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Sommaire

I. Introduction ................................................................................... 2

II. Système cellulaire ............................................................................ 3

1. Introduction ................................................................................ 3

2. Principe du Système cellulaire ......................................................... 3

3. La cellule .................................................................................... 4

4. La réutilisation de fréquences.......................................................... 6

5. Mécanisme du Handover................................................................ 6

6. L’itinérance ................................................................................. 7

III. Réutilisation des ressources (fréquences) ........................................... 8

1. Définition.................................................................................... 8

2. Principe ...................................................................................... 8

3. La distance de réutilisation............................................................. 8

4. Accès multiple de division d’espace ...................................................11

IV. Avantages et inconvénients ............................................................ 12

1. Avantages .................................................................................. 12

a) Une augmentation de la capacité .................................................. 12

b) Economie de fréquences et économie de puissance ............................ 13

2. Inconvénients .............................................................................. 14

a) Introduction ............................................................................. 14

b) Estimation du rapport de puissance porteuse / bruit ....................... 14

c) Les interférences de puissance totale I .......................................... 15

d) Le bruit, de puissance N ............................................................ 15

V. Conclusion ..................................................................................... 16

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I. Introduction

Le marché des services de communications mobiles s’est développé au-delà de toutes les
attentes. Ces services mobiles sont offerts grâce à différents types de systèmes : systèmes
cellulaires, systèmes sans cordon, radiomessagerie, radiocommunication professionnelle et
systèmes par satellites. Parmi ces systèmes, les systèmes cellulaires constituent le principal
marché et dont leurs croissances sont les plus importantes.

Les systèmes cellulaires offrent la possibilité d’acheminer automatiquement une


communication jusqu’ au destinataire quel que soit l’endroit où il se trouve, que le demandeur
appartienne au réseau de télécommunications commuté ou au système cellulaire. Ils assurent le
maintien de cette communication au cours du déplacement. Deux générations de ces systèmes
coexistent, la première dite analogique tend à disparaître au profit de la seconde qui repose,
elle, sur une technologie numérique.

-Première génération : apparus dans les années 70, les réseaux cellulaires analogiques,
fournissant un service téléphonique à des usagers pouvant se déplacer sur de grandes distances.
La taille des cellules était importante ce qui ne permettait d’écouler que peu de trafic. Cette
génération utilisait la technique d’accès FDMA, et la transmission de la voix se faisait grâce à
une modulation de fréquence ;
- Deuxième génération : profitant du développement des techniques de codage
numérique de la parole, les réseaux cellulaires de cette génération autorisent l’utilisation de
TDMA et CDMA comme une alternative à FDMA. Ainsi, le spectre radio est mieux rentabilisé
et le nombre d’usagers possibles augmente considérablement.

Le concept cellulaire fut également la technologie qui affranchit les réseaux mobiles de la
contrainte visant qu’une bande de fréquences ne peut être utilisée que par un nombre limité de
mobiles.

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II. Système cellulaire

1. Introduction
L'introduction du concept cellulaire amène le grand progrès et la nouvelle technique pour
remédier aux inconvénients laissés par la téléphonie classique. La téléphonie cellulaire
rassemble tous les postes radio à deux canaux, l'un pour l'émission et l'autre pour la réception
en évitant les interférences probables.

Le concept cellulaire permet aussi d'atteindre des capacités importantes illimitées au


moyen d'un grand nombre des stations radio dont chacune couvre une surface géographique
appelée « cellule ».

Un réseau est dite cellulaire s’il comprend un ensemble de cellule dont la taille dépend
de la puissance d’émission des émetteurs et surtout de la nature de l’environnement (figure 1)
(urbain, suburbain, rurale).

Figure 1 : réseau cellulaire

2. Principe du Système cellulaire


Le principe de ce système est de diviser le territoire en de petites zones, appelées cellules,
et de partager les fréquences radio entre celles-ci. Chaque cellule est équipée par une station de
base (BS : Base Station) qui s’occupe des appels effectués par les stations mobiles (MS :
Mobile Station) présents dans sa zone de couverture géographique. Aussi à chaque station de
base on associe un certain nombre de canaux de fréquences à bande étroite, sommairement
nommés fréquences.

Ces fréquences ne peuvent pas être utilisées dans les cellules adjacentes afin d'éviter les
interférences. Ainsi, on définit des motifs, aussi appelés clusters, constitués de plusieurs
cellules, dans lesquels chaque fréquence est utilisée une seule fois. (La figure 2), montre un tel
motif, en guise d'exemple.

