CHAPITRE 1 :
LE CONTROLE DE GESTION :
FONDEMENT DE BASE
1- CONTROLE DE GESTION :
2- LES OBJECTIFS DU CONTROLE DE GESTION
CHAPITRE 2 :
L’ORGANISATION DU CONTROLE DE GESTION ET LE
CONTROLEUR DE GESTION
CHAPITRE 3 :
LA GESTION DES COUTS ET LE CONTROLE DE GESTION :
1
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
CHAPITRE 4 :
LA DEMARCHE PREVISIONNELLE :
PLANIFICATION ET BUDGETISATION (BUDGET DE
FONCTIONNEMENT, BUDGET D’INVESISSEMENT)
1. LA GESTION BUDGETAIRE ?
2. LE ROLE DES BUDGETS :
3. TECHNIQUES DE PREVISION DES ACTIVITES :
4. LE BUDGET DE FONCTIONNEMENT : EXPERIENCE D’UN ETABLISSEMENT PUBLIC
5. BUDGET DE FONCTIONNEMENT : BUDGET D’APPROVISIONNEMENT.
6. BUDGET D’INVESTISSEMENT.
CHAPITRE 5 :
SYNTHESE CONTROLE BUDGETAIRE :
BUDGET DE TRESORERIE
1. PRINCIPES
2. LES TABLEAUX :
CHAPITRE 6 :
LE TABLEAU DE BORD :
OUTIL DE CONTROLE DE GESTION
CHAPITRE 7 :
LA CONCEPTION DU TABLEAU DE BORD :
1 PRINCIPES DE CONCEPTION
1. CONCEPTION DU TABLEAU DE BORD : LES ETAPES
2. 100 INDICATEURS
2
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
CHAPITRE 1 :
LE CONTROLE DE GESTION :
FONDEMENT DE BASE
1- CONTROLE DE GESTION :
ANTHONY, DEARDEN1:
« Management control is the process by which managers assure that the resources
are obtained and used effectively and efficiently in the accomplishment of the
organisation’s objectives »
« le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les
ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et
efficience (par rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de
l’organisation ».
Efficience\ Efficacité
1
ANTONY, DEARDEN « management contrôle systems » Irwim 1976
3
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
« l’ensemble des dispositions prises pour fournir aux dirigeants et aux divers
responsables des données chiffrées périodiques caractérisant la marche de
l’organisation. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le cas
échéant, inciter les dirigeants à déclencher des mesures correctives appropriées ».
4
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
5
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
6
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
CHAPITRE 2 :
L’ORGANISATION DU CONTROLE DE GESTION ET LE
CONTROLEUR DE GESTION
De la taille de l’organisation,
De son mode de fonctionnement (décentralisé ou non),
Des moyens disponibles,
Des objectifs poursuivis par la direction générale.
7
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Style de
fonctionnement
Structure
Valeurs
et Actions
Organisatio et
n
Contrôle de gestion
Histoir Objecti
e f
Expérien Motivatio
c ns
Les
ho
8
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
La méthode repose sur une succession d’étapes liées les unes aux autres dans un
ordre logique mais aussi stratégique.
Il s’agit tout d’abord de la réflexion portant sur le moyen et le long terme. Puis vient
la phase de planification au cours de laquelle la stratégie de l’organisation va être
étudiée et définie, les orientations de la direction générale se concrétisant ensuite
dans les choix en termes de marketing, de production, de ressources humaines, de
finances…
Enfin la dernière partie consiste à élaborer, à partir de ces choix, les objectifs et les
plans d’action.
9
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
10
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Gestion budgétaire
"La Gestion Budgétaire, Technique de l'administration de l’organisation et de la
gestion interne, s'appuie sur des prévisions. A partir de ces prévisions, les
responsables de l’organisation reçoivent des attributions sous forme de programmes
et moyens pour une durée limitée en valeur et en quantité si possible.
Un rapprochement entre les prévisions et les réalisations constitue la dernière étape
de la gestion budgétaire".
Un tableau de bord
11
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Le bon contrôleur de gestion devra bien sûr être compétent en gestion, connaître les
subtilités de l’analyse budgétaire et du budget base zéro, (BBZ), bien maîtriser son
plan de comptes et la structure de sa comptabilité de gestion et générale. Mais les
chiffres ne sont que la traduction formalisée d’une réalité technique et commerciale.
