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L ’ une des propriétés saillantes des langues afroasiatiques est l’abondance dans leur lexique de racines triconsonantiques1. La majorité de ces racines est issue, selon certains linguistes, de racines biconsonantiques. A ce triconsonantisme prédominant s’ajoutent des contraintes sur le type de segments que la racine peut contenir : une racine ne peut pas, par exemple, contenir des consonnes homorganiques (cf. Greenberg 1950). Le berbère et le sémitique, et plus particulièrement l’arabe classique, convergent sur ces points. Ils divergent, en revanche, sur la nature des segments et leur position dans la racine. Ce travail se penche sur la nature des segments qui composent les racines consonantiques en berbère.
L ’ une des propriétés saillantes des langues afroasiatiques est l’abondance dans leur lexique de racines triconsonantiques1. La majorité de ces racines est issue, selon certains linguistes, de racines biconsonantiques. A ce triconsonantisme prédominant s’ajoutent des contraintes sur le type de segments que la racine peut contenir : une racine ne peut pas, par exemple, contenir des consonnes homorganiques (cf. Greenberg 1950). Le berbère et le sémitique, et plus particulièrement l’arabe classique, convergent sur ces points. Ils divergent, en revanche, sur la nature des segments et leur position dans la racine. Ce travail se penche sur la nature des segments qui composent les racines consonantiques en berbère.
L ’ une des propriétés saillantes des langues afroasiatiques est l’abondance dans leur lexique de racines triconsonantiques1. La majorité de ces racines est issue, selon certains linguistes, de racines biconsonantiques. A ce triconsonantisme prédominant s’ajoutent des contraintes sur le type de segments que la racine peut contenir : une racine ne peut pas, par exemple, contenir des consonnes homorganiques (cf. Greenberg 1950). Le berbère et le sémitique, et plus particulièrement l’arabe classique, convergent sur ces points. Ils divergent, en revanche, sur la nature des segments et leur position dans la racine. Ce travail se penche sur la nature des segments qui composent les racines consonantiques en berbère.
176 La flesion du prétrit d'état en berbire
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LA STRUCTURE INTERNE DES RACINES TRICONSONANTIQUES,
[EN BERBERE TACHELMIT.
Mohamed Lannovcut
L’une des propriétés saillantes des langues affoasiatiques est
tbondance dans leur lexique de racines triconsonantiques'. La majorité
de ces ravines est issue, selon certains linguists (cf. Gesenius &
Kautzsch 1910, Diskonoff 1970, Weil 1979, Tobin 1990, Zaborski 1991,
Elmedlaoui 1994, Bohas 1997), de racines biconsonantiques’. Elles
contiennent, en Outre, des segments spécifiques qu'Tbn Jinni (-1002)
appelle, dans le cas de arabe classique, Al-muilagaat’. A ce
{riconsonantisme predominant s’gjoutent des contraintes sur le type de
segments que la racine peut contenir : une racine ne peut pas, par
exemple, contenir des consonnes homorganiques (c’ Greenberg 1955),
Le berbére et fe sémitique, et plus particuliérement arabe classique,
convergent sur ces points. Is divergent, en revanche, sur la nature des
segments et leur position dans la racine, Tandis qu’en arabe classique une
racine triconsonantique peut n’etre composée que d'obstruantes sourdes|
(exemples : Kft « découvrir», Kfs « de bancal , ksf « Etre ou devenie
noir»), en berbére une racine bien constituée contient au moins une
sonante. De surcrotl, la position de cette sonante dans Ia racine est
contrainte: le plus souvent, elle suit une obstruante. Le tableau en [1]
ésume ces proprigtés
Brandio de Carvalho, Cédric Pati et les participants au GDR phonologie 2004,
est bien évident que je demeure le seul responsable des erreurs que peut
sontent ce tava
"ME Cohen (1947: 58): « Les racnes du sémitique ont é& dies de pds par
les linguists, On suit qu’elles sont en ts grande majorite composées de wois
consonnes ; 0a es nomme titres. ». Voir aussi D. Cohen (1972, 1988)
* Pour une approche diféent, of etre autres M. Cohen (1947).
