SHE
F.oRMATlON
INDUSTRIE
S.UR,
Bizerte
PROGRAMME
ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE ET SÉCURITÉ 0,25 jour
[nventaire des dangers spéciliques encourus, Conséquences: accidents, atleintes à ['environnement, maladies
professionnelles, ."
Moyens de gestion des risques: matériel, procédure, ['Homme.
RÈGLES D'AMÉNAGEMENT ET D'EXPLOITATION DES DÉPÔTS: EXIGENCES MINIMALES
DE SECURITE 0,25 jour
Notions simples sur [es règles de construction: Implantation des voles de circulation, délinition des zones, prévention
de [a pollution du sol, pollution atmosphérique, etlets du rayonnement thermique, distances régtementaires.
Règles d'exploitation: procédures de purge, d'échantillonnage, de chargement, ...
RISQUES LIÉS AUX PRODUITS· PRÉVENTIONS ET PRÉCAUTIONS D'OPÉRATION 1,5 jour
Inflammabilité
Présence de produits Inflammables: point éclair, limites d'inllammabi[ité, pratique des exp[osimètres
Source d'inflammation: travaux avec feu, étincelles, électricité statique, température d'auto,inl[ammation, ...
Présence d'oxygène, autres comburants.
Précautions, préventions: exemptes de situations dangereuses et attitude à adopter [ors de purges, prises
d'échantillon, chargement, déchargement, travaux, circulation des véhicules, ...
Dangers liés au comportement des fluides
. Pression régnant dans une capacité (sphères, bacs, wagons, lignes, ...) et conséquences d'un apport ou d'un
retrait de chaleur : expansion thermique, ému[sion, mise sous vide. Coup de bélier. Prise en compte des
phénomènes et précautions opératoires.
Dangers pour l'être humain
Toxicité, analyses par tubes réactils, détecteurs portatifs et à poste Iixe.
Brûlures thermiques et chimiques, Accès aux équipements, manipulation des produits, équipements de
protection.
Transport des mallères dangereuses: taux de remplissage, signalisation des véhicules, liches de sécurité, agrément,
certilicat de capacité du conducteur, ...
RISQUES LIÉS AU MATÉRIEL, ÉQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ 0,75 jour
Dangers associés et risques évités par une utilisation correcte et une sUlVeillance attentive.
Réservoirs de stockage: différents types et construction, tenue mécanique à la pression et à [a dépression,
précautions d'exp[oitalion et équipements de sécurité (évents, soupapes, clapets hydrauliques, mesure de niveaux,
protection incendie, ...).
Camions-citernes) wagons·citernes, navires: équipements de sécurité
Bras de chargement: casse vide, système antidébordement, vanne 'homme mort', protection [ors d'arrachement, ...
Matériel de tuyauterie et précaulions d'utilisation: vannes de pied de bac à sécurité positive et à sécurité teu,
obturateurs réversibles, platines, flexib[es, arrête flammes, ...
INDUSTRIE
OBJECTIFS DE LA FORMATION l
Bruits
Inflammables
Rayons ionisants
Toxiques
Electricité
Corrosils
Vibrations
Pression
Température
ENGENDRE
LE MATERIEL L'HOMME
LES PROCEDURES
Ecrites
Connues
Bien expliquées
Bien comprises
Bien appliquées
et révisées chaque fois que nécessaire
(
Son intelligence L'habitude
Sa capacité d'innovation La routine
Sa perception par les sens endorment la vigilance
Pour reussir
Bon sens
Rigueur, raisonnement méthodique
Persévérence
1 Ce n'est pas
\ C'est
-IL
i&t&lBàt_$~%\%\.~W~tRtŒtlli~M
lit! L'INTERVENTION
IEWDWÙI1m'iik1&'&l1ÜilfuW;ll*
'!Ni
Limite les dégats Limiter les conséquences
Sauve ce qui peut l'être de l'accident par: dispositifs
Répond à une situation de crise matériels, regles d'installa-
tions, consignes sécurité
6j_lr.~ .
{tr.i LA PREVENTION
.~iliWUlltA\JiA!i21JM',,·
Réduire le niveau de probabilité de
l'accident par: l'identification et l'appré-
ciation des risques. Les mesures de
prévention mises en oeuvre
FORMATIONS SPECIFIQUES
AUTRES
ANNEXES
17/11/1998 Rev.3
L'agitation des molécules provoque de multiples chocs contre les parois. Les forces pressantes qui
en résultent s'appliquent sur toute la surface interne du ballon et créent donc une pression.
Cette pression exercée par le gaz dépend du nombre de chocs par unité de surface
(Pression = Force/Surface); elle est donc fonction:
de la surface oHe rte aux chocs, c'est-à-dire des dimensions du ballon ou appareillage
contenant le gaz
a- Corps pur
Pour un corps pur donné, la présence simultanée de ces deux phases suppose des conditions telles
que leur point représentatif dans le diagramme pression-température soit sur la courbe de tension de
vapeur de ce corps pur.
En effet chaque corps pur possède une courbe de tension de vapeur qui délimite, dans le diagramme
pression-température, deux zones comme représenté ci-dessous.
Les planches en annexe présentent les courbes de tension de vapeur de quelques corps purs.
À titre d'exemple on a représenté ci-dessous une sphère contenant du propane iiquide et gazeux à la
température de 20°C.
Courbe de tension de
Propane vapeur du propane
gazeux
0.
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P P
0, .' .' .' •
," 0' • •
. 20'C TV20
C3
Propane
liquide
La condition d'équilibre liquide-vapeur étant réalisée. puisqu'il y a coexistence des deux phases. la
pression Prégnant dans le ballon est la tension de vapeur du propane à 20°C, que l'on note TV~~.
20
P = TV = 8,2 atm
es
La courbe de tension de vapeur d'un corps pur permet donc de connaître la pression régnant dans une
capacité contenant ce corps à l'équilibre liquide-vapeur, à une température connue.
b· Mélange
Si l'on considère un ballon dans lequel un mélange est à l'équilibre liquide-vapeur, la pression P
régnant dans le ballon est appelée tension de vapeur du liquide à la température considérée.
/,,-4;~*--_ Liquide
Dans un tel ballon, une diminution de pression ou une augmentation de température provoque la
vaporisation partielle immédiate du liquide; on dit que celui-ci est à son point de bulle. Par contre, une
augmentation de pression ou une diminution de température provoque la condensation partielle
immédiate de la vapeur, on dit que celle-ci est à son point de rosée.
r
Il • CONSÉQUENCES D'UN APPORT OU D'UN RETRAIT DE CHALEUR AUN CORPS
1· APPORT DE CHALEUR
Un apport de chaleur à un corps peut avoir les deux conséquences suivante:
La pression augmente, Elle varie approximativement comme la température absolue du gaz qui est
mesurée en Kelvin (K = 0 C + 273),
Tout liquide tend à se dilater quand la température augmente; il y a une expansion thermique.
Cette caractéristique entraîne des risques car l'élévation de température d'un liquide emprisonné dans
un récipient peut par expansion thermique entraîner des surpressions considérables capables de
rompre tous les équipements non protégés, ce liquide étant incompressible.
Dans le cas d'un ballon en acier plein d'eau à 20 0 C, une éiévation de température de 30 0 C
entraîne une pression de l'ordre de 180 bars, soit en moyenne 6 bars!O C d'élévation de température.
Aux températures plus élevées le gradient d'élévation de pression est encore plus grand car la
dilatation de l'eau est pius élevée. Ceci est résumé ci-dessous:
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De plus, les gaz liquéfiés ont des coefficients de dilatation thermique plus élevés que celui de l'eau.
Les risques encourus sont donc plus importants.
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i/ Élévation de
température ('C)
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Le graphique ci-dessus montre dans un récipient plein de gaz liquéfiés, l'élévation de pression
approximative en fonction de l'élévation de température, en négligeant les variations de volume du
récipient.
S'il existe un "ciel gazeux' au-dessus du liquide. lors de l'élévation de température, cette phase vapeur
est d'abord comprimée et la pression à l'intérieur du réservoir s'élève pius lentement.
Mais lorsque le liquide a occupé, après dilatation, tout le volume du récipient, la pression croît de
nouveau brutalement.
Ces risques peuvent apparaître en particulier dans une capacité isolée (telle que sphère, camions-
citernes. wagons-citernes, ballons, bouteilles d'échantilions, ...) par éiévation de la température
ambiante. On ne doit donc jamais remplir une capacité. il doit subsister un ciel gazeux.
La température maximale de référence pour des conditions normales de stockage en France est de
.50°C.
Elle est prise à 40°C si l'équipement est muni d'un pare-soleil (exemple: wagon et camion-citerne).
Compte tenu de ce qui précède la règle couramment utilisée est de laisser un ciel gazeux au moins
égal à 3 % du volume total du récipient quand le liquide est à 50°C.
La quantité maximale du produit que peut contenir un réservoir se calcule donc en masse.
r
Application
Quelle est la quantité maximale de propane pur à 20°C que l'on peut introduire dans une sphère de
1000 m3 ?
/1 en est de même pour une bouteille de propane ou de butane commercial qui nouvellement
remplie à un ciel gazeux de 15 % obtenu par passage à 15°C environ. Celui-ci subsiste à 50°C (3 %
minimum).
15% 3%
15 oC 50 oC
GPL
sss commerciaux sss
Surveiller les niveaux: dans les sphêres en particulier, se souvenir que le volume n'est pas
proportionnel au niveau.
Ces risques concernent une tuyauterie isolée. L'augmentation de température du produit par la
soleil peut entraîner des ruptures de joints et ou même de la tuyauterie, ou tout au moins empêcher
l'ouverture de robinet-vanne à opercule.
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vanne
cadenassée 0
BAC ouverte
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Application
Galculer la quantité de propane pur évacuée par une soupape d'expansion thermique placée sur une
ligne isolée soumise à une élévation de température.
Avec:
ligne: longueur 100 m diamètre nominal 4" (ON 100) section de passage: 82, t cm2
température initiale: 20'G
température finale: SO'G
Tant qu'il subsiste un ciel gazeux, la pression augmente avec élévation de température conformément
à la courbe de tension de vapeur de gaz liquéfié concerné.
L'exemple ci·dessous permet d'observer l'augmentation de pression avec la température dans une
sphère de i 1 pur.
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© 1998 ENSPM Formation Industrie
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Les pressions qui en découlent sont moins importantes que dans le cas précédent et n'engendrent
généraiement pas de risques particuliers.
Néanmoins il faut tenir compte de cette propriété physique lors de toute opération inhabitueile :
détournement de produit, démarrage, conditions climatiques inhabitueiles, ...
Dans le cas de l'eau: à 100°C et à la pression atmosphérique, l'eau donne un volume de vapeur
environ 1600 fois plus grand que son volume à l'état liquide. Aussi l'eau qui enlre accidenteilement
dans une instailation, si eile est vaporisée par un produit chaud, peut occasionner une rupture de
l'instailation.
On comprend donc que les surpressions puissent se produire dans des équipements lors de la
vaporisation de quantité méme faible d'eau si no ne peut offrir à la vapeur produite un volume
suffisamment grand pour empécher toute élévation de la pression.
1 !
1 T> 100'C :
Phénomène de
Froth-over
VAPEUR
lors d'un feu dans le réservoir de produits chauffés. Par l'incendie on peut rencontrer:
• une émulsion dans la masse (SOIL OVER) provoquée par le produit qui, en
brûlant, crée une onde de chaleur qui se déplace vers le fond du réservoir et
provoque l'ébullilion de l'eau libre située en fond de bac
Fractions légères
distiUantes
Fractions légères
remontant
Fractions lourdes
coulant
---~-----------
Phénomène de boil·over
(
Les précautions suivantes sont à prendre:
contrôle de la présence d'eau dans les coulages vers les bacs de stockage traitant des
produits chauds non aqueux
purge en point bas dans les tuyauteries et les capacités de stockage où peut
s'accumuler de l'eau
drainage complet de l'eau résiduelle après des épreuves d'étanchéité hydraulique avant
tout démarrage des unités à risques
vérification de l'absence d'eau dans les réservoirs de vidange (fût, '1onne à vide", ...) avant
l'admission de produit chaud
vérilication du bon fonctionnement des purgeurs sur les lignes de vapeur d'eau
condensat~
2• RETRAIT DE CHALEUR
Un retrait de chaleur a les conséquences inverses:
Dans les deux cas, une mise sous vide est à craindre si la capacité considérée est isolée.
Elle sera néanmoins bien plus importante lors de condensation de vapeur. Il peut y avoir déformation
et méme "impiosion" du matériel.
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Les accidents les plus fréquents sur les équipements isolés se produisent lors de
refroidissement (pluie, baisse de la température extérieure, ...) :
mettre les évents et les purges à l'air libre, s'il n'y a pas de risque de mélange explosif et
vérifier qu'ils ne sont pas bouchés
vérifier le bon fonctionnement des soupapes de respiration double effet sur les bacs de
stockage
Les risque existe aussi dans une capacité contenant un corps d'équilibre liquide-vapeur.
n.
