2 )
4
π
I= (D 4 − d 4 )
64
(D 2 + d 2 )
r=
4
Fs = 4 calcul approché
(Coefficient de sécurité)
= 3 calcul très précis
l = 0,5L
l = 0,5L
Disposition recommandée
4. FONDATIONS ESCAVATIONS
Définition
Une fondation : est une partie de l’ouvrage qui repose sur le sol et lui transmet les efforts dus
aux charges propres et aux surcharges.
La stabilité de l’ouvrage est fonction de la bonne tenue des fondations. L’étude, la conception,
état la réalisation de ces fondations sont donc très importants.
L’évolution actuelle des procédés de construction des fondations conduit à désigner 3 types
de fondation :
• Les fondations superficielles
• Les fondations profondes
• Les fondations off-shore. (sous eau)
Procédés
Il existe des procédés classiques et des procédés spéciaux
Procédés spéciaux
tirant résistant à des efforts de traction
poteaux pré fondés
petits pieux (aiguilles ou racines) la distinction entre procédés intervient lorsque le
terrain est refoulé ou excavé.
Terrai¡n refoulé
Le procédé traditionnel est le battage du pieux, celui-ci peut être préfabriqué :(bois, B.A,
métallique).
On peut aussi faire des pieux à tube battu moulé dans le sol (pieux battu moulé dans le sol du
type Franky).
1. un tube muni à sa base d’un bouchon de béton et enfoncé par battage.
2. La longueur du tube est inscrite en tête (cordon de soudure de 15cm au moins)
Le tube primaire est en une seule pièce et deux rallonges au plus peuvent être
utilisées
3. quand le tube est à la fiche (profondeur requise), on y introduit de petites
quantités de béton ferme dosées au moins à 350 kg/m3 qu’on pillone en
relevant le tube.
4. Si l’eau où le terrain se trouve au fond du tube, le pieu doit être refait
Armatures : 5 barres longitudinales φ12 , ce qui correspond à 0,5% de la section minimale
du pieu.
Les limites :
On ne peut développer une énergie de battage qui pourra détruire la tête du
pieu.
les terrains utilisés ne doivent pas être durs
la hauteur réalisable doit être < à 20m
dimension usuelle : 0,40m ≤ φ ≤ 0,60m
vibration engendrée par le battage implique qu’on ne peut utiliser ce procédé
en ville ou près des constructions existantes.
Conclusion
1- possibilité d’exécution des pieux inclinés
2- cadence assez rapide, 100m de pieux par jour
3- force portante unitaire ≤ à 100t par pieux
4- ce type de pieux correspond à des constructions moins élevées (immeuble 4-10
érages)
5- les coûts obtenus ici sont les plus bas.
Terrains excavés
On utilise ici les outils classiques des forages : Outillages Beneto, outillages à benne, les
tarrrières.
Tirants d’ancrage
Tirant : c’est une armature en acier ou en fibre de verre etc… qui permet de reprendre les
efforts de traction. Il est constitué de 3 parties :
La partie passive ; la zone encrage ou terrain encaissant
La partie active ou tête d’ancrage et
La partie libre.
La tête d’encrage
Elle transmet les efforts de traction du tirant sur la structure (mur, paroi, poutre)
Ancrage : permet de mobiliser l’effort de traction en sollicitant le poids de la masse des terres
qui se trouve au dessus de lui.
Tirant passif
Il réagit uniquement, s’il est sollicité par un déplacement de la structure. En l’abcence de
déplacement, l’effort dans le tirant est nul et soit la partie libre n’existe pas.
Tirant actif
Il exerce en permanence, un effort sur la structure. Dans ce cas, la partie libre est
indispensable.
Procédé du tirant actif
1- Forage : 100mm ≤ φ ≤ 200mm
2- Mise en place des armatures :
Elles peuvent être des barres, des fils ; en général, elles sont analogues ou identiques à celles
utilisées en précontrainte.
