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Dédicace
Je dédie ce modeste travail à mon cher père MOHSSEN, aucune dédicace ne serait exprimée
l’amour l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours eu pour vous, rien au monde ne
vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être
A ma très chère mère HELA, pour l’amour et les sacrifices que tu as consentis pour me
pousser toujours vers l’avant, j’espère pouvoir te rendre ne serait qu’une once de ce que tu
m’as donné
A ma très chère grand-mère, tu représentes pour moi le symbole de la bonté par excellence, la
source de tendresse et l’exemple de dévouement qui n’a cessé de m’encourager et prier pour
moi
A ma très chère sœur SAHAR, pour l’aide et le soutien et les encouragements que tu m’as
témoigné, pour ta générosité et ton sens de responsabilité faisait de toi l’épaule sur laquelle on
se repose merci et que dieu réalise tes rêves
A mon beau frère ZIED, en témoignage de l’attachement et de l’affection que je porte pour
vous que dieu t’assiste
A la mémoire de mon grand père MOHAMED, que dieu le tout puissant lui accorde son
infinie miséricorde et l’accueil dans son éternel paradis
A tous mes amis ONES DABOUSSI, SARRA BEN SAID, MYRIAM BOUKADI, SAFA
GHNIMI, SALMA MAKNI, DALY LETAIEF, MAHDI MSAAD pour leur présence et leur
soutien et à ma très chère amie, néanmoins ma sœur JIHENE BEN REBBAH pour tous ce
qu’on a vécu ensemble
A mon petit cousin MAHMOUD, Les mots ne suffisent guère pour exprimer
l’attachement, l’amour et l’affection que je porte pour toi
Et finalement à ma très chère cousine RIHAB JBELI qui m’as aidé et soutenu tout au long
de ce travail
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Remerciement
Je remercie Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté d'entamer et de
terminer ce rapport.
Je tiens à remercier mon encadrant IMEN CHERIF qui m’as assisté tout au long de ce projet
de fin d’étude
Le travail est pour nous l’occasion de vous témoigner notre profonde gratitude
Ainsi je remercie mon encadrant au sein de la banque UIB madame SONIA TARROUCHE
pour sa présence, ses conseils, et sa disponibilité qui m’ont été bénéfique pour la réalisation
de mon travail
Je remercie également toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce projet et qui
m’ont soutenu durant mon parcours universitaire
Sommaire
Introduction générale……………………………………………………………….…………………... 1
Premier chapitre : Présentation de la banque UIB…………………………………….. 3
Section1 : présentation du secteur bancaire…………………………………….…………….. 4
Section2 : présentation de l’UIB, produits et services…………………………….……….. 5
Deuxième chapitre Le commerce international: ……………………………………… 14
Section1 : la notion du commerce extérieur………………………………………………….. 15
Section2 : les moyens de paiement à l’international……………………………………….. 21
Troisième chapitre : Les techniques d’encaissement documentaire …………… 25
Section1 : la remise documentaire…………………………………………………………………. 26
Section2 : le crédit documentaire…………………………………………………………………… 31
Section3 : gestion des risques documentaires ………………………………………………… 39
Quatrième chapitre : Étude comparative entre le crédit documentaire et la
remise documentaire import cas de l’UIB…………………………………… 41
Section1 : déroulement des encaissements documentaire import a l’UIB …… 42
Section2 : étude comparatif entre le crédit documentaire et la remise
documentaire…………………………………………………………………………………………………… 53
Conclusion général………………………………………………………………………………………… 62
Les enseignements tirés de stage…………………………………………………………………… 64
Bibliographie…………………………………………………………………………………………………… 66
Annexe…………………………………………………………………………………………………………. 69
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Introduction générale
L’échange des biens et des services, entre les différentes nations, est un phénomène ancien.
Depuis le début du XIX siècle, le commerce mondial n’a pas cessé de se développer, son
rythme était supérieur à la croissance de production et il s’est fortement accéléré depuis 1945.
En effet au milieu du XIXe siècle, la population mondiale a été multipliée par 6 environ, la
production mondiale par 60 et le commerce mondial par 140.Cependant l’économie mondiale
est devenue de plus en plus intégrée, l’échange entre nations est devenu une nécessité,
puisque aucune nation ne peut prétendre satisfaire la diversité de ses besoins de façon
autonome, et vivre en autarcie.
Ainsi la multiplication des échanges au sein d’une économie nationale, justifie une monnaie,
et rend nécessaire un moyen de paiement international.
1
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Chaque pays dispose d’une monnaie distincte convertissable, avec des taux de change
instables dans le temps. Et c’est suite à l’abandon, en 1973, que les taux de change fixe,
instaurés dans le cadre des accords de BrettonWoods et l’adoption du régime flottant, ayant
engendré la déréglementation et l’imbrication des marchés financiers.
Afin d’éviter les problèmes souvent délicats et parfois complexes, les établissements
bancaires interviennent et soutiennent les opérations du commerce extérieur, à travers leur
savoir faire technique et l’appui financier, dans un domaine aux multiples facettes.
C’est dans cette perspective que nous proposons de répondre à la question suivante :
2
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Premier chapitre :
3
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Durant les dernières années, nous avons assisté à des nombreux changements qui ont touché
plusieurs domaines dont la sphère financière et le secteur bancaire.
Ainsi, suite aux mutations de l’environnement, le système bancaire tunisien n’a cessé de
progresser suite à la réforme des marchés de capitaux, la redéfinition de la profession bancaire
et la restructuration des banques afin de :
renforcer le secteur
banque de
tunisie
BCT
etablissement de
banque specialisé
credit
les
les banques etablissements banque off shore
financiers
Le secteur bancaire a pour rôle principal la collecte des dépôts auprès des agents économiques
quelles qu’en soient la durée et la forme, l’octroi des différents types de crédits, la facilité des
opérations de commerce international en assurant un service de caisse et de change.
1. Historique
L’Union Internationale des Banques, est l’une des premières banques privées en Tunisie.
C’est une banque commerciale créée en (1963), par le regroupement de cinq grandes banques
internationales, à savoir « le Crédit Lyonnais » , « The Bank of America International », « la
Banca Commerciale Italiana », « la Commerz Bank » et « la Société Franco Tunisienne de
Banque et de Crédit ». L’actionnaire tunisien de référence était la Société Tunisienne de
Banque.
En novembre 2003, les pouvoirs publics ont décidé de dénationaliser la banque par la cession
de 52% du capital, à une institution financière internationale, ce qui a entrainé le lancement de
chantier remise à niveau, ciblant particulièrement l’informatique, la formation du personnel,
la réorganisation du réseau d’agence, la rénovation de l’offre commerciale et l’assainissement
financier de cette banque.
6
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
En décembre 2004, l’UIB a procédé à l’augmentation numéraire de son capital, par le porté de
70 000 000DT à 106 000 000 DT.
Quatre ans après, elle atteint 196 000 000 DT pour l’émission de 7 000 000 d’actions
nouvelles et de 2 000 000 certificats d’investissements..
