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1- Epidemiologie
• Predominance feminine (95 % des cas)
• Age de survenue entre 12 et 20 ans
• Classes sociales moyennes et aisees
2- Etude clinique
• TROIS AXES :
- Interrogatoire avec examen psychiatrique
- Examen clinique
- Examens complementaires
• Autres symptomes :
- Perception de l’image du corps
* A l’origine d’une dysmorphophobie (crainte d’avoir de grosses cuisses. fesses.
ventre, joues).
* Conviction d’etre toujours plus grosse qu’elle ne l’est en realite
* Peur de devenir obese
- Pensees obsedantes autour de Falimentation :
* Preparation des repas familiaux, interet pour Ies recettes de cuisine
- Hyperactivite motrice et intellectuelle
* Excellent fonctionnement intellectuel avec exces de travail, tranchant parfois avec
une baisse des resultats scolaires
* Hyperinvestissement scolaire ou professionnel
* Refus de detente, restriction du temps de sommeil
* Diminution de l’interet sexuel
* Intensite des activites sportives
- Isolement social avec appauvrissement des contacts sociaux
- Troubles du comportement: potomanie, cleptomanie
- Absence de plaintes psychiatriques
• Examen psychiatrique
- Eliminer une pathologie psychiatrique pouvant entraîner des symptomes
psychiatriques : (psychoses, nevroses, troubles thymiques)
- Rechercher une complication psychiatrique â 1’anorexie mentale (depression. idees
suicidaires)
• Examen clinique
- Recherche des signes de denutrition (cites ci-dessus)
- Eliminer une organicite pouvant entraîner des symptomes anorexiques
- Recherche d’un retard de croissance (pour Ies anorexies prepubaires)
• Examens complementaires
- ECG :
* Recherche de troubles de la conduction
* Recherche de signes d’hypokaliemie :
-*■ Hypokaliemie par : vomissements, prise de laxatifs ou de diuretiques
Signes d’hypokaliemie
- Aplatissement de l ’onde T
- Negativation de l’onde T
- Apparition de l’onde U
- Pseudo-elargissement de l’espace QT
- Depression du segment ST
• Examens biologiques
- Ionogramme sanguin : hypokaliem ie, hypocalcemie, hypomagnesemie,
hypophosphoremie, hypoprotidemie, hyponatremie (en cas de potomanie)
- NFS : anemie, leucopenie, thrombopenie
- Glycemie : hypoglycemie
• Explorations endocriniennes
- Axe thyroi'dien : syndrome de « basse T3 » avec T4 normale et TSH normale
- Axe cortico-surrenalien et steroi'dien : hypercortisolemie avec taux d’ACTH normal et
augmentation de la testosterone
- Axe gonadotrope : baisse des oestrogenes, du taux de FSH et de LH, reponse retardee
apres stimulation par la LH-RH
• Radiographies osseuses
- A la recherche de signes de decalcification, d’osteoporose â l’origine de fractures
pathologiques
• Forme prepubertaire :
- Apparition avant Ies premieres regles menstruelles
- Retard de croissance
- Moins bon pronostic
- Se complique frequemment de symptomes depressifs
• Forme restrictive pure :
- Absence d’episodes boulimiques ou de vomissements provoques
- Absence de prise de laxatifs, de diuretiques ou de lavements
C- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
La question du diagnostic differentiel est souleve lorsqu’une pathologie psychiatrique entraîne
une restriction alimentaire
• Melancolie
- Anorexie vraie (perte de la sensation de faim)
- Idees melancoliques avec elements delirants
- antecedents personnels ou famlliaux de troubles thymiques
- Absence d’hyperactivite physique ou intellectuelle
• Schizophrenie
- Investissement delirant de la nourriture (theme de transformation corporelle,
d’empoisonnement)
• Conversion hysterique
- Le symptome anorexique est alors considere comme un equivalent conversif
• Phobie
- Le trouble de la conduite alimentaire a Ies caracteristiques d’un symptome phobique
(peur de s’etouffer en mangeant) avec situation d’evitement (evite de manger)•
\ ------------- -
1 Criteres pronostiques positifs Criteres pronostiques negatifs
1
-D ebut des troubles e n d e b u t d ’a d o le s c e n c e - D e b u t d e s tro u b le s en p re p u b e rte , e n fin
d ’a d o le sc e n c e
j- Maintien des relations s o c i a l e s
i - A n c ie n n e te et in te n site d e s sy m p to m e s
j - Bonne dynam ique f a m i l i a l e
t-’
- Persistance de la s e n s a t i o n d e fa im - T ro u b le g ra v e d e la p e rso n n a lite (etat lim ite )
1-
j - Accessibilite â une p s y c h o t h e r a p i e - A b se n c e to ta le d ’a u to -c ritiq u e
1- Evolution
• L’evolution est variable. Lorsqu’il y a prise en charge therapeutique (hospitalisation avec
contrat) d’une phase aigue, la duree de l’episode est de 3 â 8 mois
• Guerison definitive : 1/3 des cas