Butane ri. Butane
azeliX
En effet. selon la température certains corps ont une tension de vapeur inférieure à la pression
atmosphérique.
Dans le cas du n-butane pur ceci est illustré par l'exemple ci-contre.
Par temps froid pour éviter la mise sous·vide. il peut être nécessaire de pressuriser les capacités
(sphère, wagons-réservoirs, habituellement en pression).
l
'---------- © 1998 ENSPM Formation Industrie
13
Lors d'une vaporisation par baisse de pression dans une vanne, il n'y a pratiquement pas d'échange
thermique avec le milieu ambiant. La chaleur latente nécessaire à la vaporisation du liquide est prise
au liquide lui-méme, La baisse de température qui en découle amène en présence d'humidité, un
givrage au point de détente et peut créer des blocages par le gel de l'eau ou la formation
d'hydrates.
Pour les GPL, la réglementation française impose une ligne de purge d'eau sur:
Elle doit être équipée d'un robinet de sécurité et d'un robinet de purge à ouverture progressive,
Pour les raisons précédentes, la ligne de purge doit être en pente sans point bas et :
Toutefois pour les lignes de purge en siphon ou munis de sas conçus de manière à éviter la formation
d'hydrates entre le robinet de sécurité de purge, les dispositions précédentes ne sont pas nécessaires,
b • Formation d'hydrates
Les hydrates sont des structures cristallines qui peuvent se former lorsqu'on met des hydrocarbures et
de l'eau en présence dans certaines conditions,
Les hydrates se forment pratiquement avec ies hydrocarbures suivants: méthane, éthane, propane,
butane et également avec le gaz carbonique C02 et l'hydrogène sulfuré H2S,
If est admis que les hydrates sont des inclusions de molécules de gaz dans les espaces laissés libres
dans un réseau cristallin de molécules d'eau sans liaisons chimiques entre le gaz et l'eau, Deux types
d'hydrates ont été mis en évidence:
le premier intéressant les molécules de faibles tailles (méthane, éthane, gaz carbonique)
avec pour formules:
Les tailles des molécules au-delà du n-butane sont trop importantes pour permettre la pénétration
dans une cavité du réseau cristallin de sorte que les homologues supérieurs au butane ne peuvent
donner lieu à des formations d'hydrates.
Les hydrates sont des solides de couleur blanche qui peuvent revétir différents aspects (neige, givre,
cristaux ou arborescences) et dont la densité est d'environ 0,98.
Ces températures n'ont bien entendu aucun rapport avec les températures de solidification des
hydrocarbures résumées dans le tableau ci-dessous.
1 Température de solidification
Constituants
1 (oC)
Méthane - 182,5
Éthane -183
Propane -187
Isobutane -159,4
Butane -138
Éthylène -169,4
Propylène -185,4
Le diagramme ci·dessous représente les domaines de formation d'hydrates ou d'eau libre pour
quelques constituants des GPL :
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Q'C Temperature ~
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Le n·butane et les n-butènes, du fait de la relative grosseur de leurs molécules, forment difficilement
des hydrates à l'état pur. Cependant, la présence dans les produits commerciaux d'hydrocarbures plus
légers rend possible leur formation.
De plus, la plus forte tension de vapeur du propane Implique des détentes plus importantes ; les
circuits de propane gazeux peuvent donc être portés à des températures notamment plus faibles que
celles du butane gazeux.
r
Les hydrates occupent un volume important étant donné ieur faible masse volumique.
Dans le cas du bouchage d'une tuyauterie, l'adhérence aux parois et la dureté du bloc d'hydrates est
telle qu'aucun moyen mécanique normal de débouchage ne peut étre mise en oeuvre.
Pour éviter ces risques d'obstruction, il est nécessaire que la teneur en eau du propane soit inférieure
à 0,01 % à 15°C alors que la teneur en eau soluble peut atteindre 0,016 %.
Lors d'une fuite de gaz liquéfiés sous pression il y a détente brusque de la pression interne du
récipient à pression atmosphérique et donc vaporisation instantanée d'une partie du gaz liquéfié libéré.
La partie non vaporisée s'écoule en nappes circulaires et se vaporise ientement grâce aux apports
thermiques de l'environnement (conduction et convection avec le sol ou de l'eau, rayonnement solaire,
température ambiante, ...).
Le phénomène est différent dans le cas d'un gaz liquéfié cryogénique stocké à la pression
atmosphérique puisque ia vaporisation instantanée n'apparaît pas, le produit libéré se répand sur le
sol, formant une nappe qui se vaporise peu à peu.
Dans une tuyauterie où circule du liquide, une fermeture brusque de vanne ne bloque pas
immédiatement toute la masse de liquide se trouvant dans la tuyauterie. Ce liquide encore en
mouvement vient "s'écraser" sur la face amont de l'opercule de la vanne en produisant une
augmentation de pression et de la méme façon, la pression en aval de la vanne chute brutalement.
Amont Aval
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Amont :;;;J.
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Aval
Cette surpression (ou dépression) localisée sur une petite longueur va se déplacer sous forme d'une
onde le long de la conduite (à la vitesse du son dans le liquide" 1 km/s) jusqu'à ce qu'elle rencontre
un obstacle qui la fait repartir dans l'autre sens.
On crée ainsi un mouvement de va et vient de surpression et de dépression qui diminue avec le temps
grâce aux frottements qui amortissent le mouvement.
La valeur de la surpression atteinte est fonction de la vitesse de fermeture de la vanne. Une formule
simplifiée permet d'estimer cette surpression.
L = longueur de la tuyauterie en m
t = durée de la fermeture de la vanne en s
Application
Débit =
Diamètre tuyauterie =
Langueur de la tuyauterie =
Temps de fermeture de la vanne =
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Vanne fermée
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Impact du front du liquide = t surpression
un arrêt brutal de pompe n'est pas souvent précédé par la fermeture de la vanne de
refoulement
Des équipements de protection peuvent être prévus, soit pour amortir les coups de bélier par exemple
avec une capacité antipulsatoire, soit pour se protéger contre des surpressions occasionnelles
importantes par exemple avec une soupape ou un disque d'éclatement.
" (
Pour éviter la dissolution du gaz dans le liquide, on utilise des bouteilles à membranes de type Olaer.
- Orifice de
gonflage Le bureau d'études doit donc calculer la
pression de gonflage en fonction des
caractéristiques du circuit.
direction
de l'onde
Zone de dépression
- Clapet Neyrpic -
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40
30
20
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- CI.)
'enspm r- SÉCURITÉ DANS LES OPÉRATIONS DE RÉCEPTION. STOCKAGE, EXPÉDITION ----.,
FORMATION
INDUSTRIE
RISQUES LIÉS AUX PRODUITS
5/211996 Révision 0
Les mesures relatives aux règles d'implantation des équipements, aux choix des matériaux, aux techniques
de lutte contre les incendies ne sont pas abordées.
Celles qui concernent les phases d'exploitation inhabituelles comme les démarrages ou arrêts
d'installations de stockage et de transfert sont traitées dans les chapllres suivants.
Le fait de supprimer l'un des trois éléments du 'triangle du feu' est suffisant pour éliminer ou combattre le
risque d'incendie.
Bien sûr, on ne peut éliminer l'air ambiant pas plus que l'on ne peut supprimer les combustibles dans une
installation. Mais il est impératif d'éviter la réunion accidentelle de ces trois éléments, ou tout ou moins, la
contrôler.
a - En marche normale
La présence d'air dans les équipements en service contenant des combustibles est due à des entrées
accidentelles telles que:
Pour vérifier un niveau, éliminer une impureté, amorcer une pompe, vidanger une capacité, une
ligne... .
• Ne jamais effectuer une purge non contrôlée à l'atmosphère ou laisser s'écouler un produit .
sur le sol. Si nécessaire, mettre en place des goulottes de récupération vers un réseau de
drainage.
• S'assurer que le débit ou le volume des purges est compatible avec les réseaux d'accueil.
Si c'est le cas, s'assurer que le refroidissement est effectivement réalisé par un réfrigéran
fixe ou mobile.
Cond.uih
,
y égout
Dans ce cas, ne pas oublier de refermer la vanne de purge. Sous l'effet de la chaleur et de
la pression, le "bouchon peut sauter" entraînant un épandage de produits.
N'essayer en aucun cas de déboucher un piquage avec des moyens de fortune (tournevis,
tige d'acier, coups de clé à vanne, baguettes de soudure), mais:
S'assurer de la pression maximale admissible par l'équipement avant toute injection, et ne jamais
dépasser cette pression même si le débouchage ne se fait pas.
Pour purger un produit liquide, connecter un flexible vers le réseau approprié pour faciliter
l'intervention sur la vanne de purge en cas d'incident. Si seul l'égout huileux est utilisable, fixer
l'embout du flexible pour éviter qu'il ne fouette.
Dans certains cas particuliers, l'emploi d'un écran de protection mobile est souhaitable.
., (0,
Bou.i:le
ne jamais prélever un échantillon,
même exceptionnel, sans utiliser un
réfrigêrant (fixe ou mobile) ou une
boucle de refroidissement
,,<----
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L __ :"::'-:"
ou.
t.i.èd.e.
Sur les gaz liquéfiés, il est conseillé d'utiliser des robinets dits 'Homme"mort' en plus des 2 fQ!;linets
réglementaires pour arrêter toute fuite en cas de problème humain.
d • En cas de fuite
- 0 '1, GAZ
Suivant le type de fuite. mettre en place une lance vapeur à faible débit (garnitures de pompes par
exemple) ou mieux utiliser de l'eau pulvérisée pour diluer à l'air et tomber en dessous de la LIE.
L'eau pulvérisée sous forme de rideaux d'eau permet de contenir une nappe de gaz et de disperser le
nuage de vapeur.
Afin de supprimer sinon limiter les fuites sur les niveaux à glace, vérifier la position des
robinets à bille de sécurité.
, .
Le schéma ci-contre montre un niveau
à glace équipé de ses deux robinets à
bille de sécurité.
S'assurer que la hauteur des évents est suffisante en fonction des distances qui les
séparent des sources d'inflammations possibles (véhicules sur route, ...).
Vérifier que la fuite ne se dirige pas vers l'aspiration d'un ventilateur, d'un compresseur
d'air, vers un équipement chaud ou un moteur thermique.
Les vapeurs d'hydrocarbures et de certains produits chimiques sont souvent plus lourdes
que l'air. Elles ont tendance à s'accumuler en point bas: fosses, caniveaux, égouts, '"
Le dispositif de sécurité consistant à injecter de l'eau dans les réservoirs (en particulier
dans les capacités de gaz liquéfiés) est un excellent moyen pour substituer celle-ci à une
fuite de combustibles liquides.
De plus, des vannes de sectionnement de sécurité (WHESSOE, SHAND AND JERS, ...)
doivent être prévues.
Lorsque des gaz liquéfiés se vaporisent par détente à travers une fuite, ils absorbent
suffisamment de chaleur à l'air ambiant pour entrainer la condensation de la vapeur d'eau et
former un nuage blanc semblable à un nuage de vapeur inoffensif.
Pour des fuites de faible débit un chiffon mouillé peut être efficace par gel de l'eau.
Surveiller les soupapes de respiration pour évller des surpressions ou des dépressions.
Lors de la mise en service d'une unité ou d'une partie d'installation ou lors de l'arrêt, prendre toutes les
précautions pendant la vidange et le dégazage pour éviter tout risque de formation du mélange
inflammables vapeurs combustibles-air.
Ainsi, lors des démarrages, l'air atmosphérique présent doit être chassé avant l'introduction de produits
inflammables dans les installations. De même pendant les opérations d'arrêt, il est nécessaire de les
chasser avant de faire pénétrer l'air atmosphérique.
Le tableau ci-dessous montre les teneurs théoriques minimales en oxygène à atteindre pour éviter
toute inflammation.
Pourcentage oxygène
Éthane C2 Ha 11 13,4
Éthylène C2 H4 10 11,7
Bien entendu, dans l'industrie les teneurs en oxygène admissibles sont beaucoup plus faibles.
g • Lors de travaux
Chalumeaux et flexibles de gaz doivent être enlevés des capacités ouvertes, lorsqu'ils ne sont pas
utilisés et à chaque arrêt de travail.
Il est interdit d'introduire des bouteilles de gaz (oxygène, acétylène, propane, argon, ...) dans les
capacités.
Prévoir des mesures fréquentes d'explosivité ou la mise en place d'explosimètre portable de chantier.
h • Lors de nettoyages
En plus de leur caractère agressif pour la peau et de leur toxicité, en raison des risques d'incendie il
est interdit d'utiliser pour le nettoyage les produits solvants en général et en particulier:
le white spirit
l'acétone
le perchloro éthylène
i • En cas d'incendie
• Règles générales
Suppression de l'air:
Ne jamais éteindre un feu provoqué par une fuite de gaz sans avoir d'abord supprimer la
source, puis laisser le feu s'éteindre de lui·même ou extinction dans les cas mineurs avec un
extincteur à poudre.