Très présente historiquement sur le marché des grandes entreprises, le réseau de l'UIB qui
compte 132 points de vente aujourd’hui, répartis dans toute la Tunisie, assurant une bonne
couverture des zones urbanisées lui permet de se développer activement en parallèle sur de
nouveaux marchés, notamment les Particuliers, les Professionnels et les PME.
2. Fiche d’identité1
Risque : faible
1
Source : circulaire de l’UIB
7
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Président du
Conseil Général
Contrôle confirmité
Conseil Juridique
Audit et inspection
Directeur Général
Finance
Contrôle permanent
Ressources humaines
Communication
8
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
4. Filiales de l’UIB
a. International SICAR-IS
C’est une société d’investissement à capital risque, régie par la loi n° 88-92du 02/08/1988 sur
les sociétés d’investissement, elle a été créée en décembre 1999 avec un capital de 5MD1.
Sa principale fonction est la prise de participations au sein de l’entreprise, que ça soit pour son
compte ou pour le compte des tiers en vue de les restituer à terme.
b. Intermédiaire International–INI
C’est une société d’intermédiation en bourse créée en 1995 dans le cadre de la loi n94-117
relatives à la reforme du marché financier.
Cette société consiste en l’achat de créances pour son propre compte et le recouvrement des
créances pour le compte de tiers.
Son capital représente 2MD libre de moitié entièrement détenu par l’UIB
Classée parmi les 10 premières sociétés de leasing en Tunisie son capital est de 10MD.
L’UIB offre une large gamme de produits et de services organisés par segment de clientèle ,
particuliers , professionnel, PME2, grandes entreprises nationales et mondiales
institutionnelles.
Elle exerce plusieurs types d’activité à titre d’exemple : les cartes, les crédits et l’épargne
1 Million de dinars
2
Petites et moyenne entreprises
9
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
a. Produits de l’UIB
- Le service MESSAGE : qui est un service utilisé pour connaitre le solde du compte
deux fois par semaine
- UIB PHONE : qui permet d’accéder pour gérer votre compte à distance 24/24 et
7jours/7
- UIB NET : qui gère le compte à distance et qui permet la réalisation à distance les
opérations de virement, commander les chéquiers, télécharger les opérations sous
forme d’un fichier électronique et imprimer le fichier du compte
- WESTERN UNON : c’est l’un des principaux services banque, un service de transfert
de fond en prévenance de l’étranger en faveur d’un destinataire en Tunisie, un service
fiable rapide facile surtout sécurisé et sans frais de réception
c. Les cartes
- CARTE OXYGENE : une carte d’achat et de retrait qui permet à son détenteur
d’utiliser mensuellement une avance sur son revenu en fonction de sa situation
personnelle et son revenu mensuel net domicilié.
- SAFAR CARD : c’est une carte internationale pour les achats de biens et services
exclusivement à l’étranger et le retrait aussi auprés de tous les DAD à l’étranger
- VISA ELECTRON : une carte qui permet d’effectuer des retraits et d’achat dans des
limites un montant par jour qui est fixé par le conseiller de la clientèle.
10
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
d. Les crédits
e. Les épargnes
- EPARGNE OMNIA : c’est un produit de placement qui permet aux clients particuliers
de constituer progressivement une épargne rémunérée, en vue d’obtenir un crédit pour
financer divers projet (voyage, loisirs, mariage …).
- EPARGNE LOGEMENT DAR : offre aux clients une rémunération d’épargne
intéressante, afin de bénéficier, sous certaines conditions, d’un crédit pour financer
différents types d’investissement immobilier.
6. Stratégie de la banque
Les fondamentaux de l’UIB se sont consolidés avec une amélioration de la structure des
engagements, une hausse de taux de couverture des créances classées par les provisions, ainsi
qu’une diminution des taux de créances classées et enfin un ratio de solvabilité de 9.05% fin
2010 conforme aux normes réglementaires.
La stratégie de l’UIB s’inscrit, désormais, dans une démarche qui compte la normalisation de
ses actifs, la maîtrise des risques et des coûts. L’UIB décide de mettre en évidence un modèle
de croissance plus équilibré, une bonne démarche sur la diversification du portefeuille de ses
métiers et le renforcement de son positionnement sur une clientèle plus diversifiée. Grâce à
cette nouvelle stratégie, l’UIB a l’ambition de mettre en évidence sa position dans le paysage
11
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
bancaire tunisien, suite à son réseau qui compte à ce jour 132 et qui vise l’accroître à 150 à la
fin de l’année 2015.
Après la restructuration financière effectuée, l’UIB poursuit son développement avec la mise
en place du plan "Ambitions 2015", plan qui s'inscrit complètement dans les perspectives du
Groupe Société Générale, actionnaire de référence de l'UIB. Les actions identifiées reposent
sur un diagnostic exhaustif de la banque et doivent lui permettre de retrouver au plus vite une
rentabilité comparable aux meilleurs standards du marché, qui vise à conquérir de nouveaux
clients avec une moyenne annuelle de 20000/an, une croissance de PNB1/GE2 de 10%/l’an, la
modernisation des outils informatiques et la poursuite en matière de risque afin d’améliorer
les procédures de prise et de suivi des risques
La période 2011-2015 reste un enjeu fort pour l'UIB, certes la banque dispose de réels atouts
qui lui permettent d’assurer son développement et sa croissance dans des conditions
financières saines et sereines.
12
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Elle vise aussi, à participer à l’évolution des risques correspondants et à la prise des décisions
d’engagement, de promouvoir, de concevoir et de suivre les produits « Trade finance 1» du
commerce extérieur.
La direction du commerce extérieur est composée de six divisions, dont chacune est chargée
d’effectuer des tâches bien précises. Ces divisions sont les suivantes :
- Domiciliation
- Encaissements documentaires
- Crédits documentaires
- Financement en devises
- Garanties internationales
- Support assistance
Direction du
commerce
exterieur
1
Financement du commerce international
2
Source : Circulaire de l’UIB
13
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
14
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Deuxième chapitre :
Le commerce International
15
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Introduction :
Le commerce international est un domaine qui fait intervenir des acteurs qui sont
généralement situés dans des pays différents voir même des continents distincts.
Les échanges internationaux désignent alors des échanges entre nations leur développement
entraine un mouvement d’internationalisation des échanges de marchandises , de services et
de capitaux qu’on peut définir donc comme l’élargissement du champ d’activité d’une
économie au delà d’un territoire national.
Le commerce extérieur désigne l'ensemble des échanges de biens et services entre un pays et
le reste du monde. Les échanges avec le reste du monde portent sur des marchandises, des
services ou des prestations et des capitaux.
Depuis 1945 le commerce mondial accroit plus vite que la production mondiale, ainsi entre
1950 et 1963 les échanges de marchandises ont augmenté en moyenne de 8% par an, contre
5% pour la production mondiale durant la même période, cela s’explique par la création de
plusieurs organisations ou accords internationaux (GATT2 puis OMC3, FMI4…) qui ont aidé à
créer un climat favorable au développement des échanges.
Au cours des trois dernières décennies, Les flux commerciaux internationaux ont connu une
augmentation spectaculaire, certes, la valeur des exportations mondiales de marchandises est
passée de 2030 milliards de dollars EU en 1980 soit une croissance moyenne de 7.3% par an
en dollars courants.