Si le contrôleur n’est pas familiarisé avec elle, il maniera des données sans
comprendre leur sens véritable. Il devra donc bien connaître les produits et les
marchés, être au courant à la fois des problèmes des vendeurs et des fabricants.
Ce n’est pas tout, il aura bien sûr une sensibilité pour le social.
Il aura compris que sa vraie mission n’est pas de manier des chiffres mais de faire
évoluer le comportement des décideurs pour qu’ils tiennent mieux compte des
conséquences économiques de leurs décisions.
Il aura donc du recul par rapport à l’outil et sera également conscient du nécessaire
impact de la mesure des performances sur les salaires et les carrières.
12
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
temps et y remédie plutôt que de s’en emparer pour accroître sa visibilité personnelle
auprès du directeur.
13
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
CHAPITRE 3 :
LA GESTION DES COUTS ET LE CONTROLE DE GESTION :
14
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
2- LES COUTS
Champ
d’application
Moment du Calcul
Coût périodicité des coûts
coûts historiques ou
prévisionnels (écarts)
15
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Charges directes
Affectation
Imputation Produits
Sections
Charges principales
Répartition
Indirectes Primaire
Répartition
Secondaire
Sections
Répartition auxiliaires
Primaire
Prestations
réciproques
Est charge indirecte, toute charge qui ne peut être affectée à un coût. C'est une
charge commune à plusieurs activités ou plusieurs comptes de coûts. C’est une
charge à imputer aux différents coûts.
Exemples : Les frais d’administration, entretien, amortissement.
16
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Elle consiste à répartir les charges indirectes entre l’ensemble des sections
analytiques (auxiliaires et principales) .
Les charges indirectes peuvent concerner :
Une seule section: Dans ce cas, elles ne posent aucun problème de répartition
entre les sections on parle de charges semi-directes, qui sans être directes aux
coûts des produits, elles sont directes aux sections.
2
Plan Comptable Marocain, Titre V - Dispositions diverses, p 129.
3
CHRISTIAN ET CHRISTIANE RAULET "Comptabilité Analytique et contrôle de gestion" Tome 1 : Calcul
des coûts et coût de revient, Analyse des coûts et marge, Edition DUNOD 1992 p 29.
17
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Application :
Le tableau de répartition des charges indirectes :
4
Le choix des clefs de répartition pose un problème technique et comptable pour plus de détaille voir "choix des
unités d’œuvre" Même Chapitre.
18
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Application Solution
Il faut vider les sections auxiliaires dans les sections principales en utilisant des clefs
de répartition.
Application 1 :
Soit le tableau de répartition des charges suivants :
19
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Solution :
Il est impossible parfois de déterminer une unité de mesure physique pour une
section. Dans ce cas on utilisera une base monétaire, assiette de frais.
Exemple : chiffre d’affaires, coût de production des produits vendus.
20
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
COUT =
CHARGES DIRECTES AFFECTEES
+ CHARGES INDIRECTES IMPUTEES
(Nombre UO consommé x Coût d’U O)
À partir du tableau des charges indirectes
Application :
21
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
La marge de contribution appelée également marge sur coût variable est calculée
au niveau de chaque activité élémentaire, elle résulte de la différence entre chiffre
d'affaire généré par l'activité de l’organisation et les charges variables directement
identifiables à cette activité.
5
Plan Comptable Marocain Volume Titre V, p 93
22
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Charges
Variables
Résultat
Chiffre d'affaires
- Charges variable
des produits
vendus
- charges fixes
Résultat
Le Direct-costing permet :
De simplifier les calculs ;
De faciliter la préparation de la décision ;
De mieux définir les responsabilités du fait de l'exclusion des charges de structure
qui posent le problème d'analyse et d'imputation
6
Il peut s'agir des produits, familles de produit des unités de production ou des centre de responsabilité.
7
Idem.
8
Idem
23
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Application :
Une organisation qui produit commercialise trois produits par l’intermédiaire de trois
canaux de distribution différents.
Charges Produits
(Ventes)
Résultat
Ventes
Charges Comptes de détermination de la
24 produit
Charges
variables marge / coût variable
variables Marge / B "B"
"B" Charges Marge / A
"C" Margeglobal
Résultat / BA
variables Marge / C
Charges fixes Marge / AC
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Charges
variables Ventes Ventes
Produit A produit produit
"A" "A"
Charges Ventes
variables "B" produit "B"
Charges Ventes
variables"C" Vente produit
produit "C" "C"
Charges
fixes
25
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Charges
Variables
Charges fixes
spécifiques
Chiffre Marge
d'affaire sur coût Charges
variable Marge sur fixes
coût commune
spécifique s
Résultat
Précision : La contribution de chaque produit est mesurée par "la marge sur coût
spécifique".
