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Réalisé par :
Ikram Fenniche
Safae El Azzouzi
Omar El kourdman
Yahya Aaboud
Badr-Eddine Bouskouchi
Walid Alilech Moudni
Présenté à :
Dr. SABRI : Enseignant-Chercheur à la FSJES de Tanger
Conclusion
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Introduction
Après la décision de création d'un service public, l'Etat ou les collectivités
territoriales doivent choisir son mode de gestion.
Les modes de gestion apparaissent nombreux et leur choix peut ainsi être
compliqué. Il s'agit donc ici de se demander quels sont les différents modes de
gestion du service public mais il s'agit surtout de savoir comment les classer et
comment ils fonctionnent afin de les utiliser au mieux.
Il existe deux formes essentielles de gestion du service public par une personne
publique. Le service public peut être géré directement par la personne titulaire
de la compétence (c’est la régie : « régie direct ou régie autonome ») ou le
service public peut être géré par une personnalité juridique autonome (c’est
l’établissement public).
A ce titre, sur le dur terrain de la pratique, force est de relever que divers
obstacles ont jonché son chemin au point que les résultats obtenus n’ont
pas été à la hauteur des attentes tant des délégants que des
destinataires du service public. Car, en toute honnêteté, qui dit gestion
de service public accepte évidemment que délégataire ne soit pas
forcément pourvu des mêmes buts que le délégant. A celui-ci, la satisfaction
de l’intérêt général au moindre coût, à celui-là l’amortissement de son
investissement et la réalisation de bénéfices ; et ce sont bien deux visées
contradictoires.
Problématique de la recherche :
Quelle sont les limites de la gestion des services publics par les régies et par la
délégation ? Et comment peut-on optimiser notre gestion pour remédier ces
limites ?
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Partie 1 : Limites de la gestion des services publics
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surdimensionné, des délais d’intervention importants ou des faibles taux de
recouvrement des factures ont pu conduire à la fois à restreindre les capacités
financières des compagnies publiques et à défavoriser certains types d’usagers.
La gestion déléguée n’a pas tiré avantage de tous ses atouts potentiels, en
raison notamment de dysfonctionnements dans la planification et dans
l’expression des besoins par les autorités délégantes, de l’inexistence d’un
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organe indépendant, chargé des fonctions d’expertise, de coordination, de suivi
et de veille. En outre, la gestion déléguée se trouve handicapée par la faiblesse
de la collectivité territoriale, insuffisamment dotée de profils qualifiés pour
prendre en charge les engagements souscrits dans le contrat de gestion
déléguée, en particulier au niveau des fonctions de contrôle et de suivi.
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financières censées revenir aux communes et des décisions relatives à leur
affectation.
Les parties au contrat ont parfois utilisé indûment ces fonds pour payer des
arriérés des cotisations pour l’externalisation de régimes de retraite, la
couverture des frais de fonctionnement du service permanent de contrôle, la
rémunération de consultants de l’autorité délégante ou le règlement de dettes
fiscales des ex-régies.
Des dépenses sont engagées et des prélèvements sur ces comptes sont opérés
par le délégataire sans recueillir l’approbation préalable de l’autorité délégante
contrairement aux dispositions contractuelles.
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Partie 2 : L'amélioration de la gestion des services
publics
L’enjeu pour les acteurs publics est d’impulser une diminution des dépenses
publiques sans réduction de la qualité du service public.
Optimisation technique :
Marchés publics :
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choix. A travers l’assistance dans l’analyse des offres, ainsi que dans le suivi et
la modification de marchés en cours d’exécution.
Consiste à vérifier les conformités des prestations fournies avec les cahiers de
charges.
Les financements incitatifs visent à utiliser le prix pour faire évoluer les
comportements.
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Ex : Payer Des taxes incitatives en fonction des quantités de déchets qu'on
produit !
- La décentralisation du pouvoir,
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2- Comment améliorer la gouvernance de la gestion des
services publics?
Au cours des dernières années, le gouvernement du Royaume du Maroc a lancé
une vaste réforme de l’administration publique tendant à moderniser et à
améliorer la gouvernance de la gestion publique.
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Dans ce cadre, la réforme de l’administration publique tend essentiellement à :
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Modernisation de la fonction publique et de la gestion des ressources
humaines de l’administration.
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Conclusion
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Bibliographie
Projet De Loi De Finances Pour L’année Budgétaire 2016, Rapport sur le
secteur des Etablissements et Entreprises Publics.
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