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11/06/2007

CHAPITRE 7.4

TRANSFORMATEURS
DE PUISSANCE :

BILAN DE PUISSANCE

ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Problématique
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Méthodologie détaillée
Problématique
 Un transformateur est prévu pour alimenter une usine dont le tableau général basse tension (TGBT)
est en 3x400V. Comment faire pour savoir la puissance du transformateur à prévoir?

20000/410V

TGBT
RESEAU 20kV
(3x400V – 50Hz)

S = ? (kVA)

2 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Problématique
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Théorème de Boucherot
THEOREME DE BOUCHEROT

Puissances actives P = ∑ Pi en W
i

Puissances réactives Q = ∑ Qi en Var


i

Puissances apparentes S= P2 + Q2 en VA

N.B. :Les puissances apparentes n’étant pas forcément en phase les unes
avec les autres, leur somme algébrique n’est mathématiquement pas correcte.

3 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Détermination des puissances
RESISTANCES

PUISSANCE ACTIVE PURE : P=S

PUISSANCE REACTIVE NULLE : Q=0

Cos ϕ unitaire : cos ϕ = 1

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Détermination des puissances
PRISES DE COURANT

PUISSANCE D’UNE SERIE DE PRISE MONOPHASEES :

S = n . V . I (en VA)

PUISSANCE D’UNE SERIE DE PRISE TRIPHASEES :

S = n . U . I . √3 (en VA)

Le cos ϕ pourra être pris égal à 0,8

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Détermination des puissances
ECLAIRAGE : LAMPES A INCANDESCENCE ou HALOGENE

CES LAMPES SONT PUREMENT RESISTIVES :

P=S=V.I

D’où : Q = 0 et cos ϕ = 1

6 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Détermination des puissances
ECLAIRAGE : LAMPES A FLUORESCENCE

CES LAMPES SONT COMPOSEES D’UNE LAMPE OU


TUBE ASSOCIE A UN BALLAST :

P = Pn + Pballast
La puissance du ballast, si elle n’est pas connue,
est prise égale à 25% de la puissance de la lampe.

Ballast non compensé : cos ϕ ≈ 0,6


Ballast compensé : cos ϕ ≈ 0,8
Ballast électronique : cos ϕ ≈ 0,7

7 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Détermination des puissances
ECLAIRAGE : LAMPES A DECHARGE

CES LAMPES SONT COMPOSEES D’UNE LAMPE


ASSOCIEE A UN BALLAST :

P = Pn + Pballast
La puissance du ballast varie de 5 à 20% de la
puissance de la lampe.

Ballast non compensé : cos ϕ > 0,3


Ballast compensé : cos ϕ > 0,85

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Détermination des puissances
MOTEURS ASYNCHRONES

A PARTIR DE LA PUISSANCE UTILE DU MOTEUR ET DE SON RENDEMENT,


ON PEUT DEFINIR LA PUISSANCE ACTIVE :
P = Pu
ηm
ϕ)
LA PUISSANCE REACTIVE : Q = P . tg (ϕ

ϕ)
LA PUISSANCE APPARENTE : S = P / cos (ϕ

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Détermination des puissances
MOTEURS ASYNCHRONES + VARIATEURS
A PARTIR DE LA PUISSANCE UTILE DU MOTEUR ET
DES RENDEMENTS MOTEUR ET VARIATEUR, ON A :

P= Pu
ηm × ηv
ϕ)
LA PUISSANCE REACTIVE : Q = P . tg (ϕ
ϕ)
LA PUISSANCE APPARENTE : S = P / cos (ϕ

Nota : pour les calculs, le cos (ϕ) sera le cos (ϕ) moteur

LE VARIATEUR VA GENERER DES HARMONIQUES :


ECHAUFFEMENT SUPPLEMENTAIRE DE 5%
⇒ COEFFICIENT DE CHARGE : 1 → 1,05

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Méthodologie simplifiée
Méthodologie détaillée
Méthodologie simplifiée
Etape 01 : Sur un unifilaire ou dans tableau, récapituler l’ensemble des récepteurs en
aval du transformateur, élément par élément.

Etape 02 : Déterminer les puissances P et Q de chacun de ces récepteurs. ST

Etape 03 : Calculer la puissance apparente totale consommée par les récepteurs :


2 2
 i   i 
S t =  ∑ Pi  +  ∑ Qi 
 i=1   i=1 
Etape 04 : La puissance du transformateur devra satisfaire à la condition :

ST ≥ S t
 Nota : cette méthode simplifiée donne une valeur approximative de la puissance du
transformateur ou de l’alimentation à prévoir (contrat EDF ou groupe électrogène). Elle
somme simplement toutes les puissances sans tenir compte d’aucun coefficient.

