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I - Introduction : les sociétés prennent de plus en plus une taille critique, les associes se trouvent dans
l’obligation de déléguer une partie de leurs pouvoir, les dirigeants sont de plus en plus des tiers, leurs intérêts
sont très souvent conflictuelles avec les intérêts des associes.
Les associes ont donc besoin d’un avis élit par un auditeur pour les assurer sur le bon fonctionnement de leur société ou
les avertir des disfonctionnements.
1/notion de l’audit
L’audit est une mission de diagnostic de situation en vue de déterminer les forces et les faiblisses d’une
organisation, effectuée par une personne compétente interne (audit interne) ou externe (financier) :
consultant, commissaire aux comptes …
2/l’audit financier
La certification des compte est devenue une obligation légale pour certains sociétés, en vue d’apprécier les
comptes établies par les administrateurs afin d’approuver leurs régularités ou de repérer les détournements de
fonds et les erreurs d’évaluations et d’imputation comptable qui déforment la sincérité des comptes.
- les dirigeants : le résultat de leur travail apparait sur les états financiers périodiques ou annuel, les comptes
bien établit dégagent le résultat correct de l’activité, les comptes mal établit induisent en erreur les
administrateurs.
Une mission d’audit interne rassure les administrateurs sur les régularités des comptes.
- les associés : déconnectés de leurs sociétés les associes ont besoin d’une information financière crédible sur
leur société qui les assure sur la rentabilité de l’entreprise : le CAC est donc nécessaire pour garantir la sincérité
et la transparence des comptes.
- le personnel de l’entreprise : ont besoin d’être informés sur l’état de santé de leur entreprise, en France les
sociétés à plus de 50 salariés, sont tenues de communiquer le rapport de gestion et d’audit aux représentants
des salariés.
- les préteurs de fonds : une demande de financement est très souvent accompagnée de comptes certifiés, en
vue de rassurer le préteur de la solvabilité de l’entreprise, c’est l’audit contractuel.
Les autres partenaires : ont besoin d’une information financière régulière, sincère et transparente.
3/ utilité de l’audit
L’audit financier apporte une certaine assurance sur les comptes publiés par une entreprise.
Les sociétés cotées en bourse peuvent être amenées à faire l’apparence de leurs compte, une telle attitude est
dommageable pour les investisseurs, ces comptes serait certifiés semestriellement. Malgré la certification des
comptes de nombreux scandales ont été constatés (ERRON : USA, LA SAMIR : MAROC…).
La certification n’est pas une assurance à 100%, mais, d’une grande utilité dans la mesure où elle apporte une
certaine confiance aux lecteurs des états financiers.
D’autres mesures ont été ajoutées pour augmenter la confiance pour les associés :
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AUDIT GENERAL 2016-2017
- La loi SARBANES OXLY aux USA a instaurée une certification des comptes par les managers de la société.
- La loi sur la sécurité financière en France a instaurée une certification double des comptes publiés pour la
bourse.
II – le contrôle interne
Les sociétés sont dirigées par plusieurs opérationnels à qui la direction générale a déléguée de nombreuses
décisions.
Les délégations de pouvoir sont indispensables, mais elles doivent être entourées de mesures de contrôle, ce
sont les procédures internes de l’entreprise.
Exp : une opération d’achat doit être précédée par une expression de besoin (un bon de besoin signé, une
vérification de situation de stock signée par le magasinier), le directeur d’achats ne peut passer la commande
qu’en présence d’un bon signé. Le choix du fournisseur doit être motivé par une procédure (appel d’offre).
La description des procédures de différentes opérations permet à l’entreprise d’éviter les complaisances (choix
d’un tiers au détriment de l’intérêt de l’entreprise) et les détournements de fonds.
Le contrôle interne garanti le bon fonctionnement de l’entreprise et dissuade les opérationnels de prendre des
décisions abusives.
