Dédicace
Remerciement
Introduction
La responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) est la prise en compte
par celles-ci, sur une base volontaire, des préoccupations sociales et
environnementales dans leurs activités et dans leurs interactions avec les autres
acteurs, appelés "parties prenantes". Elle constitue une forme de prise en charge par
l'entreprise des préoccupations sociales, économiques et environnementales qui peut
être traduit en terme de développement durable appliqué aux entreprises qui signifie
une prise en compte par l'entreprise des questions sociales et environnementales tout
en les combinant avec ses préoccupations économiques et financières. Sur ce, il
s'avère impérieux pour toute entreprise qui œuvre dans n'importe quel domaine ou
secteur d'activité d'intégrer dans son portefeuille (ses activités) les préoccupations
sociales.
I- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
La responsabilité sociale des entreprises (RSE) est une notion très en vogue et suscite
de nombreux débats tant chez les académiciens que les praticiens. Toutefois, le
vocabulaire généralement associé à la RSE - valeurs, éthique, développement
durable, etc. - indique une absence flagrante quant au sens et la portée de la RSE.
Ainsi, il apparait à notre sens pertinent de s’interroger sur l’histoire de la RSE afin
d’en cerner les fondements en stratégie et d’appréhender certains facteurs explicatifs
des débats contemporains autour de la RSE. C’est dans cet esprit que cette étude, en
proposant d’analyser les classiques en stratégies et d’en présenter les grandes lignes
en matière de RSE, s’inscrit dans une démarche visant à cerner la construction de la
notion de RSE et à reconstituer une partie de sa généalogie. Notre étude suggère trois
conclusions principales. Premièrement, la notion de parties prenantes et celle de
responsabilité sociale sont imbriquées et présentées comme complémentaires par la
littérature de base en stratégie. Deuxièmement, la responsabilité sociale des
entreprises et la réalisation de profits ne sont à priori pas antinomiques ; alors que les
profits représentent une nécessité de survie, la responsabilité sociale évoque quant à
elle une responsabilité morale des institutions. Troisièmement, les valeurs des
dirigeants influenceront généralement les pratiques des entreprises en termes de
degré de responsabilité sociale.
- La responsabilité économique ;
- La responsabilité légale ;
- La responsabilité morale.
En effet, une entreprise à même d'enregistrer des bénéfices peut demeurer active et
employer des travailleurs.
B- La responsabilité légale :
Une autre caractéristique de la responsabilité morale est qu'il n'y a pas prescription.
Contrairement à la loi civile, La responsabilité morale survit perpétuellement à
l'action, pouvant prendre la forme de remords ou de contentement.
La notion de RSE est actuellement souvent évoquée dans une perspective de triple
résultats qui conduit à évaluer la performance de l’entreprise sous trois angles :
environnemental (compatibilité entre l’activité de l’entreprise et le maintien des
écosystèmes), social (conséquences sociales de l’activité de l’entreprise) et
économique (performance financière), tendance qui paraît résulter de divers facteurs
de contexte ayant significativement marqué ces dernières années - dont deux
essentiels : 1) la mondialisation des produits et des marques ; 2) l’accroissement des
écarts sociaux entre les populations et l’épuisement des ressources naturelles au
profit des pays riches. Les entreprises se voient de plus en plus obligées de remplir
leur rôle social et de combler les échecs du marché et des Etats dans la régulation des
droits sociaux.
Le développement durable est l’idée que les sociétés humaines doivent exister et
répondre à leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre à leurs propres besoins.
exemples des crises économiques et sociales qui ont secoué le monde au XXème
siècle :
Plus les sociétés ont été confrontées à ces crises, plus la prise de conscience de la
nécessité d’un développement plus responsable a été forte.
d'autres soutiennent que leur rôle en tant qu'agents sociaux devrait être plus limité.
Sur ce, il y a quatre modes de conduite (14(*)) que peuvent adopter les entreprises en
matière de la responsabilité sociale au sein de la société.
- Mode de conduite axé sur l'interaction avec les intervenants : quelles sont les
préoccupations et les priorités des intervenants ?