• Evolution chronique des troubles : 1/3 (parfois amelioration partielle)
• Formes graves : 1/3 (avec 5 % d’evolution mortelle : suicide, cachexie)
• Isolement social, invalidites scolaire et affective
• Survenue d’episodes boulimiques
• Gain de poids avec rechutes frequentes
• Decorapensations psychiatriques (depression, tentative de suicide, alcoolisme,
toxicomanie, syndrome confusionnel: par troubles metaboliques)
• Decompensations medicales (troubles du rythme, infections aigues, alteration irreversible
des dents, ulcerations oeso-gastriques...)2
2- Guerison
• Criteres de guerison
- Mise â distance et critique du trouble
- Amelioration de la vie sociale
- Amelioration de la vie affective
- Disparition de la triade clinique
E- TRAITEMENT
• II s’agit d’un traitement au long cours, necessitant parfois de longues hospitalisations
• La prise en charge implique un suivi psychotherapeutique (individuel et familial) et
somatique
• Deux situations :
- La prise en charge d’un acces aigu (amaigrissement massif, decompensation medicale
ou psychiatrique): en milieu hospitalier
- La prise en charge au long cours de la maladie anorexique : en ambulatoire
• En milieu hospitalier
- Hospitalisation lorsque le poids descend au dessous d ’une limite physiologique fixee
- Hospitalisation en psychiatrie avec accord de la patiente si possible
- Contrat de poids avec la patiente :
* Surveillance du BMI (Poids/Taille2)
* Separation stricte de la familie et de ses amis (isolement)
* Etablir des objectifs (â tel poids : visite de la familie)
* Reeducation alimentaire (regime calorique â augmenter progressivement)
- Au cours d’episode grave (amaigrissement massif avec risque vital) :
* Gavage gastrique (sonde naso-gastrique) avec nutripompe
- Rehydratation avec reequilibre hydroelectrolytique
- Entretien avec la familie (psychotherapie familiale)
- Psychotherapie individuelle de soutien
- Surveillance quotidienne du poids, de la TA, du pouls, pesees surprises
- Surveillance reguliere biologique (ionogramme sanguin et bilan renal)
- Amelioration des liens sociaux, de la reinsertion scolaire
- En cas de decompensation depressive : antidepresseur : Anafranil ou Seropram
• En ambulatoire
- Suivi medical avec pesees regulieres, TA, pouls, E C G ...
- Psychotherapie individuelle (analytique, comportementale, de soutien)
- Psychotherapie familiale
Boulimie
A. d ia g n o stic
Syndrome caracterise par un besoin incoercible d’ingurgiter une grande quantite d’aliments.
C'est un trouble du comportement alimentaire pouvant s’associer ou non â des
comportements anorexiques.
. C’est la repetition des crises boulimiques qui permet de porter le diagnostic de maladie
boulimique
. Les acces boulimiques peuvent survenir â une frequence variee (1 â 2 episodes par
semaine et jusqu’â une dizaine par jour). Ces acces surviennent par periodes de plusieurs
semaines avec des intervalles libres de tout symptome.
• L’etiologie du trouble semble etre identique â celle de l’anorexie, â savoir une origine
multifactorielle.
• Epidemiologie:
- Touche 3 % de la population feminine adolescente (entre 11 et 20 ans)
- Survenue du trouble avec deux pics de frequence : 13 ans et 18 ans
- La premiere consultation se situe en moyenne vers 22 ans
• Etude clinique :
- Trois symptomes :
* La crise boulimique
* Troubles du comportement (maintien du poids)
* Repercutions somatiques
2. Troubles du comportement
• Strategies de maintien du poids :
- II existe une peur de grossir
- Vomissements (provoques, apres l’acces)
- Restriction des apports alimentaires (regimes, surveillance calorique)
- Prise de laxatifs, de diuretiques, d’anorexigenes
- Hyperactivite physique
• Preoccupations pour Part culinaire, pour l’image de son corps (pesees)
• Fluctuations ponderales avec en moyenne une stabilite ponderale
• Strategies d’evitement des crises : congelation de la nourriture...
• Parfois : conduites addictives, decompensation depressive, suicide
• Conduites impulsives parfois associees : kleptomanie, trichotilomanie, achats multiples
3. Repercussions somatiques
• Dysmenorrhee, amenorrhee
• Complications des vomissements : cesophagites, gastrite, reflux gastro-oesophagien,
hypertrophie parotidienne, pancreatite aigue, fausses routes, OAP lesionnel, septicemie,
alteration irreversible des dents
• Deshydratation, hypokaliemie, alcalose metabolique
• Parfois obesite
D- EVOLUTION
• Le syndrome boulimique peut disparaître spontanement
• Le syndrome peut devenir chronique avec rechutes et risque de deces
• On peut assister â une invalidite scolaire, affective et sociale
DIAGNOSTIC.