1
L'anglais du commerce international Broché – 25 mai 2010 de Annick Klimoff
2
General Agreement on Tarifs and Trade / en français : Accord général sur les tarifs douaniers et le
commerce, AGETAC
3Organisation Mondiale du Commerce
4
Fonds monétaires international
16
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Les échanges des biens ont connu un essor très rapide qui s’est accompagné d’une mutation
de la structure par produits, les échanges portés essentiellement sur des produits bruts 1
environ 2/3 du commerce mondiale, mais après 1945 les produits manufacturés ont pris une
place primordiale entre (1950-2002), leur part dans les exportations mondiale de biens a passé
de 40% à 78% respectivement.
Le commerce de services s’est développé plus tardivement mais, il a connu un essor très
rapide 367 milliards de dollars EU en 1980 à 4170 milliards de dollars EU en 2011 soit une
croissance de 8.2% l’an (selon les statistiques commerciales de l’OMC2).
Le tableau ci-dessous montre que la part des produits industrialisé augmente régulièrement
par rapport au PIB mondiale, et que la part des produits minéraux est fortement influencée
par des chocs et contre chocs pétrolières.
Exportateurs Importateurs
1 Allemagne Etats-Unis
2 Chine Allemagne
3 Etats-Unis Chine
4 Japon Japon
5 Pays-Bas France
En 1950, les Etats-Unis assurent 22% du commerce mondial, la Grande Bretagne était en
seconde position, ces deux économies mondiales ont vu le déclin entre 1960 et 1970 au profit
de l’Allemagne et le Japon. En 1988, les Etats-Unis, l’Allemagne et le Japon occupaient 31%
des explorations mondiales.
Certes , en 2012, Les États-Unis occupaient la première place dans les importations et les
exportations mondiales de marchandises, avec un commerce total de 3881 milliards de dollars
EU, la seconde place occupait par la Chine, avec un commerce total des marchandises de
3867 milliards de dollars EU en 2012 , son excédent commercial était de 230 milliards de
dollars EU, soit 2,8 % de son PIB , l’Allemagne occupait la troisième place, avec un excédent
commercial de 240 milliards de dollars EU en 2012, soit 7 % de son PIB.
Les exportations mondiales de marchandises n’ont pas augmenté, ils ont stagné en valeur,
tandis que les exportations de services commerciaux ont augmenté de 2 %.
Entre 1980 et 2011, la part des économies en développement dans les exportations mondiales
est passée de 34 % à 47 % et leur part dans les importations mondiales de 29 % à 42 %. .
Dans un contexte économique dynamique caractérisé par l’ouverture des échanges, les pays
en développement ont des chances de précéder les pays développés avec une croissance de
deux à trois fois plus élevée en exportations et en PIB, au cours des prochaines années , par
1
Données requis de l’OMC : organisation mondiale de commerce
2
Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud
18
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
contre, leur PIB augmente deux fois moins vite et la croissance des exportations est plus
faible que dans les pays développés.
Selon le rapport statistique de 2013 de l’OMC, les dix principaux négociants représentent
51% du commerce de marchandises et 49% des services commerciaux en 2012 quant aux
économies en développement leur contribution, dans le commerce de marchandise et des
services commerciaux sont de 49% et 35% respectivement.
a. La libéralisation du commerce
Dès le début des années 90, la Tunisie a opté pour une intégration dans l'économie mondiale
dans le cadre d’une amélioration de sa stratégie de développement à l’extérieur.
Cette intégration s'est traduite par la libéralisation progressive de son commerce extérieur et
l'instauration de zones de libre-échange avec plusieurs pays à travers divers types d’accords
internationaux tels que l’accord de l’OMC, l’accord d’association avec l’union européenne,
l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce GATT. Ce qui pourrait assurer une
croissance remarquable.
En outre , la Tunisie a pris une large gamme de mesures d’accompagnement à l’effort de
libéralisation par un programme de mise à niveau qui vise à assister les entreprises
manufacturières à s’adapter à une plus forte concurrence sur les marchés, et à fournir une
assistance aussi bien financière que technique aux investisseurs nationaux et internationaux.
Cette politique de libéralisation se poursuit, malgré les crises internationales, par la
négociation de nouveaux accords commerciaux et notamment par la négociation de la
libéralisation du secteur des services, des produits agricoles et agroalimentaires.
Aujourd'hui, la Tunisie est liée avec des accords commerciaux à 50 pays de la région,
représentant plus de 800 million de consommateurs.
ce secteur, afin d’améliorer la qualités des services, de stabiliser le portefeuille des créances et
de faire face à la baisse des taux d’intérêts par l’amélioration des marchés de capitaux et la
restructuration du secteur bancaire.
Bien que, les banques publiques ont un rôle important dans le financement de l’économie
Tunisienne, mais actuellement, le système bancaire Tunisien comprend 20 banques qui sont à
majorité privée et à capital mixte.
3.5
3
2.5
2 Imporatation
1.5
Exportation
1
0.5 Exportation
0 Imporatation
2008
2009
En Tunisie, les exportations et les importations ont connu une baisse de 0.9%, pour atteindre
respectivement en 2008, 25878 MDT2 contre 30241 MDT et de 1.21% pour atteindre 19469
MDT contre 23637 MDT. La balance commerciale a montré donc un excédant de 2204 MDT
en 2009 contre 2053 MDT en 2008.
Suivant la cadence mondiale, les exportations et les importations ont enregistré une hausse de
22.9% soit 31817 MDT et de 20.8% soit 23519 MDT respectivement.
Les échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur ont enregistré en volume1 une
augmentation de 0,5% à l’export soit 25091.9 MDT et ont pointé une contraction de 2,4% à
l’import atteignant 33701.9 MDT.
Cette évolution découle d’une augmentation parallèle enregistrée au niveau des prix à l’export
de 6,2% et à l’import de 8,6%.
Variation des
exportations tunisiennes
variation aux
6.00% prix courants
4.00% variation aux
2.00% prix constants
0.00% variation des
Année Année prix
2012 2013
Variation des
importations
tunisiennes
15.00% Variation aux
prix courants
10.00%
Variation aux
5.00% prix constants
0.00% Variation des
Année Année prix
-5.00%
2012 2013
D’après le rapport de l’Institut national des statistiques pour l’année 2013, en terme
d’échanges commerciaux avec l’étranger, la Tunisie a enregistré une hausse à l’export de
0.7% et une baisse de 2.6% à l’import en volume. Cette évolution résulte d’une augmentation
au niveau des prix à l’export de 3,6% et à l’import de 6,2%.
1
Un prix constant
21
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
En valeurs courantes, les échanges ont atteint 27701.2 MDT en exportation et 39509.4 MDT
en importation, soit une hausse respective de 4,3% et de 3,5% par rapport à la même période
de l’année 2012.
Plus récemment, pour les mois de Janvier et Février de l’année 2014, l’INS a montré les
résultats suivants :
0
Exportation Importation
En 2013, Les exportations ont connu une légère baisse de 0.2% en volume tandis que les
importations ont connu une augmentation de 3.4% en volume. Cette évolution des flux
commerciaux résulte de l’augmentation simultanée des prix à l’import et à l’export
distinctivement de 4,7% et de 2,9%.