La capacité varie de quelques tonnes à 1500 tonnes.
La gamme courante varie de 30/50T – 150/200T.
La longueur est fonction du projet et peut varier de 15/20m à 40/60m ; Au delà, il y a des
problèmes de perforation.
La mise en place se fait à l’aide d’une grue, d’un enrouleur ou à la main avec une équipe de
15 à 10 hommes.
3- Mise en place de l’ancrage
Elle se fait en général par injection.
4- Mise en place de la précontrainte
Par un vérin s’appuyant sur la structure puis on substitue au vérin un dispositif de blocage.
5- Protection anti-corrosion
Tirant provisoire : à ne pas protéger, car durée de vie de quelques mois.
Tirant définitif
a- zone d’ancrage : utilisation d’un tube ou d’une gaine préinjecté
b- partie libre : utilisation d’un tube plus un produit anti corrosion dans l’espace
annulaire
c- tête d’ancrage : capote de protection avec divers produits chimiques.
Dimensionnement
Section d’acier
Essais
Chaque tirant d’un provisoire doit être essayé.
Pour tirant provisoire : essai à 1.2 Fser
Pour tirant définitif : essai à 1.2 ou 1.5 Fser.
Application
Soutènement classique : palplanche, murs de quai.
Pilonnes, construction de grandes hauteurs, barrages, radiers.
4.3. Excavation
4.3.1. Excavation à l’air libre
Problème à résoudre
Contenir les poussées des terres (poussées latérales)
Encaisser les efforts extérieurs
Contenir ou éliminer l’eau baignante des terres
Assurer l’étanchéité du fond des fouilles
Tous ces problèmes sont à résoudre tant en phase provisoire que définitive.
QT = ∑ qi
qi
qj
q1
qk
q2
q3
Puits
utènement vertical
Hors nappe
Talutage
Hors nappe
Le talus simple suffit
Présence de l’eau
Utilisation possible des parois d’étanchéité, des palplanches, des rabattements de nappe,
d’injection et étanchéité latérale.
Phase provisoire
rabattement des nappes (puits, pointes, pompage)
injection d’étanchéité (fond étanche artificiel) ou alors on fait un béton coulé
sous l’eau ou alors, on fait des dopes (sycallites au Cameroun) pou rendre le
béton étanche).
Phase définitive
rabattement permanent (éventuellement sus forme de drainage)
ancrage d’un radier étanche
faire un radier poids étanche
Rabattement de nappe
Condition à assurer
1- Non entraînement des fines
2- Fond de fouille sec
3- Fond de talus stables
Technologie
Selon le diamètre de forage, le puit équipé est appelé : pointe filtrante, aiguille filtrante,
puit filtrant
Pointe filtrante
l T = 7 m , φ = 5m, 0,5m 3 / h ≤ Q ≤ 1m 3 / h
En général, 25 pointes sont reliées à un groupe ce qui donne : 2,5m 3 / h ≤ Q T ≤ 50m 3 / h
Puit filtrant
0,20m ≤ φ ≤ quelques mètres, 5m 3 / h ≤ Q ≤ 400m 3 / h .
Les hauteurs manométriques varient entre 30m et 100m
D1 D1
D2 D2
K1
K2
Le débit total Q qu’il faut porter pour rabattre la nappe phréatique à la hauteur h est :
Q = mK1hB
B : diamètre du puit
m : coefficient
1ere formule
1 B B 1 1
m= + +
m 0 8πD 4π
∑ r +
i 4D 2 + ri2
2πq 2h
m0 = q=
ln(2q) B
2me formule
1 1+η B ω B n
1+ γ i
m
= m0 + + ln( )+
πD1 4π (D1 + D 2 ) ω - 1 4π
∑
i =1 ri
K1 + K 2
ω= γ i = f (δ 1i , δ 2i , ω ) donné par les abaques
K1 − K 2
Ki : perméabilité.