Il y en a quatre objectifs :
Le contrôle interne permet de protéger le patrimoine de la société (Exp : l’usage privé d’un actif de
l’entreprise sans autorisation préalable est un abus contre les intérêts de l’entreprise : détournement de
fonds)
Les procédures contrôlent la qualité de l’information financière (Exp : l’acquisition d’une immobilisation
est évalué à son cout « prix fourni+frais accessoires d’acquisition »)
Contrôler le respect des procédures misent en place par la direction (Exp : absence de procédure entraine
absence de responsabilité)
Le contrôle interne améliore l’efficacité organisationnelle d’une société (Exp : le contrôle des opérations
effectuées permet de détecter les faiblesses organisationnelles ; les auditeurs doivent proposer des
améliorations pour éviter les dérapages des décideurs.
Conclusion :
Le contrôle interne relève de l’audit interne, il a pour fonction d’instaurer des procédures garantissant le bon
fonctionnement organisationnel de la société. Son évaluation peut entrainer des mesures d’amélioration, il est
préventif il vise à rationaliser les décisions prises et à protéger le patrimoine de l’entreprise.
L’audit financier au contraire est toujours externe, légal et contractuel, a pour finalité de certifier les comptes
et d’apporter une confiance au lecteur de ces comptes.
L’audit par tous ses volets est indispensable pour l’entreprise, même s’il est simplement facultatif, il est très utile mais il
n’apporte pas une garantie totale aux dirigeants et aux tiers.
*l’audit légal : le commissariat aux comptes (CAC) : les SA et SARL dont le chiffre d’affaire dépasse le seuil fixé
par la loi sont obligées de nommer un CAC (expert-comptable inscrit dans la liste des experts comptables
marocains), en vue d’apporter un jugement sur les comptes qu’il va examiner.
Les sociétés non cotées en bourse doivent déposer un rapport annuel de l’auditeur financier.
*l’audit contractuel : à chaque occasion nécessitant l’avis d’un professionnel pour crédibiliser les états
financiers d’une société. L’intervention d’un auditeur externe est indispensable.
Exemples :
En cas de demande d’un financement, le banquier a besoin d’états financiers bien établis pour
apprécier la solvabilité de la société.
Une opération de restructuration d’une société nécessite juridiquement une certification de la part du
CAC.
2 – l’audit opérationnel
Pour plus d’efficacité et de sécurité les sociétés doivent effectuer des missions d’audit. Ces missions peuvent
porter sur les différentes opérations de gestion (recrutement, ventes, recouvrement …).
Les missions d’audit opérationnel peuvent être effectuées soit par les salariés de l’entreprise (interne) ou par
des consultants (externe).
L’audit opérationnel a pour finalité d’améliorer les performances de l’entreprise et de réduire les risques
organisationnels (détournements de fonds).
Conclusion :
L’audit est parfois obligatoire parfois facultatif, mais nécessaire pour la société.
L’audit financier est effectué par un expert-comptable externe qui doit émettre un jugement sur la
comptabilité d’une société.
L’audit opérationnel peut concerner tous les volets de gestion de l’entreprise. Il peut être interne ou externe, il
a pour objet d’améliorer les performances de l’entreprise et d’assurer sa circularisation.
Note de synthèse
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AUDIT GENERAL 2016-2017
Audit
Les principales conditions exigées pour que l’avis de l’auditeur soit crédible sont en nombre de quatre :
L’indépendance
Pour que l’appréciation de l’auditeur soit impartiale l’auditeur doit tout à fait indépendant de l’entité ou des
personnes concernées par l’audit.
Objectivité
Puisque l’avis de l’auditeur est un jugement, celui-ci doit être objectif. L’auditeur évalue les faits, les
procédures et les comptes. Son jugement ne doit pas du tout se rapporter aux personnes.
Secret professionnel
L’auditeur réunit de nombreuses informations sur l’entité auditée, il doit garder sous silence toutes les données
réunies par sa mission d’audit.