26
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
6- Charges fixes
non spécifiques
(communes )
Résultat
- La première c'est à dire la marge sur coût variable déjà calculée au niveau du
D.C. simple.
- La deuxième, c'est à dire la marge sur coût spécifique qui montre la contribution
de chaque élément à la couverture des charges fixes communes.
9
Il peut s'agir des produits, familles de produit des unités de production ou des centres de responsabilité.
10
Idem.
11
Idem.
27
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Application :
Prenons l’exemple précédent de l’organisation qui produit 3 produits, le service
contrôle de gestion a mené une étude lui permettant de distinguer les charges fixes
spécifiques (directes)
Le direct Costing constitue donc un instrument pour guider les choix (politique de
vente et politique de production)
CHAPITRE 4 :
LA DEMARCHE PREVISIONNELLE :
28
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
1- LA GESTION BUDGETAIRE
1.1 Définition.
29
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
PREVISIONS D’ACTIVITE
(Le budget des ventes et autres
outils)
INVESTISSEMENTS
DESINVESTISSEMENTS Capacité adaptée
aux besoins économiques ?
FINANCEMENTS non
oui
BUDGET DE TRESORERIE
Encaissements Décaissements
30
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Recherche des paramètres de la fonction y = f (x) qui rende la plus faible possible la
somme des carrés des distances entre la valeur observée Yi et la valeur ajustée Y’i.
Et b = mYi – amXi
Application :
Soit l’activité d’une organisation donnée de façon temporelle:
TEMPS(Xi) 2 3 4 5 6
CA (Yi) 7 10 15 18 20
Application :
Soit l’activité d’une organisation donné de façon trimestrielle:
31
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Prévision :
Il s’agit de connaître les l’activité des quatre trimestres de l’année 5 sous réserve de
deux hypothèses:
La tendance générale reste identique ;
Les coefficients saisonniers sont calculés de façon correcte.
32
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
33
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Etape Date (1) FG (2) DF/CDS DIR (4) CR UPO (6) CR (7)
G (3) "SERVICE"
(5)
Période pré-budgétaire
(1) Note de
cadrage
01/06 budgétaire
34
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Période budgétaire
(4) 4.2 Budgets Budgets par
01/08
par consolidat
servic ion par
e UOP
(5)
4- Fixation du prix des prestations
(7) Cohérence
et
01/10 compte
s
prévisi
onnels
7-1 Validation
7-2 Notification
des
(8) budget
15/11 s à
chaque
directio
n
35
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
PLAN DE LA NOTE:
Rappel des objectifs stratégique
En matière commerciale, industrielle et financière avec déclinaison spécifique par
direction.
Présentation des éléments du contexte économique :
Etat de la demande d'électricité
Contraintes tarifaires
Contraintes sociales
Grandes hypothèses à prendre en compte:
Ressources humaines :
Politique d'embauche,
Evolution de la masse salariale par catégorie,
Taux de recours à la main d'œuvre externe,
Modification d'organisation,
Gestion / finance :
Hypothèse d'inflation par grande nature de dépense,
Niveau global d'évolution des coûts par domaine d'activité,
Ratios types objectifs : résultat *CA, taux d'endettement, CA/ employé…
Commercial :
priorité qualitative par segment de marché :
Industriel :
Priorité qualitative par filière de production, par mode d'approvisionnement,
Taux de croissance de l'électricité rurale ;
Coût objectif du kWh par filière;
Calendrier et échéances clés de la procédure budgétaire
36
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Le cadrage budgétaire donné par la direction générale est décliné à tous les niveaux
de l'office.
Il est effectué sous la responsabilité des directions opérationnelles et fonctionnelles
par l'ensemble des entités et permet d'établir les bases sur lesquelles seront
déterminés les budgets des directions des services et des unités opérationnelles.
A cette étape :
* Chaque direction donne aux services et aux unités opérationnelles, les
hypothèses budgétaires qui lui sont propres selon le découpage imposé par la
note de cadrage;
* La fixation des objectifs et des missions ainsi que leur validation avec la
hiérarchie est une étape essentielle, servant de base à l'établissement des
moyens de chaque centre de responsabilité.
37
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Les véhicules, le matériel et les prestations informatiques, ainsi que la formation font
l'objet d'une gestion particulière en termes de prestations internes.