- Une loi sur le travail illégal, qui oblige tout donneur d'ordres à s'assurer - au-delà de
toute commande dépassant les 3000 € - du respect d'un certain nombre d'obligations
administratives, sociales et fiscales par le sous-traitant;
- Une modification toute récente (2002) de la législation sur les comités d'hygiène,
de sécurité et de conditions de travail visant à étendre leur champ de compétences
aux entreprises sous-traitantes (suite notamment à l'accident industriel de l'usine
Total Fina Elf de Toulouse qui a mis en cause le recours à la sous-traitance pour des
travaux à «risques»);
- Une loi sur le travail illégal, qui oblige tout donneur d'ordres à s'assurer - au-delà de
toute commande dépassant les 3000 € - du respect d'un certain nombre d'obligations
administratives, sociales et fiscales par le sous-traitant;
- Une modification toute récente (2002) de la législation sur les comités d'hygiène,
de sécurité et de conditions de travail visant à étendre leur champ de compétences
aux entreprises sous-traitantes (suite notamment à l'accident industriel de l'usine
Total Fina Elf de Toulouse qui a mis en cause le recours à la sous-traitance pour des
travaux à «risques»);
Durant la seconde révolution industrielle elle répond tout autant a une inspiration
religieuse protestante .le principe déminant de ce début de théorisation de la
responsabilité sociale d’entreprise.
Il invita les dirigeants des grand entreprise international .et pour les principe du pacte
mondial en matière de la responsabilité sociale d’entreprise que devient respecter les
entreprise sont deux principe aux droit de l’homme :
-veiller a ce que leurs propres compagnies ne soient pas complices de violation des
droits de l’homme.
A une époque où L'ancrage des activités RSE dans les attitudes managériales des
entreprises est de plus en plus perceptible, nombreux sont les auteurs qui s'intéressent
désormais au lien qui existerait entre RSE et création de richesse. Nous nous sommes
servis des écrits de ces auteurs pour parachever la première partie de ce travail de
recherche. Nous avons ainsi pu cerner les différents aspects de la relation qui
existerait entre responsabilité sociétale et création de valeur. Il en ressort une relation
tridimensionnelle : négative, neutre ou positive. Toutefois, ces différents aspects de
la relation entre RSE et création de valeur sont issus d'un construit uniquement
historique.
Cette partie, purement empirique, vise à présenter le lien entre politiques RSE et
création de valeur dans un contexte particulier. Pour y parvenir, nous avons mené
une étude expérimentale sur deux catégories de parties prenantes : les parties
prenantes internes (les salariés) et les parties prenantes externes (les sous-traitants,
clients, fournisseurs, ONG et l'ensemble de la société civile). L'objectif ici est de
savoir si la RSE comme levier de création de valeur, crée de la richesse uniquement
pour les actionnaires (valeur actionnariale) ou pour toutes les parties prenantes
(valeur partenariale). Cette partie, également divisée en deux chapitres, décrit
entièrement la démarche adoptée lors de la collecte, de l'analyse et de l'interprétation
des résultats (chapitre 3) ; puis, met en exergue la contribution de la RSE à la
création de valeur.
Trois principales raisons ont motivé le choix des multinationales comme population
appropriée pour ce travail de recherche : elles sont premièrement économiques,
sociétales et surtout pragmatiques.
S'agissant des raisons sociétales, on peut noter que ces entreprises ont une culture
orientée vers des engagements sociaux et environnementaux remarquables. Aussi,
partant du fait que leurs filiales camerounaises subissent l'influence notoire des
sociétés-mères, ces activités extra-économiques font nécessairement partie de leur
quotidien. On a d'ailleurs remarqué qu'elles adaptent ces activités extra financières au
contexte camerounais marqué au départ par un taux de chômage élevé, une pollution
non négligeable de la couche d'ozone, en bref, par l'absence de véritables pratiques
responsables d'entreprises.
Enfin, les raisons pragmatiques concernent non seulement les actions RSE, mais
surtout, la notion de création de valeur. En effet, c'est une notion qu'on rencontre
dans les grandes entreprises cotées. Aussi, face à la situation actuelle du marché
financier camerounais qui tarde à prendre son véritable envol, la création de valeur
trouve place dans ces multinationales qui la conçoivent non pas comme une simple
performance financière, mais comme une véritable performance globale.
Performance qui inclus, non seulement les détenteurs des capitaux, ais également, les
Les raisons du choix des multinationales comme population d'étude ayant été
données, il ne nous reste plus qu'à présenter les différents secteurs auxquels
appartiennent ces multinationales.
Depuis plusieurs décennies, l'on aborde dans les rencontres internationales, des
questions d'environnement en essayant de démontrer que l'exploitation irrationnelle
des ressources naturelles pouvait freiner, voire compromettre la croissance
économique. Sur ce, les entreprises doivent produire des biens et/ou services tout
respectant l'environnement au sein dans lequel elle opère (éviter de dégrader la
qualité de l'environnement : pollution de l'eau, de l'air, etc.).
- Mode de conduite axé sur l'interaction avec les intervenants : quelles sont les
préoccupations et les priorités des intervenants ?