Professionnalisme
Pour porter un jugement crédible sur une mission d’audit interne ou externe, l’auditeur doit effectuer tous les
travaux nécessaires.
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AUDIT GENERAL 2016-2017
Normes générales
Normes de travail
Normes de rapport
I - Normes générales
Pour exercer correctement une mission d’audit, l’auditeur doit se conformer à quatre principales normes :
1 – la norme de l’indépendance
La loi sur le CAC et les recommandations de l’ordre des auditeurs incitent sur l’Independence de l’auditeur vis-
à-vis de l’entité à auditer. L’Independence peut être remise en cause par plusieurs faits :
Exemples :
Le lien de participation : l’auditeur ne doit d’aucune manière détenir les titres de la société auditée.
Le lien de rémunération : les honoraires de l’auditeur sont fixés dans la convention de nomination,
indépendamment des résultats de l’auditeur (l’intéressement est interdit)
La tenue de comptabilité : l’auditeur examine une comptabilité qui doit être tenue soit par l’entreprise
elle-même, soit par un autre cabinet sans lien avec l’auditeur.
D’autres situations peuvent mettre en péril (danger) l’indépendance de l’audit.
2 - la compétence
La mission d’audit apporte une certaine assurance aux lecteurs des comptes, l’auditeur doit effectuer de
nombreux contrôles avant de donner son jugement. Il est responsable de tous les travaux effectués.
La mission d’audit et en général effectuée par de nombreux collaborateurs (salariés d’un cabinet d’audit et
même les stagiaires) impliqués dans une mission d’audit, qui doivent disposer les compétences nécessaires.
Le CAC ne doit pas émettre son jugement avant qu’il n’effectue tous les travaux nécessaires pour s’assurer de
l’opinion à émettre sur son rapport.
Les erreurs commises par l’auditeur peuvent faire l’objet d’une poursuite judiciaire.
4 – le secret professionnel
Les informations collectées lors d’une mission d’audit doivent être protégées et non divulguées aux tiers.
Un programme préétablit doit être élaboré par l’auditeur ce planning permet à l’auditeur d’évaluer le budget
nécessaire pour la mission d’audit. Lequel budget permet à l’auditeur de fixer ses honoraires.
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L’audit est une organisation à but lucratif. Et une mission d’audit peut se renverser en situation déficitaire,
pourtant l’auditeur doit continuer sa mission d’audit en effectuant tous les travaux nécessaire afin d’établir son
rapport en connaissance et des causes.
L’auditeur émet un jugement qui doit rassurer les tiers, mais, la garantie de sincérité et de transparence n’est
pas totale.
Les recommandations faites par l’auditeur doivent être validées par la direction générale et suivies par
l’auditeur pour valider l’efficacité des mesures proposées.
+l’auditeur comptable et financier exprime une opinion sur les comptes de la société, il doit vérifier le respect
des règles d’évaluation et d’imputation comptable.
*en cas où les comptes contrôlés ne présentent pas des erreurs signifiantes, le CAC certifie les comptes sans
réserve (respect de la régularité comptable).
*en cas ou le CAC repère des erreurs moins graves, il certifie les comptes avec réserve.
Exemple : une société a recensé ses stocks mais n’a pas constaté de provision, le CAC a vérifié les
composants au stock et a trouvé un lot de marchandises qui n’a pas été mouvementé depuis deux ans : ces
marchandise méritent d’être dépréciées. Pourtant puisque la dotation non constatée est insignifiante le CAC
certifie les comptes, mais il peut formuler des remarques soit dans le rapport soit verbalement(en dehors).
En général les reproches faites par le CAC seront vérifiées à l’occasion suivante pour voir si la société a tenu
compte des remarques formulées.
*en cas où le CAC trouve des erreurs très signifiantes ou des détournements de fonds, le rapport va signaler un
refus de la certification en précisant les motifs de refus.
Applications
Exemple A : dans une entreprise l’opération d’achat nécessite un bon d’expression de besoin par le chef de
service, celui-ci doit le signer et le faire signé par le directeur d’achat et le directeur général, avant que la
commande ne soit établit et envoyée au fournisseur.