4.4. INJECTION
Il s’agit d’introduire dans les vides du sol, un produit liquide se rigidifiant, par la suite ; ce
produit est appelé coulis. L’objection du traitement du sol par injection est
1- La consolidation
2- L’étanchéité
La nature du terrain à traiter peut être :
Une roche fissurée
Des cavités
Une masse d’alluvions
En fonction des divers paramètres, on peut choisir :
Le procédé d’injection, le type de coulis, la disposition des forages, les quantités de coulis
à injecter, la pression d’injection.
4.4.1. Procédé
Le coulis est amené en profondeur par l’intermédiaire des forages de diamètre Ø /
5cm ≤ φ ≤ 15cm .leur équipement est fonction du terrain.
Roche fissurée
Le forage exécuté ici reste ouvert sur une grande longueur du fait de la très bonne tenue de ses
parois. Il est possible d’injecter en une seule fois des tranches de terrain de plusieurs mètres
de long.
La longueur moyenne de ses tranches ou passe d’injection varie entre 3m et 5m. l’injection
peut se faire de 2 façons :
Injection en remontant
On exécute le forage sur toute la longueur puis on injecte en commençant par le bas ;
perforation et injection sont séparées. Cette méthode ne s’applique pas aux roches très
fissurées.
Dans les deux cas, le coulis de base utilisé est une suspension du ciment dans l’eau et le
remplissage des fissures se fait par sédimentation.
1 C 1
≤ ≤ C : ciment, E : eau.
10 E 1
Solutions
1-injection à l’avancement.
2-tuber le forage jusqu’à sa base, puis injecter en remontant progressivement le tubage.
3-tube à brochet
Il s’agit d’un tube plastique perdu dans lequel une broches pratique des fentes à travers
lesquelles passe le coulis d’injection.
Les coulis utilisés sont à base du ciment.
Consolidation
Injection d’un mortier de ciment formé de ciment + sable fin + adjuvants chimiques.
Etanchéité
Injecter des mélanges légers à base de ciment (ciment + sciure de bois + produits
chimiques)
Les alluvions
Ici, l’injection est toujours faite par l’intermédiaire d’un tube : tube à manchette
généralement en matière plastique de diamètre 25mm ≤ φ ≤ 50mm
Tube scellé au terrain grâce à un coulis d’argile-ciment : tous les 30cm, ce tube est percé
de trous couvert par une manchette de caoutchouc. Un train de tube creux muni à son
extrémité d’un double obturateur permet d’envoyer un coulis sous pression au droit des
couches à traiter qui se trouvent à tous les 30cm.
Coulis
Choix
Dépend du terrain et de l’objectif (consolidation (augmentation de la résistance…),
étanchéité)
(gamme étendue)
Liants hydrocarbonés Quelques g/cm2 Alluvions Et
Critère d’injection
Il faut connaître :
La pression de refus pour le traitement des roches
Le volume injecté (cavités, alluvions)
Roches fissurées 1 à 3% de vide (sans cavités)
Alluvions 30% de vide
Performances
Etanchéité k ≈ 10-6m.s-1
Consolidation : fonction du projet
On recherche le meilleur résultat : volume (épaisseur) injecté x résistance du coulis
Mise en œuvre
Utilisation des perforatrices (fonctionnant en roto percussion ou rotation), 2cm ≤ φ ≤ 15cm
Fluide de perforation :
Rocher : le claire
Alluvions boue de bentonite
On veut éviter tout tubage provisoire lors du forage.
