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SOMMAIRE
1. Définitions…………………………………………...……………………..…………..3
1.1. Définition de la maintenance………… …………………………………..………...3
2. Types de maintenance…………………………………………..…………..…...….5
2.1. La maintenance corrective……..……………………………………………..……..5
Chapitre 1
INTRODUCTION A LA MAINTENANCE
1. Définitions :
Pour être et demeurer compétitive, une entreprise doit produire toujours mieux (qualité) et au
coût le plus bas.
Pour minimiser ce coût, on fabrique plus vite et sans interruption des produits sans défaut afin
d’atteindre la production maximale par unité de temps. L’automatisation et l’informatique ont
permis d’accroître considérablement cette rapidité de production.
De plus, produire plus, sous-entend, produire sans ralentissements ni arrêts. Pour cela, le système
de production ne doit subir qu’un nombre minimum de temps de non production. exceptés les
arrêts inévitables dus à la production elle-même (changements de production, etc.), les machines
ne doivent jamais (ou presque) connaître de défaillances tout en en fonctionnant à un régime
permettant le rendement maximal.
Qualité Management
L’assurance de produit
Service rendu
2. Types de maintenance :
2.1. La maintenance corrective
- Selon l’AFNOR, c’est la maintenance effectuée après défaillance : donc altération ou cessation
de l’aptitude d’un bien à accomplir la fonction requise.
- La maintenance corrective appelée parfois curative (terme non normalisé) a pour objet de
redonner au matériel des qualités perdues nécessaires à son utilisation. Elle peut être exécutée :
Immédiatement après la détection d'une panne, mais est retardée en accord avec des
règles de maintenance données.
D’urgence après détection d'une panne afin d'éviter des conséquences inacceptables.
Le fonctionnement de cette maintenance s’établie par :
- Le diagnostic : qui permet d’identifier la cause d’une panne à l’aide d’un raisonnement logique
- L’action curative :la réparation à caractère définitif qui est déduit du diagnostic et qui permet
au système de fonctionner correctement.
Elle doit permettre d’éviter les défaillances des matériels en cours d’utilisation. L’analyse des
coûts doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle permet d’éviter.
Cas d’application :
-Equipements soumis à une législation en vigueur(sécurité réglementaire) ;
-Equipements dont la panne risque de provoquer des accidents graves ;
- Equipement ayant un coût de défaillance élevé,
- Equipements dont les dépenses de fonctionnement devient anormalement élevées au cours de
leur temps de service.
Conclusion
C’est une maintenance facile à gérer car les périodes d’interventions sont fixes. Elle permet :
- d’éviter les détériorations importantes.
- de diminuer les risques d’avaries imprévues
Inconvénient : elle ne prend pas en compte les phénomènes d’usure
3. Niveaux de maintenance :
La maintenance et l’exploitation d’un bien s’exercent à travers de nombreuses opérations, parfois
répétitives, parfois occasionnelles, repartie en 5 niveaux.
1er Niveau :
Actions simples nécessaires à l’exploitation et réalisées sur des éléments facilement accessibles
en toute sécurité à l’aide d’équipements de soutien intégrés au matériel. Ce type d’opération peut
être effectué par l’utilisateur
Exemples : surveillance d’état, graissages journaliers, manoeuvre manuelle d’organes.
2ème Niveau :
Actions qui nécessitent des procédures simples et/ou des équipements de soutien simple. Ce type
d’actions de maintenance est effectué par un personnel qualifié avec les procédures détaillées et
les équipements de soutien définis dans les instructions de maintenance.
Exemples : réglages simples (alignement de poulies, alignement pompe moteur, etc.),
remplacement par échange standard de pièces (fusibles, courroies, filtres à air, etc.)
3ème Niveau :
Opérations qui nécessitent des procédures complexes et/ou des équipements de soutien portatifs.
Ce type d’opération de maintenance peut être effectué par un technicien qualifié, à l’aide de
procédures détaillées.
Exemples : visite de maintenance préventive sur les équipements complexes ; contrôle
d’allumage et de combustion (chaudières) ,réparation d’une fuite de fluide frigorigène (groupe de
froid) ;
4ème Niveau :
Opérations dont les procédures impliquent la maîtrise d’une technique ou technologie
particulière et/ou la mise en oeuvre d’équipements de soutien spécialisés. Ce type d’opération de
maintenance est effectué par un technicien ou une équipe spécialisée à l’aide de toutes
instructions de maintenance générales ou particulières.