Réponse :
Mission : il s’agit d’une mission d’audit interne pour évaluer les procédures actuelles d’achat, de
recenser les risques éventuels et faiblesses, et de proposer les corrections.
Un achat émane par l’expression d’un besoin formulé par l’utilisateur; une fois établit et signé il doit être validé
par la direction générale, une fois validé il retourne à la direction des achats, il se transforme alors en bon de
commande adressé au fournisseur.
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AUDIT GENERAL 2016-2017
eme
3 risque : absence de précision pour le choix du fournisseur, la direction générale a la liberté totale
d’adresser la commande au fournisseur de son choix.
Les améliorations : mettre en place des critères à suivre pour éviter les risques précédemment cités :
Exemple B :
Cas 1 : un salarie de l’entreprise a été chargé pour mettre en place un schéma à suivre pour la vérification
d’une facture reçue d’un fournisseur avant sa comptabilisation.
Réponse :
Cas 2 : une société s’est adressée à l’expert-comptable pour lui diagnostiquer les déclarations de TVA.
Réponse :
Mesures :
:: rappeler les règles a observer pour la déclaration des TVA facturées et des TVA récupérables.
Cas 3 : une société a demandée à un expert-comptable de lui certifier les comptes pour une introduction à la
bourse.
Réponse : c’est une mission de certification des comptes contractuelle. Sa finalité principale est d’apporter une
crédibilité aux comptes certifiés pour bien informer les investisseurs de la bourse. Une autre finalité, c’est
qu’elle est une condition obligatoire.
Conclusion
Les auditeurs interne et externe doivent mener leur mission en observant les normes déontologiques de l’audit
(indépendance, objectivité, professionnalisme et le secret professionnel).
Les auditeurs doivent effectuer leurs travaux avant l’établissement de leurs rapports.
Une mission d’audit financier se repartie sur tout l’exercice avec des visites espacées, prévues ou non. La
mission est généralement planifiée par un auditeur pour évaluer le budget nécessaire et fixer une
rémunération à proposer à la société pour éviter les missions très serrées et déficitaires.
L’auditeur observe le degré organisationnel de la société en examinant les procédures du contrôle interne.
1- Le contrôle interne :
Le contrôle interne est l’ensemble des mesures prises par la direction de l’entreprise en vue de sécuriser le
patrimoine de l’entreprise et d’éviter le détournement de fond (opération effectuée par complaisance d’un
employé de l’entreprise).
Ex : un commercial peut être tenté de d’accepter une commande sans s’assurer de la solvabilité du client.
Le contrôle des procédures peut déterminer des opérations qui impactent les Etats financiers.
Ex : absence de recensement des immobilisations : certaines immobilisations peuvent sortir de l’actif sans
aucune constations comptables ce qui va se traduire par un bilan et des résultats erronés.
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Le non respect de certaines procédures peut être sans grande influence sur les Etats financiers.
Ex : un bon d’achat ne porte que la signature du chef d’atelier et signature du directeur général. Normalement
un bon doit être signé par le directeur d’achat, l’enquête menée par le directeur a relavé que la signature
manquante et due à l’absence du directeur d’achat.
Les taches accomplies par les employés de l’entreprise doivent être séparées les unes les autres pour éviter les
abus entrainant une complaisance du salarié vis-à-vis des tiers, ondistingue4 types de fonctions incompatibles :
- Fonctions d’enregistrement.
- Fonctions de contrôle.
Ex : un trésorier détient le portefeuille des effets, les carnets de chèque et établit les ordres de paiement. Mais
tous les documents établis par le trésorier doivent faire l’objet d’une acceptation par le directeur général.
Pour évaluer la séparation des taches l’auditeur peut utiliser une grille établie par chaque salarié. L’analyse des
taches par chaque salarié permet de déterminer les incompatibilités des fonctions d’un même salarié va
permettre de détecter les taches à répétition (Doublons).
