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I

Monsieur et madame Smith vivaient dans un grand palais dans la région de Sussex de l’Est
en Angleterre. Le palais, comme ses propriétaires, était très luxueux et témoignait de la
richesse qu’ont faite certains bourgeois en Angleterre dû à la grande Révolution industrielle
qui a vraiment bouleversé le monde entier. En 1820, alors que l’industrie était en plein essor,
Benjamin Smith s’est véritablement enrichi en vendant de nombreuses machines à vapeur aux
grands industriels français que la Révolution a permis de s’enrichir au détriment des nobles
dont les larges propriétés ont été confisquées.

Benjamin, dont l’enfance était modeste, faisait tout ce qu’il pouvait pour maintenir son
argent. Il avait même parfois pratiqué l’usure pour être sûr que son argent ne se termine pas.
Chaque mois, il comptait son argent soigneusement et si ce dernier était moins que la somme
qu’il possédait avant, il se mettait en colère, s’enfermait dans son bureau et pensait à tous les
moyens possibles qui lui permettaient de devenir riche à nouveau. Ainsi, lors du mois de
décembre de 1837, il avait compté son argent et malheureusement il manquait de cinq cents
livres. Son visage est devenu très rouge. Il s’est enfermé dans son cabinet de travail sans
nourriture pendant deux jours, et réfléchissant avec son cerveau de génie il trouva le meilleur
moyen de reprendre ses cinq cents livres. Mais comme beaucoup d’hommes sont toujours
avides, il décida à en gagner le triple. Ainsi, il se rappela d’un vieil ami avec qui il avait
partagé ses machines lors du début de sa vie. Les deux amis, s’étant un jour querellés, se
décidèrent à rompre leur partenariat. L’homme devait à Benjamin trois mille livres. Compte
tenu de leur vieille amitié, ce dernier les lui laissa en disant "Bon, tu m’as toujours servi, ne te
laisserai-je pas une somme modeste comme reconnaissance ?" Benjamin le rencontra ce
décembre-là. Le voyant, l’homme devint très heureux et dit "Bonjour, mon vieil ami, il y a
bien longtemps que je ne t’ai pas vu". Benjamin lui répliqua "Moi non plus mon ami". Puis,
en souriant, il lui demanda "Te souviens-tu mon ami des trois mille livres que tu me devais ?-
Oui, répondit l’autre, mais tu m’avais dit que tu ne les veux plus en raison de notre amitié-Eh
bien, je les veux maintenant, dit Benjamin""""""""

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