Exemples : révisions partielles ou générales ne nécessitant pas le démontage complet de la
machine ; analyse vibratoire ; analyse des lubrifiants ; thermographie infrarouge, remplacement
de clapets de compresseur ; réparation d’une pompe sur site,
5ème Niveau :
Opérations dont les procédures impliquent un savoir-faire, faisant appel à des techniques ou
technologies particulières, des processus et/ou des équipements de soutien industriels.
Par définition, ce type d’opérations de maintenance (rénovation, reconstruction, etc.) est effectué
par le constructeur
Exemples : révisions générales avec le démontage complet de la machine ; revision et mis au
point d’un vis compresseur d’air
1. La maintenance et l’entreprise…………………………………………………….10
Chapitre 2
1. La maintenance et l’entreprise:
1.1. Situation de la maintenance dans l’entreprise
Il existe 2 tendances quant au positionnement de la maintenance dans l’entreprise :
La centralisation où toute la maintenance est assurée par un service. Les avantages sont :
o Standardisation des méthodes, des procédures et des moyens de communication
o Possibilité d’investir dans des matériels onéreux grâce au regroupement
o Vision globale de l’état du parc des matériels à gérer
o Gestion plus aisée et plus souple des moyens en personnels
o Rationalisation des moyens matériels et optimisation de leur usage (amortissement plus
rapide)
o Diminution des quantités de pièces de rechange disponibles
o Communication simplifiée avec les autres services grâce à sa situation centralisée
consignes d’hygiène et de sécurité, gestion des stocks (des pièces de rechange, outillages,
appareils de contrôle)
2.7. Documentations et Ressources :
Indispensable à tout le service, cette fonction est la mémoire de l’activité sur laquelle
s’appuieront les études ultérieures en vue de définir une politique de maintenance. Elle est aussi
une source inestimable de renseignements pour la fonction « études et méthodes ».
Les principales tâches sont : élaboration et tenue des inventaires, constitution et MAJ des
dossiers techniques, des historiques, des dossiers économiques, constitution d’une
documentation générale, technique et réglementaire,
L’analyse des temps d’activité humaine repose donc sur 4 temps :les temps prévus, les temps
programmés, les temps passés et les temps relevés (schéma page suivante).
-
La principale difficulté au niveau de ces 4 temps est celle liée à l’obtention des temps passés.
1. Il existe tout d’abord chez les intervenants une grande méfiance face à la saisie des temps
passés ; méfiance qui date de l’époque taylorienne, lorsque les gens étaient payés au rendement.
Aujourd’hui anachronique, cette méfiance pénalise encore l’organisation des saisies des temps
passés : soit par une opposition systématique de principe, soit par une incompréhension de
l’objectif qui amène à fausser volontairement les saisies. Les « temps relevés » ne sont pas
obligatoirement et automatiquement les « temps passés ».
2. Pour être exploitables, les temps portés sur les bons de travaux manuels doivent être lisibles
Ce n’est pas toujours le cas !
3. Autre problème lié aux interventions correctives qui comportent plusieurs phases distinctes
(observations in situ, diagnostic, préparation, intervention essais, etc.) : quel temps porter sur le
bon de travail ?
4. Enfin, lors de « mini interventions », doit-on prendre 10 minutes à saisir les paramètres d’une
intervention de 2 minutes.
t0 t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8 t9 t10
TBF TBF
1. Notions de GMAO……………………………………………………………………..18
1.1. Une GMAO : est ce bien utile ?................................................................................18
1.2. Une GMAO pour qui ?..............................................................................................19
1.3. Les avantages d’une GMAO……………………………………………………….20
1.3.1. Au niveau du parc des équipements…………………………………………..20
1.3.2. Au niveau du stock maintenance………………………………...……………21
Chapitre 3
GESTION DE LA MAINTENANCE ASSISTEE PAR
ORDINATEUR
1. Notions de GMAO
1.1. Une GMAO : est ce bien utile ?
Voici quelques exemples qui vont nous permettre de comprendre la nécessité d’une
GMAO. Même si la caricature semble grossière, elle reflète bien encore la situation de beaucoup
d’entreprises.
Exemple 1
Q : « Dis, la vidange, tu crois qu'il faut la faire ? J’ai oublié de noter la date de la dernière dans
mon carnet de bord ! »
R : « Fais la, on ne sait jamais ! »
GMAO = parfaite vision des interventions faites, en cours et à faire.