Cette analyse permet aussi de répartir équitablement les taches entre le personnel de l’entreprise.
Exemples : Lors d’une mission d’audit vous vous êtes intéressé par les taches accomplies par deux employés
de la direction commerciale : Quelles sont vos attributions ?
Aziz :
- Reçoit la commande.
- vérifie l’encourt client.
- valide la commande.
- établit la commande.
1- reçoit la commande. *
2- vérifie l’encourt *
client.
3- valide la commande. *
4- établit la *
commande.
5- décide le délai de *
paiement.
o Les incompatibilités :
- Aziz accomplit 4 taches incompatibles.
o Les risques : Le cumule des 4 fonctions incompatibles à grands risque.
- Acceptation des clients endettés
- Risque d’insolvabilité des clients.
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AUDIT GENERAL 2016-2017
- Accord du crédit peut être à l’origine du gonflement du BFR.
hamzioui
- Reçoit les réclamations des clients.
- Etablit les factures d’avoir.
- impute les factures établis.
- se charge du recouvrement.
* *
2- établit la facture.
2- comptabilisation *
3- se charge du *
recouvrement
o Les incompatibilités :
- Hamzioui effectue 3 fonctions incompatibles.
o les risques
- accorde des avoir sans contrôle.
- absence du contrôle des factures d’avoir.
Les opérations de l’entreprise doivent suivre une procédure préétablie qui sont généralement schématisés par
flow star.
faxe préparation de
commande :
téléphone
aviser le
directeur
d’achat en cas
d’insuffisance
de stock
facture
bon de livraison
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AUDIT GENERAL 2016-2017
Le service des achats de la société « SAMIF3 reçoit les bons des besoins d’achats des différents autres services ,
les bons doivent être signés par le demandeur et le chef magasinier prouvant la non existence en stock des
éléments demandés le chefs des achats établit un bon de commande et le transmet au directeur général pour
l’approbation , une fois signé, il est adressé au fournisseurs au choix du magasinier et un troisième et adressé
au service comptabilité , à la réception des élément commandé, le magasinier vérifie la réception avec la copie
du bon de commande. Il signe le bon de livraison reçu des fournisseurs en cas de conformité il établit un bon
de réception et le fait signer par le livreur des fournisseurs : deux exemplaires sont établis, une gardée par le
magasinier, l’autre et en voyage au service de comptabilité.
Travail à faire :
BON DE
COMMANDE
BB 2 SIGNATURES
BC : 4 signatures
BR FOURNISSEUR
conformité
Conclusion du chapitre
Les auditeurs ne doivent pas se contenter de la vérification comptable des opérations de l’entreprise.
Malgré que les pièces comptables enregistrés sont probantes, l’opération peut être fictive (facture d’achat sans
flux réel, détournement des fonds). Il s’agit du contrôle des réalités des opérations.
L’auditeur doit s’assurer que toutes les opérations de l’entreprise ont été constatés (une vente livrée non
facturée ; Détournement de fond, vente sans encaissement : c’est le contrôle de l’exhaustivité des opérations
de l’entreprise.
L’auditeur doit s’assurer que les opérations comptabilisé concerne l’entreprise (L’entreprise support une
charge privée personnelle et non une charge liée à l’exploitation : c’est le contrôle de l’appartenance des
opérations de l’entreprise.
L’auditeur doit s’assurer de la bonne évaluation et la bonne l’imputation des opérations de l’entreprise.
Exemple :
16/09/N
25/9/N
Transport 3 000
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Les règles comptables et fiscales imposent l’évaluation des immobilisations acquise à leur cout d’achat (prix net
commercial du fournisseur augmenté des frais accessoire d’acquisition)
Une dette à court terme ne doit pas être imputée dans les comptes des dettes à long terme malgré que le total
du bilan n’est pas impacté, l’image financière est détruite.