> svagit des consonnes suivants qui sont majoriairement des sonantes:/1r 8
1m b ff. Les obstruantes /b, 0 résulteraient d'un changement phonstique bien
connu en sémitiqu pat lquel m > b> pi (of Mosca etal. 1964 24),ut Conmportonsgmenale dla race
‘ticomsomantiqae
[erie tahelin | rab lassie
‘Composition contrainte [Composition hire
v v
‘Aumoins unesonanie }Obsuantessourdes
dns chague racine’ | ex. “kif course
| Onire contin. Orde ibe
v u
Dans ta racine, ov moins | lms «tousher
‘ie somante est precede | mrdae made»
Sune obras at «poser»
ows nowt inkstros ct ces contines ui diiguet te
st at ae No tart econ
Cet ptent ur Ie segments da ls acne verses consonanques
ous proponeron qs ces ace son fondanenaloent let coc
Qe wlemert de de ius segments abet es contains de
tute ed poston Das la esn nes actos Biers Ik
fovon “de racine» eo afonsitigie ct ea indoeuopéz. Now
foguerns fe ba gle cite dans le domaine bet. En
scson 2 now prsccrone les donnée. Lnalye proremen die
figure da Insect 3 wus poposerons un mode thru qu fend
onpte der coats beetle sur la conoationsogneale des
‘acts treomonntioe bette chit Lee et ue ces nes
ot ue ance iene Mérchsie, Ge Cue ihe et im
ciple: Dae la taton 4 ous veronn comment et sre
Sendtiome le choke lr ‘conne ql ger au ee. de
Vinson
ulges exception, gig re, sont & not: hag ego, ba
cui 9, KY! avr Ties 9, KY seer »- Else repésonen
{ie 5% des donnie examinser Now reviendons en ai sco cs a es
Last intone erin ticmanadges 1
1 Quy
um des problimes seurents dans la tinguistique di bere
concer lett de It racne et son le das la foto des ms Le
‘onérations moephopbonelosiques en usage dans cet langue rendeat
‘opaque le le de eet ene das le systéme ganmatcal et poset let
‘questions suivanes: que meton diay une racine?” Quelle ploce it
‘sccorde-on dans le lexique ? Quel usage morpholegig® en fiton ?
Dans ls langues indocuroptentes, in rcine et grosso modo dine
‘ome Pait lexele minimale qu'un ensemble de mot paragent Ee
cottent inffrerment des conscones et des voyelle per exemple,
‘avon, avonner,rasonvemen ralsonnable pragen It ace rao
tans Que nage et nautsme partagerin, dans ene crane mere,
laacine non antonome na En séitigue,enrevanehe, on amet ge
les ots qui sont apparens sémaniquement et morpologiquencat
Partagent te méme. racine, constiuse enitrement” de ‘Consomes
slscontimes et vihiculaet un Sear général Aves Vevénemcnt de it
phonologe dite auosepmentale ov mili, dans es années 197, ln
‘cine aequiert un statu de morphome pr entire, expe dtavees et
eprésenatons mulinéaies ob on dstague le niveau de a racine des
utes aivesux momphémiques (of MeCarhy 1979, (98D), Aisi, par
‘exemple, a racine Kb «Gore», associge dla mile ea et au gabert
EVEVVE détive la anne kitaa «live», eprésensct-desous en [2
a
tl dans une racine?