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Figure 2 : Ensemble de motifs dans un réseau

Les réseaux cellulaires mobiles reposent sur deux principes fondamentaux à savoir :
- La cellule ;
- La réutilisation de fréquences.
Ils gèrent principalement deux fonctions de base :
- Le trafic intercellulaire (ou Handoff) ;
- L’itinérance (ou Roaming).

3. La cellule
La zone géographique desservie par le réseau mobile est divisée en petites surfaces appelées
cellules. Chacune d’elles est couverte par un émetteur nommé "Station de base".

Modélisation d’une cellule

La cellule est souvent schématisée par un hexagone (figure3) ; cependant, cette forme ne
peut exister dans la réalité. Contrairement à la forme circulaire idéale, l’hexagone régulier
assure une couverture jointive du plan sans recouvrement. Il permet aussi un contour de niveau
du signal constant depuis une antenne omnidirectionnelle. C’ est pourquoi, les ingénieurs de
planification utilisent cette forme lors de la conception des réseaux.

Figure 3 : schématisation d’une cellule

Pour éviter les interférences à plus grande distance entre cellules utilisant les mêmes
fréquences, il est également possible d'asservir la puissance d'émission de la station de base en

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fonction de la distance qui la sépare de l'utilisateur. Le même processus du contrôle de la
puissance d'émission est également appliqué en sens inverse. En effet, pour diminuer la
consommation d'énergie des mobiles et ainsi augmenter leur autonomie, leur puissance
d'émission est calculée en fonction de leur distance à la station de base. Grâce à des mesures
permanentes entre un téléphone mobile et une station de base, les puissances d'émission sont
régulées en permanence pour garantir une qualité adéquate pour une puissance minimale. En
résumé, une cellule se caractérise :

 Par sa puissance d'émission nominale. Ce qui se traduit par une zone de couverture à
L’intérieur de laquelle le niveau du champ électrique est supérieur à un seuil
déterminé.
 Par la fréquence de porteuse utilisée pour l'émission radioélectrique
 Par le réseau auquel elle est interconnectée.

Le dimensionnement d'une cellule

La dimension d’une cellule est fonction de la puissance de son émetteur-récepteur.


 Si un émetteur-récepteur est très puissant, alors son champ d’action sera très vaste, mais
sa bande de fréquence peut être rapidement saturée par des communications.

 Par contre, en utilisant des cellules plus petites, (émetteur-récepteur moins puissant)
alors la même bande de fréquence pourra être réutilisée plus loin, ce qui augmente le
nombre de communications possibles. Donc la conception du réseau cellulaire dépend
de plusieurs paramètres.
Taille de la cellule
La taille des cellules est très variable, elle peut varier de quelques mètres (pico-cellules) à
quelques kilomètres (macro-cellules). Dans les zones denses, on trouve principalement des
cellules de petites tailles (pico- ou micro-cellules), alors que dans les zones peu peuplées, on
utilise des macro-cellules. La tendance actuelle, dans les systèmes cellulaires, est l’utilisation
de cellules de plus en plus petites pour écouler un maximum de trafic.

La conception d’un réseau cellulaire

Dans la conception d’un réseau cellulaire, il faut considérer les aspects suivants:
 La topographie ou la configuration du terrain (bâtiments, collines, montagnes, etc.)
 La densité de la population (ou de communications) pour établir la dimension de
cellule.
 Deux cellules adjacentes ne peuvent utiliser la même bande de fréquence afin d’éviter
les interférences. La distance entre deux cellules ayant la même bande doit être de 2 à 3
fois le diamètre d’une cellule.
 Et aussi de la nature des constructions (maisons, buildings, immeubles en béton, . . .)

Ainsi, dans une zone rurale où le nombre d'abonnés est faible et le terrain relativement plat,
les cellules seront plus grandes qu'en ville où le nombre d'utilisateurs est très important sur une
petite zone et où l'atténuation due aux bâtiments est forte. Un opérateur devra donc tenir

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Compte des contraintes du relief topographique et des contraintes urbanistiques pour
dimensionner les cellules de son réseau. (On distingue pour cela quatre services principaux)

Récapitulation

En générale La taille des cellules peut varier entre 0.5 et 35 km et dépend de la densité
d’utilisateur et de la topographie. Les cellules sont regroupées en bloc (appelé motif ou cluster).
Le nombre de cellules dans un bloc doit être déterminé de manière à ce que le bloc puisse être
reproduit continuellement sur le territoire à couvrir. Typiquement, le nombre de cellules par
bloc est de 4, 7, 12 ou 21. La forme et la dimension des blocs et le nombre de cellules est
fonction du nombre de fréquences (canaux) disponibles.