Refroidir, en déversant par les moyens fixes de grande quantité d'eau, les surfaces exposées au feu
pour absorber la chaleur rayonnée par les flammes et éviter un probable phénomène de BLEVE.
Dans le cas d'une nappe de gaz tiquéfiés en feu, l'eau projetée à la lance incendie et non vaporisée
par les flammes vient en contact de la masse liquide, la réchauffe, provoque un accroissement de la
vaporisation et des projections liquides qui aggravent l'incendie.
Le tableau ci-dessous indique les quantités de gaz liquéfiés vaporisés par Kg d'eau introduite.
Chlorure de
Méthane Éthylène Propane Propylène Butane Butadiène vinyle
GAl. LIQUÉFIÉS
CH4 C2H4 C3Ha C3 H4 C4 HlO C4 H6 C2 H3CI
Point d'ébullition à
pression 1atm (0) -161,5 -103,7 -42,07 -47,7 -0,5 - 4,41 -13,9
D'après H. CHAILLOT
Toute projection d'eau, autrement que par les installations fixes, doit donc être prohibée.
La mousse doit être déversée en plusieurs points et couvrir toute la surface sur une hauteur suffisante
pour réduire de manière satisfaisante l'évaporation de la couche de gaz.
feu au joint d'un bac à toit flottant. De par sa construction" s'agit d'un réservoir sans
atmosphère gazeuse et le risque d'explosion est minime. L'utilisation de la mousse est
efficace
- - r:l'.
llt·,
feu à l'évent du bac à toit fixe, ~
flamme rouge-orangé avec émission •
est trop riche pour pouvoir s'enflammer. ...........\ 1 \/. Fumee nOire
" n'y a pas de risque d'explosion. Ne - " \ \~ /
:0
Fumée noire
Pas de nomme
:.0
a· La flamme
Pas de travaux de feux sans permis. Prévoir au minimum. si le travail est autorisé, un extincteur
portatif approprié à proximité (quelques mètres).
b· La foudre
Vérification:
""*""
-mLse.
à.1A. t:wie-
é.tou.tPe;me.lt.t.
a..lo.:va.pe.u)t
1
• des arrètes-f1ammes
Dans certains cas, utiliser des outils en bronze au béryllium dits anti-étincelles.
L'expérience montre que les particules arrachées de l'outii ne donnent pas d'étincelles, mais que les
parties détachées des pièces métalliques ou du béton sur lesquels frappe l'outil sont des étincelles.
Dans une certaine mesure, on peut supprimer ces étincelles par humidification.
Pour supprimer ces sources d'inflammation, on doit utiliser du matériel de sûreté agréé pour
atmosphère explosive.
Immersion dans l'huile (repère "0") : permet la séparation des parties électriques du
milieu ambiant
Surpression Interne (repère "p")
Surpression assurée par balayage d'air ou de gaz inerte empêchant toute entrée dê' gaz
combustible. Ce type de protection est utilisé pour des volumes importants: salle électrique,
salle de contrôle, ...
Remplissage pulvérulent (repère "q")
Ce matériel convient à tous appareillages sans pièce mobile.
Enveloppe antidéflagrante (repère "d")
Cette enveloppe doit résister à la pression d'une éventuelle explosion interne et empêcher
sa propagation à l'extérieur; elle est caractérisée en particulier par les dimensions de ses
joints et interstices.
Ce mode de protection peut convenir aux matériels de toutes natures et de toutes
puissances. Il conduit toutefois à des appareils lourds et encombrants.
Sécurité augmentée (repère "e")
Empêche toute élévation de température à l'intérieur comme à l'extérieur. Convient pour
des appareils d'éclairage, des moteurs à courant alternatif à cages.
SéCUrité Intrinsèque (repère "1")
Système qui limite l'énergie des étincelles produites de façon à ne pas pouvoir réaliser la
combustion. Utilisé pour des circuits de faible puissance (10 Wmaxi).
Le personnel d'entretien et d'exploitation doit:
e· Étincelles dues à la mise en contact accidentelle des conducteurs sous tension: ne pas faire
passer de câbles au·dessus de tuyauteries, de réservoirs, 000
Pour obtenir la suppression des charges électriques et donc les risques d'étincelles, on doit établir
entre les équipements une liaison équipotentielle de façon à favoriser la circulation de l'électricité en
mettant ainsi ces derniers au méme potentiel.
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Exemple du jaugeage d'un bac de stockage avec une bouteille d'échantillonnage métallique
De plus, pour éliminer cet excès de charges électriques ainsi cumulées et rendre l'ensemble neutre, il
est nécessaire de réaliser une mise à la terre (R <20 Q).
En effet, la terre étant une réserve inépuisable de charges électriques, elle peut en céder ou en
recevoir indéfiniment. Il convient donc de respecter des temps de rééquilibrage électrique plus ou
moins longs suivant que l'on a des corps isolants ou conducteurs.
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Atlention, dans le cas où il existe une isolation électrique entre appontement et navire, et
dans ce cas seulement, la liaison équipotentielle n'est pas prescrite,
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les chargements ou soutirages de fùts
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é.qt.l.4Jo tenl Lille.
1An..c.~ - toLt
au. 'tis ~'\.>.'<lln.
les lances d'eau et de vapeur, les éducteurs, les aérateurs utilisés lors de travaux sur
capacités ouvertes
li.~Ol'\.
é.qUÎ41o~...r.Lille.
V<lJ"~. F1=.iJ:ile
La pince de 'mise à la terre' doit être mise en place AVANT d'effectuer les manœuvres de remplissage
ou de vidange.
En effet, la 'mise à la terre' d'une capacité en cours de remplissage ou de vidange est particulièrement
dangereuse; la décharge d'électricité statique provoque une étincelle lors de la mise en place de celle-
ci.
Sécuriterre ENRAF·NONIUS
©1996 ENSPM Formation Industrie
18
A'2
1
Quelle que soit l'efficacité de la mise à la terre et de différentes liaisons équipotentielles, quelques
grandes règles sont à respecter:
avant l'accès sur les bacs pour des opérations de jaugeage, d'échantillonnage, ... respecter
les temps de relaxation suivants:
.
Bacs avec
Bacs à toit fixe et couverture ou Camions-citemes et
Bacs à toit flottant navires Bacs à écran interne wagons-citernes
'blanketting' , .
Attendre plusieurs Attendre 30 min
heures après après fin Attendre la flottaison
de l'écran Aucun danger Attendre 3min
flottaison du toll remplissage
ne pas transférer des produits très mauvais conducteurs à des vitesses élevées (1 mis est
souvent le maximum recommandé)
ne pas remplir "en pluie" les camions et les wagons citemes : le remplissage en vitesse
maximum ne doit s'effectuer que lorsque la canne est immergée
dans le cas de fluides des très mauvais conducteurs (kérosène, '" éviter de les mélanger
avec de l'air, de les déplacer à l'eau, de les pomper lorsqu'ils sont mélangés avec de l'eau
On appelle travail à chaud, tout travail dont l'exécution nécessite l'utilisation d'appareils ou d'outils
générateurs de flammes, d'étincelles ou peut faire apparaître des surfaces ou des points susceptibles
d'étre portés à des températures élevées. Particulièrement:
soudure à l'arc
chalumeaux -lampes à souder
moteur à combustion interne non de sûreté
appareillage électrique qui n'est pas de sûreté
outillage susceptible de produire des étincelles : meule, pistolet de scellement, scie
mécanique
moteur à explosion
Seuls les moteurs diesel 'de sûreté' ne sont pas considérés comme points chauds s'ils sont conformes
aux règles de construction en vigueur:
Il est Indispensable:
h • Échauffements anormaux
Surveiller en particulier les machines tournantes, vibrations, frottements, (suivi des appareils de
contrôle, haute température huile de butée, ...) et les nettoyer régulièrement (ex. : grille ventilateur d'un
moteur électrique).
i . Composés pyrophoriques
Avant l'ouverture d'une capacité pouvant contenir ce type de composés, if est recommandé
d'effectuer un lavage chimique acide (par entreprise spécialisée). Prévoir le barbotage
dans une solution de soude des gaz générés par cette opération car ils contiennent de
l'hydrogène sulfuré.
Si le lavage chimique n'est pas effectué, un lavage à l'eau est recommandé, avant
l'ouverture, ensuite humidification en permanence.
Le stockage des déchets retirés de la capacité doit être fait dans des fûts pleins d'eau avant
destruction définitive (enfouissement, incinération).
Mettre hors services les serpentins de réchauffage lorsqu'ils ne sont pas complètement
Immergés car la présence de sulfures surchauffés peul déclencher l'inflammation d'une
phase gazeuse
" INFLAMMABILITE
1- MECANSIME DE LA COMBUSTION , 1
L'inflammabilité de ces composés; c'est-à-dire, leur faculté de réagir avec l'oxygène de l'air
dans une réaction de combustion, entraîne des incendies ou même des explosions. La
prévention et le respect des précautions à prendre pour éviter ce type d'accident supposent la
connaissance des mécanismes élémentaires qui régissent la combustion.
1- MECANISME DE LA COMBUSTION
La combustion est une combinaison avec dégagement de chaleur (réaction d'oxydation trés vive) d'un
certain nombre d'éléments chimiques avec l'oxygéne de l'air.
Exemples:
1
C + - 02--> CO
2
Combustion d'hydrogène;
Combustion du soufre;
La combustion ne peut avoir lieu que si les trois éléments suivants sont présents simultanément. II
s'agit;
du comburant
du combustible
d'une source d'Inflammation
• /e::=;=====
Source
d'inflammation
Pour mesurer les dangers d'inflammation, il importe de connaître la façon dont se manifeste chacun
des trois éléments.
1 - LE COMBURANT
L'azote est inerte et ne participe pas à la combustion; aussi, le première méthode pour éteindre un
feu va consister à :
2 - LES COMBUSTIBLES
• le combustible doit. d'une façon générale, se trouver en phase gazeuse. Il n'existe que fort
peu de corps susceptibles de brûler à l'état solide (phosphore par exemple).
le combustible et l'air doivent étre dans des proportions convenables (appelées limites
d'inflammabilité).
La réaction de combustion amorcée en un point du mélange gazeux par une source d'inflammation
libère de l'énergie sous forme de chaleur.
Si cette chaleur dégagée est assez grande pour porter les couches voisines du mélange vapeur
combustible·comburant à une température suffisante, la combustion se propage de proche en proche
dans une zone lumineuse et de faible épaisseur constituant la flamme puis progresse dans le mêlange
de gaz frais.
Les gaz produits sont portés à haute température et pression, par suite ces réactions sont parfois
appelées "explosives".
Si Source
d ' i n fi ..".. t i on
puis quantité de chaleur
-"::::::=::::::.Jd
ou..
dégagée pour propagation ~-::::::::::::::lq
et combustion ~
CONDITIONS DE LA COMBUSTION
Il en résulte plusieurs définitions qui visent à préciser les conditions dans lesquelles la combustion est
possible. Les plus importantes sont relatives:
au point d'éclair
au point d'inflammation
aux limites d'inflammabilité.
C'est la température minimale à laquelle un combustible liquide émet assez de vapeurs pour permettre,
dans des conditions normalisées. une courte inflammation en présence d'une flamme. Les
vapeurs s'enflamment et s'éteignent aussitôt.
Plusieurs appareils auxquels correspondent des normes sont utilisés pour mesurer un point d'éclair. ,
faut noter que sur un méme produit ils donnent des résultats différents et qu'il est nécessaire
d'accompagner la valeur de la mesure d'un point d'éclair de la nature de la norme correspondante.
Gasoil moteur
Fuel-oil domestique
Fuel-oil lourds n' 1 et n' 2.
--- p~
=_ 1Z.'l4
-'--
Cet essai s'applique aux produits très lourds comme les bases huiles, alkylats·goudrons de
steam.
'\
Le principe est le méme que celui de
l'essai précédent.
_A/Wl ClrvElRNOI/lv""".u/
Il {eu """" .%<,,1= > 4IJ rI
La température de point d'éclair est bien entendu en relation directe avec le danger d'inflammation que
peut représenter un produit dans les conditions réelles.
Le tableau ci-après donne les valeurs des spécifications de point d'éclair de quelques produits
pétroliers.
Spécifications
>38°C
>55°Cet<120°C
> 160 oC
Benzène -1
Selon la réglementation officielle concernant e usines de traitement de pétrole brut, de ses dérivés et
résidus, le point d'éclair (PE) détermine les différentes catégories de produits pétroliers.
b - Point d'Inflammalion
C'est la température à laquelle les vapeurs sont émises en quantité suffisante pour alimenter la
combustion.
Quand un liquide est enflammé, ce sont en réalité les gaz surmontant la surface du liquide qui brûlent.
Si la quantité de chaleur dégagée est suffisante, elle élève la température du liquide et en transforme
une partie en vapeur, permettant ainsi à la combustion de se poursuivre.
