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Introduction :
Avec l’internationalisation des marchés et la concurrence grandissante des firmes sont autant
de facteurs qui rendent l’environnement des entreprises de plus en plus instable. Ceci rend difficile
pour une entité d’atteindre tous ses objectifs. Toutefois, certains acteurs s’intéressent à la vie de
l’entreprise :
Dirigeants : Afin de mieux gérer l’activité de l’entreprise et prendre de bonnes décisions, ils ont
besoin d’avoir des bonnes informations sur la réalité de l’entreprise.
Propriétaires (associés ou actionnaires) : Ils désirent obtenir plus d’informations sur les résultats et
l’évolution de l’entreprise afin d’apprécier leurs investissements ou bien donner un jugement sur le
sort de leurs investissements.
Salariés : Ils se préoccupent des problèmes de la gestion de l’entreprise pour se rassurer leur avenir,
et donc ils ont besoin d’avoir des informations justes sur l’entité.
Tiers (clients, fournisseurs, banques, Etat…) : Ils ont besoin de savoir plus sur la situation réelle de
l’entreprise car ils traitent souvent avec cette entité ;
Par exemple pour la banque, elle octroie des crédits à l’entreprise et donc pour assurer le
remboursement de la dette octroyée, il faut que l’entreprise présente de bonnes informations à la
banque (une entreprise qui présente de bonnes informations à la banque est une entreprise solvable et
donc on peut vous accorder des crédits même dans une mauvaise conjoncture économique).
Pour les clients, ils ont besoin d’avoir des informations sur la qualité des produits par exemple, le
délai de livraison des produits…
Il existe plusieurs informations que produisent les entreprises, et toutes ces informations qu’elles
soient des informations financières ou non sont imbriquées les unes aux autres.
Donc, une entreprise qui affiche une bonne performance au niveau financier et donc elle a
l’argent pour fidéliser les clients, les fournisseurs…
Donc, une entreprise qui affiche une bonne performance donne un bon signal aux clients
Afin de répondre à ces différentes préoccupations, l’entreprise doit fournir des informations
(comptables, financières,…), ces dernières reflètent la réalité de l’entreprise.
Et donc pour remplir cette tâche ou bien produire de bonnes informations, les entreprises
recourent souvent à l’audit.
Le mot audit vient du mot Latin « audire » qui signifie écouter, en Anglais « to audit » veut
dire vérifier, contrôler, inspecter.
L’audit comptable et financier est un examen des états patrimoniaux de l’entreprise exercé par
un professionnel indépendant, il s’agit de vérifier si ces états patrimoniaux sont réguliers, conformes
et reflétant l’image fidèle de l’entreprise.
Recours théorique est fondamental :
Dans le passé, l’audit portait essentiellement sur la vérification des états comptables et
financiers puisque ce sont les informations comptables et financières qui contenaient une certaine
importance. Aujourd’hui, le champ d’investigation de l’audit a été étendu à d’autres fonctions de
l’entreprise d’où l’émergence de d’autres formes d’audit telles que l’audit fiscal, comptable, social,
qualité, juridique....
Bref, l'audit peut être défini comme étant « Un examen professionnel / critique d'une
information réalisé par un professionnel en vue d'exprimer une opinion juste, motivée,
responsable et indépendante sur cette information par référence à un critère de qualité en vue de
donner plus de crédibilité à cette information ».
1- Un examen professionnel :
2- D’une information :
Cette variété des informations qui peuvent être soumises à l'audit montre que le champ
d’investigation de l’audit est élargi.
• L'opinion est motivée dans le sens où l'auditeur doit justifier toutes ses conclusions.
L'opinion émise par l'auditeur est une opinion responsable car il s’agit d'un engagement
personnel de l’auditeur sur le plan civil et pénal.
L’opinion est également indépendante tant à l'égard de l'émetteur de l'information qu'à l'égard
des récepteurs de cette information.
L'opinion de l'auditeur peut être vue comme un simple jugement sur l'information à contrôler,
soit elle peut être complétée par la formulation des recommandations.
5- La crédibilité de l’information:
L'opinion fondée par l'auditeur a pour objet fondamental de crédibiliser l'information surtout
financière publiée par l’entreprise, c.à.d. d’accroitre son utilité pour les utilisateurs qui sont
généralement en situation d’asymétrie d’information.
(Théorie d’agence de Jensen et Meckling 1976, Watts et Zimmerman 1986,…).
Ce rôle spécifique de l’auditeur a mené les pouvoirs publics à organiser la profession de l‘audit
et à lui donner un cadre réglementaire bien défini.