4. La réutilisation de fréquences.

Elle permet d'utiliser une fréquence plusieurs fois à l'intérieur d'une même ville dans les
cellules non adjacentes, c'est-à-dire qui ne se touchent pas. Ce principe permet d'éviter la
saturation dans les cellules quand le nombre d'abonné augmente pour éviter les effets
d'interférence entre les canaux. Il est recommandé de réutiliser les fréquences dans des cellules
distantes d'au moins 6 fois leurs rayons.

5. Mécanisme du Handover

Une des procédures les plus complexes dans un réseau cellulaire est le transfert
intercellulaire (ou Handover) (figure 4). Il permet à un abonné de poursuivre sa communication
sans coupure lorsqu’ il change de cellule (Handover inter-cellulaire – cf. Figure 2.4). Le
mobile peut également effectuer un handover à l’intérieur de la cellule si le signal devient
faible par exemple (on parle alors de handover intra-cellulaire).

Figure 4 : Mécanisme du handover

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6. L’itinérance

L’itinérance englobe toutes les fonctions du réseau mobile permettant de localiser


géographiquement un abonné. Cette procédure joue un rôle très important puisqu’ elle permet
d’acheminer les communications de/vers un usager du réseau. En effet, contrairement aux
réseaux fixes, où un numéro de téléphone correspond à une adresse physique, un numéro de
terminal mobile possède une adresse logique à laquelle il faut faire correspondre une adresse
physique qui varie lors des déplacements.

Avantages des réseaux cellulaires

L’architecture du réseau cellulaire se justifie de deux façons :

Premièrement elle permet de limiter la consommation électrique des stations mobiles (MS,
mobile station) en leur évitant de devoir déployer une grande puissance d’émission. En effet,
avec une telle architecture, un terminal est toujours assez proche du point d’accès au réseau
avec lequel il dialogue.

Deuxièmement elle permet d’économiser le spectre hertzien, c'est-à-dire permettre un


maximum de communication en parallèle dans les bandes de fréquences allouées au système.
En effet, s’il n’y avait qu’une seule BTS (base transceiver station) pour un certain territoire, il
n’y aurait moyen d’écouler simultanément qu’un nombre limité de communications. Ce dernier
étant le résultat de la division de la bande passante disponible par la bande requise pour une
communication.

On peut augmenter ce nombre de communication possibles en réutilisant la même fréquence


à plusieurs endroits sur le territoire. A cette fin, au lieu de placer une BTS émettant très fort au
milieu du terretoire, on va en placer une multitude mais émettant chacune moins fort à
intervalles réguliers. Les fréquences utilisées par deux BTS aux cellules contingentes seront
différentes pour éviter les interférences. Le système est également caractérisé par les transferts
intercellulaires (handover) qui assurent la continuité des services lors de la transition d’une
cellule à une autre.

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III. Réutilisation des ressources (fréquences)
1. Définition
La réutilisation des fréquences signifie que les mêmes fréquences peuvent être employées
dans un secteur différent pour différentes communications. La capacité du système peut être
augmentée en employant la réutilisation de fréquence. Le problème à ce niveau est de
déterminer l'intervalle de réutilisation de fréquence qui doit indiquer le nombre de cellules
après quoi nous pouvons réutiliser la même fréquence ; encore que la réutilisation de fréquence
introduit des interférences.

2. Principe

Le mécanisme de réutilisation de fréquences (figure 5) repose sur la propriété


d’atténuation des ondes radioélectriques en fonction de la distance de propagation. Ainsi, une
fréquence utilisée dans une cellule donnée peut être réutilisée dans une autre cellule si celle-ci
est suffisamment éloignée de la première. Les cellules utilisant les mêmes fréquences sont
appelées co-cellules.

La bande de fréquence allouée au système est partagée en deux sous-bandes dont l’une
est utilisée pour les liaisons montantes (liaisons mobiles vers infrastructure) et l’autre pour les
liaisons descendantes (liaisons infrastructure vers mobiles). Chaque sous-bande est ensuite
partagée en un certain nombre de porteuses. Ainsi, un canal est constitué d'une paire de
fréquence, une pour chaque direction de transmission.