L’auditeur ne doit pas s’assurer uniquement de la régularité comptable mais il doit aussi s’assurer toutes les
opérations sont bien réelles, correctement évalué et comptabilisé.
Exemple : une erreur insignifiante peut être ignorée par l’auditeur, ce dernier peut certifier les comptes avec
réserve ou il peut formuler des recommandations en extra-rapport.
Si l’auditeur détecte du vol il doit refuser de certifier les comptes en avisant les associés.
- L’observation physique.
- la confirmation auprès des tiers (circularisassions).
- contrôle des documents et des pièces de l’entreprise.
- contrôle analytique et examen de comparaison.
- contrôle de vrai semblance.
Une augmentation des achats sans augmentation du CA doit entrainer un gonflement de stock. Si les
stocks n’ont pas enregistré cette hausse, l’auditeur est face à un achat irréel.
I – l’Observation physique :
La vérification de l’existence d’un actif inscrit au bilan doit être confirmée par un inventaire physique :
ressourcement de l’immobilisation d’une entreprise, comptage des espèces en caisse.
Les dispositions comptables et fiscales imposent aux sociétés d’effectuer au moins une fois par an un inventaire
extra comptable pour déterminer des stocks de magasin et l’immobilisation.
L’auditeur doit absolument participer à l’inventaire périodique, puisque les stocks sont nombreux.
L’inventaire doit être fait d’une manière tournante, l’inventaire extra comptable et également exigé pour le
recensement des immobilisations.
L’inventaire physique permet à l’auditeur de s’assurer de l’Etat des éléments recensés pour que la valorisation
des actifs soit correcte.
Exemple 1 :
Stock existant évalué au cout 345 600DH, le stock est mort ; il nécessite une provision pour dépréciation. Sur le
bilan le stock risque d’apparaitre à son cout d’achat, l’actif de la société risque d’être surévalué, le résultat de
l’exercice est gonflé par la dotation non constatée.
Exemple 2 :
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Le recensement de l’immobilisation est obligatoire, lors d’une mission un auditeur a constaté qu’une
immobilisation incendiée, n’a pas fait l’objet d’une sortie :
Conséquences :
L’actif du bilan est gonflé, les amortissements de la machine continuent à être constatées, plusieurs résultats
peuvent être erronés.
Solutions :
- Sortie de la machine :
Dotation complémentaire : 972000*10%*3/12 = 24300
- comptabilisation :
Amortissement complémentaire
- Sortie de la machine :
VO = 972 000
Σ Amortissement 972 000*10%*6 = 583 200
VNA =388 800
Résultat =?
Résultat rectifié =?
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II - La confirmation directe ou circularisation
L’observation physique toute seule est insuffisante, l’auditeur doit s’assurer de l’appartenance des éléments
recensés pour autoriser leur inscription en bilan.
La circularisation est une technique toujours utilisée par les auditeurs. Il est très efficace et il permet de
rapprocher deux comptabilités réciproques.
Avoir de la banque : demander à la banque avec laquelle travaille l’entreprise auditée les relevés bancaires et
les autorisations de signature de chèque.
La confrontation
Exemple
Une société A a achetée une M/se débitée de 500.000 (Etat TVA Récupérable 100.000), le fournisseur B est
crédité de 600.000.
Chez A Chez B
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Tva facturée : 90.000 dh
Client A : 540.000 dh
Cette anomalie peut être expliquée par une complaisance entre le service achat de A et service vente
de B. c’est un détournement de fonds qui doit être signalé par l’auditeur.
Exemple
Les ventes en régression, les achats en progression, c’est une tendance anormale (on achète pour vendre ou on
achète pour plus de consommation de matières), mais cette situation anormale doit se traduire par un
gonflement de stock.
Si l’auditeur constate une stagnation ou une baisse de stock, il doit formuler au moins une réserve dans son
rapport annuel.
2 - Le contrôle de vraisemblance
Certains comptes sont normalement débiteurs, d’autres sont créditeurs, le contrôle effectué à une date
donnée peut faire révéler un solde inversé. L’auditeur est en face d’une irrégularité comptable.