IREFROIDIR LE COMBUSTIBLEI
Elles peuvent ètre mises en évidence par une expérience réalisée à l'aide du matériel représenté sur le
schéma ci·dessous.
CD :::s
-~
CD =:::t~==*=O~":;';:1 0ta
~
o 0 0
p 0
0
_...
-:...:. -:-----=. -=-:. :.'
---~-
On constate que si l'on fait jaillir i'étincelle sur i'allumeur au point @ assez éloigné du niveau, il n ' y pas
d'inflammation.
Si l'on répète l'expérience au point CD au ras du niveau, il n ' y a pas non plus d'inflammation.
Par contre, au point @, quelques centimètres au-dessus du niveau, on constate qu'il y a inflammation.
Au point @ , les vapeurs de combustibles ne sont pas en concentration suffisante dans l'air, le
mélange est trop pauvre pour que la combustion soit possible.
Au point (j) , les vapeurs de combustibles sont en trop grande proportion. Le mélange est trop
riche pour que la combustion soit possible.
D'une manière très simplifiée, on peut dire qu'un combustible et l'oxygène ne peuvent s'unir que dans
des proportions définies et la réaction ne peut s'amorcer que lorsqu'une certaine température est
atteinte. La quantité de chaleur dégagée par la réaction est elle-même bien déterminée. Si la quantité
de produit inerte contenue dans un mélange est trop élevée, la quantité de chaleur dégagée par la
réaction amorcée en un point sera dissipée en partie dans le volume inerte entourant ce point et la
température atteinte par les molécules voisines susceptibles de réagir sera insuffisante pour que la
réaction puisse se faire. La combustion ne pourra donc se propager.
Le schéma ci-dessous résume les conditions dans lesquelles la combustion est possible.
PROPORTION DE
COMBUSTIBLE DANS L'AIR
• • .". 't'
1 LIMITE SUPERIEURE l :. ~ :.:::.ft.:.. :'"... ::.'. If •• of. .. : ; . tt ' . ' . ft' ": : :
· . .. ., . ..'. . '" .
4. • • • ••• • •
Les limites inférieures et supérieures d'une inflammabilité dans l'air, varient fortement d'un produit à un
autre et sont déterminées en laboratoire, dans un tube vertical de diamètre considéré comme grand
(au moins 5 cm) à pression atmosphérique et à une température voisine de 20 oC, l'amorçage de la
combustion étant provoqueé à la partie inférieure du tube.
La méthode de mesure n'est pas rigoureuse et permet de déterminer la possibilité de créer une flamme
dans un mélange, plutôt que ce qui est réellement recherché. à savoir l'aptitude de ce demier à étre le '
siège d'une propagation de flamme. De plus, les limites d'inflammabilité sont influencées par de
nombreux facteurs, en particulier la dilution du comburant (% d'oxygène), la température et la pression
initiales.
L.S.E'I--~
L.S.E. I...-.-rl.t
L.I.E. ,............,
L.1. E. "'--oU I l
~-----..,,--T
p
Augmentation de température Augmentation de presston
Cependant, dans la pratique, la connaissance que l'on a ainsi des limites d'inflammabilité est suffisante
pour l'estimation des risques encourus. à condition de prendre une marge de sécurité importante pour
tenir compte:
Les produits lourds stockés dans des bacs à toit fixe. ont une tension de
vapeur faible à leur température de stockage: ils émettent donc peu de vapeurs.
De ce fait. l'atmosphère d'un bac à toit fixe est normalement trop pauvre pour' se trouver dans la zone
d'inflammabilité: néanmoins, ceci peut arriver si le coulage est à température trop élevée ou contient
trop de fractions légères.
Les produits tels que ... sont en général stOCkés dans des bacs à toit flottant.
Sur ces derniers, il n' y a pas d'atmosphère donc moins de risques d'explosion ou d'inflammation
pourvu que le toit flotte sur le liquide, que le joint du toit soit en bon état et que les
caissons soient étanches.
d • Mesure de la limite inférieure d'inflammabilité
1 1
o °t__
~
I;..N;:;O;..IC",A;..T;..IO;;,,;N..;,,;;;O;:;E_ _ 1
100%
L'EJ(PLOSIMETRE
1 1 1,9 %
8,5%
1 Il!
l
1 1 1 1 1 1 1 1 Butane
~--------
© 1992 ENSPM-Formal10n Industrie _ _J
11
{
ALARflE SONORE
000 000
CELLULE \)2 00000 00 00000 DETECTEUR GAZ
00000 00 00000
00000 00000
000 000
A:lRéT
r--+- MARCHE
PRISE CiiARGEUR ON/OFF
~BATTERY PACK REGLAGE
pv1l'W;l,.474047
BATTERIE CHARGE AT lOW RATE.PER INSTRUCTION CALIBR,UION
IUoNUAWH .. ttOH-HAUAOOUS
L.OCATICJI.
Le principe de fonctionnement consiste il provoquer la combustion ou oxydation des gaz que l'on veut
contrôler, et il mesurer l'échauffement qui en résulte,
Cette réaction se fait sur un filament de platine chauffé par un courant électrique constituant l'une des
branches d'un pont de Wheatstone. La chaleur de combustion qui dépend de la quantité de
composés combustibles dans l'échantillon fait varier la résistance du filament entraînant un
déséquilibre du pont. Cela se traduit par un dépiacement de l'aiguille du galvanomètre.
Il est il noter que la combustion est catalysée par le platine et peut donc s'effectuer en·dessous
de la LIE.
Le mode opératoire dépend du type d'appareil, mais il importe de respecter un certain nombre
de précautions ayant toute utilisation.
Vérification de l'étanchéité parfaite de tout le circuit d'aspiration; une entrée d'air fausserait la
mesure,
Si le filament est en contact avec des composés sulfurés, des composés il base de plomb, du
chlore, des silicones (empoisonnement du platine);
si le filament est en présence d'eau ou de liquide, méme sous forme de brouillards (destruction
possible) ;
si l'atmosphère est chaude (60 il 65' C maximum admissible), ou froide ( < ·10 'Cl;
si l'on utilise un flexible de prélèvement long (par exemple pour explorer une capacité depuis
son trou d'homme supérieur) non relié électriquement il la capacité; celui·ci se charge en effet
d'électricité statique qui peut fausser la mesure.
La mesure exacte de l'explosivité est donc assez délicate et demande des précautions.
i
1
-~j
i
1
Suivant les applications, trois types d'appareils sont utilisés - voir planche nO 1.
les appareils portatifs: conçus pour effectuer manuellement des contrôles d'atmosphère et
des recherches de fuites en cas de besoin.
Si l'appareil n'est pas à sécurité intrinsèque, seul le capteur (pouvant être êquipé d'un câble
d'une centaine de mètre) doit être installé dans la zone potentiellement explosive. L'appareil
lui-même doit-être impérativement placé en dehors.
les appareils à poste fixe: installés dans les unités où les risques sont particulièrement
grands, ils permettent une détection en un ou plusieurs points rêpartis dans l'installation et
agissent en alarme Ou en sécurité par l'intermédiaire d'un système de traitement de
l'information.
Lorsque les vapeurs de combustibles et l'air sont dans des proportions correspondant à la zone
d'explosivité, un apport d'énergie,même très faible, déclenche le mécanisme de combustion.
Le graphique ci-dessous indique les ênergies minimales d'allumage des hydrocarbures les plus
simples en fonction de leur concentration dans l'air.
'"
~ 4
4
.~ ~ /Z 1
2
~ \
~ 1,n
~ 0, 7
4
~
Z.
.3
'/ Repère Combustible
%
Stoechio-
métrique
0,6 \ 1 1 Il
J. F
l Méthane 9,5
.~ 0,5
V \..
-
./
~ 0,4 ..L
~ 0,2
2 Ethane 5,68
0 2 4 6 8 10 12 14
0/0 Com.bu.s I:.ible..
On note qu'une énergie minimale de l'ordre de 0,4 millijoule est suffisante. Cela représente la
250 OOOè partie de l'énergie traversant une lampe de 100 watts. en une seconde.
une flamme
une élévation de température
les étincelles
la foudre'
les moteurs à explosion
les composés pyrophoriques.
a • une flamme: créée par une soudure en cours d'exécution, une allumette, ...
à des points chauds créés par du matêriei d'ébardage, de sciage mécanique, ou tout
simplement du matériel électrique.
COMBUSTIBLES TEMPERATURE
0'AUTO-INFLAMMA TIaN
(OC)
des chocs de métal sur métal ou métal sur béton sec, pierre (outillage, tronçonnage à la meule,
embouts de flexible, chaussures ferrées);
du matériel électrique autre que celui dit de "sécurité" utilisé dans les atmosphères
explosives;
l'électricité statique: elle est la principale responsable des accidents survenant sur des
réservoirs (bac de stockage"wagon citerne, camion citerne, ...) lors des opérations de
chargement, de déchargement, d'échantillonnage,....
Il est classique de montrer l'apparition d'électricité statique en frottant une règle de plastique sur un
tissu. La présence des charges électriques accumulées se traduit alors par des forces d'attraction pour
de petits morceaux de papier ou méme par une décharge brutale occasionnant une étincelle.
Lors des transferts de produits, la création d'électricité statique est favorisée par:
la présence de particules solides (boues, rouille), liquides (eau) ou gazeuses (air) qui
augmentent les frottements,
Entre deux corps de charges électriques opposées, l'électricité statique peut se libérer brusquement
en créant des étincelles ou des arcs.
L'état des charges sur un ballon et une conduite isolée est représenté sur le schéma ci-dessous:
White spi ri t
.1 .. ..
~:: • + - + ..
G1:~
/=::f~ ~- _
Air
\
l~__
1
Les risques de décharge peuvent se produirent entre réservoir et conduite, entre liquide et conduite
et entre liquide et réservoir.
Dans un bac de stockage la formation des arcs est entre autre favorisée:
Remplissage en pluie
Objet flottant
. agitateur
Ajutage
Tube perforé
d - la foudre provoquant par exemple, des feux aux évents de bacs à toit fixe, aux joints de bacs à toi'
lIottant, et aux échappements de soupapes de sécurité vers l'atmosphère ....
e - les moteurs à explosion non équipés d'un dispositif de non emballement efficace.
d - les composés pyrophoriques : ces composés s'oxydent très rapidement au contact de l'air
en dégageant suffisamment de chaleur pour étre portés à l'incandescence et s'enflammer
spontanément.
l'hydrogène sulfuré peut-être contenu dans le produit lui-même ou formé par l'action d'une
bactérie anaérobie, vivant dans l'eau, qui a la propriété de réduire les sulfates (présents dans
l'eau ou dans ies boues de fond de réservoir). L'action de cette bactérie est d'autant plus
importante que la température est'élevée.
Le sulfure de fer se forme aussi bien sur les tôles ondulées baignées par le liquide que sur
celles qui ne le sont pas.
Dans les réservoirs de stockage, les dépôts importants de sulfure de fer sont toujours
constatés sur les parties qui ne sont jamais atteintes par les produits, c'est-à·dire les tôles du toit
à la partie supérieure de la robe du réservoir.. Néanmoins leur présence est à suspecter sur le
serpentin de chauffe et même dans le fond du réservoir.
de corps gras: en présence d'oxygène. ces derniers (graisse, chiffons gras....) s'oxydenttrês
rapidement et peuvent s'enflammer spontanément.
Ceci explique l'interdiction de graisser les joints. les robinets et tout le matériel destiné à contenir
de l'oxygêne pur.
En dehors des réactions de combustion lentes telles que la fermentation des matières végétales ou
l'oxydation des métaux, les combustions avec dégagement important de chaleur peuvent revêtir des
aspects différents.
Dans tous les cas. elles se propagent suivant une onde dont la vitesse suivant les conditions de
température et de pression du mêlange, de concentration de ce dernier en combustible et la nature de
celui,ci peut·être :
a • La déflagration
La flamme, siège de la réaction (exploSive) sépare le milieu qui vient de réagir et constitué par les gaz
brûlés, de celui n'ayant pas encore réagi, constitué par les gaz frais. Sa vitesse est de quelques mètres
par seconde.
Dans un espace clos, la propagation d'une déflagration libère des gaz à haute température et
haute pression. Dans la pratique les parois des capacités ne sont pas réalisées pour résister à ces
pressions de l'ordre d'une dizaine de bars. On peut éviter ces montées en pression en installant des
disques de rupture ou des trappes d'explosion.
A l'air libre, le passage de la flamme et des gaz chauds de combustion même refroidi par l'air ambiant
peut provoquer des brûlures, des inflammations de matériaux, ...
De plus, l'augmentation de pression due à la libération des gaz chauds donne naissance à des ondes
de compression créant un effet de "souffle" plus ou moins destructeur.
Un des. moyens simple pour traduire les effet d'une explosion accident,telfe est l'équivalent
TNT (Tnmtro Toluène) de cette explosion.