Figure 1. Réutilisation de fréquence

On affecte à chaque cellule un nombre de porteuses en fonction du trafic estimé dans


cette cellule. Les porteuses associées à une cellule sont réutilisées dans les co-cellules
correspondantes. Les co-cellules doivent être éloignées les unes des autres de façon à ce que le
niveau d’interférence co-canal dans chacune d’elles soit suffisamment bas pour ne pas dégrader
la qualité des communications. Ceci permet donc à un opérateur de couvrir une zone
géographique d’étendue illimitée en ayant recours à une étroite bande de fréquences.

3. La distance de réutilisation
L’ensemble des canaux de la bande de fréquences du système sont utilisés dans un
groupe de cellules, appelé motif ou cluster. Ces motifs ainsi juxtaposés les uns à côté des autres
permettent de couvrir des zones géographiques. La distance minimale entre deux émetteurs

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Utilisant la même fréquence est appelée «distance de réutilisation» (co-channel reuse
distance). Cette distance est choisie de façon à ce que la qualité de réception soit suffisamment
bonne.

En utilisant une structure hexagonale avec des cellules de même dimension, des
considérations géométriques et arithmétiques permettent de démontrer que le nombre K de
cellules par motif (taille du motif (figure 6)) vérifie la relation [2] :

k = i2 + i. j + j2
Avec i et j, entiers naturels positifs ou nuls représentant les coordonnées des cellules.

Figure 6 : motif ou cluster avec k=7

Les motifs peuvent donc être constitués de 1, 3, 4, 7, 9, 12, 13, 16, 19, 21…, cellules. En
pratique, les motifs à 3, 4, 7, 12, ou 21 ou 27 cellules sont les plus couramment considérés.

Ainsi, plus le motif est petit, plus la distance de réutilisation, exprimée en nombre de cellules,
est petite.

Pour une cellule particulière, les centres des cellules utilisant la même fréquence sont
situés sur un ensemble de cercles autour de cette cellule. Ces cercles sont appelés « couronnes »
(figure 7). Le rayon du plus petit cercle correspond à la distance de réutilisation D. Ce cercle
comporte toujours six cellules, quelle que soit la taille du motif. La distance minimale de
réutilisation dépend de plusieurs facteurs tels que la nature de l'entourage géographique, la
hauteur de l'antenne et la puissance transmise par chaque station de base.

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Figure 7 : Distance de réutilisation.

Il est démontré et admis que la relation entre la taille d'un motif K, la distance de Réutilisation
D d'un réseau et le rayon R d'une cellule est la suivante :
D  3K R Où R est le rayon de la cellule.
Inconvénient
Si toutes les stations de base transmettent avec la même puissance, l'augmentation de K
entraîne une augmentation de la distance D. Cette augmentation de la distance de réutilisation
diminue la probabilité d'avoir des interférences Co-canal. Théoriquement, une grande valeur de
K est souhaitée. Toutefois, le nombre total des canaux est fixe. Quand K est très grand, le
nombre de canaux assignés pour chacune des K cellules devient petit. Il est évident que si K
augmente le nombre de canaux dans les K cellules est divisé, et des résultats inefficaces auront
lieu. Ainsi, un défi se présente, qui consiste à obtenir le plus petit nombre K possible qui
satisfait les besoins de performance du système.

Solution

Afin d’écouler le maximum de charge, il est nécessaire de réduire la distance de


réutilisation au maximum. Cela ne peut se faire sans risque d’interférence. Lors de la
conception du réseau et de la mise en place des stations de base, il est nécessaire de bien définir
la distance de réutilisation ainsi que la taille optimale du motif. Ces deux nombres sont
fonctions des rapports C/I et D/R.

C/I : Indicateur de performance utilisé pour mesurer la qualité du signal reçu. Il dépend
du signal utile C et du niveau d’interférence Co-canal I. Ce rapport est affecté par des
phénomènes aléatoires tels que la localisation du mobile, l’évanouissement de Rayleigh, les
caractéristiques des antennes et la localisation des émetteurs/récepteurs ;

Une grande valeur de N donne une distance de réutilisation importante, mais réduit le
risque d’interférences Co-canal. L’objectif dans un réseau cellulaire, est de trouver la plus
petite valeur de N possible donnant un seuil d’interférence minimal requis par le système ; ceci
permet d’obtenir une utilisation maximale de la bande passante.