Anorexie mentale
• Triade symptomatique
— Anorexie (restriction alimentaire volontaire)
- Amaigrissement (avee deni de la maigreur)
- Amenorrhec (d’origine psychique et biologique)
• Autres symptomes
- Dysmorphophobie
- Peur de devenir obese
- Surinvestissement culinaire (preparation des repas...)
- Hyperaetivite motrice et intellectuelle
- Isolement social
- Absence de plaintes psychiatriques
- Signes de denutrition
• Formes cliniques
- Anorexie mentale du garşon
- Anorexie prepubertaire (apparition des troubles avant Ies premieres menstruations)
- Anorexie restrictive pure
- Anorexie mixte de type anorexie-boulimie
Boulimie
• Crise boulimique :
- Periode prodromique (lutte anxieuse)
- Acces boulimique (crise brutale, breve, intense)
- Fin de crise (malaise, culpabilite, parfois vomissements)
• Troubles du comportement (preoccupation culinaire, impulsivite, fluctuation du poids)
• Repercussions somatiques (dysmenorrhee, cesophagite, alcoolisation...)
TRAITEMENT
Anorexie
• Prise en charge aigue : hospitalisation avec contrat de poids et psychotherapie
• Prise en charge au long cours : surveillance clinique, psychotherapie de soutien
Boulimie
• Eviter l’hospitalisation
• Psychotherapie cognitivo-comportementale, analytique (si la patiente le deşire)
• Antidepresseurs (effets anti-impulsif): Anafranil (forte duse) ou Prozac
ALCOOLISME
N°45
ENJEUX
• Les pathologies de sevrage alcoolique restent des urgences therapeutiques avec un risque vital
• L’alcoolisme chronique constitue un tableau clinique regroupant des symptomes physiques,
psychiques et biologiques
SCENARIO
EN PRATIQUE
• Homme de 50 ans, alcoolique chronique, presentant 48 heures apres son debut
d’hospitalisation, une insomnie avec angoisse, sueurs, nausees et agressivite
TERMINOLOGIE
• Alcoolite : alcoolisme conţinu de l’homme mur, dans Ies lieux publics avec ivresse rare
• Alcoolose : alcoolisme discontinu en solitaire avec ivresses, surtout chez la femme
• Somalcoolose (dipsomanie): alcoolisme compulsif en solitaire avec tous types d ’alcools
(parfums), ivresses massives : « exces par acces »
• Encephalopathie de Gayet-Wernicke : encephalopathie subaigue d’origine alcoolo-carentielle
(avitaminose B l): troubles oculomoteurs, hypertonie, confuso-onirisme
• Syndrome de Korsakoff: d’origine le plus souvent carentielle (avitaminose Bl), il constitue
un mode d’evolution de 1’encephalopathie de Gayet-Wernicke ou d’une alcoolisation aigue:
amnesie de fixation, fabulations, euphorie, desorientation temporelle
• Delirium Tremens : etat confusionnel et delirant faisant suite â un sevrage brutal d"alcool:
delire onirique, confusion, tremblements, alteration de l’etat general
• PreDelirium : forme de debut du Delirium Tremens (tremblements, insomnie, soif) au cours
d’un arret d’une consommation chronique d’alcool
• Dependance : consommation d’alcool poursuivie en depit des consequences nefastes
* Toierance : une meme dose d’alcool produit un effet moindre, d’ou l’augmentation de la dose
pour produire le meme effet
. Addiction : c’est lorsque l’alcool (son obtention, sa prise et ses effets) devient la principale
activite du patient
Dependance alcoolique
T- TNTRODUCTION EC
• Trouble des conduites avec determinisme multifactoriel: biologique, psychologique, social
• On etudie Ies complications neuro-psychiatriques de l’alcoolisme (3 types):
- Complications psychiatriques aigues
- Complications psychiatriques chroniques
- Accidents de sevrage
• Epidemiologie
- La France, pays du monde ou la consommation de boissons alcoolisees est la plus elevee
- Consommation en baisse reguliere en France depuis 30 ans
- Forte consommation dans Ies regions Ouest et Nord de la France
- 3Sme cause de mortalite (6,5 % des deces annuels)
- Alcoolisme feminin en augmentation
- Creation de reseaux de prise en charge : CFIAA (Centres pour l’hygiene alimentaire et
contre Falcoolisme)
- Comorbidite somatique :
* Troubles neurologiques peripheriques et centraux
* Cirrhose hepatique, cancer du foie
* Cancer de la cavite buccale
Classifications : (2 types)
- Clinique
- Descriptives
* Alcoolisme primaire : la conduite alcoolique s’est installee la premiere
* Alcoolisme secondaire : apparition apres le debut d’un trouble mental:
Principalement: maladie bipolaire et phobie sociale
—» Personnalites pathologiques (psychopathie, border line)
-* Nevroses
-* Schizophrenie, depressions recurrentes (PMD unipolaire)
• Complications psychiatriques
- Accidents de sevrage (cf. chapitre suivant)
- Encephalopathies alcooliques :
* Psychose polynevrite de Korsakoff
* Encephalopathie de Gayet-Wernicke
* Encephalopathie de Marchiafava-Bignami (necrose du corps calleux, demence) ':
* Pseudo-pellagre par avitaminose PP (agressivite, regresse avec traitement vit. PP)
- Demences alcooliques:
* Maladie de Korsakoff (complique la psychose de Korsakoff)
* Demence alcoolique (Pseudo P.G. alcoolique): maladie de Marchiafava-Bignami
- Delires chroniques des alcooliques :
* Delire de jalousie (hetero-agressivite), souvent sur personnalite paranoiaque
* Delire chronique hallucinatoire (themes de persecution, tableau de P.H.C.)