38
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Les prestations clients / fournisseurs doivent faire l'objet d'un accord entre les
entités "clients" et les entités "fournisseur";
39
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
4-3 Les modèles : Modèle de gestion des stocks en avenir certain :Modèle de
WILSON
- Paramètres : - Inconnues :
C : consommation annuelle en quantité. Q : quantité économique.
F : coût d’obtention d’une commande. N : nombre de commandes.(N= C/
Q)
t : taux de possession du stock/an.
p : coût d’un article stocké.
40
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Le coût de gestion du stock est minimum pour une valeur de Q notée Q* égal
à:
Q* = 2 x C x f.
pxt
N* = C/ Q*.
Et pour cette valeur Q*, le coût de gestion du stock est minimum et égal à
Cg *= 2x C x p x t x f
Application :
Soit une consommation annuelle C = 18000 articles, un coût d’obtention des
commandes f=240 DH et un taux de possession du stock t = 10%.
Le prix de l’article p =60 DH.
- La quantité économique : Q*= 2 x 18000 x 240 = 1200 articles.
60 x 0,10
- Le nombre de commande optimal : N*= 18000/1200 = 15 commandes.
- Coût d’obtention des commandes : Ct = 240 x (18000/1200) = 240 x 15 =
3600 DH.
- Coût de possession du stock : Cp = (1200/2) x 60 x 0,1 = 600 x 6 = 3600 DH.
- Coût de gestion du stock : Cg = 3600 + 3600 = 7200 DH.
- Coût du stock : Cs = ( 18000 x 60 ) + 7200 = 1087200 DH.
41
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
-En quantité : Sous cette forme, le budget offre plus d’intérêt pour les services
d’approvisionnement qui devront contrôler son suivi ;
-En valeur : Les quantités sont valorisées par un coût unitaire standard.
Les achats dont le rôle est la recherche des fournisseurs, la passation et le suivi des
commandes et de façon plus générale des taches administratives de la gestion des
stocks ;
Le magasinage qui assure le contrôle et le gardiennages des articles stockés.
5- Budget d’investissement.
42
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
43
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Application
Ainsi sont retenus les projets dont les taux sont les plus élevés.
Ces deux méthodes n'intègrent ni le facteur temps, ni le facteur risque - les décideurs
ont une préférence pour la disponibilité présente d'une somme par rapport à la
possession future de cette même somme, c'est la préférence pour le présent; - les
décideurs préfèrent une somme certaine à une somme probable : c'est le facteur
risque.
Pour intégrer ces deux notions dans le choix des investissements, il faut avoir
recours à l'actualisation.
44
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Un investissement est considéré comme rentable quand la valeur actuelle nette est
positive compte tenu d'un taux d'actualisation i donné.
Application :
Les résultats obtenus dépendent du taux d'actualisation retenu : il doit être unique
pour l’organisation et représente le coût moyen des capitaux investis, il doit
rémunérer les facteurs temps et risque.
Entre deux investissements, le choix se fait pour celui dont la valeur actuelle nette
est la plus élevée.
Le taux interne de rentabilité est le taux d'actualisation pour lequel la valeur actuelle
nette est nulle.
Application :
45
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
46
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
47
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Seuls donc les projets essentiels et leurs enveloppes financières globales, cohérents
avec les grandes options stratégiques de l’organisation, sont retenus.
5-2-2 La budgétisation.
• Les dates d'engagements : ce sont les dates à partir desquelles il n'est plus
possible de revenir sur les décisions d'investissement sauf à payer un dédit. Elles
peuvent donner lieu à versement d'acompte et tout retard dans l'exécution des
tâches précédentes contrarie les engagements des tâches suivantes et l'organisation
du projet.
• Les dates de décaissements : ce sont les différents moments où il faut régler les
travaux engagés. Outre leurs conséquences en matière de trésorerie, il est important
de vérifier la cohérence entre les montants facturés et ceux budgétés.
• Les dates de réception : elles conditionnement le démarrage des activités de
fabrication et donc la rentabilité des projets envisagés.
Lorsque les projets sont nombreux, il faut regrouper ces différents éléments dans un
budget du type de celui présenté ci- dessous.