La mime racine associée 2 ia mélodi inverse a et ou gabatt
EVVEVE derive, cate foi, la forme kati « tivnin » Ce eu ts
Nox on isle dans ave, mgr, naval et pom quon toave dans
permiate, Imperméabe, perméatit perabilier youre al Se
‘Sleds came dsacine non sao,180 MLamovcur
producti, consistant & réunir plusieurs ingrédients dans une méme
Feprésentation pour aboutr & une forme donnée, place Ia racine au ewer
ddu systéme morphotogique du sémitique et, on particulier, de Marabe
classique. Des arguments provenant de divers domaines linguistiques
confitment Iidée de la racine comme morphéme & part entire, composé
luniquement de consonnes. Les jeux de langage fournissent une partic de
ces arguments. Les travaux de McCarthy (1981: 379; 1991: 12)
‘démonirent, dans ce domaine, la capacité qu’ont les locuteurs qui
pratiquent ce type de langages & extraire et A manipuler les consonnes qui
‘composent la racine. On cite comme exemple le jeu de langage de Parabe
pratiqué par les bédouins du Hijaz. Ce jeu consiste a extraire et &
Permuter les consonnes radicales. Une forme verbale comme kattab « il
8 fait rire» peut étre rendue par Tune des formes suivantes: battak,
kabbat, tabbak, bakkat, takkab. La racine garde toutes ses consonnes ;
seul leur ondte change. Les études menges sur ls pathologies du langage
tels que Vaphasie fournissent d'autres arguments. Prunet etal. (2000)
‘montrent qu'un sujet ilingue arabe ~ frangais, atteint d'une forme de
ddyslexie, produit plus d’ereurs de métathése en arabe qu’en frangais. De
plus, les métathéses produites en arabe n'incluent que les consonnes
radicales et pas aiixales : ih-timaal > %ih-tilaam « probabilité»,
fuqar-aa? > furag-aa? « pauvres », ma-sbah > ma-hbas « piscine »
‘Les auteurs suggérent par Ib que le sujet dyslexique a directement acces &
la racine du mat.
Le contraste que pose Ia notion de racine entre les langues
indocuropéennes dun c6té, et les langues sémitiques, de l'autre cote,
refléte opposition classique entre les langues "A morphologic
concaténative et celles & morphologie non-concaténative. En berbére, en
revanche, le débat autour de cette notion est moins tranehé, Bon nombre
de linguises (of entre autres Cantineau 1950 et Galand 1988, 2002) lui
accondent un statut comparable a celui qu'elle a en sémitique. D'autres
comme Kossman (1997 130) soulignent l'insuffisance, dans certains
cas, de la racine comme entité composée exchusivement de consones. IL
donne I'exemple de V’aoriste qu'il dérit comme une forme indivisible ot
voyelles et consonnes coexistent. Le débat est probablement lig & ce que
cette langue posséde un systéme morphologique bybride mélant les
‘opérations concaténatives aux opérations non-concaténatives. D'un cOté,
fon s'accorde a analyser, par exemple, dl «couvee!», idle «il a
‘La suctre interne des racine tconsonantiques 181
couvert», amdla «ueges» et tml «covvercle» comme éant
soosints one rane} hauls jet es ment
consonitigues et voeaigts. D'ut autre cb caraes ioe
txplogigies parce gles recount a des epraons briguners
Concanatves~ sont dilclementdenvabes Je rcinee ene
consonaigus Lethime de aot en est une isto pare ae
vetbes conime wala «ue a Ot de>, matr aun men
« acompagner » sla «re oie» pvea ut poblme it
tes sales y' sont frome lifes auy common, ese haces
conjususes (accompli, accompli posi, scam niga, poreee
inact sore de Bs. tot Cate verbs ft vere opel
par exerpe, Kn vs. Hae vs. wr Hl we peer “ane
umz « attraper »). 2
our les besoin de note ede, nous nous Knterons das ce gu suit
4 Vanayse des vers ticonsonantgues sans voyeles pets ee
Vetbes de type CCU et CCI pour emule conten deren St
bins problema
2. Examen des données
ete sade porte sur une lise de 226 vers comprenant des
wconsonanques de ype COC, CCU, Cet des Bcsmsooiaes ot
‘ype CC: La lint a labore principalement h pai dee rege
suvanis: EI Mounts (2003), Bounalk (2003) et Dal & loedsees
(0988. Fe nin pas Tes veer emprnts Paabe comm Mor
«compre, xd tailor, Rha ge» te
Examinons les données suivantes
BI
Racine verbe aoriste
a
Yarm gam «couper »
ifm kim wontrer
Vbsr bse «éaler »
Yor age “teaverser »182 Mzannovcn
Vivir bar «évoquer»
»,
Ved td dévorer»