11 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Problématique
Méthodologie simplifiée
Méthodologie détaillée
Méthodologie complète
Etape 01 : Sur un unifilaire ou dans tableau, récapituler l’ensemble des récepteurs en
aval du transformateur, élément par élément.

Etape 02 : Déterminer les puissances P et Q des récepteurs, tableau par tableau. ST


Etape 03 : Affecter un coefficient de charge et/ou coefficient d’utilisation (Ku).

Etape 04 : Affecter un coefficient de simultanéité (Ks) tableau par tableau.

Etape 05 : Calculer la puissance apparente totale consommée par les récepteurs :


2 2
 i   i 
S t =  ∑ Pi  +  ∑ Qi 
 i=1   i=1 
Etape 06 : La puissance du transformateur devra satisfaire à la condition :

ST ≥ S t
12 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Puissances mono. et tri.
 La présence de récepteurs triphasés et monophasés sur un même réseau (ce qui est souvent le cas)
rend l’étude nettement plus contraignante car il faut faire en sorte d’équilibrer au maximum les
courants consommés dans les trois phases.
 Pour réaliser convenablement cet équilibrage, il convient de réaliser un bilan de puissance phase par
phase au lieu d’un bilan de puissance triphasé classique.
RECEPTEURS CARACTERIS. ALIM. PHASE PHASE 1 PHASE 2 PHASE 3
TECHNIQUES P (kW) Q (kvar) P (kW) Q (kvar) P (kW) Q (kvar)
Pompe à eau Pe=3k Q=1,5k TRI --- 1 0,5 1 0,5 1 0,5
Eclairage 1 P=0,6k Q=0,3k MONO 1 0,6 0,3 0 0 0 0
Eclairage 2 P=0,9k Q=0,5k MONO 2 0 0 0,9 0,5 0 0
Chauffage P=2kW Q=0 MONO 3 0 0 0 0 2 0
TOTAL 1,6 0,8 1,9 1 3 0,5
SPH1 = 1,79 SPH2 = 2,15 SPH3 = 3,05

Stotal ≥ 3 × Max ( SPH1;SPH2 ;SPH3 ) Stotal ≥ 3x3,05 = 9,15kVA

13 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Coefficients
COEFFICIENT DE CHARGE

Le régime de fonctionnement normal d'un récepteur peut être tel que la


puissance utilisée soit inférieure à sa puissance nominale.

Exemple : moteur 4kW qui ne consomme que 3kW

Dans ce cas, le coefficient de charge sera de : 3 / 4 = 0,75

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Coefficients
COEFFICIENT D’UTILISATION

Plusieurs types de fonctionnement sont généralement établis en accord avec


le client (Permanent, Intermittent, Secours, Réserve…).
Chaque récepteur ou actionneur est associé à un type de fonctionnement.
Chaque type de fonctionnement aura son coefficient d’utilisation :
Ex. : PERMANENT : Ku = 1
INTERMITTENT : Ku = 0,8
RESERVE : Ku = 0…

Le coefficient d’utilisation joue parfois le rôle de coefficient de charge,


lorsque ce dernier n’est pas utilisé.

15 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Coefficients
COEFFICIENT DE SIMULTANEITE

Dans le but d’optimiser l’installation, on considère généralement le fait que tous


les récepteurs ne fonctionnent pas tous en même temps (pendant la même
plage horaire). On définit alors un coefficient de simultanéité (Ks) qui est
directement dépendant du « process » de l’installation. Ce coefficient devra être
défini en accord avec le client.

Nota : Les valeurs données par les différentes normes sont applicables
dans le domaine tertiaire. Elles n’ont aucune valeur dans le cas
d’applications industrielles.

16 ELT-FLY-BT-PP-005d v1-01

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Coefficients
COEFFICIENT D’EVOLUTION

Dans le but de permettre un développement ou des modifications ultérieures, il


est nécessaire de prévoir à l’avance une majoration de la puissance globale.

Le coefficient d’évolution est la pour en tenir compte.


Il est généralement conseillé de prendre une majoration de 15 à 20% (soit un
coefficient Ké de 1,15 à 1,2).

Ce coefficient est ajouté à la puissance totale calculée lors du bilan de


puissance.

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