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La wilaya d'Oran est située au nord-ouest du pays. Peuplée de 1 734 133 habitants
en 2014 pour une superficie de 2 114 km2, elle est bordée à l'est par la wilaya de
Mostaganem, au sud-est par celle de Mascara, au sud-ouest par celle de Sidi Bel Abbes et à
l'ouest par celle d’Ain Témouchent. Le relief de la wilaya d’Oran est présenté selon six
composantes naturelles :
Ressources humaines.
Ces différentes structures de santé tant du secteur public, parapublic que privé
fonctionnent avec 6452 praticiens (28 % dans le secteur privé) et 6701 paramédicaux (dont
seulement 2, 4 % dans le secteur privé).
Contraintes
La vocation régionale, voire nationale de ses structures de santé et en particulier de
ces hôpitaux font que malgré un chiffre très important de lits d’hospitalisations, plusieurs
structures sont surchargées. C’est le cas des hôpitaux « mère-enfants », du centre
Anticancer de Messerghin, du service de radiothérapie du CHU et des services d’urgence de
la plupart des hôpitaux.
Au niveau de la daïra d’Ain Turk qui compte une population de plus de 80.000
habitants, l’ouverture en 2008 de l’hôpital Medjbeur Thami d’une capacité de 240 lits a avec
son plateau technique et les différentes spécialités qui sont disponibles a fait déserté
l’hôpital Akid Othmane (95 lits) par la population de la daïra qui connait néanmoins un
déficit en structures de gynéco-obstétrique (plus de 2500 accouchements chaque année au
niveau de la daira). Cette situation devrait inciter les autorités à transformer l’hôpital général
Akid Othmane en hôpital spécialisé « Mère-enfant » évitant ainsi les déplacements des
parturientes vers les hôpitaux « mère-enfants » de la ville d’Oran déjà surchargés.
Il faut par ailleurs noter que le plus grand établissement de la wilaya, le CHU Oran,
est un établissement pavillonnaire vétuste qui devait être fermé après la mise en fonction de
l’hôpital universitaire du 1er Novembre (EHU Oran). Malheureusement cet hôpital a connu
beaucoup de difficultés avant de démarrer et sa capacité d’accueil a été revue à la baisse
(800 lits au lieu de 1200 lits). Entre temps la population de la wilaya d’Oran et des wilayas
limitrophes, a augmenté et de ce fait, il n’est pas possible de se passer de l’offre de soins
que peuvent dispenser les différents services du CHU Oran.
Il existe par ailleurs des disfonctionnements dans la prise en charge des urgences au
niveau de la wilaya. Si le CHU reçoit toute urgence qui se présente, l’EHU d’ Oran considère
que seules les urgences qui ne peuvent pas être traitées au niveau du CHU ou d’un autre
établissement doivent lui être confiées. En fait tous les CHU du pays et donc le CHU Oran et
l’EHU assurent les mêmes prestations sanitaires et il n’y a pas de soins dit de « haut niveau »
qui seraient prodiguées à l’EHU et pas dans un autre CHU que ce soit à Oran, Alger ou
Constantine. L’EHU Oran doit donc être partie prenante dans la prise en charge des urgences
au niveau de la wilaya d’Oran. Le Directeur de la Santé de la Wilaya ainsi que la Direction
Générale des Services de Santé du ministère devraient trancher ce problème qui surgit de
manière périodique, entravant l’activité des urgences.
Oran est peut être la seule wilaya du pays qui dispose d’autant d’hôpitaux « mère-
enfants ». Pourtant la prise en charge des parturientes posent également des problèmes du
fait que ces 5 hôpitaux n’ont pas le même statut (universitaires et non universitaires) et
certains d’entre eux accusent un déficit important tant en spécialistes qu’en sages-femmes
et paramédicaux. La délégation de redéploiement du personnel médical spécialisé pourra-t-
elle régler la situation ?