- Complications anxieuses (trouble panique et trouble anxieux generalise)
- Complications depressives (atteint 15 % et 25 % des alcooliques selon Ies etudes et le sexe) ■
- Complications suicidaires surtout quand l’alcoolisme et associee â la depression ++++
- Degradations sociales : avec rupture conjugale, perte d’emploi, retrăit de permis de conduite
ALCOOLISME
«■ f l i ' i I." f - «il1 II
• Crises convulsives :
- Peut survenir dans Ies 24 heures qui suivent un arret de l’alcool
v- t r ATTRMINT
. Traitement des ivresses simples
- Eliminer une autre cause de confusion mentale chez 1’alcoolique
- Bilan biologique avec alcoolemie systematique et glycemie capillaire
- Repos au calme avec hydratation reguliere per os et surveillance clinique +++
______________________________________________________________________________________
FICHE FLASH
Diagnostic, traitement
^G NO STIC
jiitoxication alcoolique aigue : 3 tableaux
Rechercher:
* Notion de prise d’alcool
* Dosage d’une alcoolemie et d’une glycemie eapillaire
* Elements cliniques d’ivresse
Ivresse simple : excitation psychomotrice avec ebriete (alcoolemie > lg/1)
Ivresse pathologique : agressivite importante, elements delirants avec hallucinations
_ Coma alcoolique : coma avec hypotonie (alcoolemie > 3 g/1)
jiitoxication alcoolique chronique:
^ Signes d’impregnation ethylique
_ Biologie: macrocytose, (elevation des ASAT > ALAT, augmentat ion des gama-GT
„ Complications somatiques :
* Cardiaques
* Neurologiques
* Digestives
* Infectieuses
* Neoplasiques
- Complications psychiatriques :
* Encephalopathies alcooliques :
- Psychose polynevrite de Korsakoff
11• Encephalopathie de Gayet-Wernicke
Encephalopathie de Marchiafava-Bignami
Ct - Pseudo-pellagre par avitaminose PP
|i - * Demences alcooliques
* Delires chroniques des alcooliques
* Complications anxieuses, depressives
• Complications du sevrage alcoolique :
- Syndrome de sevrage
- PreDelirium Tremens
- Delirium Tremens
- Hallucinose des buveurs de Wemicke
- Crises convulsives
TRAITEMENT
• fvresses pathologiques : hospitalisation + rehydratation + vitaminotherapie + BZD
• PreDT : hospitalisation + vitaminotherapie + rehydratation + BZD
• Delirium Tremens : Hydratation IV + BZD IV + Solian IV + vitaminotherapie IV
• Posl-cure de sevrage alcoolique :
- Prise en charge medical: centre d’alcoologie et d’hygiene alimentaire
- Prise en charge sociale : reinsertion
- Psychotherapie de soutien, voire comportementale, association A.A.
- Discuter un traitement par Revia et Aotal
DEUIL NORMAL ET PATHOLOGIQUE
N°70
E N JE U X
, Le risque du deuil pathologique : le passage â l’acte suicidaire et la chronicite des
t “ symptomes
. II y a necessite de verbaliser ses emotions lorsqu’on perd un etre proche*
SCENARIO
^ 2/Travail d e d eu il
- Reconnaissance de la realite de la perte
- Renforcement des liens interieurs avec la personne perdue
- Prise en compte des sentiments inconscients de culpabilite
* 3^Deuil pathologique
Plan physique : complications cardio-vasculaires
L - Plan psychique : deni, interiorisation, identifications negatives, culpabilite
r - Depression, passages â l’acte suicidaire
DEFINITION
• Le deuil est Tensemble des reactions physiques, psychologiques, affectives et
comportementales â la perte d'une personne aimee.