=> On peut classer l’audit selon les critères suivants :
Dans le second, elle est mise en œuvre par un fonctionnel / salarié de l’entreprise, le plus
souvent rattaché à la direction générale.
Les professionnels comptables libéraux font souvent référence à l’audit financier dont l’IFAC
(International Federation of Accountants) donne la définition suivante : « Une mission d’audit des
états financiers a pour objectif de permettre à l’audit d’exprimer une opinion selon laquelle les
1. Audit financier :
L’audit financier est un examen critique des informations comptables et financières réalisé
par une personne indépendante et compétente dans le but de donner une opinion motivée sur la
régularité et la sincérité des états financiers d’une entité.
A ce niveau là, nous distinguons deux types d’audit financier :
La mission d’audit financier contractuel : Réalisé à la demande d’une entité ou d’un individu
pour des fins précisées dans la convention avec l’auditeur. Cet audit a pour objectif souvent la
certification des comptes aux tiers.
Par exemple au moment de l’introduction de l’entité en bourse ou lorsqu’elle fait appel public à
l’épargne.
La mission d’audit financier légal : Réalisé par un commissaire aux comptes, sa mission est
réglementée par la loi et elle comporte :
Une mission d’audit externe ;
Un ensemble d’obligations spécifiques sous la responsabilité du commissaire aux comptes
prescrites par des dispositions réglementaires (Informations aux actionnaires, détection des
actes frauduleux,…).
L’audit financier peut être effectué par un professionnel interne mais dans ce cas il ne peut
garantir la sincérité et la régularité des informations que pour le besoin de la direction générale. Par
ailleurs, sa position interne ne lui autorise pas de certifier les comptes de l’entreprise à des tiers.
2. Audit interne :
Il existe plusieurs définitions d’audit interne, mais nous allons retenir celle proposée par
l'Institut Français des Auditeurs et des Contrôleurs Internes (IFACI) que nous jugeons riche et
synoptique [Au Maroc c’est l’AMACI (L’Association Marocaine Des Auditeurs Consultants
Internes)], « l'audit interne est défini comme une révision périodique des instruments dont dispose
une direction pour contrôler et gérer l'entreprise. Cette activité est exercée par un service
Cet audit est ainsi un service autonome de l’entreprise rattaché directement à la direction
générale pour garder son objectivité. Ce service est chargé d’évaluer les performances de toutes les
fonctions de l’entreprise.
L’audit interne est un audit transversal qui concerne tous les processus de l’entreprise depuis le
processus de la prise de décision jusqu’au processus d’alerte en cas d’erreur ou de problèmes sérieux
(Exemples : Jérôme Kerviel (cas de la société générale), la SAMIR).
3. Audit opérationnel :
Il est réalisé par des spécialistes moyennant des techniques et des méthodes sous la forme d'un
projet afin de :
Voir les différentes possibilités pour améliorer les fonctions et l’utilisation des moyens à partir
d’un premier diagnostic autour duquel un large consensus est établi.
Et de créer au sein de l’entreprise une dynamique de progrès selon les axes d’amélioration
définis.
Ce type d’audit porte par exemple sur le marketing, l’informatique, les ressources humaines, la
production, contrôle de gestion,…etc., il peut concerner toutes les activités et fonctions de l’entité
mais il peut être restreint à l’une des divisions composant l’organisation. Exemples : division d’une
entreprise, direction d’une grande société ou d’un ministère,…
Ces deux critères sont liés. En effet, les objectifs de l'auditeur déterminent sa position.
Généralement on trouve que les objectifs de ces deux types d’audit sont les mêmes ; ces deux
domaines d’audit peuvent avoir un champ d’application qui peut concerner toutes les fonctions de
l’entité dans le but d’améliorer la performance globale (l’ensemble des performances concernant
toutes les fonctions). Cependant, la notion d'audit opérationnel est plus large que celle d'audit interne
dans le sens où l’auditeur opérationnel peut d’étendre même à la direction générale. Dans ce cas,
l’auditeur doit être obligatoirement externe afin de respecter le principe d’indépendance.
De même, l’auditeur opérationnel peut être interne ou externe alors que l’auditeur interne est un
membre fonctionnel de l’entreprise.
Bien que ces deux domaines d’audit puissent examiner l’information financière de l’entreprise,
l’un et l’autre poursuivent deux perspectives différentes :
L’auditeur financier peut certifier les comptes à des tiers. Par ailleurs, l’audit interne ne peut
assurer la qualité de l’information comptable que pour la direction de l’entreprise. Par rapport à la
situation de l’auditeur, l’audit interne est l’un des salariés de l’entreprise par contre l’auditeur
financier doit être externe.