Pour la même période, une hausse de 2,7% et de 8,3% respectivement des exportations et des
importations en terme de valeurs pour atteindre 6424,8MD en importation et 4512,9MD en
exportation au début de l’année 2014.
Le choix de moyen de paiement dans le contrat de vente est d’autant plus important, dans les
relations commerciales internationales, que les risques de non paiement qui ont augmenté du
fait de l’éloignement des entreprises.
Les modes de paiement peuvent être divisés en deux grandes familles : celle des « techniques
d’encaissement simple » et celle « des techniques d’encaissement documentaire ».
22
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
a. Le chèque
Le chèque est un ordre écrit de payer à vue une somme déterminée à son bénéficiaire.
Chèque de banque : Émis par une banque sur l’ordre de l’importateur, c’est un
engagement direct de paiement par celle-ci.
Le chèque facilite, non seulement le recours contre le tiré, mais assure aussi une grande
sécurité de paiement, subsiste le risque politique le risque de perte, de vol et de falsification,
mais c’est un instrument peu utilisé dans la pratique du commerce international car malgré sa
simplicité d’utilisation, il présente certains inconvénients comme les délais d’encaissement
qui peuvent être longs et les frais sont importants.
la lettre de change ou traite (bill of exchange) : c’est un écrit par lequel le vendeur
(tireur) donne ordre à l’acheteur (tiré) de payer à vue ou à une date déterminée une
certaine somme à lui-même ou à un tiers (bénéficiaire) , la lettre de change est un
instrument très utilisé dans les échanges internationaux.
1Technique et moyen de paiement international: La technique du crédit documentaire Broché – 21 février 2012
de Abdou Adjilane
23
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Le virement bancaire « bank transfer », est une opération par laquelle les fonds sont transférés
électroniquement d’un compte à un autre. Il est généralement transmis par courrier, télex ou
encore par un réseau de télécommunication privée : le virement SWIFT1 appuyé sur l’EDI2.
Ainsi le virement est une procédure par laquelle l’acheteur donne l’ordre à son banquier de
créditer le compte du vendeur. L’ordre peut être libellé en monnaie nationale, ou en devise
étrangère.
C’est un moyen rapide souple, et les frais demandés par la banque pour la transmission
postale, sont peu couteux. Le virement SWIFT est privilégié puisque le risque de perte, de vol
ou de falsification est impossible, vu qu’il n’existe pas de support papier. Mais il est émis à
l’initiative de l’acheteur.
a. Le crédit documentaire3
Parfois désigné par « Letter of Credit » (L/C), ou encore dénommé Credoc, la lettre de
crédit, est l'une des premières techniques de paiement à distance était faite et utilisée par les
banquiers lombards 4 et hanséatiques, 5 ainsi que les templiers, 6 afin de sécuriser les routes
marchandes et de pèlerinage7 pour Jérusalem8,
1
Society for Wordl Wide Interbank Financial Télécommunications : un message utilisé par les banques lors de
l’émission d’une lettre de crédit
2
Echanges de données informatisées.
3 Revue du commerce international
4
Plus exactement, Langobards sont connus depuis bien longtemps par les Romains
5
La Hanse était l'association des villes marchandes de l'Europe du Nord .
6
L'ordre du Temple un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du moyen âge, dont les
membres étaient appelés les Templiers.
7
Un pèlerinage est un voyage effectué par un croyant vers un lieu de dévotion, vers un endroit tenu
pour sacré selon sa religion.
8
Dénomination israélienne officielle en arabe est une ville du Proche-Orient qui tient une place centrale dans les
religions juive, chrétienne et musulmane.
24
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
b. La remise documentaire
Nous allons mettre en exergue dans le chapitre suivant les différentes formes, les modes de
paiement, les intervenants… et tous ce qui est relatif à l’exécution d’un crédit documentaire
et d’une remise documentaire.
Conclusion
Le commerce avait un poids important depuis fort longtemps pour certaines économies, grâce
aux plusieurs facteurs, le commerce n’a pas cessé de se progresser et de se développer tant
en volume qu’en valeur. Et avec l’importance accordée au commerce international par les
banques qui ont facilité les échanges internationaux ,en offrant des moyens de paiement qui
répandent au mieux aux attentes de ses clients, le commerce devient « la chose du monde la
plus utile à l’Etat » 1
1
MONTESQUIEU, posté par 1001-citations le Janvier 13/2012 le non classé, http://www.1001-
citations.com/citation-26534/
25
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Troisième chapitre:
Les techniques de paiement à
l’international
26
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Introduction
Les entreprises qui importent ou exportent des marchandises à l'étranger, font recours
généralement aux techniques bancaires de paiement internationaux , car se sont considérées
comme des moyens de paiement et de financement les plus pratique dans les échanges
internationaux , parmi ces techniques, « le crédit documentaire » et « la remise
documentaire » qui constituent des garanties efficaces pour le vendeur qui veut s'assurer de
l'encaissement du produit de ses ventes et pour l’acheteur qui souhaite s'assurer de la bonne
qualité du bien ou du service acheté avant tout règlement financier.
La remise documentaire, consiste à ce que le vendeur et l’acheteur aient une bonne relation
basée sur la confiance, la solvabilité de l’acheteur et la stabilité politique et économique dans
le pays de l’importateur.
1
« Règles uniformes relatives aux encaissements », publié par la chambre de commerce international, à PARIS
et approuvé par les banques
2
Article 9, in « Règles uniformes relatives aux encaissements », Op.cit.
3
Article 14 et 15, Ibid
27
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Il est à noter que dans la remise documentaire, les banques interviennent comme des
mandataires de leurs clients : elles s’engagent uniquement à exécuter leurs instructions
L’encaissement documentaire assure une protection parfaite au vendeur, meilleur
qu’une simple facture.
La banque présentatrice, ne remet les documents au tiré, que contre paiement immédiat
c'est-à-dire au plus tard à l’arrivée des marchandises, dans la pratique, certains acheteurs
préfèrent reporter la remise des documents et le paiement jusqu'à ce que la marchandise
arrive.
28
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Cette procédure n’offre pas au vendeur une garantie, car il supporte le risque du non
paiement à l’échéance de l’effet de change
29
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
4. Fonctionnement et déroulement
a. Fonctionnement
1 Travail personnel
30
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Lorsque la banque de l'importateur reçoit les documents une vérification véritable doit
être faite par celle-ci et une fois assurée de la conformité des documents, une lettre
d'information est envoyée au bénéficiaire pour l'informer de l'arrivée des documents
Enfin lorsque le client accepte la traite (documents contre acceptation) ou effectue le
paiement (documents contre paiement) les documents lui sont remis par la banque. La
banque du vendeur crédite le compte de son client du montant de son exportation.
- Les factures : qui sont des documents commerciaux qui détaillent la quantité et
le montant de la marchandise
- Détails de la nature de marchandise (poids, colisage…)
- Le certificat d'assurance : qui indique les risques assurés en cas de défaillances
- Les connaissements : qui sont des documents qui attestent que la marchandise
a été bien embarquée.
