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Cours de:
Pr: A. AKEF
INTRODUCTION
GENERALE
La Résistance Des Matériaux (R.D.M.), est
la science du dimensionnement des pièces
ou éléments qui constituent un ouvrage
d’art ou tout objet utilitaire.
Le génie civil, domaine de la création
intelligente, s’appuie essentiellement sur
la R.D.M. pour la réalisation des ouvrages
d’art ou des constructions telles que les
gros œuvres des bâtiments, les ponts en
béton armé ou métalliques etc...
Le dimensionnement (réalisé par des
bureaux d’études) fait appel à des calculs
qui prévoient le comportement mécanique
de l’objet, vis à vis des contraintes
imposées. Toute conception doit réunir les
meilleures conditions de sécurité,
d’économie et d’esthétique.
Historiquement, les premiers travaux de
recherche sur la R.D.M (tension et flexion
des poutres) remontent à la fin du XVIe
siècle( Etudes expérimentales de Galilée
(physicien, mathématicien et astronome
italien 1564-1642).
1) Produit scalaire
Le produit scalaire de deux vecteurs A et B
(on dit A scalaire B ) est la quantité algébrique
définie par : A B
B A B x.x ' y.y' z.z'
q
A
A x i y j zk
B x i y jzk
' ' '
A B A B cos q B A
Produits scalaires élémentaires dans une
base orthonormée i , j , k .
i i j j k k 1 i j j k k i 0
2) Produit vectoriel
Le produit vectoriel de deux vecteurs A et B
(on dit A vectoriel B ) est le vecteur définie
par : A B
n
A B A B sin θ n n
A
-B A ; 0 θ π
q
n : vecteur unitaire
B
A x i y j zk
i j k
Bx i y jzk
' ' '
x y z
x ' y' z'
A B a i b j ck
a yz y z ; b x z xz ; c xy x y
' ' ' ' ' '
Produits vectoriels élémentaires dans une
base orthonormée directe i , j , k .
i j k ; j k i ; k i j
j i k ; k j i ; i k j
Exercice 1
On considère le système d’axes (O, x, y, z) de base
orthonormée directe i , j , k .
M F /O OM F
d - moment d’une force par rapport à un
axe.
Le moment d’une force F appliquée en
un point B par rapport à un axe Δ est
donné par la relation scalaire :
M F /Δ
M F /O .u (OB F).u OB, F, u
u est le vecteur unitaire de Δet O est un
point quelconque de Δ.
3) Equilibre d’un corps ou d’un système
a - Définition
D
E
O
C
y
A
B
x
Exercice 4
Déterminer la tension du fil T et la réaction R au
point O pour que la tige OA, de longueur L et de
masse m, soit en équilibre ( voir figure ci-
dessous).
z
x
T
O G A y
mg
Articulation
Exercice 5
Déterminer la réaction RA du mur lisse et la
réaction RB du sol rugueux qui assurent
l’équilibre de la tige AB, supposée homogène de
longueur 2L et de masse m, dans le plan vertical
(Oyz). On donne .
z
A
G
x
mg B y
O
Chapitre II
NOTIONS DE
BASE
I Introduction
1) Qu’est-ce que la R.D.M.
b - Rigidité
2) Homogénéité
Fext 0
Τ O
M F ext/O 0
O est un point quelconque
I
Le plan m est normal à l’axe des x et
passe par I. La section est soumise à des
forces internes variant en intensités et en
direction d’un point à un autre.
Au point I, une force d’intensité moyenne
….
F agit sur l ’élément de surface ΔA x .
F Fx Fy Fz
ΔAx ΔyΔz
L’intensité moyenne de chacune de ces
composantes, par unité de surface est :
Fx
xx x lim
Ax 0 A x
Fy
yy y lim
Ay 0 A y
Fz
zz z lim
Az 0 A z
c – Contrainte de cisaillement
La contrainte de cisaillement ou
tangentielle notée , est définie par la
relation :
Fy Fz
xy lim et xz lim
Ax 0 A x Ax 0 A x
Fx Fz
yx lim et yz lim
Ax 0 A y Ay 0 A y
Fx Fy
zx lim et zy lim
Az 0 A z Az 0 A z
d – Convention de signe
; ;
xy yx yz zy xz zx
V Déformation
1) Présentation
Les trois
π
déformations γ yz γ zy lim tan ( B' I' C')
Δ y0 2
de Δ z0
cisaillement :
π
γ xz γ zx lim tan ( A' I' C')
Δ x0 2
Δ z0
3) Convention de signe
E.ε
E est le module d’élasticité ou module
de Young ou module de rigidité.
