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selon
la banque mondiale , le PIB du Maroc en 2016 a atteint les 116 milliards de dollars avec un taux
de croissance de 1,2%. Le Maroc est classé comme faisant partie des pays en voie de
développement et adhérant à une économie de marché (capitalisme).
Le Maroc est le troisième producteur et premier exportateur mondial de phosphates, rentrée
importante en devises pour le pays. Il détient, et de loin, les premières réserves mondiales avec
50 000 milliards de tonnes.
Les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays ont donné de bons résultats,
notamment avec la hausse continue du PNB, et ceci même durant les mauvaises saisons
agricoles dues à des périodes de sécheresse aiguës.
L'économie marocaine dispose aujourd'hui d'un cadre macroéconomique sain susceptible de
constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption
du chômage14 et de réduction de la pauvreté qui est de l'ordre de 10 %15. Selon le ministère de
l'économie le Maroc a enregistré en 2015 une inflation de 1,6 % et une croissance de
4,8 %16 tirée par une bonne année agricole, un chiffre supérieur aux prévisions de la loi de
finances 2015 qui tablait sur une croissance de 4,4 %.
Sommaire
[masquer]
Selon les dernières statistiques, le PIB du Maroc en 2010 est de 103,5 milliards de dollars23. Sur
le plan économique Africain, le Maroc se classe 5e puissance économique derrière l'Afrique Du
Sud, le Nigeria, l'Égypte et l'Algérie.
L'économie marocaine évolue sur un rythme de croissance rapide. Elle a enregistré durant les
cinq dernières années un taux de croissance moyen de 6,5 %. En effet, en 2001 et dans un
contexte de contre-performance du secteur agricole, de morosité de la conjoncture internationale,
l'économie marocaine a enregistré un taux de croissance estimé à 6,5 % contre 1 % en 2000,
5,2 % en 2002, 6,5 % en 2003plus de 8 % en 2006 et quasiment 5 % en 201024.
Le PIB du Maroc se répartit en 2010 entre: l'agriculture (17,1 %), l'industrie (31,6 %) et les
services (51,4 %)25,26.
Évolution du
2004–
PIB du Maroc 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
2010
(IMF)27
PIB du Maroc
(en PPA) en 101,904 108,171 120,365 126,943 138,177 148,109 175,007 NA
milliards de $
PIB du Maroc
par personne 3 409 3 585 3 945 4 093 4 432 4 725 5 025 NA
(en PPA) en $
Moy.
Évolution du 4,4 5,4
4,8 3,0 7,8 2,7 6,5 de
PIB du Maroc (est.) (est.)
5,8 %
Dette
publique (en 51,8 47,1
59,4 63,1 58,1 53,6 51,9 NA
pourcentage (est.) (est.)
du PIB)28
Maroc A4 A4
Algérie B(1) B
Égypte C B
Nigeria C D
L'accord de libre échange avec l'Union européenne dans l'objectif d'intégrer la (ZLE) (Zone
européenne de libre échange à l'horizon 2012).
L'accord d'Agadir, signé avec l'Égypte, la Jordanie, et la Tunisie, dans le cadre de la mise en
place de la Zone Arabe de Libre Échange.
L'accord de libre échange avec les Émirats arabes unis.
L'accord de libre échange avec la Turquie.
L'accord de libre échange avec les États-Unis est rentré en vigueur le 1er janvier 2006.
Les céréales figurent comme étant la principale culture agricole du Maroc. La production
céréalière fait vivre une grande partie de la population rurale du pays, mais malgré les progrès de
l'irrigation dans le centre et le sud du pays, les céréales restent dépendant d'une bonne
pluviométrie, leurs volumes de production peuvent d’une année à une autre varier du simple au
triple (de 30 000 000 à 100 000 000 q) en fonction des conditions climatiques. Au Maroc le
secteur céréalier présente plusieurs facettes, on trouve l'existence d'un secteur d’exploitation
moderne concentré sur la cote atlantique, et le centre du pays, cohabitant avec une agriculture
de subsistance.