Exemple 2
Q : « Ali, la dernière fois que l'on a changé le vérin de la conditionneuse, on n’a pas eu de
problèmes pour son démontage ? »
R : Je ne sais pas, c'est Ahmed qui a du le faire, mais il est en vacances ! Alors débrouille-toi ! »
GMAO = mémoire partagée et infaillible de la maintenance.
Exemple 3
Q : « Moussa, le roulement de la C120, on ne l'a pas changé, il y a deux mois ? »
R : « Peut-être…, oui, il faudrait voir !... Ce n'était pas la C108 plutôt ? »
GMAO = historique des interventions sur un équipement.
Exemple 4
Q : « Lotfi, des vis de 12, il n'y en a plus ? »
R : Non, j’ai pris les dernières hier ! Tu as peut-être intérêt à en recommander ! »
GMAO = surveillance et optimisation automatique des stocks.
Exemple 5
Q : « Monsieur Ben Salem, votre budget Maintenance est dépassé de 5% ! »
R : « Oui, je sais, mais nous avons eu pas mal de problèmes cette année !.. »
GMAO = moyens pour la Maintenance d'expliquer ses dépenses et de justifier son budget
Exemple 6
Q (de la production) : « Le moteur qui chauffe, tu t'en occupes ? S'il bloque encore, j’arrête
tout !.. »
R : « Quel moteur ? De toutes façons, avec toi, on arrête toujours tout et c’est toujours la faute à
la maintenance !.. »
GMAO = clarification et structuration du dialogue Maintenance/Production
A travers ces quelques exemples, on constate que la GMAO est la mémoire et le savoir-faire
du service maintenance : or cette mémoire et ce savoir-faire étaient détenus et partagés par les
hommes de l’équipe maintenance. Donc, même si l’on consignait régulièrement les travaux
effectués, l’absence de l’un d’eux pour une raison quelconque (congés, maladie, retraite, etc..)
était pénalisante et source de difficultés (la recherche d’information dans une liasse de papier est
toujours longue). L’informatique va permettre de retrouver rapidement et facilement
l’information voulue :
avant une intervention corrective, le technicien va retrouver les interventions
précédentes, en particulier les défaillances, les causes et leurs remèdes ;
la planification automatique permettra de générer aux périodes prévues les interventions
préventives ;
la gestion contrôlée du stock de pièces de rechange évitera la commande en urgence de
l’une d’elles ;
l’édition d’indicateurs permettra de mettre en évidence les progrès effectués mais aussi
ce qu’il reste à faire, etc...
si une pièce doit être changée, la GMAO va fournir instantanément la quantité en stock et
son emplacement dans les rayons de rangement ;
pour toute pièce stockée, la GMAO donne le(s) fournisseur(s) habituel(s) avec leurs
coordonnées, leurs délais de livraison et les prix pratiqués ;
si le niveau du stock est égal au stock d’alerte (ou stock minimum), la GMAO permet de
lancer une commande et de la transmettre par fax ou via Internet.
Il est évident que toutes ces manipulations s’effectuent en quelques minutes :
plus besoin de sortir plusieurs classeurs, de rechercher dans les commandes de l'année
précédente ou dans les catalogues fournisseurs, etc..
à la réception d’une commande, la saisie du bon de livraison permet d’actualiser le stock et
de renseigner le nouveau prix,
la saisie de la facture permet de solder la commande,
la sortie d’une pièce sur bon de travail (BT) diminue le stock automatiquement, mais on sait
sur quelle machine elle a été utilisée, pour quelle panne, quel jour et par qui ; cela permettra de
savoir ensuite combien de fois cette pièce a été remplacée sur cet équipement et de prendre les
mesures qui s'imposent.
La GMAO permet donc de faire des analyses rapides et de connaître les pièces dormantes,
les consommations annuelles de chaque article, les pièces stockées par machine, le montant du
stock immobilisé, etc.. Le réapprovisionnement est automatisé donc les ruptures de stocks sont
très limitées et les fournisseurs sont mieux évalués sur leurs prix et leurs délais de livraison.
Enfin, l'inventaire peut se faire en même temps que les entrées et sorties, On gagne du temps et
l’adéquation entre les quantités physique et informatique est parfaite.
de sécurité : rien n'est oublié. Les équipements les plus coûteux sont connus et leur maintenance
peut être optimisée :
fréquences des pannes,
consommations en pièces détachées,
temps d'arrêt machine (DT) et temps d'intervention (TTR).