Cette façon d'agir suppose que les gestionnaires jouent un double rôle, d'une part,
remplir leurs fonctions économiques et d'autre part, à se monter sensibles aux valeurs
et priorités sociales changeantes (telles la préservation de l'environnement, l'équité
en matière d'emploi et les attentes des consommateurs). Non seulement les
entreprises se plient alors aux normes et réglementations gouvernementales, mais
encore elles cèdent aux personnes de divers groupes intéressés.
Celui-ci repose sur l'idée que les dirigeants d'entreprise ont la responsabilité d'utiliser
les ressources de la société d'une manière économique, judicieuse et efficace au
moment de produire les biens et de fournir des services. Lorsqu'ils y parviennent,
tous les membres de la société y gagnent.
La notion de partie prenante est née d'une exigence éthique de la société civile qui
demande que les entreprises rendent compte des conséquences sociales et
environnementales de leur activité. C'est dans ce sens que les parties prenantes de la
société ont des intérêts dans le bon fonctionnement de l'entreprise. On peut donc
distinguer, d'une part, les parties prenantes de premier rang c'est-à-dire celles dont
l'entreprise ne peut se passer sans remettre en cause son fonctionnement ou sa survie.
Il s'agit des actionnaires, dirigeants de l'entreprise, employés, syndicats, scientifiques
et spécialistes (chercheurs) et créanciers. D'autre part, les parties prenantes de second
rang c'est-à-dire celles qui ne sont pas essentielles pour le fonctionnement ou la
survie de l'entreprise. Il s'agit des communautés, organismes et réglementations,
groupes minoritaires, associations professionnelles, medias, organismes religieux,
etc.
Mettre en pratique la RSE dans une entreprise c'est s'engager dans une ou des
démarches, suivant une ou plusieurs des dimensions environnementale, économique
ou sociale, auprès d'une ou plusieurs parties prenantes.
Une récente étude menée par l'Afnor et l'ORSE montre que les entreprises mettent au
premier rang des moyens à déployer la formation et la communication : la formation,
pour acquérir ou renforcer les compétences dans les différents domaines du la RSE,
la communication pour faire partager les valeurs fortes d'une entreprise socialement
responsable.
- des relations renforcées avec l'ensemble des parties prenantes (de l'écoute active
des clients au mécénat),
Chaque entreprise engagée dans une démarche de RSE, l'est cependant à sa manière,
suivant ses propres convictions.
la mise en œuvre doit couvrir toute l'étendue des effets de l'activité d'une entreprise
et prendre en considération les besoins de ses parties prenantes. Il faut également
tenir compte des circonstances et des possibilités spécifiques des entreprises,
notamment les PME. La transparence et la volonté de dialoguer sont des principes
fondamentaux de la RSE qui contribuent substantiellement à la réussite de sa mise en
œuvre.La mise en œuvre de la RSE implique, au-delà du respect des dispositions
légales, des conventions entre partenaires sociales et d'autres dispositions
contractuelles, la prise en compte des attentes de la société.
Dans la mesure du possible, la mise en œuvre doit couvrir toute l'étendue des effets
de l'activité d'une entreprise et prendre en considération les besoins de ses parties
prenantes. Il faut également tenir compte des circonstances et des possibilités
spécifiques des entreprises, notamment les PME. La transparence et la volonté de
dialoguer sont des principes fondamentaux de la RSE qui contribuent
substantiellement à la réussite de sa mise en œuvre.
Gagner en compétitivité
Accéder aux marchés responsables
S'engager / donner du sens
Se différencier, Innover
Accueillir, être solidaire
Fédérer les salariés, recruter
Maîtriser les risques.
Conclusion
Dans le cadre de notre mémoire de fin d’étude, va prendre encore plus d’ampleur de
plus en plus De plus la RSE, va permettre de développer l’éthique dans l’entreprise.
La démarche volontaire de la RSE va mettre l’accent sur des sur des thématiques
spécifiques :
· Conditions de travail
· Autres…
Webliographie
https://vertigo.revues.org/17715.
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Responsabilite_morale.htm.
https://www.agrh.fr/assets/actes/2005pigeyre-gilbert-charpentier0123.pdf.
https://e-rse.net/definitions/definition-developpement-durable/#gs.w8Trly8
https://memoires.sciencespo-
toulouse.fr/uploads/memoires/2010/memoire_JEANNE-FABIEN.pdf.
https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home/Aussenwirtschaftspolitik_Wirtschaftliche_
Zusammenarbeit/Wirtschaftsbeziehungen/Gesellschaftliche_Verantwortung_der_Unt
ernehmen/CSR/Umsetzung_CSR0.html.
http://www.rse-nantesmetropole.fr/interets-entreprise
http://alstom.e-monsite.com/pages/la-rse/avantages-et-inconvenients.html