3) Loi de Coulomb
Elle établit une corrélation entre la
déformation de cisaillement et la
contrainte de cisaillement ou scission.
G.g
G est le module d’élasticité en
cisaillement ou module d’élasticité
transversale ou module de Coulomb.
4) Coefficient de Poisson
C’est le rapport de la déformation
latérale à celle de la direction axiale.
εt 0 ≤ n ≤ 0,5
ν- ≥ 0 ; et ≤ 0
εL eL
5) Relation entre E et G
Cas d’un milieu isotrope. C’est la cas
de la plupart des matériaux
d’ingénierie.
E
G
2(1 ν)
6) Forme généralisé de la loi de Hooke
εx
1
E
σ x ν (σ y σ z )
εy
1
E
σ y ν (σ x σ z )
εz
1
E
σ z ν (σ x σ y )
Chapitre III
TRACTION
COMPRESSION
I Essai de traction simple
Comparateur
L
0
Charge palpeur
II Diagramme contrainte-déformation
F
Elasticité
S
Plasticité
rupture
Rupture
limite Seuil d’élasticité
L
e=
L
O
S et L sont respectivement la section et
la longueur initiales du fil métallique.
De la
Piston
pompe
Dispositif
coulissant huile
Eprouvette Manomètre
Mâchoires
de fixation
Machine de traction
F
S Coupe longitudinale
d’une éprouvette
L
en traction
-F
Diagramme contrainte-déformation de
l’acier à l’aide d’une machine de
traction-compression
F
S
rupture
limite Elasticité
Plasticité
L e
O L
Diagramme contrainte-déformation
de la fonte (matériau fragile)
F Elasticité
S Plasticité
rupture
limite
L e
O L
Diagramme contrainte-déformation
du marbre
F
S
Elasticité
limite1 L e
L
O
limite2 limite2 limite1
Diagramme contrainte-déformation
du béton
F
S
Elasticité
limite1
L e
O L
1) Expression de la loi
σ E .ε
σ
et E
ε
2) Module d’élasticité
b
Tronçon d’éprouvette
En tout point M de la section S, la
contrainte est définie par :
F ΔF
σ(M) lim Eε (M)
S ΔS0 ΔS
Pour un matériau homogène, l’effort
normal est répartie dans chaque section
de façon uniforme.
ΔF F Δb ΔL
σ(M) Cte E E
ΔS S b L
4) Quelques valeurs du module de Young
Matériau E en GPa
Acier de construction 210
Cuivre 124
Bois 3 à 20
Fonte 83 à 170
Aluminium 69
Verre 69
Béton 20 à 50
Exercice 1
FL
donne ΔL
ES
∆L > 0 pour une traction.
∆L < 0 pour une compression.
2) Rigidité du barreau
F ES
K
ΔL L
3) Remarque
Pour toute variation de charge ou de
section, il faut faire intervenir une
longueur infinitésimale dL et écrire :
F
Δ(dL) dL
ES F est la charge
appliquée à
L
F l’élément dL
ΔL
0
ES
dL
Exercice 2
Ap.déf
(1+eL)a
a Av.déf
(1+et)a
La variation du volume de l’élément cube
découpé dans la barre d’essai est:
ΔV a 3 (1 ε L ) (1 ε t ) 2 a 3
a (1 ε L ) (1 ν ε L ) a
3 2 3
(1 - 2ν ) ε L a 3
ΔL
(1 2ν ) V
L
ΔV ΔL
(1 2ν )
V L
D’après l’expérience, le volume d’une barre ne
peut pas diminuer en traction, alors :
1
0ν
2
matériau homogène
6) Quelques valeurs du coefficient de
Poisson
Matériau n
Cuivre 0,33
Aluminium 0,33
Acier de construction 0,27 à 0,30
Laiton 0,37
Fontes 0,21 à 0,26
Verre 0,18 à 0,30
Béton 0,20
V Coefficient de sécurité pour les
charges en traction
Condition de σ limite
résistance : σ maxi
α
Exercice 3
O O
z
dz
L L
S z S z
Le tronçon élémentaire est en état de traction
sous l’effet du poids du matériau situé au
dessous de ce tronçon.