Il n’y a alors plus de problème pour calculer les MTBF, MTTR, disponibilité opérationnelle,
etc.. Tous les indicateurs sont disponibles pour analyser la maintenance, l'améliorer par la
maintenance préventive, par la formation des techniciens ou par le remplacement d'un sous-
ensemble.
Opérations préventives
La GMAO permet de mieux gérer le préventif car celui-ci est enrichi au fil des
interventions :
automatisation et planification des interventions systématiques,
connaissance de la durée des interventions, donc évaluation instantanée de la charge de
maintenance préventive pour une ou plusieurs machines sur la période souhaitée,
réservation automatique des pièces de rechange au magasin, ce qui permet au magasinier de
contrôler leur disponibilité pour la date prévue,
meilleure adaptation à la charge du service,
impact sur la fiabilisation des équipements donc meilleur rapport coût/disponibilité.
Planification du travail
La GMAO connaît instantanément de la charge de travail de chaque technicien ; grâce à la
planification automatique, des simulations permettent d'organiser au mieux l'activité du service.
Elle dispose également de commandes qui permettent de transférer les interventions prévues
pour un technicien vers un autre si le besoin s’en fait sentir (remplacement en cas d'absence,
maladie, accident, etc..). Globalement, le gain de temps obtenu permet d'améliorer les conditions
de travail du service, de mieux organiser la maintenance préventive (systématique et
conditionnelle) et ainsi diminuer la maintenance corrective. L’excuse de dire « on n’a pas le
temps de faire de la préventive » n’a donc plus lieu d’être.
Communication en interne
La GMAO, par les données qu’elle gère, va permettre au service maintenance grâce au
retour d’expérience d’établir une relation clients fournisseurs avec les autres services.
1. La GMAO permet la création rapide de tableaux de bord permettant d'évaluer
l'efficacité du service maintenance et dès que le besoin s’en fait sentir : tableaux de bord
mensuels ou analyse des coûts d'une machine pour la direction générale par exemple.
2. La GMAO, permet à la production de créer ses demandes d'intervention (DI) en
précisant l'équipement, l'objet de la demande, le nom du demandeur, l'urgence et la date
souhaitée. Le service maintenance récupère ces informations, répond en planifiant
l'intervention ou en la refusant, puis intervient dans la transparence puisque toutes les données
sont datées et consultables par chacun.
3. Le service qualité pourra consulter les historiques de panne ou les réglages effectués
pendant un changement de fabrication.
4. Les techniciens méthodes pourront préparer la modification d'une machine ou améliorer
le planning de préventif directement dans la GMAO, donc en disposant de toutes les données
et en les enrichissant directement pour l'utilisation des autres intervenants.
5. Pour le service achat, les demande de commandes pourront être imprimées ou
transmises à l'informatique par la GMAO, avec toutes les données nécessaires à une bonne
gestion et en évitant les erreurs d'écriture ou de saisie.
de conception modulaire, de manière que chaque utilisateur puisse y trouver son compte et
n’acheter que selon ses besoins en fonction de la politique de maintenance définie a priori
(gestion des stocks, suivi des équipements, gestion des travaux, etc..),
d’exploitation conviviale en offrant des possibilités d’apprentissage simples et rapides (on a
trop fait « d’usines à gaz » par le passé au risque de démotiver les utilisateurs),
d’intégration aisée au sein de l’entreprise en prenant facilement en compte sa terminologie et
ses règles de gestion.
Base de Données
Fichier Fichier Fichier Fichier
Fournisseurs Nomenclature Intervenants Historiques
Une base de données est un système complexe ayant pour fonction de conserver, gérer et
protéger les informations qui lui sont confiées. Elle est dynamique, c’est à dire régulièrement
actualisée.
Réseau
La liste suivante donne les modules que l’on retrouve sur la majorité des GMAO du marché.
Elle n’est pas exhaustive et les appellations peuvent changer d’un progiciel à l’autre. On trouve :
1. la gestion des équipements,
2. la gestion du suivi opérationnel des équipements,
3. la gestion des travaux en interne et en externe,
4. la gestion de la maintenance préventive,
5. la gestion des stocks,
6. la gestion des approvisionnements et des achats,
7. le module analyse des défaillances ou analyse FMDS,
8. la gestion du budget et suivi des dépenses,
9. la gestion du personnel,
10. le module tableaux de bord et statistiques
Module de gestion des travaux (coûts de matériel, de main d’œuvre, relevés des compteurs,
historique des travaux).