De l'eXpérience il peut être déduit une masse de TNT explosif très connu dont l'ex losion
engendre les mêmes dommages aux mêmes distances qu'1 kilo de gaz COmbu~tible dans ~'air en
partant des constatations suivantes :
l'énergie libérée par la combustion complète d'l kilo de gaz est environ 10 fois supérieure à
celle libérée par 1 kilo de TNT;
l~ ~:9g2azEINibéspréMPFarticipe
Yo_d_e_la_m_a_s_s_e_d_ls_pombl©: à Il,exPlosion.
• armatlan ndustrie
18
(~---------------------------
Une valeur pessimiste du rendement total prise égale à 10 % permet d'adopter l'équivalence suivante:
R
A=- avec R = distance jusqu'au centre de l'explosion en m
3-fM
M = masse d'équivalent TNT en Kg
t\
2
Il il
1 1 III!
11
11
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1 I-- - - - _ _1! _ - - , - Eclatement des poumons chez ]'homme_-,--,I_,-I
l' Il! ! 1
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0,8
0.7 - Destruction· des m~s e~éton anot, destruction totale probablè des bdtimentsJ
Dommaves .vaves aux\.- machines situées dans les bâtiments industriels 1 !
0.6 1 \ " Il; 1 1 1 1 Il
0.5 I-----'---i--__!_~. Retournement des wagons de ~~em.in jde f~r-t-
1 \ '1?es,~C~O.t;J totale des maisons r r f 1
0.4
0.3
· Destructio~ des po~eau> ! \i Il 1 1 1 1 1
· D~tructJ.on des bâtiments légers\ . Rupture des reservolls de stockage 1 1
en cn!lIpemes metalliques 1 'I!: 1 1 1 1
0.2 · Dé:mohoon des cadres en aaer légers ~: Dommages aux macb.in~ d(lJ1s les
· Destnlcoon a'· 50"/0 des' mmsons
, ,;,....:...
en. V.l""'i~ batlIllents
•
ll1dustrlels
•
(ex: deplacemem
0.16 • Limi.te lDfeneuIe des dégâts graves
ml' i li
1 l , 1 1 1 1 1
0.14
d;It;',,":'~~l'r parut dï 1 1 aux strules l " ,
0.1 - Déténoratlon et destructlon des cames 1 1 1 1 1 1
0.09 de fenètIes selon leur nature 1 1 : 1 1
0.08
0.07 · Destruction totale des vitres: détén'orati~n' partielle " 1 1 1
des maisons l , 1 " 1 1 l , 1 1
0.06
1 1 1 1 Il ' 1
0.05
- Destruction de 75% des vitres et occasionnelle des cames "
I l Iii 1.11 1 l '~
0.04
de fenétr
0.03 · Dégâts trb;,légers aux su:uc~es'I dé1tér:il'orOUI'on du tympan --l--...+... ,rl..
-f.-.+
0.02
· Destructio~ de 50o~o des ,vitr";"
- Destruction de 10% des vitres. limite des petitS dommages
l l l ' ....
0.01 1 2
1
3 4
.! III Il
5 6 7 8 9 10
)
20 30
enm
40 50 6070
Distance au centIe de l'explosion
Distance reduite - J
" masse de TNT explosant
ABAQUE DE LANNOY
D'autres approches plus élaborées permettent de mieux appréhender le phénomène sans toutefois
les quantifier avec exactitude.
En effet la présence d'obstacle tels que les bâtiments, poteaux, réseaux de tuyauterie modifie
sensiblement les vitesses de propagation. Le même nuage inflammable peut brûler simplement avec
une vitesse de flamme de quelques mis n'induisant que des effets de pressions négligeables ou au
contraire entretenir une déflagration violente, se déplaçant çà une vitesse de 200 mis à 300 mis
causant ainsi des dommages graves.
b • La détonation
Dans certaines conditions de confinement la vitesse d'une déflagration peut s'accélerer pour atteindre
des valeurs de quelques km:s et aboutir à la détonation.
De plus, la détonation n'est possible que pour des concentrations en combustible comprises entre des
limites minimales et maximales en deça et au-delà desquelles seule la déflagration est possible.
Possibilité
D LII
0 llO
de détonation
LSO
D 0LSI
......
he
))1 . f)t'x'()(
1 1
Zone dïnllammabililé
(déllagrationl
Il Y a lieu de bien noter la différence existant entre les effets d'une déflagration et ceux d'une
détonation dans un cylindre fermé à ces deux extrémités:
montée en pression répartie quasi-uniformément en tous les points des parois dans la cas
d'une déflagration.
pression beaucoup plus élevée, appliquée localement dans le cas d'une détonation.
A l'air libre une détonation est pratiquement à exclure car les conditions d'obtention sont rarement
réalisées simultanément. Toutefois elles donneraient naissance à des ondes de choc sphériques
causant immanquablement des accidents de personne et des dégâts matériels très importants.
Explosimetre portatif
(M. S.A. )
Explosimetre portable
balise de chantier
(S.L!.)
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Planche 1 b
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© '992 ENSPM·Formation Industrie
enspm ~ SÉCURITÉ DANS LES OPÉRATIONS DE RÉCEPTION, STOCKAGE, EXPÉDITION
1 FOAMAT10N
INDUSTRIE RISQUES UES AU MATERla
1- STOCKAGES SOUTERRAINS 1
1- STOCKAGES SOUTERRAINS
D'anciennes galeries, ou des tunnels désaffectés peuvent étre utilisés. La nature de la roche
doit permettre de réaliser une étanchéité satisfaisante soit de façon naturelle, soit grâce à un
revétement intérieur imperméable (bétons, ...)
Cela conceme en particulier les cavités creusées dans les dômes de sel, la cavité nécessaire
a été créée par dissolution du sel à l'aide d'une circulation d'eau. En exploitation, la cavité est
pleine de saumure, d'hydrocarbures ou des deux simuilanément.
tubC1ge
..
d; inje.c1io n
.
5a:wnwu:. \
,
eaU. de
a.i.s:;clu.tccn.
a - Fond de bac
Il est conslllué par un ensemble de plaques de tôles disposées par raccordement des
extrémités et soudées entre elles puis protégées par une peinture bitumineuse.
Pour permettre une vidange aussi complète que possible ainsi que des purges, il comporte
une pente (environ 1 à 2 %) dirigée soit vers le centre (fond concave) soit vers les bords (fond
convexe).
Les bacs de petit diamètre ont en général, une fond concave (position prise naturellement).
Les bacs de gros diamètres ont un fond convexe car il facilite les purges et les extractions d
dépôts au voisinage des trous d'homme.
Le fond repose sur une galette de gravier enduit généralement de cut·backs (bitumes fluxés).
B'AC
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~"",'ô?::.,,;,'/Z
b - Robe de bac
Elle est constituée par un empilage vertical de bandes de tôle soudées bout à bout de largeur
1,5 à 2,5 m et de longueur pouvant atteindre 10 m.
L'épaisseur des tôles diminue de bas en haut et est caiculée en supposanlle bac plein d'eau,
puisque tous les bacs subissent une épreuve hydraulique après leur construction.
Un escalier fixé sur la virole permet d'accéder aux parties supérieures du bac.
c - Toit
Il sert de couverture à la robe, et selon le contenu, peut être soit fixe ou soit flottant sur le
produit stocké.
Les bacs à toil fixe sont utilisés pour stocker des produits peu volatiis. En effet, en présence
de produits volatils, l'espace gazeux entre le toit et la surface liquide peut être cause
d'inflammation ou de pertes de produits.
p~ .. d.'=
lItop plzin
- ,<>'l..fu. pwthtit
Le toit de forme conique ou bombé est soit auto-portant (bac de faible diamètre et terrain de
mauvaise qualité) soit supporté par des poteaux qui reposent sur le fond (bad de grand
diamètre et terrain de bonne quamé).
(
1 ..
/,
, ,
i""l'Of""tt"',.:0n. cie. en.Ct.2.e
-, .
L' aL-nD.5'P h..Ut..e. Cleu...~
aa.=e.u.se
~ .
( 'l "":.... 0.'<".)
Remplissage Vidange
Il en est de même lors des variations de température qui provoquent des dilatations ou des
contractions de volume liquide stocké.
a • Les évents
Les évents équipent les bacs stockant des produits peu volatils et non toxiques.
GJ.
Le nombre et la dimension des
.., évents est fonction des débits de
phase gazeuse et évacuer et d'air
à admettre.
t:h
.. .:,; ~.:\.~~. ~"\::-'·~"'·v·'·'':\'\.''~~~~;r:'-~
cox.1:.:A de.
"?'t.ot~n
- "-
"-
La soupape possède une courbe caractéristique débit-pression qui est fonction de son
diamètre nominal ainsi que du profil des clapets.
En général, les soupapes sont protégées par un grillage pour éviter toute cause de blocage
(feuilles, oiseaux, ...).
c • Les arrêtes-flammes
"'~ .Fla.'n..n.~
/"
une tôle de déchirure qui est une tôle dont l'assemblage aux tôles voisines est
réalisée par un cordon de soudure très faible de sorte qu'en cas de surpression
c'est cette tôle qui se déchire préférentiellement. Sur un bac plusieurs tôles de
déchirure peuvent être montées dans la partie supérieure.
(
IV· BAC A TOIT FLOTTANT
L'importance des fuites aux évents et soupapes sur un bac à toit fixe à conduit à concevoir un
type de réservoir les réduisant. Il s'agit de bac à toit flottant dont le prix est d'environ 20 %
supérieur à celui des bacs à toit fixe, En général, ce type de capacité est utilisé pour les
produits de catégories B et C,
Le toit est formé d'une seule surface plane munie d'un caisson annulaire formé de caissons
compartimentés.
. .. ' .
' .. "
Il est constitué par 2 couches de tôle d'acier, séparées par un espace vide d'environ 40 cm
compartimenté en caissons indépendants renforçant la structure du toit.
Ce type de toit est préféré pour les bacs de grand diamètre pour les raisons suivantes:
---- ---
- -_. ---- -'-- ..
- -.
- - - -- --
, . . "
,
.. . . . ' .. ".
..: ..':\.....
",
La rigidité de la virole supérieure de la robe est obtenue par une couronne formant cornière
appelée raidisseur.
=SI!. vide.
1
Simple pont
Joint
melollique
i-=t-Yr= --". -
!
liau,de=-
Double pont
·(
c· Toit simple ("PAN") ou à écran flottant
Aspiration flottante
a- Béquilles
Lorsque la hauteur du liquide ne permet plus de maintenir le toit en flottaison. son supportage
est assuré par des béquilles.
les béquilles à réglage fixe (la hauteur de réglage est fonction des consignes
d'exploitation)
Lorsque le toit repose sur les béquilles le bac se comporte comme un bac à toit
,fixe. Les évents automatiques permettent au bac de "respirer" lorsque le toit est en
position basse. La hauteur de réglage est fonction de celle des béquilles fixes.
bi:Ju.:.U.e.
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ii.C1iq~$~, 1'i...:l:t~o,...... v· a.. . . !.qe.
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Béquille casse-vide
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i ..~ .._ -c:fTP Exemple de montage d'un
='-~"""'-',~ """ 7:="'--
évent automatique
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%::~~,::.:-}~i, -::.~'~ .
•:.. l~:.l.i:ù. ;' .
/. ,
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1 • / ' 1
~~·A
1 1 l ' , , , t 1 1 •
, , ..... , •• 1 •
L'évacuation est assurée par des flexibles ou des tubes t articulés, De plus, en cas de
bouchage de ce système, un drain de sécurité permet à l'eau de s'écouler dans le produit afin
d'éviter que le toit coule.
----
----
----------
.=-_ -=_-_-_-_ -_-_-.' ' C-j L - _
--- ----- .
--------
L'étanchéité entre le toit flottant et la robe du bac est assurée par des joints qui peuvent être
réalisés de différentes manières.
a - Joint mécanique
-
© 1994 ENSPM·Formation Industrie
_ _J
14
(
La partie chaudronnée du joint est importante et sa mise en place est longue et coûteuse. Il
fam également assurer un traitement anti-corrosion de ce mécanisme.
De plus il subsiste une phase gazeuse importante entre le niveau liquide et le joint fl.exible
qui est à l'origine de nombreux 'feux de joint'.
La protection du joint contre les intempéries et les rayons solaires est assurée par un
protecteur (écaille).
Par contre il est très sollicité à l'abrasion (l'enveloppe s'use sur les tôies oxydées du réservoir)
et aux attaques chimiques (agressivité du produit stocké).
il est vulnérable : le pius petit trou entraine une fuite du liquide et l'inefficacité
partielle du système
il est difficile de réparer le joint en service; les attaches sur le ponton se trouvent
pariois immergées
le rattrapage du jeu entre le ponton et la robe est plus limité qu'avec un joint
mécanique
c - Joint mousse
L'étanché~é est assurée par une enveloppe caoutchouc renfermant un noyau de mousse de
polyuréthanne souple.