-N
dz
N= gS(L-z).k
Son allongement est:
N(z) ρgS(L z)
Δ(dz)
ES
dz
ES
dz
L’allongement total du barreau est donné par :
z L L
N(z) ρg
ΔL dz (L z)dz
z 0
ES E z 0
z L
ρg z 2
ρgL2
ΔL Lz
E 2 z 0 2E
mgL
ΔL
2ES
Exercice 4
Un barreau carré de bronze, de section constante
de 49 cm2 et de longueur 6 m, est fixé rigidement
au sol. Sa base supérieure est soumise à une
charge de compression de 5000 Kg.
1) Calculer la contrainte normale de compression
et déduire les nouvelles dimensions du barreau.
2) Que deviennent ses dimensions si on tient
compte du poids du barreau ?
On donne: bronze= 0,008 Kg/cm3.
VII Dilatation thermique
Une variation de température entraine
généralement un allongement ou un
raccourcissement. La déformation due à
la dilatation thermique est donné par :
ε T α ΔT
est le coefficient de dilatation thermique.
T est l’écart de température.
L’allongement ∆LT correspondant à la
variation de température se calcule par :
ΔLT ε T L αL ΔT
VIII Cylindre à paroi mince sous pression
1) Cylindre ouvert
a - Géométrie du cylindre
Projection verticale :
N PR
σc σθ
t
t
c - Remarque
Les autres forces sont nulles, donc les
contraintes correspondantes sont aussi
nulles, d’où :
σ r σ x τ rθ τ xθ τ xr 0
d - Déformations
L’allongement circonférentielle (∆C) du
cylindre de longueur initiale 2πR et de
section bt est donné par :
F (2π R) N (2π R)
ΔC
btE
tE
σ c (2π R) 2π R P 2
ΔC
E
tE
Du point de vue pratique, c’est la
variation ∆R du rayon qui nous
intéresse.
C f 2R C
2 (R R)
D’où :
ΔC PR 2
ΔR
2π
tE
2) Cylindre fermé
a - Géométrie du cylindre
PR c
x
2t
et x
2
c - Remarque
La conduite se rompra en premier lieu
le long du cylindre.
Les autres forces sont nulles, donc les
contraintes correspondantes sont aussi
nulles, d’où :
σ r τ rθ τ xθ τ xr 0
d - Déformations
x .b PRb
x
E
2tE
Chapitre III
CISAILLEMENT
I Définitions
Toute force agissant le long d’un plan en
travers d’un matériau est appelée force
de cisaillement ou effort tranchant notée
généralement T.
F4 F3 = 3.S
F4 = 4.S
F3
1
2
O
4
k
j
3 i
1 = 2 = 3 = 4 =
III Distorsion
g/2
Les expériences montrent que le
diagramme de cisaillement a généralement
la même allure que celui de traction ou de
compression.
III Module de cisaillement
τ G γ
G est le module de cisaillement (ou module
d’élasticité transversale ou encore module
de Coulomb) ayant la dimension de N/m2
(ou Pa).
IV Condition de résistance
Comme dans le cas de la traction et de
la compression, on considère en
pratique la limite élastique (en
cisaillement) admissible maxi. Nous
avons :
τ limite
τ max
α
Condition de résistance
Exercice 1
12 mm
36 mm
Joint collé
Exercice 2
b T
h
Plaque rigide
Bloc en élastomère
Support fixe
Avant déformation
Après déformation T
a
g
h
Chapitre IV
TORSION
I Expérience
Mt z
Après déformation, les lignes
circulaires conservent leur
forme, tandis que les lignes
parallèles à l’axe du rouleau
deviennent hélicoïdales.
- Mt
II Torsion-cisaillement
O
r
d dz
d
dr
r.dq
d
dz
d
La surface supérieure du cube
élémentaire est : dS = rdrdq.
d
τ G γ G dα Gr
dz
Pour un matériau homogène l’angle
de torsion varie linéairement en
fonction de z.
d (L) (0)
cte
dz L
Dans ce cas, la contrainte de cisaillement
varie linéairement en fonction de r et
atteint sa valeur maximale sur le contour
du rouleau.
τ Cr
avec
d (L) (0)
CG G
dz L
max
k
Oz
IV Moment de torsion
d 2
dT τ dS G
dz
.r drdθ
car
d
τ Gr et dS rdrdθ
dz
dT
k
Oz r
Le moment de torsion total qui
s'exerce sur la section transversale
est :
d
M t rτ dS G r
2
dS
S
dz S
La quantité positive définie par :
I Oz r dS2
(L) (0)
M t r τ dS GIOz
S
L
M ext (L)
Mt τ (L) (0)
I Oz
G
r L
V Condition de résistance
τ limite
τ maxi
α
M t rmaxi
avec τ maxi
I Oz
Exercice 1
z=0
z=L
Mt
z=L
Mt
Exercice 2
A B
Mext= MB=- MA
A
B
V Concentration des contraintes
M t rmax
τ '
max k.τ max ; où τ max
I Oz
1) Présentation du problème
2) Fibre neutre
La fibre générée par la courbe moyenne
est appelée « fibre neutre ». Elle garde
sa longueur lors de la flexion.