48
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Mois Sep fév Avr juin Oct Nov Juil sept Nov Mar Mai Sept fev Av jui juil sept oct nov Sold
t s e
Projet 1 150 150 150 450 900
0 0
Projet 2 100 100 100 300 600
0 0
Projet 3 500 500 500 500 250 150 100 250 350
Projet 4 200 200 100 60 40
Projet 5 700 100 600 350 30 320
150 100 500 200 700 500 170 150 100 500 600 150 550 550 100 810 104 350 280 770
0 0 0 0 0
150 2900 3300 1100 150 3680 770
0
OBJECTIFS
Choisir les projets qui appuient le politique générale et la stratégie de l'office
en recherchant la meilleure adéquation des moyens financiers, humains et
techniques,
Donner à la direction générale les informations et les outils permettant de
conduire une politique optimale de projet d'investissement;
Gérer l'actif de l'office dans une optique pluriannuelle.
49
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
50
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
CONTROLE DE GESTION ?
Après contrôle des DI, Le service contrôle de gestion consolide l'ensemble du budget
et présente à la direction financière le programme d'investissement de l'ONE. La
réalisation de certains projets d'investissement, peut s'établir sur plusieurs exercices.
Pour la budgétisation des investissements, il est très important de définir un
échéancier de réalisation du projet en indiquant les montants à engager
annuellement.
Pour ces projets, le chef de projet aura à réinscrire son budget à l'occasion de
chaque exercice on distinguera alors 2 cas de figures :
51
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Le budget prévisionnel établi pour l'exercice N+1 devient, l'année suivante le budget
des investissements pour l'année.
Ces budgets sont notifiés par le contrôle de gestion central aux entités et ont valeur
d'engagement.
52
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
consolidation
des
investissement établissement
Notification aux s
chefs de projets du fascicule
budgetaire
Emission de Etude de
demande comformité
au SDI et
d'investissement approbation
-Mise en oeuvre
Suivi -suivi opérationnel Suivi à
-suivi opérationnel moyen terme
consolidé
53
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
CHAPITRE 5 :
SYNTHESE CONTROLE BUDGETAIRE :
BUDGET DE TRESORERIE
1- Principes
DECAISSEMENTS ENCAISSEMENTS
54
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
2- Les tableaux :
REPORTS
LIBELLES 01 02 03 04 05 06 BILAN FIN
DE PERIODE
Encaissements :
- provenant du bilan de la X1 X2 X3
période précédente. y1 Y2 Y3 Y4 Y5 Y6 Yr : libellé
- provenant des opérations de la
période budgétaire
TOTAL ENCAISSEMENTS (Ei) E1 E2 E3 E4 E5 E6
Décaissements :
- provenant du bilan de la S1 S2 S3
période précédente. T1 T2 T3 T4 T5 T6 Tr : libellé
- provenant des opérations de la
période budgétaire
TOTAL DECAISSEMENTS D1 D2 D3 D4 D5 D6
LIBELLES 01 02 03 04 05 06
Encaissements (Ei) E1 E2 E3 E4 E5 E6
Décaissements (Di) D1 D2 D3 D4 D5 D6
55
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
CHAPITRE 6 :
LE TABLEAU DE BORD :
OUTIL DE CONTROLE DE GESTION
Tableau de bord
Animer : La mise en place d’un tableau de bord est une excellente occasion
pour développer une réflexion collective entre les différents acteurs d’un
même service ou d’une direction. À travers la démarche de conception de
l’outil, et surtout lors de l’utilisation des informations, le responsable redonne
du sens à l’action et rétablit l’articulation entre les niveaux stratégique et
opérationnel ;
Organiser : Par son effet miroir, le tableau de bord est un reflet du niveau de
performance d’un service. Les indicateurs alertent le responsable sur les
domaines problématiques. Il peut alors réfléchir sur les leviers d’action qui
vont permettre d’atteindre les objectifs alloués, en recherchant la meilleure
combinaison des ressources techniques et humaines.
56
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
57
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
CHAPITRE 7 :
LA CONCEPTION DU TABLEAU DE BORD :
1 Principes de conception
Il s’agit donc de mener au préalable une réflexion sur les missions et les objectifs de
la structure afin d’identifier les aspects qu’il faut contrôler.
58
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
L’objectif de cette étape est de clarifier et formaliser les raisons d’être de l’unité. Ces
raisons d’être traduisent les orientations politiques données au secteur.
Le contexte est porteur d’évolutions qui peuvent avoir des impacts forts sur le
fonctionnement de l’unité. Si l’on ne prend pas en compte ces évolutions, le tableau
de bord risque d’être inadapté aux impératifs de gestion, en n’incluant pas
d’indicateurs centrés sur des facteurs émergents.