EN PRATIQUE
• Consultation d’un endeuille, accompagne de sa proche familie pour persistance
d’insomnies severes et d’apathie
TERMINOLOGIE
• Travail du deuil: Consiste â interioriser en soi la personne disparue, en l’integrant â sa
propre personne
I- DEUIL NORMAL
1- Le deroulement du deuil
• Chaque deuil est different, mais tous Ies deuils suivent le meme cours au travers de
3 etapes :
- Le choc : emotionnel, physique, relationnel.
- Depression reactionnelle : succede rapidement au choc :
* Troubles de l'appetit, de la sexualite et du sommeil
* Fatigue, souffrance profonde avec desinteret pour le monde ambiant
* Difficultes de fonctionnement et d'intenses inhibitions
- Soulagement: avec l'elaboration de nouvelles entreprises et la formation de nouveaux
attachements.
2- Le travail du deuil
• Interioriser en soi la personne disparue :
Donc ce travail est favorise par l’evocation des souvenirs du defunt avec d’autres
personnes qui l’ont connu.
• Le processus du deuil est l'expression manifeste des effets du travail psychologique
inconscient qui s'effectue (travail du deuil) au travers de la souffrance et d'un mouvement
de regression psychique.
DEUIL NORMAL ET PATHOLOGIQllE
• Le travail est favorise par Ies rituels organises autour du defunt (evocation du defunt)
• Manifestations physiologiques parfois retrouvees :
- Impressions de ressentir la presence du defunt (pseudo-hallucinations)
Source d'une grande souffrance, d'une douleur morale, d'un profond desespoir,
d'anxiete, de depression et de manifestations fonctionnelles variees, Ie deuil est un
facteur de desequilibre transitoire, un traumatisme aux effets prolonges.
Dans la majorite des cas, le deuil suit normalement son cours et arrive â son terme. Pour
5 % d'entre eux, il va provoquer des complications au niveau de la sânte physique,
mentale, de l'equilibre psychologique et des relations sociales.
_____________________________________________________________________________________________ ;
II est facile de prevoir qu'un deuil sera plus difficile en raison de facteurs de risque,
qu'ils viennent de la personne en deuil ou des circonstances de la mort, en particulier, le
suicide. Ailleurs, c'est apres quelques semaines, quelques mois d'evolution que
l'entourage se rend compte que Ies choses n'evoluent pas, que l'endeuille est encore tres
abattu, en pleine souffrance, qu'il a beaucoup de mal â vivre, â faire face. y
2-Facteurs de risque
Toutes Ies personnes fragiles de maniere habituelle ou fragilisees temporairement par des
circonstances particulieres (sur le plan de la sânte physique, de l'equilibre mental ou de
l'insertion sociale) sont â risque de deuil pathologique
Facteurs de risque
• Psychotherapie de soutien
• Association d’aide aux endeuilles (professionnels et benevoles formes) : groupes de
parole
ETAT D’AGITATION
N°184
ENJEUX
, Urgence medicale pouvant etre â l’origine d’un certain nombre de degâts materiels et
physiques.
, Ne pas passer â cote d’une organicite.
Une chimiotherapie urgente est constamment necessaire.
SCENARIO
DOSSIER RECHERCHE
DEFINITION
• Agitation : c’est la production exageree et souvent incoherente d’actes moteurs. Celle-ci
peut etre associee â une excitation psychique.
EN PRATIQUE
• Patient aux urgences de l’hopital, accompagne eventuellement par Ies Forces de l’Ordre et
qui presente un etat d’agitation associe â des propos agressifs.
TERMINOLOGIE
• Crise pseudo-convulsive « â la Charcot» : c’est une « crise de nerfs » dans un contexte
parfois hysterique
• Psychopathie : sujets depourvus de sens moral et social avec delinquance
I- DIAGNOSTIC
• Un interrogatoire, un examen psychiatrique et un examen clinique bien conduit
permettent le plus souvent d’arriver au diagnostic etiologique.
• Trois axes d’orientation sont â respecter :
1-Interrogatoire
• De l’entourage du patient: precise :
- Les circonstances d’apparition
- Les antecedents personnels :
* psychiatrique : syndrome depressif, schizophrenie
* somatique : epilepsie, diabete, asthme
- Les antecedents familiaux
- Le mode de vie : alcoolisme, prise de toxiques, traitement usuel
2-Examen somatique
. Examen clinique afin d’eliminer une pathologie organique :
- Signes generaux : pouls, TA, T°, poids, hydratation
- Examen neurologique
- Elements d’ivresse alcoolique, de toxicomanie
• Examens complementaires en fonction de Torientation
3-Examen psychiatrique
• Cet examen precise :
- L’importance de Tagitation : etat de fureur, etat modere
- L’etat de conscience (orientation temporo-spatiale)
- La presentation : tenue negligee ...