3) Flèche
La flèche est le déplacement vertical
uy(x) du point de la courbe moyenne
situé à l'abscisse x.
Le déplacement
uy(x) donne la
forme finale de la
fibre neutre, et est
relié au rayon de
courbure local .
4) Déformé de la poutre
a - Intensité de la charge
c - Dimension de la section
1) Illustration
Ligne latérale
moyenne
Etat déformé
de la surface
latérale
Après déformation, les couches supérieures
s’allongent tandis que celles du bas se
resserrent. La couche moyenne conserve
pratiquement sa longueur.
d d
2d
ε my
m coefficient de proportionnalité.
│y│distance par rapport à la fibre neutre.
σEε Em y
y max
+
x a
(y)
z
dx
2y
σ σ max
a
max est la contrainte normale au niveau
de la couche la plus éloignée de la ligne
moyenne.
Remarque: l’effort normal exercé sur la
section transversale droite du tronçon
élémentaire est nul.
a/2 b/2
2y
F dz σ max
a
dy 0
a/2 b/2
a/2
Mf - y
a/2
dF
a/2 b/2 2
2y
Mf -
a/2 b/2
σ max
a
dy dz
b σ max a 2
-
6
G Tangente(G)
G’
Tangente(G’)
2
dy dα d y
tgα α 2
dx dx dx
en plus
dα 2d
Loi de Hooke appliquée à la couche
supérieure, donne :
a a
2 d dα 2
a d y
σ max E 2 E 2 E
dx dx 2 dx 2
I Gz
sachant que : M f - σ max
(a/2)
2
d z
nous obtenons : M f EI zz 2
dy
L’équation différentielle de la déformée
est :
2
d y Mf
dx 2
EI zz
1 Mf
ρ EI zz
VII Calcul de la flèche
-F
1 M ext 2
d’où : y(x) x
2 EI Gz
La flèche ‘maximale’
1 M ext 2
correspond dans ce cas la y max L
position x = L, soit : 2 EI Gz
VIII Charges
1) Charges concentrées
Les charges sont appliquées en des points
précis. En dehors de ces points les charges
sont nulles.
2) Charges réparties
ΔF dF
q lim
Δx0 Δx
dx
4) Remarque
Il est utile, lorsque nous utilisons les
équations d’équilibre, de remplacer la
charge répartie par sa résultante qui lui est
par définition statiquement équivalente.
L L
R dF qdx
0 0
L est la longueur de la poutre.
_
xest le point d’application de
_ L L la résultante équivalente.
Rx xdF qxdx
0 0
_
La position xest donnée par :
qxdx
_
x 0
L
qdx
0
_
y
IX Relations différentielles d’équilibre
1) Effort tranchant T
dT
dx
-q
T2 T1 qdx
x1
2) Moment fléchissant Mf
dM f
dx
-T
M f 2 M f1 Tdx
x1
3) Remarques
L’effort tranchant T est égal à la somme
algébrique des forces extérieures située
d’un même côté de la section (par
convention à gauche).
Le moment de flexion Mf est égal à la
somme algébrique des moments de toutes
les forces extérieures située d’un même
côté de la section (par convention à
gauche).
A la section précise ou T = 0, le moment
fléchissant atteint une valeur maximale ou
minimale.
X Etat des contraintes
1) Contrainte normale
a - Expression de
2y a
σ σ max et σ max Mf
a 2 I Gz
Mf
par conséquent : σy
I Gz
b - Contrainte normale maximum
M f maxi M f maxi
σ maxi y maxi
I Gz
WGz
c – Condition de résistance
σ limite
σ maxi
α
2) Contrainte de glissement
a - Présentation
S1 S2
G z G1 G2 x
Y 1 ds d s1
y
a/2
σ ds σ ds
1 2
ds 2 ds
y y
Le tronçon isolé est en équilibre donc le
torseur associé au système de forces
extérieures se réduit en G1 à :
Fext 0
Τ G
M F ext/G1 0
1
Fext 0 entraine :
σ1ds σ 2ds τ1ds τ2ds τds1 0
soit en projection sur l’axe Gx :
τ ds M f1 M f2
1 τ b dx , σ1 y et σ 2 y
I Gz I Gz
nous avons :
a/2
y ds
τ b dx (M f2 M f1 ) Y
I Gz
a/2
y ds
τ b dx dM f Y
I Gz
a/2
d’où : y ds
τ b dx dM f Y
I Gz
a/2
dM f y ds
et : τb Y
dx I Gz
Par définition, W = ∫yds est le moment
statique de la portion de section (S)
d’ordonnée comprise entre Y et a/2. Elle
est positif et son unité est le mm3.