59
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
À partir d’un travail créatif sur l’identification des indicateurs, le responsable cible
progressivement les éléments qui vont lui permettre de mieux maîtriser son système.
Les étapes qui structurent cette phase sont les suivantes :
Le tableau de bord reflète, dans une certaine mesure, la vision que porte le
responsable sur le système qu’il gère. Choisir un indicateur est un acte de décision
majeur. Ce choix inclut une dimension de partialité : le choix d’un indicateur n’est
donc pas neutre et implique des conséquences. C’est en effet à partir de cet
indicateur que des actions seront déclenchées.
La difficulté quant au choix d’un indicateur, c’est de veiller à ne pas sur ou sous-
évaluer l’importance d’un indicateur, sous peine de fausser le caractère opérationnel
du système. Une meilleure connaissance des ressorts personnels en matière de
prise de décision est un facteur de qualité dans le travail de sélection.
Les tableaux de bord peuvent être source de tensions : chacun interprète une
information selon ses intérêts. La difficulté ne réside dons pas dans l’identification
d’indicateurs, mais plus dans son utilisation ultérieure. Se pose alors le problème de
définition de l’indicateur.
60
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
L’information brute restituée par un indicateur n’a aucune valeur intrinsèque. Elle
devient utile lorsqu’elle permet de situer certaines caractéristiques du système par
rapport à des valeurs attendues. Cette phase a pour objet de valider le cadre de
référence à l’intérieur duquel les indicateurs trouveront une signification du point de
vue de l’action.
Le responsable n’a pas intérêt à intervenir à tout moment. Il doit faire preuve de
réactivité, sans adopter de comportements réactionnels. Sans action réfléchie, la
stérilité et l’épuisement sont au rendez-vous. L’information doit donc être transmise
dans un laps de temps adapté.
Des difficultés surgissent assez souvent lors de l’interprétation des résultats. Elles
procèdent généralement de contestations formulées soit sur la manière de calculer la
valeur de l’indicateur, soit sur l’interprétation qui est faite de cette valeur. Le mode de
calcul de l’indicateur ne doit donc laisser aucune ambiguïté quant à ses principes.
61
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
L’objectif du tableau de bord n’est pas de perdre son temps à rechercher et extraire
de l’information de documents, mais bien à l’exploiter pour agir. Il y a donc un lien
direct entre lisibilité et efficacité.
62
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Selon certains, le tableau de bord peut être mis en exploitation après quelques tests
partiels, plus ou moins bien menés. Cette démarche pèche par excès de
précipitation. Les résultats des tests doivent au contraire être validés de manière
officielle, pour ne pas laisser les acteurs dans une quelconque ambiguïté.
3- 100 INDICATEURS
voici dix activités professionnelles. Pour chacune d’elles, nous avons dressé la liste de dix indicateurs : cinq
sont des indicateurs de gestion, cinq sont des indicateurs Qualité. A vous de trouver ces derniers….
Votre Votre
répons réponse
e (cochez
(cochez )
)
Ind. de gestion
In. de qualité
Ind. de gestion
ACTIVITE INDICATEUR ACTIVITE INDICATEUR
In. de qualité
63
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Ind. de gestion
In. de qualité
Ind. de gestion
64
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
Ind. de gestion
In. de qualité
Ind. de gestion
65
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
66
“Contrôle de gestion et tableau de bord”
1 Rapidité 52 Rapidité
2 Perception 54 Disponibilité
6 Fiabilité 56 Fiabilité
8 Confort 58 Fiabilité
10 Fiabilité 60 Fiabilité
12 Confort 61 Rapidité
15 Rapidité 62 Perception
16 Disponibilité 65 Fiabilité
17 Fiabilité 67 Disponibilité
19 Disponibilité 69 Disponibilité
22 Confort 74 Rapidité
24 Fiabilité 76 Fiabilité
27 Rapidité 77 Rapidité
29 Fiabilité 79 Disponibilité
30 Fiabilité 80 Fiabilité
33 Perception 81 Perception
35 Fiabilité 83 Fiabilité
36 Fiabilité 85 Rapidité
38 Rapidité 87 Disponibilité
39 Confort 88 Disponibilité
41 Confort 92 Fiabilité
42 Fiabilité 93 Confort
44 Perception 95 Fiabilité
46 Rapidité 97 Rapidité
47 Fiabilité 100 Fiabilité
67