- L’humeur : euphorique, melancolique
- Le delire eventuel:
* Monothematique (megalomanie, persecution)
* Troubles du cours de la pensee (discours flou)
* Les elements de discordance
- L’angoisse : reaction de peur, tremblements
1- Acces maniaque
* L’agitation s’associe â une exaltation de l’humeur et â une excitation psychomotrice
* On retrouve une insomnie, sans fatigue, une Iogorrhee
* Notion d’antecedents identiques ou d’antecedents depressifs
* Au maximum : tableau de fureur maniaque (rare)
2- Syndrome confusionnel
* L’agitation s’accompagne de troubles de la conscience
* Penser â une pathologie alcoolique (Delirium Tremens)
* On retrouve : des troubles de la memoire, une desorientation temporo-spatiale, des
troubles de la vigilance, un onirisme delirant, une angoisse, des tremblements, un
febricule
* Un bilan biologique et somatique s’impose
3- Syndrome dementiel
• L’agitation s’accompagne d’une atteinte globale des fonctions superieures
• L’agitation est souvent nocturne, d’installation Progressive
• On retrouve une indifference et des troubles du comportement
6- Fureur epileptique
• Le tableau se compose d’une violence incontrolee avec confusion et amnesie
consecutive
• Rechercher un antecedent personnel ou familial d ’epilepsie
7- Agitation anxieuse
• L’agitation s’accompagne d’un tableau melancolique ou nevrotique
• Elle est sensible â la relation psychotherapeutique
• On note une bonne reponse au traitement par benzodiazepines
• Elle peut etre reactionnelle â une situation stressante
• Toutes Ies nevroses peuvent entraîner un vrai etat d’agitation
8- Psychopathie
• Agitation dans un contexte d’intolerance â la frustration, de menaces, de chantage
chez une personne avec une biographie chargee (antecedents d’actes antisociaux, de
toxicomanie, de vols...)
10- Toxicomanie
• 3 cas de figure
- Intoxication aigue par Ies stupefiants :
* LSD -*■ hallucinations visuelles
* Heroine -*• troubles respiratoires -* troubles vegetatifs
- Syndrome de sevrage (etat de manque) aux opiaces
- Agitation dans le cadre du sevrage aux benzodiazepines
1- Traitement symptomatique
• Prevoir l’amenagement d ’un espace d’ecoute
• Si necessaire (malade a rm e): recours â la Force Publique
• Eliminer une organicite
• Maîtriser Vagitation :
- Contention manuelle (infirmiers...)
- Allonger le patient avant l’injection
• Surveillance : TA, pouls, temperature, hydratation, monitorage cardio-vasculaire
• Rechercher des dyskinesies, une hypotension arterielle (neuroleptiques)
• De l’etat psychiatrique : diminution de Texaltation psychomotrice
• Rechercher une complication (deshydratation, automutilation) et la traiter
• Psychotherapie de soutien (en pratique, entretiens reguliers avec le patient)
• Surveiller le mode de contention
• Par la suite, prescrire si necessaire une chambre d’isolement en psychiatrie (protocole de
surveillance â respecter)
2- Traitement etiologique
• Ivresse aigue
- LARGACTIL en IM (ampoule â 25 m g): 2 ampoules renouvelables si necessaire
- Rehydratation, Vitaminotherapie.
• Acces maniaque
- LARGACTIL en IM (3 â 4 ampoules, renouvelables) puis relais per os
- Thymoregulateur â introduire rapidement (curateur de Vacces maniaque)
- Rehydratation.
• Agitation anxieuse
- Au mieux Tranxene 50 mg : 1 cp per os
- Sinon TRANXENE (ampoule â 50 mg) : 1 â 2 ampoules en IM â renouveler si
necessaire.
• Psychopathe agressif, delirant agressif
- LOXAPAC (ampoule â 50 mg) : 2 a 4 ampoules en IM â renouveler si necessaire,
surveillance de la TA.
TABLEAU FLASH
Docteur SYNOC
Psychiatre
Interne des Hopitaux
LOXAPAC amp'. â 50 mg
2 â 4 ampoules en intramusculaire â renouveler si necessaire
Rassurer le patient
Dr. SYNOC
-Signature-
ETAT DELIRANT AIGU
N°184
ENJEUX
• La bouffee delirante aigue (BDA) est une des etiologies principales des etats delirants
aigus
• La BDA se caracterise par l’eclosion brutale d’un delire riche et incomprehensible
• Le risque evolutif est l ’apparition d’une schizophrenie, d’ou la necessite d’evaluation
des facteurs pronostiques et de suivi psychiatrique au decours
SCENARIO
DOSSIER RECHERCHE
DEFINITION
• La BDA est une forme clinique des psychoses delirantes aigues, ou apparaît brutalement
un delire temporaire. Elle se differentie de la phase aigue de la schizophrenie par un bon
pronostic â long terme
EN PRATIQUE
• Adulte de 20 ans sans antecedent psychiatrique, presentant brutalement l’apparition
d’idees delirantes avec troubles du comportement. Au total, rupture brutale par rapport â
l’etat anterieur adapte de la personne
TERMINOLOGIE
• Diffluence : discours flou et incoherent en rapport avec une pensee non structuree
• Personnalite schizoide : repli, solitude et pauvrete du contact avec vie imaginaire intense
(croyances mystiques, bizarrerie de la pensee)
• Coprolalie : emission de mots grossiers ou obscenes
• Echolalie : le patient reprend en echo Ies mots de l’interlocuteur
- Anciennete
- Mecanismes
- Themes
- Structure (systematisation)
- Reaction affective
- Adhesion/critique
- Autres
?!TSZm m ăŞt£' ' i
;ANCIENNETE
que le debut des troubles delirants semble inferieur â 6 mois, on parle d’episode delirant
gu. Apres 6 mois d’evolution, on parle de delire chronique.