Vignoble à Meknès
Le Maroc est un grand producteur de vin. La région de Meknès, notamment, est très connue pour
ses vignes de qualité. Ce produit est par ailleurs largement exporté dégageant un chiffre
d'affaires de 100 millions d'Euros49. Toutefois, les exportations ne concernaient, en 2010, que
20 % de la production nationale50, la France absorbant 84 % de celles-ci. Le marché intérieur qui
reste demandeur absorbe, il est vrai, au moins 300 000 hl par an, soit 40 millions de bouteilles.
L'offre globale est constituée majoritairement par le vin rouge, pour 73 % en 2008-2009, les vins
rosé et gris représentant quant à eux 22 % et le blanc 5 %.
Les principaux producteurs se répartissent comme suit: les deux mastodontes, Celliers de
Meknès venant en premier, suivis de Castel51. Quant au reste, il se répartit entre Thalvin,
Vininvest (Volubilia), Bourchanin (Les Deux domaines), Val d'Argan et le nouveau, La Ferme
rouge, domaine d'AOG Zaër depuis 2009.
Nador
Al Hoceima
El Jadida
M'Diq
Tanger
Larache
Mehdia
Casablanca
Safi
Essaouira
Agadir
Tan-Tan
Mohammédia
Jebha
Pour les 9 premiers mois de l'année 2005 le volume des débarquements s'élève
à 593.966 tonnes
Depuis l'indépendance, le Maroc s'est lancé dans d'importants investissements pour développer
et doter le pays d'infrastructures industrielles de bases. Le secteur industriel représente près de
28 % du PIB59. Longtemps dominé par les industries agro-alimentaires, du textile et du cuir, le
secteur industriel s’est diversifié rapidement grâce à l’essor des secteurs de
la chimie et parachimie, du papier et des cartons, des équipements automobiles et de montage
de véhicules60, les services aux entreprises, l’informatique, l’électronique et l’industrie
aéronautique.
L'artisanat : Une bonne partie du produit de cette industrie est exportée vers l'Europe, les
principales villes marocaines réputées pour leurs industries artisanales sont Marrakech, Fès,
Essaouira et Safi.
L'industrie aéronautique : Cette industrie comporte deux branches : l'aviation civile et
l'aviation militaire. Le Maroc possède une certification ISO dans le domaine de l'entretien et
de la réparation des engins d'avions notamment les réacteurs d'avions de tout type
(Boeing, Airbus, Jets, avion à hélice). En outre, la fabrication de composants spécifiques
pour les avions tels que les câblages et autres… est destinée à l'export. Les partenaires
sont Snecma, Boeing et d'autres firmes internationales. Le secteur aéronautique est un des
secteurs ciblés par le plan émergence pour dynamiser l'économie du pays, les villes
marocaines où l'industrie aéronautique est implantée sont par ordre d'importance
sont Casablanca, Tanger et Rabat67. Ce secteur est en plein boom et une cinquantaine
d'entreprises sont installées au Maroc68. Le salon AeroExpo Marrakech est un carrefour
incontournable de cette activité. Le Maroc a de plus été présent pour la première fois en tant
qu'exposant sur le prestigieux Salon du Bourget à Paris en 2013. Bombardier, s'est, quant à
lui, installé au Maroc, dans une usine de transition située sur le site de l'aéroport international
Mohammed V de Nouaceur, en 2011 et a lancé la production en 201369. Le recrutement s'est
fait au sein de l'IMA (Institut des Métiers de l'Aéronautique), auquel est partie l'Agence
française de développement, inauguré en 2011. C'est dans ce contexte qu'à été inaugurée,
en 2013 également, Midparc, zone franche aéronautique70. Elle sera le lieu d'implantation
futur de Thalès dans le pays71.
L'industrie chimique : L'industrie chimique marocaine a vu sa production augmenter de 10
pour cent depuis 1997. Elle est restée dominée par la valorisation des phosphates. Les ports
de Safi et de Jorf Lasfar ont une industrie pétrochimique extrêmement développée. Mais
l'industrie chimique est également florissante à Tanger et à Nador (sidérurgie très
développée). La production de ciment est également stimulée par le marché de la
construction immobilière (en plein essor) et est très florissante grâce à l'implantation de
sociétés de calibre international comme Lafarge, ainsi qu'à des programmes d'urbanisme
ambitieux. La raffinerie de pétrole de Sidi Kacem et surtout celle de Mohammedia sont parmi
les plus grandes raffineries d'Afrique.