Dans le cadre d'une expédition par voix aérienne on parle de lettre de transport aérien (LTA)
31
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
4. avantages et inconvénients
a. Avantages
b. Inconvénients
1. Principes fondamentaux
Le Credoc est un instrument de paiement très efficace que de nos jours le commerce
international ne pourrait plus s’en passer, en effet, il permet d’assurer la mise à disposition et
32
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
le paiement selon des conditions clairement fixées d’avance, comme il peut se servir au
financement des exportations.
Les documents d’un crédit documentaire sont soumis à des conditions très stricts, le
bénéficiaire ne peut être remboursé que contre remise de documents conformes, la conformité
des documents se vérifie sur la base des règles (RUU) 1: « les banques ont considéré des
documents à l’exclusion des marchandises, services ou prestation auxquels les documents
peuvent se reporter (page 87 ss).
La réalisation d'un crédit documentaire fait concourir quatre principaux acteurs, l'absence
d'un de ces intervenants rend impossible la réalisation et le déroulement du crédit
documentaire :
1 Règles et usances uniformes de l'ICC relatives aux crédits documentaires : Edition bilingue anglais-
français (Anglais) Broché – 1 janvier 2007 de ICC (Auteur)
33
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
b. Déroulement
1 Travail personnel
34
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
35
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
a. Révocable
Le crédit documentaire est dit révocable lorsque le banquier peut revenir sur son engagement
avant expédition des marchandises. L'exportateur conserve donc un risque tant qu'il n'a pas
encore expédié ses marchandises. En pratique, le crédit révocable est peu utiliser.
b. Irrévocable2
Dans ce cas le banquier ne peut pas revenir sur son engagement, quelque soit l'évolution de la
situation de son client, Dans ce genre de crédit documentaire, l'exportateur est assuré d'être
payé par le banquier de l'importateur sauf dans le cas où il n’a pas respecté ses engagements
1
Le crédit documentaire (Broché) de Benoît Feron, André-Pierre André-Dumont
Collectif
2
Le Principe De L'Inopposabilite Des Exceptions Dans Le Credit Documentaire Irrevocable; Van Der Haegen,
Marc
36
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
d. Confirmé
L’engagement du banquier de l'importateur se fait par un banquier correspondant dans le
pays de l'exportateur. L'exportateur qui respecte partiellement ses engagements est
totalement assuré d'être payé.
1
Mieux gérer ses crédits documentaires 1e ed. Broché – octobre 2007de Jean-Claude Asfour
37
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
« Un crédit doit indiquer s’il est réalisable par paiement à vue, paiement différé, acceptation
ou négociation » (RUU art.6 a, b)1
1 « Règles uniformes relatives aux encaissements », publié par la chambre de commerce international, à PARIS
et approuvé par les banques
38
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
8. Avantages et inconvénients
a. Avantages
- C’est une technique de paiement et un instrument de financement rapide, efficace très
reconnu et utilisé partout dans le monde
- Le Credoc garantit la livraison des marchandises avec la qualité et la quantité
demandée et dans des délais fixés d’avance
- Il est utilisé que dans des conditions commerciales favorables
- Facilite les opérations commerciales entre les acteurs internationaux
- Pour l'exportateur : Sécurité maximale quand il s’agit d’un crédit documentaire
confirmé
- Pour l’importateur : sécurité de paiement car il paye si seulement si, les documents
sont conformes
b. Inconvénients
1 Crédits documentaires, Lettres de crédit stand-by, Cautions et garanties : Guide pratique Broché – 26 août 2010
, de Joanne Klein-Cornede , Dominique Deprée , Hubert Martini , Judith Autié (Préface)
39
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Le financement des importations par les techniques documentaires peuvent engendrer des
différents risques qui peuvent être néfastes pour leur évolution. Le risque de crédit est l’une
des causes majeures de la faillite des établissements bancaires, appelé aussi « risque de
signature », c’est le risque principal auquel les établissements de crédit doivent faire face.
1. Risque documentaire2
Les risques documentaires proviennent de la différence entre les mentions portées sur les
documents et la marchandise réellement expédiée (mauvaise qualité des produits, tricherie sur
la marchandise, Erreur dans les documents).
En cas de doute au moment de la vérification des documents, le banquier du bénéficiaire doit
interroger l'acheteur afin d'obtenir son accord concernant l’irrégularité dans les documents.
2. Risque d’insolvabilité
3. Le risque de change
le risque de change peut se définir comme étant le risque de perte encouru par l’entreprise
suite aux variations défavorables des cours de change auxquelles sont exposées les agents
effectuant des échanges en devise étrangère. On distingue deux types de risques de change :
40
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
4. Le risque politique
Le risque politique fait référence à tous les événements locaux, qu'ils soient d'ordre social ou
politique qui peuvent perturber ou empêcher la bonne exécution des engagements des parties
et des échanges internationaux. Ces événements peuvent être des guerres, des révolutions, des
grèves ou des décisions d’ordre politiques ou administratif, national ou international.
5. Le risque catastrophique
Le risque catastrophique résulte d'un phénomène naturel (séisme, typhon, inondation …) qui
empêche ou entrave le bon fonctionnement des activités d'une entreprise et les engagements
pris avec ses partenaires.
6. Le risque Economique
Ce risque se déclenche au niveau du cycle d’exploitation, c’est le risque de hausse des prix
internes du pays du fournisseur, hausse supportée par le vendeur dans le cas où le contrat
aurait été conclu selon la formule de prix fermes et non révisables.
Conclusion
L’ouverture des entreprises à l’international procure lors de leurs opérations plusieurs risques
le choix des techniques de paiement le plus adéquat qui couvre un maximum de risque
résultant du fait que les contrats internationaux sont les plus souvent libellés en devises.
41
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
42
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Introduction
Les échanges internationaux se sont développés dans le monde entier et ont pris de l'ampleur
jour après jour. Des millions de produits sont commandés, vendus et acheminés par voie
aérienne, maritime ou terrestre chaque jour.
Toutefois, cette évolution s'est accompagnée d'un accroissement des risques liés au
financement des importations, à l’encaissement et à la mobilisation des créances nées de
l’exploration. Ce risque est d'autant plus important lorsque les parties prenantes sont
géographiquement éloignées et que les relations comportent une part d'incertitude surtout si
l'un ou l'autre des pays souffre de restrictions douanières ou monétaires.
Cependant pour réduire les risques et assurer une bonne sécurité des échanges, plusieurs
moyens de paiement internationaux ont été mis en place. Ainsi, les modalités financières du
contrat prennent une importance primordiale. Elles concernent, entre autres, les délais de
règlement, le mode de paiement, et les techniques de paiement ou procédures de
recouvrement dont certaines sont spécifiques au commerce international, tels que les remises
documentaires et les crédits documentaires vu que les intérêts de l'importateur et de
l'exportateur sont contradictoires , le premier souhaite recevoir sa marchandise au meilleur
prix, en bonne qualité et payer au plus tard possible, tandis que le second désire vendre et se
faire payer par ses clients dans un délai fixe et le plus tôt possible.