- '
K Episode delirant aigu Episode delirant chronique
parjtion
tpportâ ^ -B-MECANISMES
■pf Le mecanisme permet la construction du delire
Parfois unique ou parfois multiples (comme dans la BDA)
jwp 1-Intuitions
intense-
şwsîdde fausse, admise : « il se sait etre le fils de Dieu »
y •2'Interpretations
■■•-Explication fausse apportee â une perception exacte : « on me surveille car j ’ai vu une voiture
‘"".-=jf%reter dans ma rue »
logies, ■„ |§3-HaIIucinations
■Jiraflt r ffC’est une perception sans objet â percevoir. On distingue 4 types d’hallucinations
■* Psycho-sensorielles
• Psychiques
Psychomotrices
Automatisme mental
b) Psychiques
- Elles sont plus des images ou des representations que des perceptions :
* Voix interieures
* Transmission de pensee
* Echo de la pensee ou de la lecture
* Impression de vols ou de devinement de la pensee
c) Psychomotrices
- Le sujet ne reşoit pas mais emet des paroles, Temission des mots s’impose au sujet
malgre lui
- Le sujet a la sensation que Ton mobilise ses membres, qu’on Toblige â marcher
d) Automatisme mental
- Fonde sur des hallucinations psychiques, Tautomatisme mental symbolise
l’automatisation d’une pârtie de la pensee de la personne
- On appelle grand automatisme mental le triple automatisme mental de De
Clerambault (psychique, moteur et sensitif)
- Classiquement, on decrit deux types d’automatisme mental : le petit et le grand
automatisme. Le premier peut etre considere comme le debut symptomatique de la
maladie et le second comme la forme d’etat
ETAT DELIRANT AIGU
4-Imagination
’imagination caracterise les delires paraphreniques : je suis le chevalier du château, je
dans les etoiles »
av i g u e
Mllusions
perception deformee d’un objet reel, non reconnue comme une erreur :
Olfactive, visuelle, auditive, cenesthesique
THEMES
:theme du delire est l’objet du discours, les themes peuvent subir des variations rapides:
Persecution/Prejudice : conviction absolue du sujet qu’on cherche â le nuire
Revendication : querulents, inventeurs, idealiste, sinistrose (revendication â la suite d’un
prejudice corporel (accident du travail...)
Megalomanie : impression d’etre appele â une destinee grandiose
Influence : sentiment qu’a le patient « d’etre commande, teleguide » par une force
exterieure â sa volonte
Jalousie : idee prevalente d’etre trompee
Erotomanie : conviction delirante d’etre aime
Mystique, Scientifique : « je suis l’elu de dieu, j ’ai une mission divine »
Hypochondriaque : idees fausses concernant le corps et son fonctionnement:
- Negation d’organe : « je n’ai plus de poumons »
- Nosophobie delirante : conviction delirante d’etre atteint d’une maladie
- Syndrome de Cotard : association :
* idees de negation (organes, personnes)
* idees d’immortalite : « ils ne sont plus humains, donc immortels »
* idees de damnation, de possession
D- STRUCTURE DU DELIRE
* Delire systematise
- Ordonne, comprehensible, coherent
- Adhesion d’autrui
- Souvent monothematique
- Caracteristique des delires paranoiaques
- Degre d’extension : (pour Ies delires paranoîaques)
* En secteur : centre sur un domaine :
affectif (delire de jalousie, erotomanie)
-» social
—* professionnel
=> delire dirige vers un seul but
* En reseau : extension â plusieurs personnes, â differents secteurs d’activite :
=> ex. : la paranoia : « il est du complot, comme le boucher, la police et bien
sur ma familie, ils veulent ma peau »
E- ADHESION/CRITIQUE
• Le patient adhere ou n’adhere pas â son delire
• Les troubles du comportement (passages â l’acte, reactions pathologiques) temoignent le
cas echeant de cette adhesion
F- REACTION AFFECTIVE
• Parfois forte participation affective (dans les delires passionnels) avec reaction
comportementale : acte hetero-agressif, depenses inconsiderees (enquetes de filature.
detectives prives...)