Fonctionnalités
gestion des fournisseurs et des fabricants avec leurs tarifs liés aux quantités,
lancement d’appels d’offre aux fournisseurs,
éditions de bons de commande personnalisés et suivi des autorisations de dépenses,
contrôle des factures,
suivi des états de la commande,
suivi des réceptions partielles, totales ou des refus,
estimation de la qualité des fournisseurs par le contrôle des réceptions et le suivi des délais,
édition automatique de lettres de relance pour les retards.
Communication avec les autres modules
module de gestion de stock.
3. Le projet GMAO
3.1. Introduction
La mise en place d’une GMAO est une entreprise importante qui ne peut se traiter « à la
légère », c’est à dire sans une phase de préparation mûrement réfléchie, où tous les acteurs
devront se sentir concernés. L’expérience montre que 25% des échecs sont dus à un projet mal
piloté où les objectifs n’ont pas été définis clairement : c’est beaucoup trop !
3.1.1. Six principes pour réussir
1. Tout le personnel de maintenance devra pouvoir utiliser le système : il n’est pas réservé
qu’aux cadres et à la maîtrise.
2. La mise en place d’une GMAO s’insère dans un plan d’amélioration de la maintenance : on
n’est pas là pour faire de l’informatique.
3. La mise en place doit être participative : elle s’appuie sur des groupes de travail.
4. Des objectifs minimums doivent être obtenus dans des délais courts. Exemples : gestion du
stock de pièces de rechange, enregistrement des travaux effectués dans les 6 mois du démarrage
de l’opération.
5. Le personnel concerné doit recevoir la formation nécessaire pour pouvoir comprendre et
participer. Il ne sert à rien de former quelqu’un s’il ne comprend pas les raisonnements de
l’informatique. Il ne sert à rien de confier les tâches importantes de préparation à des agents qui
n’ont pas appris à travailler en groupe.
6. Les trois points clés du succès :
volonté du chef de service : on ne met pas en place une GMAO si le chef n’en veut pas ;
qualité du responsable de la mise en place : on ne met pas en place une GMAO si on ne
peut pas dégager un cadre pour l’animer ;
motivation des hommes : on ne met pas en place une GMAO si on n’a pas convaincu la
maîtrise et les équipes de son intérêt.
ETAPE 1
Expression des besoins
Première sélection
Critères
. fonctionnels
. techniques
Contraites de prix
ETAPE 3
Décision finale
A3 – Formalisation
Objectifs :
Traduire les besoins de l’entreprise en matière d’informatisation de la gestion de la maintenance.
Sous phases :
planifier le projet.,
établir la structure du document final,
rédiger le cahier des charges.
Résultats : Cahier des charges, planning des opérations.
Phases :
analyse des réponses,
visites de sites où sont déjà installés des solutions intéressantes, demande de démonstrations
par les fournisseurs,
présélection de 3 progiciels,
choix final.
Résultats : une solution répondant à la majorité des besoins et adaptée à la culture d’entreprise.
Dans cette étape, on va comparer logiquement les produits, les prix et les services proposés. Pour
comparer les offres, il faut reprendre point par point la définition du cahier des charges et
s’assurer que chaque fournisseur y a parfaitement répondu.
Le problème n'est pas le fait d'avoir un petit budget, mais c'est surtout d'avoir un projet qui ne
soit pas en accord avec le budget alloué, donc de ne pas avoir les hommes qui permettront de
réaliser le projet. Il vaut donc mieux démarrer doucement un projet GMAO, l'intégrer doucement
à tout le service, plutôt que de faire une révolution brutale qui remettra en cause les habitudes de
travail.
Paramétrage et saisie
Un ou plusieurs techniciens ont été désignés pour saisir les données. Ces personnes doivent
avoir des compétences en organisation de la maintenance, elles doivent être rigoureux et avoir
assimilé les objectifs de l'informatisation du service.
La formation leur aura permis de bien maîtriser le progiciel afin de profiter des avantages des
fonctions intégrées
Insuffisance de l'organisation
Les causes d'échec initiale
Incohérence de la conduite du
projet
14% 10%
Rejet des utilisateurs
12% 15%
Difficultés au démarrage
Chapitre 4
60
60
50
50
40
40
30
30
20
20
10
10
0
0
Les ratios des pages suivantes sont extraits de la norme NF X 60-020. Ils ne sont pas limitatifs.
De plus, chaque entreprise peut avoir des ratios qui lui sont propres.
Importance de la maintenance
Temps actifs de maintenance corrective corrective dans les opérations actives
r17
Temps actifs de maintenance de maintenance.