43
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
a. Présentation du contrat
Une entreprise Tunisienne (SARL SA)1 spécialisée dans la climatisation, a signé un contrat
d’achat « de panneaux aluminium », cet achat est effectué auprès d’un fournisseur à Dubaï
(PAL MIDDEL EAST PIR.LLC), le contrat commercial a été signé entre le client et le
fournisseur le 24/07/2014.
Le prix de marchandises : 23030.640 USD
La banque émettrice : l’UIB
La marchandise expédiée : du port JEBEL ALI UNITED ARAB EMIRAT
Port d’expédition : port RADES Tunis
Modalité de paiement : différé à 90jours date B/L
Pays d’origine : Dubaï U.A.E
Le fournisseur exige d’être payer par un crédit documentaire irrévocable et non
confirmé
b. La demande d’ouverture
L'ouverture du CREDOC est effectuée par l’UIB sur une demande de son client (SARL SA)
La demande d’ouverture de crédit documentaire import contient :
- Nom de l’importateur (donneur d’ordre) : SARL SA
- Nom et adresse de la banque émettrice : UIB
- Numéro de compte du client : ******
- Nom du bénéficiaire : PAL MIDDELE EAST PIR.LLC
- La banque du bénéficiaire : commercial Bank of DUBAI
- Mode de règlement : irrévocable non confirmé payable a vue2
- Validité de Credoc : 10/02/2015
- Le montant : en chiffre : 23030.640 USD et en lettre : vingt trois mille, trente us
dollars et 64 centimes
- Les frais de correspondance : sont à la charge du bénéficiaire
- Expédition : de port Dubaï a port TUNISIEN rades ou Bizerte (au plus tard le
20/01/2015)
44
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Ainsi que les documents qui doivent être fournis par le fournisseur (documents requis) :
Si le client a une relation de longue date, le crédit sera accordé par simple visa.
S’il s’agit d’une entreprise non cliente mais de bonne réputation il sera intéressant à la
banque d’ouvrir le crédit.
Si le donneur est une récente relation donc il présente un risque, la banque lui ouvre un
crédit mais sous certaines conditions :
Blocage de fonds : le compte du donneur d’ordre sera bloqué ce qui permet à la
banque de se couvrir contre défaut de paiement.
Le crédit documentaire à vue : exige que le document de transport soit établi au
nom de la banque.
Le crédit documentaire payable par acceptation ou par paiement différé : la
banque peut se couvrir par la demande d’une lettre de change de même
montant que celui du crédit.
1
Le connaissement appelé aussi B/L (Bill of Lading) : est un document de transport de marchandises, faisant la
preuve du contrat de transport et constatant la prise en charge ou la mise à bord des marchandises par le
transporteur ainsi que l'engagement de celui-ci à délivrer la marchandise contre remise de ce document. C'est un
véritable titre de propriété qui est transmis par endossement
2
L’opération d’importation doit faire l’objet d’un titre d’importation, autorisation d’importation ; chaque facture
doit avoir une domiciliation de titre de commerce extérieur : La domiciliation bancaire d'un contrat d'importation
ou d'exportation de biens ou Service consiste en l'ouverture d'un dossier qui donne lieu à l'attribution d'un
45
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Une saisie de l’ouverture doit être faite sur le système d’information (DELTA) et un
numéro interne lui sera attribué
Le banquier passe à la comptabilisation des commissions
c. La comptabilisation1
Le montant de la marchandise comme indiqué sur la demande d’ouverture est de
23030.64USD Contre-valeur en dinars au cours de 1.9753000 USD/TND (fixing) soit une
valeur de 45492.423 TND
Quand les commissions sont à la charge du client, la comptabilisation du crédit documentaire
se passe généralement par trois étapes essentielles :
numéro de domiciliation par la banque domiciliataire ; Le titre d’importation concerne touts les produits qui ne
sont pas soumis à une autorisation, produit libre ; les codes : 33 : certificat d’importation , 31 : autorisation
d’importation
1
Données requis de l’UIB
46
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Montant
Commission d'ouverture (fixe) 40
Frais SWIFT 18
Frais PDL 0,81
Frais fax, téléphone 1
Total 59,81
TVA (18%) 10,7658
Total commission d'ouverture 70,5758
commission de modification
Montant
Commission de modification 40
Frais SWIFT 9
Frais PDL 0,81
Frais fax, tel 1
Total 50,81
TVA (18%) 9,1458
Total commission de 59,9558
modification
1
Lorsqu’il s’agit d’un client à risque la banque bloque le montant de la marchandise
47
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
commission de règlement
Montant
Commission de réalisation 136,47727
Commission d'endos 53
Frais SWIFT 9
Frais PDL 0,81
Frais fax, tel 1
Total 200,28727
TVA (18%) 36,051708
Total commission de règlement 236,33898
Total commission
Montant
Commission d'ouverture 70,576
Commission de modification 59,956
Commission de règlement 236,339
Total commission de 366,871
CREDOC
NB : toutes les commissions sont assujetties à la TVA sauf pour les clients qui sont en
suspension de TVA (exonérés) .
48
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Enfin l’établissement d’un dossier CREDOC dans lequel portera l’essentiel du crédit
documentaire : tous les documents liés au déroulement et la check liste2 qui est faite par le
banquier
La valeur totale débitée du compte client, selon le cours du jour qui est de 1.9233 USD
donne une contre-valeur de 44839.956 TND plus les commissions citées ci-dessus :
44839.956+366.871=
45206.827 DT
Le crédit documentaire prendra fin lorsque le donneur d’ordre sera débité et le crédit
est confirmé.
1Les banques y sont identifiées par leur code BIC, La Society for Worldwide Interbank Financial
Telecommunication (SWIFT) gère l'enregistrement de ces codes. Pour cette raison, le BIC est aussi
souvent appelé code SWIFT. MT 700/MT701 : Emission d'un crédit documentaire
2
3 Travail personnel
49
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Contrat
commercial
Importateur Exportateur
4. Expédition des
1. Demande panneaux
d’ouverture du
7. remise des
Credoc 5. Remise des 3. Confirmation
documents
documents des documents
6. Transmissions
des documents si
conformes
2. Ouverture du
Credoc
a. Présentation du contrat
Une entreprise tunisienne spécialisée dans le commerce automobile a signé un contrat d’achat
de marchandises le 12/04/2015 pour « des pièces de rechange automobile », cet achat est
effectué auprès d’un fournisseur a (TAIWAN) société « PUILY ETP CO.LTD » qui exige
que le montant sera versé dans son compte à une banque à « NEW YORK »
- Le prix de la marchandise : 11069.60 USD
- La banque émettrice : UIB
- Banque remettante : BANK OF TAWIAN
- Marchandise expédié au : port RADES TUNIS
- Port d’expédition : HONG port
- Modalité de paiement : encaissement contre document
- Incoterms : CFS1
1
Gare de fret de conteneurs à la gare de fret de conteneur : Terme de livraison signifie que les biens seront
emballés dans un récipient dans le port d'origine et déballés au port de destination à risques et aux frais du
transporteur
50
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
La réalisation d'une opération d'importation par une remise documentaire nécessite le passage
par certaines étapes plus simples que celle d’une opération par crédit documentaire :
Pour le client :
Dans notre cas le client (SARL SA) qui est spécialisé dans le commerce des « équipements
automobile » ne peut donc utiliser la remise documentaire que pour importer des matières
qui sont nécessaires pour son activité. Cette condition est applicable aussi dans le cas de
Credoc.