La mission de l’audit financier consiste à donner une opinion sur la sincérité et la régularité des
comptes de l’organisation, il se situe réellement après la comptabilité et avant l’analyse financière.
Pour accomplir sa mission, l’auditeur financier doit s’assurer qu’un certain nombre de critères /
assertions soient respectés dans l’élaboration des états financiers:
1. Completeness :
Vérifier si les opérations qui devraient être prises en considération dans les états financiers l’ont
été au niveau du compte du bilan et CPC.
Exemple : Est-ce que tous les achats des produits et des services ont été enregistrés et ont été pris en
comptes dans les états financiers ?
2. Accuracy :
Cela signifie que toutes les opérations effectuées par l’entreprise doivent être enregistrées dans
les comptes pour leurs montants exacts (conformément aux principes comptables fondamentaux).
3. Evaluation :
Veut dire que toutes les opérations comptabilisées doivent être appréciées et évaluées
conformément aux principes et méthodes d’évaluation généralement admis (La bonne méthode et son
application de manière constante).
4. Existence ou réalité :
Il vise une bonne démarcation entre les exercices successifs ; Autrement dit, le but de ce critère
consiste à rattacher à chaque exercice tous les produits et les charges qui le concernent.
Ce principe vise à vérifier si les éléments d’actif constituent les droits de l’entreprise
réellement acquis et si les éléments de passif ses obligations effectivement à sa charge à une date
donnée.
Exemple : Vérifier les titres de propriétés (actes, contrats, conventions,…).
Cet objectif signifie que les opérations sont présentées dans les comptes en respectant les
règles comptables et en les appliquant de manière constante. Les états financiers doivent être
accompagnés de toutes les informations requises par les textes et nécessaires à leur compréhension,
notamment dans ce qu’on appelle l’éthique.
Exemple :
Une entreprise annonce qu’elle dispose 500 000 DHS de stocks étant donné que vous êtes auditeur
financier et en appliquant le principe CEA montrez comment vous allez effectuer votre démarche
d’audit qu’on appelle aussi « Audit Objective Driven ».
1. Vérifier si tous les stocks ont été enregistrés dans le bilan
2. Est-ce qu’ils existent réellement (est ce qu’on a comptabilisé des choses qui n’existent pas)
3. Est-ce que les stocks ont été enregistrés pour leurs montants exacts.
Remarque :
Un auditeur financier c’est quelqu’un qui analyse les zones risques importants les ou bien ce
qu’on appelle les zones d’ombres.
Le mot « Audit financier » on l’appel aussi « Certification des comptes annuels
consolidés ».
La mise en œuvre de toute mission d’audit, quels qu’en soient les objectifs, suppose au
préalable l’existence des normes qui constituent un ensemble de règles précises, formalisées et
connues.
b) Indépendance :
L’auditeur doit être libre de toute contrainte pouvant gêner l’exercice de sa mission et
indépendant et de tout lien d’ordre personnel, professionnel, financier, voire politique qui peut
constituer un obstacle à son objectivité et intégrité.
c) Secret professionnel :
L’auditeur doit avoir de la discrétion dans l’utilisation de toute information dont il a
connaissance dans l’exercice de sa fonction.
2. Normes de travail :
Dans cet examen limité, l’auditeur exprime une assurance modérée, sous la forme d’une assurance
négative. (Exp : Nous n’avons pas constaté de faits significatifs nous laissant à penser que les états
financiers ne reflètent pas l’image fidèle de la situation financière).
Dans le cadre de cette mission, l’auditeur doit assembler des éléments probants lui permettant de
vérifier si :
a. Les hypothèses formulées par la direction sont logiques et qu’elles sont cohérentes avec
l’objectif à atteindre ;
b. Les informations financières prévisionnelles sont établies sur la base des hypothèses
considérées ;
c. Les informations financières prévisionnelles significatives sont mentionnées correctement en
annexes et si les hypothèses sont plausibles ou théoriques.
d. Les informations financières prévisionnelles sont établies sur la base des états financiers
historiques. Ces informations peuvent être des prévisions, ou projections ou les deux à la fois.
Par exemple une prévision sur un an avec une projection sur cinq ans ou dix ans.
Lorsqu’il exprime son opinion sur les états financiers, l’auditeur encourt le risque que ses
objectifs ne soient pas atteints totalement ou partiellement. L’auditeur court le risque relatif à une
opinion exprimée de façon erronée par rapport à ce que reflètent les états financiers.