Afin de s’assurer par approximation de certains comptes de la « SA KLM », votre choix s’est porté sur la
vérification du compte « 4455 Etat TVA facturée».
Données relevées:
Les comptes clients présentent le solde suivant: 479 525 dh, le compte clients effets à recevoir est débiteur
de 188 874 dh, le comptes Clients dettes pour emballages et matériels consignés est créditeur de 132 840 dh.
- Articles taxés à 20% : 198 200 dh (HT), Articles taxés à 14%: 186 650 dh (HT), Articles taxés à 7% : 121
400 dh (HT) , Articles non soumis à la TVA: 87 880 dh.
Les emballages consignés correspondent à des cuves expédiées aux clients au prix de 54 dh la cuve. Au 31/12/N
le dépouillement des bons de livraison fait dégager 2 480 cuves envoyées aux clients.
Ce compte ne doit pas représenter le solde débiteur, il est légalement interdit à une société d’avancer des
fonds à ses associés
Le contrôle du compte état TVA facturée d’une société soumise au régime des encaissements doit se contrôler
par la TVA encore comprise dans les comptes de créance d’actif.
Le contrôle peut être effectué par la ventilation des ventes de l’exercice (en vente à 20%, vente à 14%,7% et
vente hors TVA).
La somme des TVA donne le total des TVA facturées pendant l’exercice, à laquelle s’ajoute la TVA facturée
reportée de l’exercice précèdent.
Le cumul général :
∑ TVA facturées/l’exercice
- ∑ TVA déclarées
La TVA comprise dans chaque créance cumulée doit se conformer au solde du compte 4455.
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Articles à 20% ____________________198200+39640=237840
Articles à 7% : ____________________121400+8498=129898
ème
2 constatation : les créances sont correctement évaluées.
La TVA facturée est supérieure à la TVA qui devrait normalement figurer sur le compte état TVA
facturée. Cette différence provient d’une TVA encaissée non déclarée (risque fiscal).
*prix fournisseur
*frais de transport
*frais d’acquisition (charges diverses) depuis la passation de la commande jusqu’à la mise en activité de
l’immobilisation. Une erreur d’évaluation à l’entré d’une immobilisation entraine des erreurs sur tous les
exercices de sa durée de vie.
Exemple :
Un auditeur a voulu vérifier le coût d’acquisition d’une machine de production importée d’Italie.
L’auditeur doit toujours vérifier les valeurs enregistrées dans les comptes des immobilisations en vue de
s’assurer du respect de la concordance des valeurs comptabilisées et des coûts correctement recalculés.
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Exercice : vérification du compte matériel et outillage
La vérification de l’auditeur par observation physique a permis de relever une immobilisation cédée non
éliminée du fichier.
Réactualisation du fichier :
2 machines cédées: 25000000+12000000=37000000 DH totalement amorties.
Valeur actuelle=26245674
Valeur comptabilisée en 2332 = 31845674 DH
= - 5.600.000
Rectification du compte matériel et outillage :
Valeur d’origine VO comptabilisée 31845674
-Rep -5600000
VO rectifiée = 26245674
L’auditeur ne peut pas contrôler toutes les opérations de l’entreprise, la mission d’audit n’est pas exhaustive.
L’auditeur effectue ses tests et ses contrôles sur une population réduite, il utilise les techniques de
l’échantillonnage.
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AUDIT GENERAL 2016-2017
ex :
- L’auditeur fixe l’objectif des contrôles à effectuer ( audit des factures de vente) : contrôle possible
de toutes les factures de vente.