Pour le banquier :
51
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
RFJ1 =10.810
2
Un document qui avise le correspondant que les documents sont a la possession de la banque
3
Pour les clients qui ont accès à la salle de marché
4 Perçue lors de l’ouverture de la remise
52
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Montant
Commission d'ouverture 30
Commission de réalisation 7,6451235
Commission d'endos +RFJ 63,81
Commission d'acceptation +RFJ 63,81
Commission de transfert des 30
documents
Commission de modification 20
Total 215,2651235
TVA (18%) 38,74772223
Total 254,0128457
NB : toutes les commissions sont assujetties à la TVA sauf pour les clients qui sont en
suspension de TVA (exonérés)
Pour le cas d’espèce le montant de la remise est de 11069.60 USD soit la contre
valeur en dinars de 2184.321 TND au cours négocié 2 de 1.9730 USD /TND, ainsi
l’écriture comptable à passer su le compte du client est la suivante :
Pour le cas d’espèce, les frais sont à la charge du client ces derniers seront prélevés de
son compte, le montant prélevé est de :
21888.76 + 254.013=
22142.773 DT
1RFJ : Récupération frais justifiables qui comprend les commission relatifs aux frais (téléphone, fax, Swift) et
autres suivant dossier ( frais de modifications frais de transfert de documents …)
2
Pour les clients qui ont accès à la salle de marché
53
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
4bis contre
2. remise des
4. levé des documents
documents 6. paiement
documents
3. envoi des
documents
5. paiement
Les deux cas d'étude de CREDOC et REMDOC que nous avons traité dans la section
précédente, nous permettent de faire une comparaison sur certains critères relatifs à leur
déroulement.
Afin de comparer le déroulement entre le CREDOC et la REMDOC nous avons choisi trois
critères qui feront l'objet de la comparaison du déroulement entre ces deux modes de
financement qui sont comme suit : la procédure du déroulement pour chaque mode, les
documents exigés, et les commissions à payer à la banque
1
Travail personnel
54
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
1 Travail personnel
55
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
d’ouverture
2. même documents
.Dans la REMDOC le
connaissement est à l'ordre du
client, la banque n'encourt
aucune responsabilité vis-à-vis
du fournisseur si le client
dédouane sa marchandise et ne
le paye pas.
.Commission de .Commission de
56
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
.Commission de
modification échéance
(40 DT +4 ‰ / mois) .Commission d’
.Commission de
paiement différé (4 ‰ /
mois)
.Commission
d’annulation (35DT)
Enfin, nous pouvons conclure d’après ce tableau que le crédit documentaire et la remise
documentaire ont des points de similitude au niveau des documents qu'exige l'importateur de
son fournisseur. En revanche, les différences résident dans la complexité de la procédure du
Credoc par rapport à la remise, les documents exigés pour l'ouverture d'un CREDOC qui
n'existent pas dans la remise documentaire. En plus, la nature et le montant des commissions
sont plus élevés dans le CREDOC.
57
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Vu que les montants des deux cas pratique précédent ne sont pas identiques, donc afin de
montrer la différence des coûts au cours d'une opération d'importations par crédit
documentaire ou remise documentaire, nous avons jugé utile de présenter un cas pratique d’un
même montant , afin que nous puissions déduire la différence des coûts de commissions
pratiquées par la banque UIB entre ces deux modes de financement.
a. Etude de cas
On va traiter le cas de l’entreprise Tunisienne (SARL SA) qui est spécialisée dans la
climatisation, et qui a signé un contrat d’achat de panneaux aluminium, le 11/05/2015 cet
achat est effectué auprès d’un fournisseur à Dubaï (PAL MIDDEL EAST PIR.LLC), ce
dernier exige que le montant soit versé sur son compte dans une banque à New York.
Dans le but de comparer les commissions pratiquées par la banque UIB, nous résumons les
différents couts dans le tableau suivant :
58
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
crédit remise
documentaire documentaire
Commission d'ouverture (avec blocage de la 40 30
provision)
Modification simple 40 20
Commission de règlement 127,533 148,7885
Commission d'endos + RFJ 63,81 63,81
Commission de transfert de document / 30
Commission d'acceptation 1190,308 63,81
commission de paiement différé 510,132 /
commission d'annulation 35 /
Total 2006,783 356,4085
TVA (18%) 361,22094 64,15353
Total des différentes commissions 2368,00394 420,56203
A partir des résultats finaux de ce tableau, nous constatons que le coût total des commissions
du crédit documentaire est de 2368.004TND, tandis que le coût total des commissions de la
remise documentaire est de 420.562TND. On peut donc conclure que le crédit documentaire
est beaucoup plus couteux que la remise documentaire.
Cela s'explique par la panoplie de commissions que la banque UIB pratique au cours d'une
opération d'importation par le CREDOC, alors que la REMDOC ne supporte pas autant de
commissions, bien que le prix de la marchandise est le même pour les deux cas.
c. Comparaison des différents acteurs et composants
Ce tableau nous permet de montrer les différents intervenants et leurs rôles, ainsi que les
risques qui en découlent de ces deux techniques de paiement.
59
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
1 Travail personnel
60
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Ensuite, la gestion administrative du CREDOC est très lourde et prend plus du temps
pour l'acheminement de la marchandise alors que la REMDOC est moins lourde, plus souple
et simple dans les échanges internationaux.
Enfin, le client souligne que la REMDOC est mieux que le CREDOC au niveau de l'exigence
du fournisseur. En effet, le recours au CREDOC c’est considéré comme un manque de
confiance entre les deux parties ; alors que, le paiement par la REMDOC donne un certain
niveau de confiance pour que les deux parties soient d'accord pour ce mode de paiement.
3. Constations et recommandations
Afin de remédier aux faiblesses de ces deux techniques de paiement au niveau de l’UIB, nous
avons pu d'élaborer des recommandations pratiques que nous avons constaté durant notre
stage et nos recherches sur le CREDOC et la REMDOC et qui portent essentiellement sur 5
points :
1
Données requis de l’UIB
61
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Création d’un poste qui s'occupe de la réception et l'orientation des clients, pour ne
pas perturber les employés lors du travail et faciliter les taches, surtout que ces
techniques de paiement sont très délicates et nécessitent beaucoup de travail et assez
de concentration.
Amélioration de paiement des opérations commerciales internationales, (rapidité,
facilité), par le développement du système informatique de la banque.
Recruter plus de personnels (des équipes plus jeunes plus dynamiques et plus
polyvalents) ce qui facilite le travail et rend les opérations plus rapide
Établir des brochures qui permettent de mieux renseigner les clients sur ces
techniques de paiement et chercher des méthodes pour plus de communication avec
les clients afin de suivre le traitement des réclamations (site web, ligne verte)
Faciliter, Assouplir et simplifier les procédures internes
Conclusion
Le crédit documentaire présente, certes, des faiblesses ; mais il est considéré comme
l'instrument idéal dans les relations entre les importateurs et les exportateurs, puisque cette
technique de paiement réunit les deux parties surtout en matière de sécurité de paiement et de
la bonne qualité des marchandises expédiées.