Ce risque peut être dû soit à la conception des comptes de l’entreprise soit à l’auditeur lui-même. Il
lui arrive parfois de ne pas pouvoir déceler certaines erreurs contenues dans les comptes annuels de
l’entreprise.
Dans certains cas, l’auditeur n’émet pas des réserves dans son rapport des états financiers
comportant des inexactitudes importantes non détectées.
1. Les composantes du risque d’audit :
a) Le risque inhérent (RI) :
Il se peut que certaines opérations comptables contiennent des erreurs importantes dues :
A la nature complexe de l’activité ou du secteur d’activité de l’entreprise, exemple, cas d’une
société de trading / courtage, banque ou d’une société d’assurances ;
A l’environnement de l’entreprise ou à la règlementation en vigueur. Exp : une entreprise
soumise à plusieurs réglementations fiscales nationales et internationales.
b) Le risque de contrôle (RC) :
Dans certaines situations les inexactitudes dans les différents comptes et opérations sont dues à
un contrôle interne inefficace et inefficient. Un système de contrôle interne défaillant ne permet pas
de détecter et prévenir en temps réel les insuffisances et les erreurs contenues dans les états
financiers. Un système de contrôle interne performant réduit les risques de ce contrôle.
2. La matérialité en audit :
Etant donné sa mission, l’auditeur ne peut pas procéder à une vérification complète de toutes
les opérations réalisées par l’entreprise on dit qu’il ne peut pas faire ce qu’on appelle un « Full
audit ».
L’audit a pour but de donner une assurance raisonnable que les états financiers ne contiennent
pas des erreurs importantes pouvant avoir une incidence significative sur les résultats.
Dans la conduite de ses travaux, l’auditeur doit fixer un seuil de matérialité (ou de
signification) dans le cadre de sa mission.
En audit, le seuil de matérialité correspond au degré d’information que l’auditeur doit obtenir
en vue d’atteindre un niveau de confiance lié au fait que les états financiers ne contiennent pas
d’inexactitudes importantes.
Un seuil de matérialité est atteint lorsque l’importance d’une erreur ou omission dans une
information financière est telle qu’elle pourrait avoir pour effet probable l’influence du jugement
d’un utilisateur des états financiers ou la modification de sa décision.
- Le seuil de matérialité est évalué par l’auditeur à différents niveaux :
- Lorsqu’il détermine la nature de ses travaux d’audit et le calendrier de sa mission;
- Lorsqu’il évalue les effets des redressements identifiés sur les états financiers ;
Ce seuil de matérialité est défini par rapport à son effet sur les états financiers.
Critères d’établissement du seuil de matérialité :
L’établissement d’un seuil de signification est en fonction de deux sortes de critères :
quantitatifs et qualitatifs.
Critères quantitatifs :
Ces critères consistent à mesurer l’effet d’un élément par rapport à une base de référence.
Exemples de références :
Résultat final ou intermédiaire (bénéfice net, bénéfice brut).
Résultat moyen (bénéfice net moyen des trois exercices derniers).
Un poste d’un état financier auquel l’élément est associé (chiffre d’affaires par exercice).
Le solde du compte auquel l’élément appartient.
L’effet de l’élément sur certains coefficients financiers (FR, bénéfice net par action).
Tout élément ou un ensemble d’éléments sont considérés comme significatifs :
S’il modifie le résultat à ≥ 10%
S’il modifie le montant du poste concerné à ≥ 10%.
Ces seuils peuvent être relevés ou abaissés en fonction des sommes en jeu.
Critères qualitatifs :
Les caractéristiques de l’environnement économique de l’entreprise (contexte politique et socio-
économique).
Les caractéristiques de l’entreprise (nature des opérations, tendance des résultats).
Les auditeurs financiers doivent suivre une démarche dans laquelle ils doivent respecter une
méthodologie qui comprend les étapes essentielles de leurs travaux et techniques à mettre en œuvre
dans chacune de ces étapes. Ils doivent avoir une connaissance globale de l'entité auditée afin
d’orienter leurs missions et d’appréhender les domaines et systèmes significatifs. Dans le cadre d'un
audit légal, afin de certifier les comptes, l’audit comptable et financier doit respecter quatre phases
principales: Une phase préliminaire, évaluation du contrôle interne, contrôle direct des comptes,
travaux de fin de mission et rapport d'audit.