L'industrie électronique : Le Maroc dispose d'un certain nombre d'atouts pour développer
le secteur de l'électronique : l’industrie électronique est née au Maroc dans le courant des
années 1950-1960 avec l’implantation de STMicroelectronics en 1960 (Thomson à cette
époque), avec deux centres d'assemblage à Bouskoura (abritant également le siège région
Afrique) et Aïn Sebaa (fermé en 2007), et un centre de design à Rabat. Aujourd’hui, le
secteur connaît un véritable engouement pour les branches de montage de cartes
électroniques, de circuits intégrés, de centraux téléphoniques et de fabrication de
composants électroniques. Le pays compte plus de 30 unités industrielles, génératrices de
près de 7 000 emplois. Elles réalisent des exportations pour un montant global de 940
millions de dirhams par an. La fabrication des composants électroniques dépend, de plus de
11 sociétés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 1,2 milliard de dirhams; La production de
la branche électronique est quasi exclusivement orientée vers l'exportation. 83 % des
produits électroniques ont été exportés en 2003, principalement, vers la France (plus de
99 % du total). En seulement quelques années, le Maroc est passé du statut d'importateur à
celui d'exportateur de composants électroniques. Dans le domaine de l'électronique, les
atouts du Maroc sont principalement sa proximité géographique avec l'Europe, une
disponibilité d'ingénieurs et de techniciens qualifiés ainsi que des infrastructures suffisantes
et de bonne qualité. L'ASEL (Association du Secteur de l'Électronique) regroupe les
principales industries de l'électronique basées au Maroc. Ce secteur souffre toutefois des
faibles dépenses en R&D. L'emploi dans le secteur électrique-électronique, constitué par
plus de 50 % de femmes sur un total de près de 31.000 personnes, représente 6,3 % des
postes de travail de l’ensemble des industries de transformation du Royaume. Parmi les 193
entreprises qui existaient en 2003, près de 160 petites ou moyennes entreprises
composaient le tissu productif industriel (PMI), soit plus de 84 % de l'ensemble du secteur
électrique-électronique.
Cinématographie : L'industrie du cinéma au Maroc, industrie naissante, représente tout de
même un volume de 200 millions de $ par an. L'industrie du cinéma au Maroc est concentrée
dans la ville de Ouarzazate (sud-est) où beaucoup de films ont été tournés. La luminosité
exceptionnelle du sud marocain ainsi que des paysages à couper le souffle ont su attirer de
nombreux producteurs72,73.
Les nouvelles technologies de l'information : La technologie marocaine dispose de
« compétences hautement spécialisées et de solutions performantes, reconnues au niveau
international dans les secteurs de la banque, de la poste, des télécoms, de la grande
distribution, de l’e-gov et de l’identité électronique. Cette industrie s'est développée
au Maroc à la fin des années 1990. Le pays produit des cartes à puces, des cartes crédits,
etc. Le marché marocain représente 700 millions d'euros, dont 10 % sont concentrés sur le
nouveau (2000) Technopark située au Hay Hassani, à Casablanca. Dans le domaine du SI,
certains grands groupes marocains développent leurs propres solutions.
Les zones franches : Le Maroc possède une zone franche à Tanger à 15 km de l'Europe,
appelée Tanger free zone qui est une terre d'investissements grâce à sa proximité avec
l'Europe, aux facilités administratives, fiscales et logistiques. Sa stratégie consiste à être liée
au Port Tangermed qui sera à terme le plus grand port de Méditerranée et d’Afrique. Renault-
Nissan a prévu d'y investir 600 millions d'euros et d'y produire 200 000 véhicules par an dès
2010 et 400 000 en 201274,75,76. Celle-ci est une zone franche d'exportation. Il y a par ailleurs,
deux Zones franches dans Tanger Med, Mellousa 1 et 2. S'y ajoutent les zones de Dakhla et
de Laayoune, les zones franches de stockage des hydrocarbures de Kebdana et Nador et la
zone franche d’exportation de Kénitra.
