1-Introduction:
2.1.4. Drift : Le drift (ou diamètre de mandrin) est le diamètre du calibre qui doit
passer à l'intérieur du tube sous l'action d'une force égale à son propre poids.
2.2. Géométrie du raccord
b) Manchon VAM :
Type ALT
Type ATD
Type ST
3.1. Fragilisation par H2S: La présence d'H2S crée des ruptures sous les
contraintes inférieures au limites théoriques des matériaux (SSC =
Sulfide Stress Cracking). Il s'agit d'une fragilisation résultant de l'action
simultanée d'une contrainte élevée et d'hydrogène libre produit à la
surface du métal par une réaction Fer - H2S. Ces atomes d'hydrogène
tendent à bloquer les mécanismes de déformation de l'acier.
3.2. Corrosion par CO2 : Les eaux de production des champs contenant du CO2
sont des eaux chlorurées, acidulées par l'acide carbonique. Les teneurs en ions
Cl- vont de quelques ppm à plusieurs moles par litre ; les Ph peuvent
s'échelonner entre les valeurs de 2.5 à 6.5. Pour lutter contre la corrosion, les
alliages d'aluminium et de cuivre sont exclus par manque de caractéristiques
mécaniques. Seuls sont envisageables les aciers du type 9% Cr + 1% Mo ou 13
% Cr ou bien des alliages nickel - chrome - molybdène avec un faible
pourcentage de fer.
Tube guide :
Le tube guide est une colonne très courte utilisée lorsque la couche de
surface est tendre et sujet à des éboulements. Son but est de protéger les
colonnes ultérieures contre la corrosion ; prévenir l’affouillement du terrain
sur les pieds de l’appareil de forage. Parfois on l’utilise pour la mise en place
d’un obturateur de sécurité s’il y a risque de rencontrer des couches à gaz à
faible profondeur.
Cette colonne doit fournir un encrage solide pour la tête de puits quand ce
dernier est mis en production.
Colonne de production :
5. Choix de tubage :
Pour choisir un tube, on se base sur la pression hydrostatique, par ce qu’à l’aide
de cette dernière on sait maintenir les parois du trou. On commence les calculs
par l’extrémité inférieure en déterminant sa nuance qui exige sa résistance à
l’écrasement. Il faut faire des calculs avant toute descente de tubage, en tenant
compte de la sécurité l’économie et de l’approvisionnement.
6. Méthodes de calcul :
Dans le cas général, on calcul une colonne d’une façon à résister à trois
contraintes principales :
a. Traction :
L’effet de traction en un point donné de la colonne est le poids de la partie se
trouvant en dessous de ce point. Cet effort augmente du bas vers le haut de la
colonne, il doit être inférieur à la limite élastique à la traction du tubage. Chaque
tube descendu dans le puits subit une contrainte de traction due au poids de
l'ensemble des tubes situés au dessous de lui. Cette contrainte est d'autant plus
grande que la profondeur du puits est élevée.
Dans certains cas limites on peut diminuer cette contrainte en faisant flotter la
colonne (remplissage partiel à la descente).
b. Ecrasement :
C’est l’effort exercé par les terrains environnants, et les fluides sous
pression contenus dans ces terrains. Sa grandeur correspond à la pression
hydrostatique exercée par la colonne de boue pendant le forage. Au cours des
opérations de forage, tubage et cimentation, la colonne peut se vider soit
partiellement, soit complètement, en particulier pour les colonnes de surface
(pertes totales) et la pression intérieure diminue notablement ou même s'annule.
Les contraintes à l'écrasement dues à la pression hydrostatique de l'espace
annulaire sont d'autant plus grandes que la profondeur est élevée ; les tubes les
plus bas sont les plus sollicités.
Il est à noter cependant que dans les zones bien cimentées (cas du sabot des
colonnes), l'absence de pression hydrostatique contribue à diminuer les risques
d'écrasement, au niveau de ces zones après la prise du ciment.
c. Eclatement :
Après la mise en production d’une couche sous pression ou pendant les
opérations de cimentation la tige soumis à une pression intérieur, et surtout si
l’extérieur (espace annulaire) est vide (cas des pertes de circulation) cette
pression sera plus grande. Pour les déterminer, il est nécessaire de disposer
d'informations suffisantes (cas des puits de développement) ou d'émettre un
certain nombre d'hypothèses (cas des puits d'exploration) concernant la nature
des fluides pouvant être produits (eau, gaz ou huile) ainsi que leur pression.
Cette pression intérieure est contrebalancée par le pression hydrostatique du
fluide présent dans l'espace annulaire tubage – trou (il s'agit en général de la
boue utilisée pour le forage de la fin de la phase qui a précédé la descente de la
colonne). La pression hydrostatique augmente avec la profondeur, les contraintes
à l'éclatement sont donc plus élevées en tête de colonne.
o La méthode API :
Cette méthode est utilisée pour le calcul des colonnes de production, elle
considère les coefficients de sécurité Cs suivants :
Cs = 1.00
Méthode LAGULF :
Cette méthode ne convient que pour le calcul des colonnes techniques, elle
considère les coefficients de sécurité Cs suivants :
Ecrasement :
On admet que la cimentation diminue les efforts d’écrasement sur les tubes.
Partie Cimentée:
Cs = 1.80
Cs = 1.10
Traction :
Cs = 1.75
Architecture générale d'u puits:
RESERV
Forage
Tête de puits
Ciment
TUBA
12”1/4
17”1/2
26”
36”
OIR
GE 9
Tubage
“5/8
9”5/8
13”3/8
20”
30”