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En considérant que les cellules ont des rayons identiques, on obtient la relation suivante
entre C/I et D/R.

Où K1 représente le nombre de cellules Co-canaux de la première couronne et γ un


paramètre caractérisant l’environnement.
Cette relation permet de constater que plus le rapport D/R est grand, plus le niveau
d’interférence diminue. La valeur de C/I requise dépend du système utilisé ; c’est ainsi que
pour FDMA, par exemple, le C/I minimal est de 18 dB. Par ailleurs, la connaissance de cette
valeur permet de déterminer la taille du motif. Dans le cas de FDMA, il est possible d’avoir un
motif de 7 à 9 cellules.

4. Accès multiple de division d’espace


Si on considère les trois techniques actuelles d’accès multiple (par répartition
fréquentielle, par répartition temporelle et par répartition de code).on constate que seule la
dimension spatiale n’est pas prise en compte, du moins explicitement. En effet, l’agencement
cellulaire, voir la sectorisation des antennes de certaines stations de base, est en fait une
manière, primitive certes, de faire l’accès multiple par répartition spatiale SDMA.

Le problème posé par la SDMA peut s’énoncer de la manière suivante : « nous voulons
séparer plusieurs utilisateurs émettant a la même fréquence, en même temps et sans étalement
de spectre, en fonction de l’endroit ou ils se trouvent.» l’objectif de la SDMA étant clairement
d’augmenter la capacité du réseau radio mobile en investissant au mieux la dimension spatiale.

La figure 8 montre trois utilisateurs servis par SDMA à l’aide du même canal dans la
cellule. Dans un environnement cellulaire pratique il est improbable d’avoir juste une chute
d’émetteur dans le largueur du faisceau de recepteur.par conséquent, il devient impératif
d’employer d’autres technique d’accès multiple en même temps que SDMA.

Figure 8 : La technique de SDM

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IV. Avantages et inconvénients

1. Avantages

a) Une augmentation de la capacité

1 cellule :
Ex: Bande passante de 100
MHz et 200 KHz nécessaire
par canal.
Donc :
100MHz pour la cellule
100MHz / 200KHz = 500
canaux

Organisation en 6 clusters de
4 cellules :
100MHz / 4 cellules = 25 MHz
par cellule.
25MHz / 200KHz = 125
canaux par cellule.
125 canaux *24 cellules =
3000 canaux

Donc avec la même bande passante, au lieu d’utiliser 500 canaux, on peut utiliser 3000
canaux !!! Avec le Gain = nombre de clusters.

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b) Economie de fréquences et économie de puissance

Le principe cellulaire consiste à limiter la puissance d’émission et d’effectuer la


communication dans une petite zone (cellule) entre une station de base (BTS) et la station
mobile (MS) ou téléphone portable. Ceci permet de réutiliser la même fréquence de
communication dans une autre zone. MS peut se déplacer entre les différentes cellules (Figure
9).

Figure 9 : la réutilisation des fréquences

Remarque : Pour que l’émission de BTS2 ne perturbe pas la communication, PR2 doit être
considéré comme du bruit non – détectable et doit être inférieure à une valeur PMIN. En GSM
PMIN est de l’ordre de -110dBm.

Exemple : PE = 33dBm (2W)


Si on veut : PR= -102dBm
On a : A = PE - PR = 135dB

Exemple : Comparaison entre une communication avec réutilisation de fréquence et une


communication directe (figure10).

figure10 : réutilisation des fréquences dans un motif

On suppose:
f0 = 1800MHz, PMIN = -100dBm

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A = 133.1+33.8 log(R) R [km]
PE = A + PR

Communication avec réutilisation de la fréquence

Dans une cellule de rayon R = 1km et avec une puissance d’émission PE = 33dBm = 2W
on a une communication sur une fréquence.
Si on utilise motif à 7 cellules (Zone 1) dans les mêmes conditions on peut avoir 7
communications avec 4 fréquences (f1 à f4) avec la même puissance PE = 33dBm.
Si MS se déplace entre les cellules il faut prévoir un système de transfert de la
communication entre les différentes stations de base.