Meknes
Marrakech
Fès
Rabat
Les monuments romains :
Volubilis
Banasa
Chellah
Lixus
Tamuda
Cotta
M'soura
Thamusida
Sala Colonia
Tourisme balnéaire[modifier | modifier le code]
Les stations balnéaires méditerranéennes
Saidia
Cap de l'Eau
Nador
Al Hoceima
Martil
Cabo negro
M'diq
Tanger
Les stations balnéaires atlantiques
Corniche d'Agadir
Agadir
Safi
Oualidia
Sidi Bouzid
Asilah
Dakhla
Essaouira
El Jadida
Larache
Mehdia
Pour dynamiser le secteur du tourisme, le gouvernement marocain a récemment lancé le
programme Plan Azur qui consiste en la création de 6 nouvelles stations balnéaires
(Saidia, Lixus, Mazagan, Mogador, Taghazout et Plage Blanche) afin de drainer environ 10
millions de touristes à l'horizon 2010.
Le nombre de touristes qui ont visité le Maroc en 2009 était de 8,8 millions. En 2013, le cap est
largement franchi et le secteur aura généré plus de 10 milliards d'Euros. La dégradation du climat
sécuritaire régional (en) a toutefois durement impacté le royaume, qui n'est plus désormais dans
le top 5 des destinations favorites des Français, gros marchéémetteur, la baisse aurait même été
de 46 % entre 2014 et 201582,83.
A7 Fnideq – Tétouan 28 km
Total 1 792 km
Total 39 km
Oued
Oued El Makhazine Ksar el-Kébir 1979 773,0
loukouss
Souss-Oued
Abdelmoumen Agadir 1981 216,0
Massa
Les plus grands barrages du Maroc
Souss-Oued
Aoulouz Aoulouz 1991 110,0
Massa
Souss-Oued
Moulay Abdallah Agadir 2002 110,0
Massa
Plaine du Souss (1/3 de la SAU totale de la région, soit 156 000 ha): C'est la première région
marocaine pour la production des agrumes (plus de 40 %) et des primeurs (plus de 60 %)95.
Plaine des Doukkala.
2016)
80. ↑ « Loi bancaire maroc 2015 » [archive]
81. ↑ « Le groupe Benjelloun ferme l'enseigne Hanouty qui a englouti plus de 250 MDH », La Vie éco, 11
septembre 2012 (lire en ligne [archive])
82. ↑ « Tourisme : le Maroc souffre de la méfiance des vacanciers français », La Tribune, 26 juin 2015(lire en
ligne [archive])
83. ↑ « Temps maussade sur le tourisme marocain », La Tribune, 26 juin 2015 (lire en ligne [archive])
84. ↑ « Tourisme golfique Le Maroc capitalise sur le haut de gamme », L'Economiste, 31 mars 2015(lire en
ligne [archive])
85. ↑ « Maroc: le boom du tourisme médical », L'Express, 1er juin 2011 (lire en ligne [archive])
86. ↑ « Où faire du tourisme médical ? 5 destinations vedettes », Vie pratique Féminin, 2 mai 2014(lire en
ligne [archive])
87. ↑ (en) Roger Harrabin, « Moroccan solar plant to bring energy to a million people » [archive], 23
novembre 2015 (consulté le 23 novembre 2015).
88. ↑ http://www.leconomiste.com/article/942781-centrale-thermique-de-jorf-lasfar-du-charbon-la-
lumiere [archive]
89. ↑ Tanger Med connecté au réseau ONCF [archive]
90. ↑ ONCF Dépasse 3 MM Dh de chiffre d'affaires [archive]
91. ↑ https://www.youtube.com/watch?v=GGPlzqitNK8&goback=%2Emyg%2Egan_4460839https://www.you
tube.com/watch?v=GGPlzqitNK8&goback=%2Emyg%2Egan_4460839 [archive]
92. ↑ Ndèye F. Seck, « Afrique du Nord : Un TGV maghrébin en projet » [archive], sur Africa Nouvelles, 4
octobre 2012 (consulté le 24 novembre 2015).
93. ↑ Maroc, la mobilisation des eaux de surface par les barrages [archive]
94. ↑ BILAN DE LA POLITIQUE DE L’EAU AU MAROC (fr) [archive]
95. ↑ Mohamed Boujnikh et André Humbert, « L’eau dans le bassin du Souss : concurrences et
désorganisation des systèmes paysans », Norois [En ligne], 214 | 2010/1, mis en ligne le 01 juin 2012,
consulté le 15 octobre 2016. URL : http://norois.revues.org/3178 [archive].
Documentation actualisée.