Joint à lèvre
~ "JUPE
, ---i
I---~---
Il - - - Butoir
[ Bumper
Ces systèmes de joints sont parmi les demiers nés des systèmes d'étanché~é, leur mise en
oeuvre et leur réparation présentent une grande simplic~é. Ils ne comportent pas d'élément
corrodable mais un excès de compression peut les déformer de façon permanente.
Ils sont utilisés soit en joint secondaire pour minimiser les pertes par évaporation, soit
lorsqu'ils sont doubie en joint unique.
Ils présentent une excellente résistance à l'usure, de grandes facilités de montage et une très
bonne étanchéité.
Doc. Larco
Doc. Rubbaglas
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V~---
~
Joints flexible secondaires
Doc. Rubbaglas
l'arrosage à l'eau
l'étouffement à la mousse
injection à l'extérieur d'un bac à toit flottant, sur le joint d'étanchéité. Une
couronne métallique soudée sur le toit permet de retenir la mousse sur la
périphérie afin de recouvrir le joint.
-
---.
- -.:.....- LitluiliL,-=--
-=-- - -~~-
- --=-
(
injection de mousse par la couronne d'eau de refroidissement de la robe dans le
cas d'un feu de cuvette.
Un exemple de protection eau et mousse d'un réservoir à toit fixe est Indiqué ci-
dessous.
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© 1994 ENSPM-Forrnation Industrie
19
Les produits très visqueux, les fuels, les résidus, les pitch, doivent être réchauffés et
maintenus à une température suffisamment élevée pour que leur viscosité ainsi abaissée
permette les transferts ultérieurs par pompage.
Cette température de réchauffage est souvent d'environ 70°C à 90'C pour ces produits.
En cas de stockage prolongé, il peut être intéressant, afin de limiter les pertes thenmiques, de
laisser refroidir et de ne procéder au réchauffage qu'au moment du pompage.
Le réchauffage est assuré généralement par la circulation de fluides caloporteurs tels que eau
chaude, huile chaude, vapeur BP.
d'une chaudière
d'un réseau de tuyauteries alimentant les divers points de réchauffage (traçage de
ligne, réservoirs)
de deux pompes disposées en parallèle
de serpentins de réchauffage internes au bac
El ~
VI
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t·
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Les circuits d'huile chaude sont assez similaires aux circuits d'eau chaude.
Les circuits de vapeur d'eau sont branchés sur le réseau vapeur de l'usine.
(
2 - LES SERPENTINS DE RECHAUFFAGE
Ils sont disposés à 20 ou 30 cm du fond du bac et constitués par des tubes de 1" 1/2 ou 2":
La régulation de température du bac est assuré par une vanne située à la sortie du serpentin.
La commande est soit manuelle soit automatique par bulbe sensible et vanne thermostatique.
1 - OBJECTIF DE L'HOMOGENEISATION
De plus, l'hétérogénéité peut être naturelle dans le cas de produits non miscibles à l'état
liquide comme les mélanges d'eau et d'hydrocarbures ou s'il y a présence de particules
solides.
2 - TECHNIQUES D'HOMOGENEISATION
le malaxage
la recirculation par pompage
Un hélico-agitateur se compose:
d'une hélice ayant pour rôle de mettre le liquide en mouvement, et de son arbre
d'un moteur électrique d'entraînement
et d'une liaison entre moteur et arbre par courroie ou engrenage
L'ensemble est fixé par bride sur le réservoir, l'étanchéité étant assurée par garniture
mécanique ou par garniture à tresses.
Les bacs de très grande capacité sont équipés de plusieurs hélico-agitateurs à orientation
variable.
Le contenu du bac est aspiré par une pompe à grand débit et réinjecté par l'intermédiaire ou
non d'un ajutage convergent appelé "Jet Nozzle", Le liquide recirculé traverse la masse
liquide à grande vitesse où il crée des mouvements de brassage très énergiques.
"rU oiuloqe
Elles sont normalement assurées par l'existence d'un creux minimum dont la valeur
varie de 4 à 9 % du volume total du bac. Ainsi, pour un bac de 30 000 m 3 ceci
correspond à un volume de 1200 à 2700 m3. Le seuil choisi est fonction du débit
coura=ent pompé vers le bac et ceci afin que l'exploitant dispose d'une marque
minimale d'environ 2 heures de remplissage.
. Les soupapes ou le.s reniflards ne permettent pas le passage d'un débit de gaz
suffisant dans un sens ou dans l'autre. Cela peut être la conséquence:
- d'un bouchage: par gel ou accumulation de produits solides, tels que paraffines.
- d'un fonctionnement en limite de capacité: ainsi que le montre la figure ci-après, la
quantiê de gaz êvacuable dépend du type de soupape et de la t:. P.
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A cause de la mobilité du toit, les bacs à toit flottant exigent beaucoup plus de
précautions que les bacs à toit fixe.
- la vitesse d'arrivée des béquj)les (en position basse) sur le fond qui doit être
faible. (débit de liquide 200 mO/h pour un bac de 20 000 m 3).
- la présence d'eau, de glace ni sur le toit ni dans les caissons. Les béquilles ne
sont pas prévues pour supporter des dizaines voire des centaines de tonnes
supplémentaires surtout lorsque celles-ci ne sont pas bien réparties (caissons
fuyards). li arrive que la paraffine se fixe sous le toit et occasionne lorsqu'elle
ne se trouve plus dans le liquide des charges supplémentaires importantes.
l , - - - C_ _
1· RÉGLEMENTATION FRANÇAISE
.L'aménagement sécurité des capacités de stockage est réglementé:
· pour les gaz liquéfiés sous pression par l'arrété du laMai 1993
· pour les liquides inflammables par l'instruction ministérielle du 9 Novembre 1989 • Art. 17
"La quantité de gaz pouvant s'écouler en cas de fuite susceptible de se produire sur une canalisation
raccordée à la phase liquide d'un réservoir est limité par un jeu de 3 vannes à sécurité positive, dont une
vanne interne (ou clapet) asservis aux systèmes de détection de gaz".
Lors d'accident survenant en période d'exploitation de grandes difficultés apparaissent pour l'extinction des
feux alimentés. Pour prévenir ces inconvénients. notamment dans le cas de rupture de conduites, la mise en
place de vannes de pied de bac à sectionnement rapide doit être imposée: des systèmes de cette nature
ont été généralisés dans les dépôts de grandes compagnies".
UNITE DE
FABRICATION
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9530
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XV
9526
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STOCKAGE GAZ L1QUEFIÉ
1- - -.
XV
9527
CD Injection d'eau
SÉCURITÉS DANS LE STOCKAGE
CD Clapet limiteur de débit
1· RÔLE DU CLAPET
Les clapets sont installés sur les tuyauteries d'une capacité de gaz liquéfiés. en vue d'éviter toute
contribution du produit stocké à un incendie en cours.
Ils équipent aussi bien les lignes de vidange - remplissage liquide que les lignes concernant la phase
gazeuse.
Pompe
'Hui 1
....
RESERVOIR
- filtr.
fusible
fusibM
c10pet d. securit.
Installation type
Le clapet maintenu ouvert par une pression d'huile permet le passage du fluide.
Par manque de pression d'huile, il se ferme sous l'action d'un ressort de rappel. La fermeture est
immédiate., empéchant ainsi toute pene de produit.
La fermeture peut être effectuée par fusible. par commande manuelle, par électrovanne. par relais
aléa-pneumatique.
2- DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT
Les vues ci·dessous montrent 2types de clapets utilisés suivant les diamètres des tuyauteries:
Le clapet peut étre monté. soit directement sur la tuyauterie à l'aide de 2 brides standards de série
300#' soit le plus couramment par l'intermédiaire d'une enveloppe extérieure série 300#,
Pour ouvrir ie clapet de sécurité, il faut que la force exercée par la pression d'huile arrive à vaincre
les forces antagonistes créées par le ressort et la pression régnant dans le stockage. Si la
pression d'huile est suffisante, le cylindre est décollé de i'embase et ie iiquide peut circuier dans les
deux sens. .
En cas de chute de pression du circuit hydraulique. le cylindre tend à venir en contact avec l'embase
et assure l'étanchéité.
Pour des raisons de sécurité, ie constructeur recommande de n'ouvrir les clapets que pendant les
opérations de remplissage et de ies manœuvrer au moins une fois par semaine.
A titre d'exemple. un circuit hydraulique équipé d'un relais oléo·pneumatique est représenté ci·
dessous.
Si AIR: A...- a
Pas d'AIR: B.-.C
@ @
- -
Caisse à huile
clapet de
sécurité
'Pompe.
1.----'
Produit
Exemple de circuit de commande du clapet de sécurité
Le relais oléo·pneumatique
joue le rôle d'une vanne 3
voies équipée d'un
servomoteur pneumatique.
Si la pression d'air est suffisante le relais oléo-pneumatique maintient ouvert le circuit d'huile
(Position A -> Bl_
- manque d'air
- fusion des fusibles (75 oC) en cas d'incendie
- commande à distance
Le relais oléo-pneumatique se ferme et décomprime le circuit d'huile vers la caisse à huile (Position
B -> Cl ce qui entraîne la fermeture du clapet de sécurité.
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III· STOCKAGE DES L1aUIDES INFLAMMABLES (lM DU 9 Novembre 1989)
1- SÉCURITÉ FEU
• Principes
Dispositif de manœuvre fabriqué dans un matériau de résistance au feu au moins égale à celle du
corps
API 607-80
- UCSIP H29 A
- API 607-85
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1 locatisée.
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I PresSlOllS t:fessaJ PN2Q PN 50 ?N2Q PN 50
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Haute oresslan 37.0 b :~ b ~5b
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leu retlinet Vérificallon effectuee oans
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ÉTANCHÉITÉ MÉTAL·MÉTAL
Les robinets à tournant sphérique dans lesquels la lumière du tournant est circulaire.
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L'étanchéité en iigne est généralement assurée par les joints en PTFE autorisant les températures de - 30·C
jusqu'à 200°C maximum.
Ce dernier type de robinet à tournant. remplace de nos jours. de plus en plus. les robinets à tournant
oylindrique ou conique.
Suivant ieur construction, les robinets à tournant permettent d'effectuer un réglage de débit et un isolement.
En effet. i'étanchéité est obtenue par le contact de suriaoes qui ne sont pas soumises en totalité à érosion
quand le robinet est partiellement ouvert.
81-4
En réglage, les modifications d'ouverture du robinet à tournant par le lluide process sont toutefois fréquentes.
Dans la pratique, les robinets à tournant cylindrique et conique ne sont pas utilisés pour effectuer des
opérations de réglage car les surlaces non érodées lors du réglage de débit sont faibles.
Avec ces robinets le risque de perte du levier de manœuvre est assez fréquent.
Certains robinets à tournant sphérique conservent leur étanchéité pendant un incendie malgré la fusion
des joints d'étanchéité en élastomère. Il y a en effet contact métal·métal dû à la dilatation thermique du corps
et du tau rnant.
1 ! III
. SPHERE
MOTORISATION ÉLECTRIQUE
moteur êlecrnaue
Frein électromagnétique
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Robinet· Clapet RAMSES (Trouvay el Cauvin)
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Construit entièrement en acier, ce clapet est de type sécurité feu. En position d'ouverture, il ne gène en rien
l'exploitation nonmale de l'installation et n'occasionne pas de perte de charge signiiicative.
Lorsque les vannes existantes sont déjà motorisées, celles·ci ne sont pas fermées en cas de sinistre si l'on
veut injecter de l'eau.
Évite la vidange du bac. Le dispositif fusible thermo·cassant comprend une cartouche en acier doté d'un
mécanisme piston/ressort avec axe sortant de la cartouche lorsque le fusible est rompu. Cet axe exerce une
poussée sur le levier-casse et libère le clapet intérieur qui se terme.
MOTORISATION PNEUMATIQUE
- Simple effet: fermeture par manque de fluide moteur-
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SÉCURITÉ POSITIVE
1- EN FONCTIONNEMENT NORMAL
EN CAS DE DESTRUCTION
PAR LE FEU DE LA
PASTIUE FUSIBLE.
LA BlUE EST ÉJECTÉE ET
L'ENSEMBLE TIGE-PISTON
REMONTE EN POSIllON DE
SÉcullIlÉ SOUS LA
POUSSÉE DU RESSORT
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17/6/1996 Révision 0
Selon les produits transportés, ces éléments peuvent être équipés de soupape de sécurité et
d'aération comme le montre le schéma suivant;
En dehors de ses fonctions sécurités face à une surpression ou à une dépression, la soupape doit
garantir une sécurité face au renversement accidentel du véhicule citerne. L'ensemble de ces
fonctions sécurités est illustré par les schémas suivants (ces schémas illustrent le principe de
fonctionnement de la soupape de respiration YAK de marque PEROLO).
@ Fonction service-dépression ou
déchargement
Pour répondre plus particulièrement aux conditions de service requises pour le chargement en source
d'un véhicule citerne, la force de fermeture appliquée sur le couvercle du trou d'homme peut être
exercée par un ressort. Ce couvercle fonctionne alors comme une soupape de sûreté qui libère alors
une section de passage importante..