Ver kee labourer»
Vert kerf ‘«attacher»
Vem ma « gratter »
“smd smd « ajouter »
“
Yds nd'r «jailr>
Yingt mgr ‘«moissonner »
“ikm km, «arriver »
Yokr ake se over»
“eal gl ‘«fermer»
a
knw knw «se pencher»
View kw «tour»
Yaw au cperdee»
Vory bri cgriter»
“bsy bsi « fondre»
examen de ces domndes mnt un beri tachi es acins
des vebericonsonantquesbsisent i un enpemble de" cens
phonologiges gu init la nate etl poston ds sepments fs
Competent On nt ins que
i
"1 i, Chaque racine contient au moins une sonante (95% des racines
tiperaries dans le corp en annexe obervent ete conte)
Pam es conteorempts on lee ds ines comme bd ee
oil og sal tay hai
asirctre ier des racine trconsonaniques 183,
ii, Chaque racine content au plus deux sonantes comme dans ley
«exemples donne en [3c] et [34 Les conte-exemples comme rmi
«dee fatigué»,rwi «salir» et mu «re mou » eprésentent 39%
de ensemble des donnees
ii, Dans ta racine, au moins une sonante est prévédée d'une
bstruante, 87% des données sont conformes a cette generalisation
jv. La sonante peut apparaiue en position finale (3a) ou médiane
{3b} de aracine.
¥._ Lasonante n’apparit en position initial dela racine qu si une
ute sonante apprait en position finale (voir (3c), 14 ravines sor
226 contredisent cette generalisation (exemple Ima! « avaler »,
arg « avoir honte », mara «besser a te»)
i. Si deux sonantes sont contguts, alors Ja seconde est
{vocalique}. Les séquencestypiques sont [liquide vocoide haut),
[aasaletvocoide haut} (voir [6d). Les contre-exemples ~ hut at
total incluent des racines comme frm « tie » et Ima’ « avaler»,
‘Au vu de ces généralisatons, les sonantes semblent jouer un role
central dans la structure des racines triconsonantiqués. En arabe
classique, les segments de ce type, en particulier /m a Ir, sont considérés
comme des afixes ajoutés aux racines triconsonantiques pour dériver des
formes quadriconsonantiques (exemples; dahra «faire rouler »,
gardam « couper», qart'an « jeter, lancer », zahlaf « rouler le long »),
Diakonoff (1970, 1988) et Elmediaoui (1994) font fe méme constat au
niveau de Mafrossiatique. Elmediaoui (ibid. p. 102-103) donne les
‘exemples suivants
6
Racine berbire arabe classique hebrew
Yee gzm “coupee” gazam “couper” —gazam “sl”
evar “taille” garar “coupe”
Yaa qardam “couper” gardum “hiche”
Outre ces cas, Elmedlaoui (ibid. p. 101) évoque le re des sonantes
dans expression de 'intensté dans les onomatopées :TT eee
184 Mtaunoveu
(a -
Onomatopée _onomatopéeintensifie onomatopée sur- intense
ttagq teraqq tetllagg
bbaqq bbragg brbllagg,
dave dean delice
Ces onomatopées référent a des brits de friction, d’explosion, de
hoes ete. Les sonantes y sont inséeées pour exprimer Pidée dintersté
dans le bruit produit,
Dans la section qui suit, nous présentons une hypothése qui rend
compte des contraintes relevées en [4], Nous proposerons. que, cea
contraintes reflétent une structure interme spécifique des ravines
‘wiconsonantiques. Ensuite, nous verrons en section 4 comment celle
structure est prise en compte dans la gestion du mécanisme de. Ia
‘pémination au theme de Pinaccompi
3. Lastructure interne des racines triconsonantiques
4. Structure binaire tte -complément
De examen des données i ressoxt que les racines verbules
triconsonantiques du berbére tachelhit sont soumises 4 des contraintes
stueturells ct distributionnelles au premier rang desquclies figure une
contrainte strueturelle majeure formulée ci-dessous en [7]
17) Br berbére tachethte chague racine triconsonantique conten au
‘moins une soname
A cette Structurelle s'ajoute une contrainte
«listibutionnelle de méme importance, qui est elle capturée en termes de
sonorté relative iat le segment le plus sonore de la racine au segment
qui le prévéde
{8} Aw moins une sonante dans la racine est préctdée d'une
obstruante
Ces contraintes prises ensemble traduisent une organisation interne
spécifique dela ravine. La question qui se pose dés lors est la suivante
‘a sructre interne des racine tconsonantigus 135,
[9] - Comment définir un cadre conceptuel qui permet d'aborder la
question de Ia composition segmentale des racines
{ticonsonantiques en berbére tachelhit ?