a/2
dM f
- T et W y ds
dx Y
finalement :
TW
τ
b I Gz
Exercice 1
Une poutre de longueur L, posée sur deux
appuis O et A supporte une charge
uniformément répartie q.
1) Déterminer les réactions aux appuis O et
A. Donner les expressions de l’effort
tranchant et du moment fléchissant le
long de la poutre. Retrouver les équations
différentielles d’équilibre.
2) Tracer les diagrammes T(x) et Mf(x).
3) Application numérique : q = 40 daNm-1et
L = 4m.
y
q
O A x
Oz
A x
Oz
L
qL
R(O) R(A)
2
Etudions maintenant l’équilibre d’un
tronçon de poutre de longueur x.
q
y
R(O) x
T(x) z
x
Calcul de l’effort tranchant T(x)
T(x) R(O) qx
qL
T(x) qx
2
Calcul du moment fléchissant Mf(x)
x
M f (x) xR(O) qx
2
q 2 qL
M f (x) x
2 2
x
Les équations d'équilibres vérifiées par
les efforts intérieurs appliquée sur une
section droite sont :
dT
q
dx
dM f (x) T
dx
-qL/2
Diagramme du moment fléchissant
│Mf maxi │= qL2/8
Mf(x)
L
L
2 x
O
- qL2/8
Remarques :
La section correspondant à la valeur
maximale du moment de flexion est
appelée section dangereuse.
L’effort tranchant T subit une
discontinuité au niveau des appuis (lieu
des forces concentrées).
3) Application numérique
q = 40 daNm-1 ; L = 4 m
Mfmaxi 800 Nm
Exercice 2
Une poutre de longueur L, posée sur deux
appuis O et A supporte une charge localisée
en son centre C.
1) Déterminer les réactions aux appuis O et
A. Donner les expressions de l’effort
tranchant et du moment fléchissant le
long de la poutre.
2) Tracer les diagrammes T(x) et Mf(x).
3) Déterminer l’expression de la flèche
maximale fc.
j
F
i O A x
k C
OA=L
j R(O) R(A)
i C x
O
k x
A
T(x)
1) Calcul des réactions, T(x) et Mf(x)
En tenant compte de la symétrie, on
peut écrire :
F
R(O) R(A)
2
j R(O) R(A)
i C x
O
k x
A
T(x)
Calcul de l’effort tranchant T(x)
F F
T(x) T(x)
2 2
Calcul du moment fléchissant Mf(x)
Soit M un point d’abscisse x :
Mf (x) xR(O) F L
M f (x) x ( x )F
2 2
F F FL
M f (x) x M f (x) x
2 2 2
2) Diagrammes
Diagramme de l’effort tranchant
T(x)
F/2
L
2 L x
O
- F/2
Diagramme du moment fléchissant
Mf(x)
L x
O L
2
- FL/4
│Mmaxi│= FL/4
3) Calcul de la flèche maximale
On sait qu’on un point M d’abscisse x
situé dans la zone OC, le moment de
flexion est donné par : F
M f (x) x
2
L’équation différentielle de la déformée
entre O et C est la suivante :
2
d y d2y F
EI Gz M f ou EI Gz 2
x
dx 2 dx 2
L’équation différentielle devient :
2
2EI Gz d y
2
x
F dx
2EI Gz dy x 2
C1
F dx 2
En C milieu de la déformé, celle-ci
possède une tangente horizontale
x = 1/2 ; y’ = 0
entraine : L2
C1
2
2EI Gz dy x 2 L2
donc :
F dx 2 2
Intégrons une deuxième fois :
3 2
2EI Gz x L
y x C2
F 6 2
3 2
F x L
y ( x)
2EI Gz 6 2
La flèche en C est donné pour x = L/2.
3
FL
fC
48EI Gz
fc en mm; F en N; L en mm;
E en Nmm2 I en mm2.
Pr A. AKEF