En outre, la remise documentaire est un moyen de paiement efficace et plus simple que le
crédit documentaire dans le cas où il existe une certaine confiance entre les deux parties, mais
c’est un moyen incertain et fait supporter à l'exportateur de grands risques. Le banquier devra
alors se prémunir au maximum en engageant sa responsabilité.
62
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Conclusion générale
Les transactions commerciales consistent à obliger les deux parties à prendre leurs
précautions dans la négociation du contrat commercial et de se mettre d'accord sur ses
conditions. A partir de cette définition que les techniques de paiement ont apparu.
Cette étude a permis d'éclairer une partie d'un vaste domaine du commerce extérieur, en
étudiant le crédit documentaire et la remise documentaire qui sont des techniques de paiement
à l'international.
Le transfert libre est une technique de paiement fondée sur la base d'une confiance totale, la
remise documentaire ne couvre pas les risques sur l’acheteur (non-paiement) et sur la
marchandise (risque sur qualité de la marchandise), ces deux risques sont suffisamment
couverts en cas de réalisation de paiement par crédit documentaire qui est considéré comme la
technique de paiement la plus sécurisé
Dans l’étude théorique nous avons essayé de définir, le cadre général du commerce extérieur
et ses procédures, dans le but d'expliquer et évaluer ces dernières, ainsi que le financement du
commerce extérieur afin de mettre l'accent sur l'étude du crédit documentaire et la remise
documentaire comme moyens de paiement.
La remise documentaire est un moyen de règlement plus souple et moins coûteux que celui
du crédit documentaire et elle est basée sur la confiance totale des deux parties contractantes.
63
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Finalement le choix des techniques de paiement se fait selon des critères conclus entre
l’importateur et l’explorateur selon leurs exigences afin de réaliser leurs objectifs.
64
Financement du commerce international par les techniques documentaires : Le cas de l’UIB 2014-2015
Par la suite , j’ai pu accéder a la salle de marché qui m’a permis de côtoyer des experts
qui ont pour tâches d’assumer des fonctions complexes d’analyse , de conception de produits
ou encore de contrôle, et appliquer les courts et la négociations après avoir émis « l’ordre
d’achat » par le service crédit documentaire et cela après comptabilisation des commissions
du « Credoc » .
Enfin, j’ai accédé au sein du service remise documentaire en effectuant les même taches que
celles au sien du service crédit documentaire ainsi j’ai pu constater que les opérations du
« Remdoc » est beaucoup plus souple et simple que celles des opérations du « Credoc ».
Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’obtenir l’expérience nécessaire,
développer mes connaissances sur le secteur bancaire, et d’être au courant des nouvelles
politiques adoptées par les banques Tunisienne
Ce stage a été une expérience supplémentaire dans le métier de la gestion. Il a été très
formateur, il m'a permis d'élargir mon expérience en entreprise.
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Les nombreuses personnes que j'ai rencontrées m'ont permis de confirmer la vision que je
m'étais faite les années précédentes, qui est le travail en équipe, j'ai pu mettre en pratique mes
connaissances en gestion mais aussi relationnelles.
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Bibliographie
Ouvrages
Helbing Lichtenhahn Verlag, Basel Année de parution 2000 Édition 2e édition, ent.
Revue et augm. Pages316 Type de produitLivre Type de reliurebroché
LangueFrançais
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Mieux gérer ses crédits documentaires 1e ed. Broché – octobre 2007de Jean-Claude
Asfour
Règles et usances uniformes de la CCI relatives au crédit documentaire, RUU 600, the
world business organisation, révision 2007.
Autres documents :
Webographie
www.ins.nat.tn
www.financersonentreprise.com
www.uib.com.tn
www.abcbourse.com
www.etudier.com
www.universalis.fr
www.economie.trader-finance.fr
www.banque-info.com
www.financersonentreprise.com
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www.logistiqueconseil.org
www.comprendrelespaiements.com
www.creditdocumentaire.com
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Les Annexes
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Table des Matières 2014-2015
Introduction générale…………………………………………………………….. 1
Premier chapitre : Présentation de la banque……………………………………… 3
Section 2: Présentation du secteur bancaire……………………….…………… 4
8. La notion du secteur bancaire ……………………………………………… 4
2.Rôle du secteur bancaire : ……………………………..…………………… 5
Section 2 : présentation de l’UIB, produits et services …………………………..…… 5
1-historique……………………………………………………………………..……… 5
2-Fiche d’identité………………………………..……………..……………………… 6
3-Organigramme administratif de l’UIB ………………………..…………… 7
4-filiales de l’UIB……………………………………….…………………… 8
a. International SICAR-IS ……………………………………………………………. 8
b. Intermédiaire International–INI …………………….……………………… 8
c. Internationale de recouvrement de créances –IR …………………….…… 8
d. Internationale de recouvrement de créances –IR …………………….…… 8
5.Les activités de l’UIB ………………………………………………………….. 8
a. Produits de l’UIB ……………………………………………………..…… 9
b. Les services de l’UIB ……………………………………….……………… 9
c. Les cartes …………………………………………………………….……. 9
d. Les crédits …………………………………………..……..……………… 10
e. Les épargnes ………………………………………..…………………… 10
6. Stratégie de la banque ……………………………………….………………. 10
7. Présentation de la direction de commerce extérieur ……………….………… 11
a. Rôle de la direction du commerce extérieur …………………………….….. 11
b. Organigramme de la Direction commerce extérieur…………………………..…… 12
Deuxième chapitre : le commerce international ……………………………….…….. 14
Introduction 15
………………………………………………………………………….……..
Section 1 : Le commerce extérieur …………………………………………………….. 15
5. L’explosion des échanges internationaux …………………………………… 15
a. Les transformations dans la structure des échanges ………………………… 16
6. Politique du commerce extérieur en Tunisie …………………………………… 18
a. La libéralisation du commerce ………………………………………..…… 18
b. La libéralisation du secteur bancaire ………………………………………… 18
c. L’importance de l’activité internationale en Tunisie ……………..…………… 19
Section 2 : les moyens de paiement à l’international ………………………….……… 21
7. Les techniques d’encaissement simple………………………………..……… 22
d. Le chèque ……………………………………………………………..………. 22
e. Les effets de commerce ……………………………………………………. 22
f. Les virements internationaux ……………………………………………….. 23
2. Les techniques d’encaissement documentaire …………………..……………… 23
c. Le crédit documentaire…………………………………………………………. 23
d. La remise documentaire ……………………………………………………… 24
Conclusion …………………………………………………………………….………… 24
Troisième chapitre :les techniques d encaissement documentaire…………….……… 25
Introduction …………………………………………………………………………….. 26
Section 1 : La remise documentaire …………………………………………….…….. 26
5. Principes de la remise documentaire ………………………………..………… 26
6. Les acteurs de la remise documentaire ………………………………………… 27
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