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© 1996 ENSPM Fonnation Industrie
3
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Il s'agit d'une vanne clapet dont les manoeuvres d'ouverture et de fermeture peuvent être de nature
différente:
@ filtre
® ressort
@ chapeau
CD soupape
3- VANNE DE DÉCHARGEMENT
Cette vanne conçue pour le déchargement (et pour le chargement si celui-ci se fait en 'source' doit
répondre:
La vanne est équipée d'un levier de manœuvre qui permet son verrouillage: lorsque l'obturateur de la
vanne est ramenée en position fermée par le ressort de rappel, on appuie sur la poignée et en tournant
cette dernière, on bloque l'ensemble en position fermée.
Ce dispositif joue à la fois le rôle de vanne de vidange et de dispositif de chargement "à sec' du
produit. L'ensemble adaptateur-coupleur empêche toute perte de produit lors des opérations de
raccordement bras-citerne : le principe de fonctionnement est décrit dans le chapitre relatif au
fonctionnement des équipements des bras de chargement.
b· Détection de niveau
1- Élément de détection: il doit être fiable, résister aux vibrations et aux cahots, et présenter un
faible encombrement. Il s'agit généralement soit:
d'une thermistance dont le principe de fonctionnement est le suivant: une quantité donnée
d'énergie (courant électrique) est injectée dans une sonde qui voit sa température
augmentée. L'augmentation de température est d'autant plus importante que le milieu
ambiant présente un faible coefficient de transfert thermique : c'est le cas de la phase
gazeuse. Lorsque la sonde plonge dans le liquide, on observe une baisse de la température
(meilieure dissipation de l'énergie injectée). Ce phénomène est mis à profit pour détecter un
niveau haut dans la citeme
Détecteur de
Niveau "CAStP"
(PEROLO)
Émetteur .-..-.
,,~f-_lo;--=.
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R' "'--"f--_k.J.~.
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le changement insta~artl;lIe
provo de li qu'Ide, 1Immersion
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t~ne
tCe!Ui-Ci est diffusé
orf
du cône
de direction
eectnque au passage d~unorscourant
grande résistance ?Ioreslstance qui offre du cône et
une très
• Adaptateur vapeur
Ce dernier permet le branchement du bras de récupération des vapeurs, il est muni d'un obturateur
interne évitant tout rejet de vapeur au niveau de l'opérateur. Il se situe à proximité des orifices de
chargement.
1ertemps:
2èmetemps:
A ce moment le ressort du clapet auxiliaire V se détend vers le haut et pousse avec l'aide
du levier 6 le clapet principal W qui s'ouvre à l'encontre de son ressort permettant le
transfert du produit.
Pour maintenir le clapet ouvert. il faut utiliser un crochet de rail spécial (ridoir). L'utilisation de tout
autre moyen pour obtenir l'ouverture (calage. accrochage avec fil de fer....) constitue une atteinte à la
sécurité.
Le clapet de la phase gazeuse. quand il existe, est commandé par e levier de commande 61 solidaire
du levier principal 6 et fonctionne de la même manière.
• Fermeture
Elle est obtenue en relâchant la traction sur le câble. Le ressort de rappel T ramène le levier de
commande Bdans sa position initiale et libère le clapet qui se ferme.
• Crochet de rail
Cet accessoire est accroché d'un côté dans l'anneau J du câble H d'ouverture du clapet et de l'autre
au rail. Il assure la tension pour obtenir l'ouverture du clapet après déverrouillage.
Fusible
Ressort pour compenser:
les différences de niveau.
~------'-~'
La moindre traction entraînée par une déplacement du wagon-citerne lorsque le ridoir est en place
provoque le décrochage du doigt et par la suite, la fermeture automatique du clapet.
Une matière fusible (tf = 180°C) est utilisée pour le scellement du crochet s'engageant dans l'anneau
du câble d'ouverture. Le dégagement du crochet et la fermeture automatique, en cas d'incendie, sont
ainsi obtenus.
Un câble de décrochage à distance doit être amarré au ridoir (perçage réalisé spécialement à cet effet
près de l'extrémité côté rail). Le câble doit avoir une longueur suffisante pour pouvoir être actionné en
cas de besoin à une distance assez grande, dans une zone hors de danger et permettre la fermeture
automatique du clapet.
• Givrage du clapet
Une vis de poussée L permet l'ouverture de secours en cas d'impossibilité de manoeuvre après
déverrouillage (glace pouvant bloquer l'obturateur). Ne jamais manoeuvrer cette vis si le clapet n'a pas
été déverrouiller, car cela entraîne une détérioration du matériel.
Lorsque la vis est serré, elle maintient l'obturateur ouvert sans possibilité de fermeture. Donc,
l'opération de déblocage terminée, desserrer la vis à fond pour obtenir la fermeture totale du clapet et
l'étanchéité vers l'extérieur.
• Réexpédition du wagon-citerne
Les leviers de déverrouillage Cl doivent être replacés en position de fermeture, les capots fermés et
piombés.
3- FREIN DE WAGON
Pour immobiliser le wagon, le chargeur peut utiliser des cales ou le frein wagon. Le frein wagon est
actionné pneumatiquement par un cirCUIT d'air.
Le chargeur peut utiliser la poignée Apour libérer la soupape de vidange (décompression du circuit).
Par contre il est interdit d'utiliser la poignée B du robinet C qui doit toujours être en position verticale.
Sur la plaque d'identification apparait le "poids de frein" 2,60 T pour ce wagon.
Brise lame
Citerne
/\ Paroi
~~~.
'"
Semle-remorque de 32000 1
Porteur de 13000 1
- Pianche n01 -
Vanne de mise
Collecteur Vanne interne pour à l'atmosphère
phase gazeuse Sonde "anti débordement"
phase vapeur
Connecteur mâle
(liaison sondes
Dôme anti débordement à
l'automatisme de
chargement) ~
'"
Adaptateur pour
récupération phase vapeur
- Planche n02 -
eJ1Sl.-_n
FORMATION
INDUSTRIE
f~"~\
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/ ~ Phn06 en1.euoe
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- Planche n03 -
©1996 ENSPM Formation Industrie
•
1
enspm SËCURITË DANS LES OPËRATIONS
FORMATION
INDUSTRIE
RÉCEPTIONS - MÉLANGES - EXPÉDITIONS
PLANCHES:
Planche 1 Bras manuel
Planche 2 Bras à commande hydraulique
Planche 3 Déconnecteur d'urgence
16/11/1999 Révision 0
Les différents types sont conçus pour transférer la plupart des produits liquides ou liquéfiés transportés par
bateaux: pétrole brut. produits pétroliers raffinés, bitumes, soufre liquide, produits chimiques, gaz liquéfiés,
liquides cryogéniques, '"
Les installations portuaires modernes ont par ailleurs une conception organisée autour des points
suivants:
- rapidité des opérations par développement de dispositifs auxiliaires tels que coupleur
rapide, assistance hydraulique des bras de chargement
- sécurité et lutte contre la pollution par adjonction de déconnecteur d'urgence et vannes
motorisées
- débits améliorés par augmentation des vitesses des liquides Uusqu'à 15 mis) sans
cavitation ni vibration, entraînant une réduction des temps de chargement et
déchargement. et par conséquent des temps d'immobilisation à quai
Elles permettent aux responsables àterre (par l'intermédiaire des équipements de sécurité) :
- de surveiller les conditions du transfert
- de pouvoir agir rapidement en cas d'accident
1- TUYAUX FLEXIBLES
Ils concernent les installations les plus simples ou les plus anciennes.
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0
Leurs poids est assez élevé. Par exemple: 250 kg pour un flexible de diamètre 200 et de 10 m de
long.
Leur manutention nècessite donc l'utilisation d'un appareil de levage adapté, d'autant plus que toute
courbure exagérée peut entraîner la dètérioration de la carcasse. Il s'agit généralement d'une potence
et d'un treuil de levage, Le flexible est accroché à des câbles par l'intermédiaire de colliers ou de
"gouttières".
2- BRAS DE CHARGEMENT
Ceux-ci sont dèfinis en fonction des critères suivants:
- tonnage des navires
- variation des niveaux d'eau
- débit du produit à transférer
- nature et température du produit à transférer (pression, température, corrosivité)
Les longueurs des bras peuvent varier de 10 à 35 m, les diamètres de 6" à 24".
3- INSTALLATION ÉLECTRIQUE/HYDRAULIQUE
Pour les bras de chargement d'un diamètre de 6", 8" et 10' et d'une longueur maximale de 10-12 m, la
manœuvre des bras peut être manuelle ou hydraulique.
Outre le gain de temps, la manœuvre hydraulique assure une meilleure sécurité, les commandes
étant situées hors de la zone dangereuse.
Pupitre de
commande
""
Lorsque la tuyauterie fixe de chargement de l'appontement n'est pas isolée électriquement du navire
par un joint isolant, une liaison équipotentielle entre l'appontement et le navire est nécessaire.
Dans le cas où il existe une isolation électrique entre appontement et navire, et dans ce cas
seulement, il ne doit pas y avoir de liaison équipotentielle.
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Chaland Mise à la terre
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- une tuyauterie articulée: constituée d'un élément interne et d'un élément externe
reliés entre eux et à l'embase par des raccords articulés
- un équilibrage: réalisé par contrepoids et poulies de telle sorte que le bras soit
équilibré à vide dans toutes les positions (pour une valeur de vitesse de vent
déterminée), sans intervention d'aucune force mécanique extérieure
Dans le cas des bras à commande hydraulique, l'installation correspondante est constituée
des éléments suivants:
- centrale hydraulique avec:
motopompe
pompe manuelle de secours
• électro-distributeur pour les mouvements
limiteur de pression et réducteur de pression
manomètres
- pupitre de commande
- tuyauteries hydrauliques de liaison
- câblage électrique
Les conditions de fonctionnement des bras de chargement varient suivant les produits transférés. Bien
entendu, les bras ont des affectations précises et définitives.
Diamètre de 6" à 24"
Longueur de 10 mà 35 m
Température de - 165 oC à + 200 oC
Pression de 0 à environ 50 bar
Vitesse produit 15 mis maxi
Pour la vidange d'un bras avant déconnexion, plusieurs solutions peuvent être envisagées:
- injection d'azote installée au point haut du bras: le liquide contenu dans le bras
externe est chassé vers le bateau, celui contenu dans le tube interne de l'embase est
chassé côté terre
- refoulement du produit dans le bateau: une pompe installée au pied du bras aspire le
produit contenu dans le tube interne de l'embase et le refoule par l'intermédiaire d'une
ligne de petit diamètre ( 1~ " ) dans le tube externe
- écoulement gravitaire vers le bateau, avec mise à l'air libre au point haut par
l'intermédiaire d'une vanne casse-vide (avec ressort de rappel)
J
'----_______ © 1999 ENSPM Formation Industrie ~
6
2- COUPLEUR RAPIDE
Ce sont des coupleurs comportant des mâchoires de serrage rapide. Un joint fixé dans une gorge de
la bride du coupleur permet une bonne étanchéité.
1/2 tour
Bras de chargement
Tige métallique
Les amarres du navire ont pour fonction de contrôler sa position dans une zone, dite zone de travail.
L'incident de dépassement de la zone de travail est statiquement rare, mais ses conséquences sur le
plan économique, sécurité et de l'environnement sont très importantes. C'est pourquoi des systèmes
de contrôle à triple fonctions ont été mis en place pour:
- détecter quand le bras approche des limites de la zone de travail
- arrêter le transfert
- isoler le bras pour éviter tout épandage de produit
a· Rôle
Le déconnecteur découple le bras de chargement du navire avec perte minimum de produit en cas
d'incidents. Son action est déclenchée automatiquement à partir de contacts de sécurité:
- sur la rotation des bras
- sur l'extension ou l'ouverture du bras
Cette action de découplement est précédée d'information d'alarme transmise par les contacts sur les
bras. Ainsi:
- le bras quitte la zone de travail et pénètre en zone d'alarme: un signal est transmis qui
déclenche simultanément une alanne et la fermeture de la vanne de pied de bras
- le bras quitte la zone d'alarme et entre en zone de déconnexion : le bras sera
automatiquement désaccouplé du navire
b • Principe de fonctionnement
Deux vannes à boisseau sphérique reliées entre elles par un collier métallique (4) fixé par une goupille
(5) sont commandées automatiquement à l'aide d'un système à vérin hydraulique (6).
Sur incident, les deux vannes (1) et (2) se fennent ; un couteau actionné par un vérin auxiliaire (3)
sectionne la goupille qui, en libérant le collier permet la séparation des deux vannes.
- Planche 1-
1 ~-- Poulie
1
-
1
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Casse-vide --tl'-='>~~~:;:;;:::1Jr- Raccord articulé
1
1
1 1
1 1i
1 1
,1 1
1 1
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1 Câble
+--- Tube interne 1
1
1
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1
1
1
1
,1 Tendeur
1
Tube externe ---jLj- 1
1
1
1
Raccord articulé --
~ Verrouillage
- Planche n' 2- .