Plus particuliérement,
5, Comment rendre compte des contraintes structurelles et
ou ane comme dns sem
«Seis ns De ps. pe ean
uur Soames se sve! dan ine, comme ee Ts dans Ka
{spencer rie guy cme «lane tee meet
bligtremen sigue au seen st gah dea svat apes
Svat
Pour ister Te mds, qucigues-ier des racine données e (3)
sont sepsis en (12) en isting fo) kes ont tt
tng obreant et saci dont eet une sont.
2p Obs
Nd Lb
AN AA, A
Sonam tte
AD Dy a
asain ire de racine comands i
La stare intinsquement bitnire allowe aux racine
‘econsonantiucs du herbie taclhitdétermine Ieealement le domene
des contains qui pésnt sur es segments gui occupet les posters
{al de complément. Une des conséaenoes de ete ype et gan,
‘comme nous Favons expr plu ha, Je Wosieme element dela none
= ei qi est directement attaché av nau supedeur de Pate
retrouve libre de tote contrainte. Autement it ls contrast ean
‘et de postion sont ites ex nad infriew de arbre
1 ecteur aura, pr alicus lov ue sae earelritiqe de cette
ur tborescenie
31 La etext locals systémutiquement dans la anche che do
end nfericur de Varbre.
{On ne peut pas sempicher ii de fie le rappichament ave ce qu
{st spoliqué dan les représctations syntaniqes een particle ce dae
Kayne (1994) appelle "Linear Corespondence Atom
‘Une question demeure, néanmons, posse quant il site allouée
tx racines theamsonaniqus. On ainteralt aver, nummer, oe el
istic que dans cette structure Is postion de tee sot altibuge tw
‘sovante non Ane sonaie. En quot jem ptvautele our he
Scand? Un cment de réponse vient des propre intinseyac deg
brutes de eur comportement das la ane. Une obsinaae a see
de paticlior qu'elle peut alle. seule’ const une mene
‘monoconsonantique (exemples: «ete», Mx panier pars vat
Mrassanger»). Ele et en quelgue sorte 4 a cine ce rune oye
‘Ia abe ou encore ce qu'un vere est au VP" En out, leo
séndrlement admis que élément tte et. plas simple que, son
7 Sa aller das sis, Lincar Coespondace Axiom ip qe dans es
srucrs symaigus, I ie, Te compliment tle specie ot on ede
linge “iver das eqiel Ia tittle spice me fe
‘lmolnent:SpeciieorTae -Complenere,
Toutes es ines monoconsnangies san yoy plas genous evens
'sevées das es deo ne orient ue des Comms ons,
Une syle pet econ gus une vy tat cone a VP (Va
ras) ea ne ono uu ee188 MLannovcat
complément. Les obstruantes sont effectivement plus simples (moins
‘marquées) que les sonantes"
5.2. Cas problématiques
Les racines triconsonantiques qui posent probléme & notre analyse
sont de deux types (nous avons signalé auparavant leur faible
poureentage dans 'ensemble des données traitées)
014]
Les racines qui ne contiennent aucune sonante (ex. bag
‘enter », bd « ire mouillé» et zdy “haber”
Les racines oi la seule sonante est initale comme dans rk
se danser» et rks « cacher »
Notre analyse ne permet pas d'assigner & ces verbes une structure
arborescente dotée d’une téte et d’un complément. Nous reviendrons sur
ces cas au terme de I'examen du mécanisme de gémination au théme de
Pinaccompli. Rappelons, au passage, que les verbes de type rwi