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La trahison des Nations Unies

…et le prix qui fut payé


(par Victor E. Rosez pour les sites Congo Facebook)

On peut lire dans la documentation de « cent


papier.com » et ailleurs que : « ‘l’Opération Rumpunch ne
visait pas directement la fin de la sécession avec des
mesures coercitives, mais l’isolement des autorités
sécessionnistes de stratèges militaires et politiques
étrangers. Ce faisant, les autorités de l’ONU devraient
convaincre Tshombe et son cabinet pour négocier et
éventuellement obtenir la réunification du Congo dans son
ensemble. En dépit de la grande prudence qui a
caractérisé l’opération Rumpunch, elle a provoqué une
série de protestations de la Grande-Bretagne, de la
Belgique et la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland,
ainsi que d’autres partisans du Katanga dans l’Ouest. Il
est important de noter que la faible information de l’ONU
n’a pas aidé à inverser la tendance. Elle n’a pas pu
rivaliser avec les médias et la presse pro-Katangaise
lourdement payés par l’opinion publique occidentale qui
l’informait en faveur du Katanga. Par conséquent, les
opérations de l’ONU ont été considérées comme une
forme d’assujettissement, dans la seule province stable et
anti-communiste du Congo. »

À cela il faut ajouter qu’aussi bien le diplomate Conor


Cruise O’brien ou commandant Indien Brigadier-General
KAS Raja ont agi contre les ordres de Dag Hammarskjöld
et sont tous les deux responsables pour avoir commis de
crimes de guerre cq des crimes avec une autre
qualification juridique, en lançant l’opération Morthor.
Le mandat de l’ONU ne prévoyait pas des actions
pareilles (au contraire). Dans un stade suivant cela a
donné lieu au démocide de Balubas en leur incitant à se
révolter contre Tshombe et de créer un camp de réfugiés
(concentration) pour eux. Il est grand temps de porter une
plainte (tardive mais justifiée) devant une cour
internationale, non seulement contre ces deux
personnages mais aussi contre leur pays qui tous les deux
ont envoyé des troupes qui ont participés à ces crimes.
L’attitude d’O’Brien après l’opération Morthor était très
claire. Il pouvait sentir l’haleine de la communauté
international qui voulait sa peau et il essaya de se
distancier d’avoir participé au planning tactique de
l’opération Morthor mais il oublia le meeting du 4
septembre 1961.

«He left out of his book a key September 4 meeting where he


convinced senior UN officials to undertake the operation.
Hammarskjöld too was convinced, telexing senior UN
officials in Congo "we are beyond the point of no return …
you are therefore authorized to pursue [Operation
Morthor]". This vindicates O'Brien's point, for which he
was vilified by Hammarskjold's supporters that he acted
with the Secretary General's authority.

Il faut pourtant ajouter ici que Dag Hammarskjöld était


furieux le 13 septembre, ce qu’il montrait par après lors de
son arrivé à Léopoldville.

Raja and O'Brien expected that with Morthor's show of


force Katanga would crumble. Events proved otherwise:
the Katangese fought back fiercely.
O'Brien was under immense strain throughout Morthor.
During the fighting he told Katangese officials the UN
would execute Katangese prisoners if two Irish UN
soldiers held hostage were not released.

O’Brien s’est déplacé aussi en blindé entouré de quelques


otages, dont au moins une femme, pour parer le danger
d’une attaque éventuelle de mercenaires. Le Fouga
Magister lui ayant déjà fait plonger dans un fossé à
plusieurs reprises lors d’une conférence de presse.

Responding to questions on the conduct of Indian UN


troops and responsibility for the Radio Katanga massacre,
he smoothly replied: "any troops in the world are likely to
get touchy under these circumstances". »

Les atrocités de l’ONU avaient atteint aussi Jadotville où


les Irlandais de la compagnie A étaient dans une
mauvaise position. Mais on ne peut pas dire que les
gendarmes Katangais sous le commandement du
Français de Clary Michel se sont vengés sur les
prisonniers Irlandais. Les combats de Jadotville.
Les renforts d’Élisabethville avaient dû faire demi-tour en
arrivant au pont du Lufira qui était inutilisable et ils furent
attaqués par le Fouga Magister KAT 93 dès l’aube du 16
septembre. La compagnie A à son tour subit une attaque
le dimanche 17 septembre et n’avait plus qu’une option :
se rendre (au nombre de 150).
Ayant une radio clandestine les Irlandais à Jadotville,
maintenant en compagnie de ceux qui étaient fait
prisonnier à Élisabethville, ainsi que quelques médiques
Italiens et un Suédois, apprenaient la mort de Dag
Hammarskjöld le soir du 18 septembre.
KAT 92
KAT 93

KAT 14 and 22
Multiple choice possibilities: one Dove H was transformed in a kind of light bomber,
The other could shoot from the side with a mi.30 or .50 when side door was removed.
There were also 2 DC3, KAT 02 and 03 and some Dornier. One of the Fouga ended at
Luanda in Angola in 1963 together with some other Avikat planes (last picture on this page).
The information received from Mr. Gülstorff and
Germany in 2017 included a letter from the Foreign
Office of West Germany of 5 October 1961 stating that
the “first plane of the order” had been flown on 21
August 1961 by a German pilot together with the
Belgian importer to Elisabethville. A later document
from the Federal Ministry of Economy of 24 November
1961 appeared to confirm that the first Dornier DO-28
took off from Munich-Riem international airport on 21
August and flew to Katanga through Italy, piloted by a
Mr. Schäfer, Dornier’s company pilot. Furthermore this
plane together with a Dove were modified into light
bombers before September 1961. This makes the story
of the pilot called wrongly Beukels very weak. Leif
Hellström, states that there did not appear to be Dornier
aircraft equipped with bomb racks available to the
Katangan Air Force before 28 September 1961.
However, this information conflicts with other
information discussed above, which is consistent
across multiple sources.
Note: Il suffit d’ajouter ici que depuis le mois d’aout
toute une série de bombes furent livrés à l’Avikat,
sortant des ateliers de l’avenue Industrielle. Ma mère
avec Mme van Dijk et la femme de Jimmy Hedges
travaillaient pour le gouvernement du Katanga. Le
ministre Kimba avait demandé de confectionner mille
drapeaux Katangais quelques mois avant le premier
anniversaire de l'indépendance et de la foire
internationale. Une autre commande concernait les
ateliers du mari de Maria Van Dijk pour la fabrication de
bombes pour le Fouga Magister, les Dove, Dornier ou
autres avions éventuels. Le pilote Jimmy Hedges
donnant des conseils techniques et l’union minière
comme fournisseurs des matériaux (excepté les
détonateurs).

Après la mort de Mr. Dag Hammarskjöld…

Le 26 octobre les bus avec les Irlandais et autres


arrivaient tout près de chez nous (square de l’Uvira et
avenue des Aviateurs) à l’ancien aérodrome ou les
prisonniers de guerre furent libérés. J’étais juste de
retour ce jour-là de Kipushi de l’entrainement des deux
sauts du DC3 avec le vieux type X mais le reste de ce
programme fut abandonné, manque de moyens.
Puis vinrent les combats de décembre 1961.
Cette fois ci j’étais dans une situation précaire. Un des
premiers objectifs de l’ONU était cet ancien aérodrome,
le rondpoint Saio et l’avenue Stanley. Le Square de
l’Uvira avec la maison du général Muke dans lequel je
me trouvais étant presque au milieu de cette zone. Il y
avait la participation de deux bataillons Éthiopiens qui
venaient d’arriver. Les Irlandais se concentraient
surtout sur le tunnel, chaussée de Kasenga.

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