'<0----- Poulie
""'''--- Echelle
"'---Câble
f---Tendeur
Câble --/I+++-~
lIâ,,"-'-f--- Poulie
~~~\(\----Vérin de manœuvre
Raccord articulé du tube externe
.ff'i~---- Embase
Collier de
verrouillage Tube externe - - - 1 -
Vérin de manoeuvre - - -
Double vanne
Jack ou béquille
Rotation
1611111999 Révision 0
1- MODES DE REMPLISSAGE
Deux modes de remplissage peuvent être envisagés:
- le remplissage par le haut de la citerne: chargement en dôme
- le remplissage par le bas de la citerne: chargement en source
Le passage d'un mode de remplissage dôme à un mode de remplissage source entraîne un coût
supplémentaire pour l'équipement spécifique de la citerne d'une part et pour l'îlot de chargement
d'autre part.
Le chargement en source est utilisé depuis longtemps sur le Jet A1 pour minimiser les problèmes dus
à l'électricité statique et aux pollutions par l'eau.
2- ÉVOLUTION DE LA RÉGLEMENTATION
a- Objectifs
La lutte contre les émissions de composés organiques volatils (COV), a dans un premier temps,
cherché à réduire les émissions présentes dans les gaz d'échappement, par l'installation de pot
catalytique.
Une deuxième étape (Directive 94/63/CE du 20/10/94 et Arrêtés des 8 et 19/12/95) vise l'ensemble de
la chaîne pétrolière des raffineries et dépôts aux stations-service, y compris les citernes de transport
(camions-citernes, conteneurs, wagons et bateaux).
L'objectif est de '1ermer le système" (stockage, transport et distribution) en empêchant les vapeurs de
s'échapper et en les ramenant aux terminaux de chargement où elles sont recondensées. Les
réservoirs mobiles doivent donc:
- conserver les vapeurs qu'ils génèrent au chargement ou au déchargement
- récupérer les vapeurs des réservoirs des stations-service et ramener le tout au terminal
de chargement où des unités de récupération ne doivent pas laisser s'échapper plus de
35 glm 3 pour une heure
- pouvoir être chargé en source
Les stations-service doivent de plus récupérer les vapeurs émises lors du remplissage de
réservoirs automobiles.
La citerne mobile est équipée de deux branchements correspondants à la phase liquide et à la phase
vapeur du carburant.
La citerne renvoi la phase gazeuse dans l'unité de récupération de vapeur du dépôt (VRU).
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\"::;:~:={ Vers unité de récupération ~
~~ des vapeurs (VRU) "
• Au dépotage à la station-service
La phase vapeur contenue dans les cuves enterrées de la station-service sont récupérées par la
citerne mobile puis transférer dans le dépôt lors du chargement suivant.
Le transport des hydrocarbures se trouve ainsi réalisé en circuit fermé et évite les émanations de
vapeur dues aux différentes manipulations nécessaires.
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Tuyauterie de dégazage
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~~ ~
Cuve de stockage
enterrée
Dépotage dans la cuve de stockage de la station service avec récupération des vapeurs
La phase vapeur évacuée du réservoir du véhicule est récupérée dans la cuve de la station-service.
Pompe
Cuve de stockage
enterrée
/' Prédéterminateur
«
"'
N
MISE À LA TERRE
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POMPEG) 1
DISPOSITIF
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ANTI PULSATOIRE ®
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. SOUPAPE
ROBINET LIMITEUR DE SÉCURITE ®
DE PRESSION (9
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r FILTRE ® 1
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ENSEMBLE
DE r DÉGAZEUR ® 1
COMPTAGE
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r MESUREUR (J) 1
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VANNE D'AUTORISATION ®1
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LIMITEUR DE DÉBIT ®l
~ .~ Ir
VANNE COUPLEUR API
"HOMME MORT" @ LIQUIDE
ÉQUIPEMENT .~
Ir
MONTÉ SUR CHARGEMENT
LE BRAS DE "" r CLAPET TARÉ ®I LIAISONS ÉLECTRIQUES AVEC
CAPTEURS NIVEAU HAUT CITERNE
EN SOURCE
HARGEMENT
EN DÔME
Ir
.L-
COUPLEUR RÉCUPÉRATION
\.
r CASSE VIDE ® 1 VAPEUR
(5) Filtre
Ce filtre, intégré à l'ensemble de comptage, permet l'élimination des solides éventuellement
présent.
(6) Dégazeur
Cet accessoire également intégré à l'ensemble de mesurage, permet l'élimination des bulles de
gaz ou d'air éventuellement présente et pouvant fausser la mesure volumique du liquide.
(7) Mesureur
Son rôle est de mesurer la quantité de liquide chargé dans le cadre des transactions
commerciales.
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2711011999 Révision 2
DESCRIPTION DE L'INSTALLATION
- Les vannes d'alimentation des bras sont motorisées et commandables à distance ( 30 m du poste
chargement) et de la salle de contrôle.
- L'aire du poste de chargement est en légère pente pour éviter l'accumulation de produit répandu
accidentellement. Le drainage est assuré par un caniveau coupe-feu.
- Le matériel de sécurité est en place et en parfait état de fonctionnement (extincteur COZ, installation
fixe d'eau pulvérisée, bornes incendie, détecteurs de gaz au sol).
- Le poste de chargement est en cours de rénovation avec, en particulier, la mise en place d'un
automate de sécurité et de gestion du chargement (carte magnétique, ...).
- Sur d'autres bras, en particulier 1 bras de gazole, les essais ont montré que les détecteurs de fin de
course posaient quelques problèmes. L'automatisme n'est donc pas opérationnel.
- =
Les filtres de gazole (situés à 50 mdu poste de chargement) ont été équipés de nouveaux éléments de
filtration (105 petits filtres en matière synthétique et coton).
(~ D_É_R_O_UL_E_M_E_NT_D_E_S_F_A_IT_S_~J
__
Camion n' 2
CA FOD G.O
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7hOO
- Activité importante dans le dépôt, vu la forte demande due aux fêtes de fin d'année.
- 3 camions semi-remorque sont en place.
- Camion-citerne n01 en cours de chargement de carburant.
- Camion-citerne n02 en préparation chargement.
- Camion-citerne n03 : rinçage du fond des citernes et des manifolds par 20 à 40 1de gazole, car la
cargaison précédente a été du carburant auto. Purge dans un récipient métallique mis à la terre
7h15
- Camion-citerne n03 : début du chargement de la cuve arriére à 110 m3/h dans les conditions
représentées sur le schéma page 4
( T_RA_VA_IL_D_E_M_A_N_DE_'_ _ ~J
Dénombrer les éventuelles erreurs commises et envisager la suite possible des événements.
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ÉTUDE DE CAS
- Après quelques m3 chargès (2 à 5 m3), explosion dans la cuve de gazole qui met le feu au camion n03
et endommage une partie du poste de chargement.
- Les chauffeurs des camions 1et 2 s'échappent sans dommage par l'escalier.
- Fermeture des vannes d'isolement à distance et arrêt des pompes de chargement et mise en service de
l'eau pulvérisée.
- Peu aprés, le camion n01 explose à son tour avec une extrême violence. L'un des fragment de la citerne
projeté par l'explosion rend inopérante l'installation d'eau pulvérisée.
[~ __ D_É_G_ÂT_S_D_E_L_'IN_C_E_N_DI_E_~J
État du poste de chargement après l'incendie pages 4, 5 et 6.
27/10/1999 Révision 2
(~ T_RA_V_AI_L_D_EM_A_N_D_É J
- Analyser les circonstances et causes ayant conduit à l'accident.
Pour information, l'abaque ci-dessous donne la vitesse dans les tuyauteries en fonction du débit volume.
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Débits en m3/h
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Dans une raffinerie, une explosion avec L'installation et le véhicule sont fortement
formation d'une boule de feu suivie d'un endommagés. Les pompiers de la raffinerie
incendie survient au poste de chargement éteignent le feu en 15 min. Précédemment,
des citernes routières en gas oil. Un le véhicule avait chargé puis déchargé de
chauffeur routier est tué et 2 personnes sont l'essence. L'exploitation de l'installation est
blessées. suspendue pour vérification.
l~_
16/11/1999 Révision 0
- L'enquête a montré que le robinet 1/4 tour (4) s'est ouvert lors du coup de bélier.
( TRAVAIL DEMANDÉ )
• Analyser les causes et le mécanisme de l'accident.
16111/1999 Révision 2
K22,1
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FORMATION
INDUSTRIE
CONDITIONS DE SERVICE:
hiver
ligne pleine
Jour J - 3 Fuite au joint 1. Etanchée par resserrage des brides. A cette occasion
toutes les brides de la ligne sont resserrées.
TRAVAIL DEMANDE
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JOUR
16/11/1999 Révision 2
DESCRIPTION DE L'INSTALLATION
L'étalonnage du compteur à turbine de fuel soute, vers le quai de chargement, se fait en introduisant sur le
circuit une station d'étalonnage mobile que l'on remplit au débit normal de chargement.
La station d'étalonnage est constituée d'une capacité étalon de 8000 l, de 2 flexibles, d'une pompe de
vidange et de divers robinets d'isolement.
150 m
Indicateur local
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Compteur ,:
Fuel 6' DN 150 o ----
Vers quai de
chargement
Pompe de z Filtre
Tranquiliseur § 8
chargement Cl
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Dégazeur
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Capacité ~
étalon
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L'opération d'étalonnage tire à sa fin (Débit: 200 m3/h).
Celui-ci donne le top de lecture, demande la fermeture du robinet Bet arrête la pompe.
Cette opération est dictée par la nécessité de procéder à l'étalonnage au débit nominal d'utilisation
du compteur en minimisant la durée d'opération à faible débit.
(~ T_RA_V_A_IL_D_E_M_AN_D_É J
Dénombrer les éventuelles erreurs commises et envisager la suite possible de l'événement.
• L'enquête a montré que le robinet 1/4 tour (4) s'est ouvert lors du coup de bélier.
( TRAVAIL DEMANDÉ)
16/11/1999 Révision 2
16/11/1999 Révision 0
28/10/1999 Rev. 2
Les vues de dessus et en coupe d'une partie du toit flottant double pont sont représentées ci·dessous
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Vue de dessus du toit
Béquille
Soudure
de fixation
déflectueuse\
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[ D_ÉR_O_U_L_EM_E_N_T_D_ES_FA_IT_S_ _ ~J
. La vérification périodique (1 fois/6 mois) de l'explosivité dans les caissons du toit montre que le caisson C est
fuyard,
L'ensemble des opérations de mise à disposition du bac pour travaux est réalisé.
Le caisson C est dégazé. Les mesures d'explosivité effectuées dans les caissons A et C ne révélent aucu-
ne présence d'hydrocarbures. Le permis de travail à chaud est délivré et les soudure d'étanchéité dans le
compartiment sont effectuées sans problème (présence d'une aspiration forcée par 'cobra' en pennanen-
ce).
Une fois le travail terminé, un apport d'eau dans le bac est réalisé pour faire flotter le toit. Opération réalisée
pour chasser l'air du bac avant l'admission du supercarburant lors de la remise en service.
Une dernière vérification du toit avant fermeture montre que la soudure de fixation extérieure du fourreau
de la béquille du caisson C est défectueux.
Un soudeur, muni du permis de travail à chaud (prise de gaz sur le toit autour de la béquille) effectue la ré-
fection de la fixation.
Après quelques instants, violente explosion dans le caisson entraînant de légères défonnations de tôle.
Brûlures légères du soudeur par les gaz chauds sortant du trou d'homme.
[~ T_RA_V_A_IL_D_E_M_A_ND_É ~)
Analyser les causes et circonstances ayant conduit à l'accident et détenniner les enseignements et préconi-
sations à en tirer.
• Le caisson intermédiaire B ne possède pas de trou d'homme accessible par le dessus mais une trappe de
visite, sur la cloison latérale, accessible par C.
• Lorsque le toi du bac a été posé sur ses béquilles, le fond du caisson Best devenir concave en piégeant à
travers la cloison non étanche les hydrocarbures contenus ans le caisson C(toit en flottaison). Après
dégazage, les prises de gaz effectuées en A et Cn'ont donc rien détecté.
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Caisson A ,, Caisson B
Cloison non -
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Caisson Bavant mise à l'eau
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• Après remise en eau du bac, le fond du caisson Best devenu convexe en relargant les hydrocarbures vers le
caisson C à travers la cloison non séparée.
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l W1W1990
Rev.2
( DESCRIPTION DU BAC J
Le bac TK-6003 reçoit du supercarburant sans plomb issu de la mélangeuse et le stocke avant
expédition.
( TRAVAIL DEMANDÉ J
Le bac doit être livré au service entretien pour les travaux suivants:
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15/03/1996 Révision 1
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( TRAVAIL DEMANDÉ)
Décrire et justifier toutes les opérations nécessaires pour l'amener à recevoir le supercarburant
en toute sécurité.
15/02/1996 Révision 1