• Affect depressif (melancolie delirante) avec reaction comportementale (suicide)
• Affect euphorique (acces maniaque) avec reaction â type d’excitation psychomotrice
• Angoisse massive en rapport avec 1’adhesion au delire
• Fluctuation thymique rapide, au cours d’une meme journee (BDA)
• Risque de dangerosite si presence : d’hallucinations, d’un persecuteur designe, si theme
passionnel
G- AUTRES SYMPTOMES
• Elements dissociatifs avec discordance dans le cadre de la schizophrenie
• Syndrome depressif dans le cadre d’un acces melancolique
• Syndrome confusionnel dans le cadre d’une etiologie organique au delire
• Signes neurologiques en foyer lors d’un processus expansif cerebral
• Autres: perte de poids, fievre, insomnie, prise de toxiques
• Personnalite preexistante : schizoide, paranoîaque, sensitive (delire des sensitifs)
ir. UOIIFFKK DELIRANTE ATGIJE fPSYCHOSE AIGIJR POLYMORPHFh D2
C’est une forme clinique des psychoses delirantes aigues. Le diagnostic est parfois revu au
decours, en fonction de l’evolution
G’est la forme la plus caracteristique des etats delirants aigus
A- CLINIQUE
. Terrain : jeune entre 18 et 25 ans sans antecedent psychiatrique
• Parfois personnalite premorbide de type schizoide
• Absence de facteurs declenchants
• Parfois, il existe des moments propices au developpement d’une BDA :
- Periodes de surmenages (professionnel, affectif, changement scolaire ou universitaire)
- Periode du post-partum
- Fragilite organique : infections, intoxications, traumatisme crânien (presence
d’elements confusionnels)
• Debut brutal : « coup de tonnerre dans un ciel serein » en quelques heures : « des son
apparition, le delire est constitue »
• Existence d’une symptomatologie psychotique (delire avec ou sans dissociation), sans
troubles thymiques (melancolie, manie) ou desordres organiques permettant de
l’expliquer
1- Syndrome delirant
• De duree breve (moins de 6 mois)
• Polymorphisme des themes : persecution, grandeur, possession, influence, mystique : Ies
themes se melangent
• Multiplicite des mecanismes : intuitif, hallucinatoire, illusions, automatisme mental
• Idees de depersonnalisation, de derealisation
• Absence de systematisation, d’organisation
• Conviction absolue au delire
• Participation affective en rapport avec le delire
• Angoisse
• Troubles du comportement en rapport avec le delire : agitation, fugue, suicide, anorexie
• Variations de la symptomatologie dans la journee : « vagues de delire »
2- Troubles thymiques
• Tantot expansif, exalte (maniaque), tantot en proie â une forte angoisse avec des themes
depressifs (idees de mort, sideration depressive)
• L’humeur est constamment alteree
• Mais en aucun cas on observe un trouble thymique complet et fixe (fluctuation +++)
3- Autres
• II n’y a pas de reelle confusion, mais des difficult6 s attentionnelles avec une legere
obnubilation
• Signes physiques : insomnie parfois totale, hypotension orthostatique, deshydratation
• Parfois apparition d’elements de dissociation
B- FORMES ETIOLOGIQUES
II existe trois situations
• Bouffee delirante aigue : primaire, sans facteur declenchant
• Bouffee delirante secondaire â un facteur psychogene
• Bouffee delirante secondaire â une cause organique
1- BDA primaire
• Absences de causes apparentes, tableau brutal
• Parfois personnalites premorbides
- Brutalite du debut
- Existence de facteurs declenchants (organiques ou psychogenes)
- Personnalite anterieure bien adaptee
- Brievete de 1’acces
- Bonne reponse au traitement
- Bonne critique du delire
- Importance des elements thymiques et confusionnels
- Richesse du delire (polymorphisme des themes et multiplicite des
mecanismes)
- Absence d’ATCD familiaux d’ordre psychotique
IV- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DE LA BDA
• Troubles de l’humeur
- Manie delirante : le trouble de l’humeur est fixe, il predomine sur le delire
- Melancolie delirante : monothematique, stabilite de la thymie depressive
• Confusion mentale
- Toute atteinte organique â l’origine d’une confusion mentale peut donner un tableau
de bouffee delirante aigue (celle-ci peut etre ou non associee â la confusion)
- Dans la BDA, le delire est plus important, s’il existe une desorientation temporo-
spatiale, elle est tres discrete, l’E.E.G. est normal, la vigilance est normale
• Schizophrenie
- Forme de debut ou exacerbation (delire paranoide)
• Psychose non dissociative
- Sujet souvent plus âge (> 35 ans): PHC, delires paranoîaques, paraphrenie
• Hvsterie