- L’auditeur est dans l’obligation de réduire la population à contrôler : le choix du critère clé (de
sélection) est nécessaire :
*client important (méthode de 20-80 ou loi de Pareto) importance par cumule des ventes
Les tests et les contrôles vont être effectués sur l’échantillon retenu :
- Si l’auditeur est satisfait des contrôles effectués il peut émettre son jugement sur les opérations
concernées
- Si l’auditeur n’est pas convaincu de contrôle, il doit élargir la population étudiée ou utiliser d’autres
techniques
En cas d’absence de critère permettant de constituer un échantillon réduit, le contrôle total est
recommandé, mais il est couteux, il peut entrainer une mission d’audit a perte
Conclusion du chapitre
L’audit est une mission qui doit rassurer les associés et les tiers sur la régularité et la sincérité des comptes. Les
contrôles effectués dépassent et ne se limitent pas à la vérification des critères comptable.
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AUDIT GENERAL 2016-2017
L’observation physique : en plus des inventaires obligatoires (inventaire des stocks, inventaire des
immobilisations), d’autres observations physiques peuvent être effectuées par l’auditeur : comptage
des espèces en caisse.
La confirmation directe (circularisation) : le contrôle des comptes de l’entreprise n’est pertinent que
lorsque les enregistrements comptables de l’entreprise sont confirmés par les enregistrements
comptables des partenaires de l’entreprise (rapprochement des comptabilités) : technique utilisée
pendant tous les contrôles fiscaux de l’entreprise.
Le contrôle analytique des comptes : les enregistrements comptables présentent une logique entre
les différents comptes de la société. La comparaison des tendances, la vérification des soldes et le
rapprochement des comptes entre eux permet à l’auditeur de vérifier l’exactitude des montants
enregistrés.
Le sondage : les opérations de la société sont multiples et répétées, l’auditeur se contente de limiter
ses contrôles à une population réduite. Les tests effectués sur cette population réduite sont très
souvent suffisantes, cette technique permet à l’auditeur de réduire le budget de la mission, mais sans
réduire la qualité de la certification.
Les enregistrements comptables reposent sur des règles comptables et fiscales d’évaluation et d’imputation,
mais aussi sur le respect des principes comptables.
Une erreur d’imputation comptable comme une erreur d’évaluation entraine une comptabilité falsifiée
(erronée).
Réparation d’un véhicule accidenté : le résultat de l’exercice sera gonflé puisqu’une charge n’est pas
enregistrée en tant que charge, la dotation aux amortissements n’est pas déductible fiscalement. L’annulation
de l’immobilisation entraine la constatation d’une charge des exercices antérieurs non déductible fiscalement.
Les erreurs d’imputation entrainent des erreurs financières mais parfois des erreurs affectant les résultats.
En cas d’utilisation d’un compte à la place d’un autre les indicateurs financiers peuvent être influencés.
*une société a comptabilisée une subvention d’investissement reçue au crédit du compte subvention
d’exploitation. => (conséquence) : le résultat de l’exercice est gonflé, l’impôt sera élevé : si l’erreur est
significative l’auditeur refusera la certification.
Les immobilisations de l’entreprise viennent essentiellement des achats. Les règles comptables et fiscales
exigent leur évaluation au cout d’acquisition.
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Professeur: M. Abou El Jaouad
AUDIT GENERAL 2016-2017
Coût d’acquisition :
*prix d’acquisition
*frais accessoires : depuis la commande jusqu’à l’installation.
EXP
Les immobilisations utilisées par l’entreprise sont produites dans l’entreprise. Une fois affectées aux usages
internes, l’élément concerné devient un actif immobilisé.
EXP :
Une entreprise commercialise et fabrique des ordinateurs, les ordinateurs sont des marchandises.
Si elle décide de prendre 5 ordinateurs du magasin de stockage pour les affectés aux usages internes ils
deviennent des immobilisations.
Tous les transferts des éléments destinés à la vente aux usages internes, doivent être matérialisés par une
facture de livraison à soi-même (l’entreprise est à la fois fournisseur et cliente).
Matériel et
3455 Etat TVA récup 7 500
37 500
outillage
7143 Immo corpo livrée à soi 37 500
TVA 20%
7500 4455 Etat TVA facturée 7500
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