Coulis : préparés dans les centrales faisant appel à l’automatisme
Presse d’injection (air comprimée ou fluide sous pression)
Cadence d’injection : 100 à 1000 l par heure par presse.
pression initiale de la presse ≈ 100bars
Sur un même chantier, le nombre de presses peut atteindre 20
Ouvrage Terrain
Alluvions 2 lignes de forage //, écartement
Voiles de 1 à 3m en quinconce
étanchéité verticale roches 1 à 2 lignes de forage //, écartement :
2 à 6m en quinconce
Masse de terre Alluvions maille carrée de 1m x 1m à 3m x 3m
injectée Roches Maille carrée dont le côté à une
dimension moyenne de 3m
Fonds étanchées Alluvions Maille carrée de côté variant de
horizontaux 1,5m à 7m
roches Maille carrée de longueur moyenne
Du côté = 4m
(ΙΙ )
(Ι )
π ϕ
Pa = 0,65 γ H tg 2 ( − )
4 2
Cu
Pa = γ H (1 - )
γH
γH
>0
Cu
Cu : cohésion
5. APPLICATIONS
5.1. LES BARRAGES
Un barrage est un ouvrage de génie civil dont la fonction est de s’opposer à la libre circulation
d’un cours d’eau ou de confiner dans un espace précis les eaux d’un bassin versant
5.2. SOLLICITATIONS
La pression de l’eau :
1
Pe = γ eH2
2
La pression des sédiments :
1 π ϕ
P= γ i h i2 tg 2 ( − )
2 4 2
La pression des vagues : Pvg
Les sous-pressions interstitielles
Les séismes impacts
5.3. CLASSIFICATION
On peut classer les barrages suivant au moins 3 critères
La hauteur du barrage
Elle est fonction du volume utile, de la tranche morte prévue au fond de la revenue pour
emmagasiner les dépôts et de la tranche correspondant aux pertes d’eau par évaporation ou
par filtration
La revanche
La tranche comprise entre le niveau des plus hautes eaux (NPHE) et crête du barrage. Sa
détermination se fait à partir de la hauteur des vagues qui se forme sur le plan d’eau et de leur
projection vers la crête du barrage due à la vitesse de propagation des vagues.
hauteur des vagues :
Hvague en m
Et la revanche R sera prise égale à :
V2
R = 0,75H vague + ou R = 1 + 0,3 F
2g
L = 1,65 H ou L = 3,63 H - 3
H : hauteur du barrage en m.
Talus
La détermination de la pente du talus exige une étude des infiltrations et une étude de stabilité
du talus.
Organes d’étanchéité
Peuvent être constitués par des tuyaux en matériaux argileux compactés par des masques
amont en béton de ciment ou en bitumeux ou en membrane couples.
Le noyau ne peut être constitué par des argiles pures trop sujettes à des instabilités et au
retrait ; on adoptera un mélange d’argile, de sable en proportion convenable.
Vers le sommet, le noyau doit être au dessus des plus hautes eaux et pratiquement, compte
tenu des remontées capillaires jusqu’à la crête.
Le noyau doit être protégé de la dessiccation dans sa partie supérieure afin d’éviter toute
fissure de retrait qui pourrait provoquer une catastrophe ; cette protection peut être assurée par
une couche de sable ou de préférence, en traitant le sommet du barrage en chemin avec un
enrobé bitumineux.
Latéralement, on dispose de part et d’autre du noyau, d’un drain filtre vers l’aval pour
recueillir les eaux de percolation et vers l’amont, pour absorber les eaux de ressuage après
vidange.
Masque amont
Les masques d’étanchéité sont en général posés sur une forme drainante établie sur le
parement amont du barrage et doivent être protégés. Ces masques peuvent être en béton de
ciment ou constitués des chapes, des membranes souples, de béton bitumineux.
Chappe
Ce sont des revêtements composites préfabriqués en usine.
Béton bitumineux
Il est en général très efficace, d’un point de vue étanchéité, suffisamment souple pour suivre
les déformations de l’ouvrage, mais il subit souvent le fluage et doit être protégé contre le
vieillissement.
1
Il est facilement réparable et ne doit pas être posé sur une pente inférieur à 1,5 .
Composition du masque complet
• Une couche de béton bitumineux filtrant ou binder de 5cm d’épaisseur
• Un biner drainant de 10 à 12cm d’épaisseur
• 2 couches de béton bitumineux ayant chacune 6cm d’épaisseur
• Une couche de protection plus peinture de protection thermique