Communication sans réutilisation de fréquence

Dans une cellule de rayon R = 1km et avec une puissance d’émission PE = 33dBm = 2W
on a toujours une communication sur une fréquence.
Pour couvrir la Zone 1 sans réutilisation de fréquence pour 7 communications on a besoin
de 7 fréquences. Comme la distance maximale de la communication peut être 3km la puissance
maximale d’émission doit être PE = 49dBm = 80W !

2. Inconvénients
a) Introduction

Les interférences sont certainement l'un des problèmes les plus importants à prendre en
compte dans la conception, la mise en place et l'exploitation des systèmes de communication
radio. Du fait de la croissance très rapide des systèmes de communication, il devient
actuellement quasiment impossible de mettre en place un système n'ayant pas à faire à ces
interférences. Dans les systèmes à réutilisation des fréquences, comme les réseaux cellulaires
par exemple, les interférences sont présentes de façon permanente et souvent importante (cas
des environnements à forte densité de trafic).

b) Estimation du rapport de puissance porteuse / bruit

Étant donné que, dans un réseau, une même fréquence est réutilisée plusieurs fois, il est
nécessaire d'évaluer la distance minimum qui doit séparer deux cellules utilisant la même
fréquence pour qu'aucun phénomène perturbateur n'intervienne. En calculant le rapport entre la
puissance de la porteuse et celle du bruit, il est possible d'estimer cette distance.

Pratiquement, dans une cellule, un mobile reçoit à la fois le message utile (dont la puissance
vaut C) qui lui est destiné et un certain nombre de signaux perturbateurs. La connaissance du
rapport entre ces puissances, nous permettra de connaître la qualité de la communication.
Pour commencer, il est nécessaire d'identifier les différents signaux perturbateurs. On peut les
subdiviser en deux classes :

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c) Les interférences de puissance totale I
Qui sont dues aux signaux émis par les autres stations. On peut distinguer :

 Les interférences Co-canal (figure 11) qui sont dues aux signaux émis par les autres
stations de base utilisant la même fréquence. Ce phénomène se produit de façon
importante dans les systèmes à réutilisation de fréquences comme les réseaux cellulaires
par exemple.

Figure.11. Interférences Co-canal.

 Les interférences de canaux adjacents dues aux signaux émis par les stations de base
utilisant des fréquences voisines (figure 12).

Figure 12 : les interférences de canaux adjacentes

d) Le bruit, de puissance N
Provenant principalement du bruit de fond du récepteur. Dès lors, c'est le rapport qui permet
d'évaluer la qualité de la communication ainsi que la distance de réutilisation des fréquences.

Autres inconvénients :

- Complexité

-problèmes de santé car on a plusieurs BTS.

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V. Conclusion

L'ingénierie cellulaire consiste à organiser le découpage du réseau en cellules de façon à


satisfaire les contraintes de couverture et de trafic. Il faut d'une part assurer que les signaux
échangés entre les terminaux et le réseau soient reçus avec une puissance et une qualité
suffisante sur la zone de service définie par l'opérateur, et d'autre part que le trafic écoulé par le
réseau soit suffisant pour le nombre d'abonnés prévus.

L'opérateur définit le seuil C/I pour un environnement donné. Plus ce rapport est élevé,
meilleure est la qualité des communications mais moins nombreux sont les abonnés
susceptibles d'être servis simultanément. Par contre, plus ce rapport est faible, moins bonne est
la qualité des communications mais plus élevé est le nombre des usagers susceptibles de se
connecter simultanément au système.

Par ailleurs, la forte croissance dans les réseaux mobiles ainsi que la nécessité d'offrir un
support haut débit aux applications multimédia rend cruciale l'optimisation de l'étroite bande
passante affectée au lien de transmission radio. La plupart des réseaux mobiles actuels utilisent
un plan de partage de ressources fixe (FCA) compte tenu de sa simplicité. Ainsi, dans les zones
urbaines où le trafic est élevé, l'opérateur est conduit à diminuer la taille des cellules pour
augmenter la capacité du système. L'inconvénient majeur de la diminution possible de la taille
des cellules est l'augmentation du coût des stations de base conjugué par la difficulté de trouver
des sites en lieu urbain. D'autre part l'affectation permanente d'un certain nombre de ressources
aux stations de base implique une très mauvaise utilisation de la bande passante due aux
conditions de trafic non uniformes. Pour surmonter ces problèmes, une pléthore de stratégies
d'allocation de ressources a été proposée par des chercheurs, parmi lesquelles nous abordons en
détaille dans le chapitre suivant les schémas d'allocation dynamiques.

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