Diagnostic de l’audit
Prise de connaissance
générale
Note générale
d’orientation
Budget détaillé
Pour accepter une mission d’audit, un certain nombre de conditions doivent être satisfaits :
A la l’issue (à la fin) de cette phase, l’auditeur rédige une lettre de mission qui est un document
dans lequel il précise les objectifs poursuivis, les zones de risque, les difficultés envisagées, durée,
mode de rémunération de la prestation, rapport remis.
Cette lettre de mission constitue la base de l’engagement de l’auditeur.
L’auditeur doit être capable de classer les informations financières en fonction de leur origine :
Données répétitives ;
Données ponctuelles ;
Données exceptionnelles.
Cela va lui permettre d’obtenir une compréhension suffisante des particularités de l’entité, de
son environnement et de son fonctionnement pour déterminer les risques généraux et identifier les
domaines et systèmes significatifs.
Domaines et systèmes
Informations recherchées
significatifs
Nature de l’activité Informations relatives aux produits, clients, fournisseurs principaux,
volume de l’activité.
Secteur d’activité L’environnement économique de l’entreprise, place sur le marché,
concurrence, réglementation.
Structure de l’entreprise Implantations géographiques, actionnariat, activité de la filiale,
opérations intragroupes (cash pool)
Organisation générale Organigramme général et définition des principales fonctions
Lors de la prise de connaissance générale de l’entreprise, l’auditeur ne cherche pas à fonder son
opinion mais de collecter le maximum d’informations, son but n’est pas de contrôler le bien fondé
des informations mais de les collecter tout en sachant qu’elles peuvent être cohérentes, les techniques
utilisées par l’auditeur relèvent essentiellement de l’entretien avec plusieurs interlocuteurs qui sont
susceptibles de mieux fournir une information appropriée, de l’analyse de la documentation interne et
externe et de la visite des locaux : l’examen analytique plus récent des données financières permet de
mieux révéler les tendances et de mieux faire une appréhension des domaines les plus significatifs.
Relations directes avec les dirigeants auprès desquelles il recherchera les informations sur les
décisions qui peuvent avoir une incidence sur les comptes ;
La prise en connaissance des comptes annuels, les comptes intermédiaires et documents
prévisionnels afin d’examiner la situation financière et la rentabilité de l’entreprise ;
D’autres informations utiles qu’il peut recueillir auprès des tiers relatives aux opérations
effectuées avec la société (La circularisation) ;
Les diverses publications internes ;
Rapports des autres auditeurs internes et externes ;
Les législations applicables à l’entreprise ;
Rapport financier d’une entreprise similaire exerçant dans le même secteur ;
Les publications des organismes professionnels,…
Entretiens avec le personnel de l'entreprise :
Ces entretiens constituent une source privilégiée pour obtenir de l'information, ils sont effectués
avec le personnel de la direction et les autres responsables des différents services.
La documentation interne comprend l’ensemble des documents financiers qu’ils soient publiés
ou non et une variété d’autres documents comprenant par exemple les statuts, les manuels de
procédures et notes de service, les PV des organes d’administration et d’assemblées, les publications
internes telles que le journal d’entreprise, les contrats, le manuel comptable, le règlement intérieur, le
rapport des autres auditeurs internes et externes, contrôles fiscaux et sociaux, …
La documentation externe peut être obtenue grâce aux articles spécialisés dans l’activité de
l’entreprise (les statistiques, …) et informations financières publiées par les organismes
professionnels privés, consultation de banques de données (Exemples : Bankscope, Datastream,
Macrobond)
Permet à l’auditeur d’avoir des informations concrètes sur les activités de l’entreprise et mieux
appréhender son organisation.
Environnement informatique :
Cette prise de connaissance devra être actualisée chaque année en vue de prendre en compte les
changements dus aux évolutions techniques, au développement des nouvelles applications et d’en
mesurer l’incidence sur l’orientation de la mission.
L’examen analytique est aussi une technique qui doit être largement utilisée lors de la prise de
connaissance générale de l’entreprise.
L’examen analytique :
Définition et objectif :
L’examen analytique est une technique permettant d’identifier les flux financiers, les variations
anormales et les tendances.
Au niveau des tendances par exemple, on a certains éléments soit au niveau de l’actif ou passif
soit au niveau du CPC. Au niveau du CPC pas
exemple on a acheté sur plusieurs mois mais au
cours d’un mois il n’y avait pas d’achats (donnée
manquante sur le mois), et donc lorsqu’on fait le
graphique on trouve un trou et donc ça nous
permet de se poser la question pourquoi il y a ce
manque d’informations. Ça permet également de
voir pourquoi les achats ont eu une certaine
tendance (baissière / haussière…).
Il consiste à :
- La première année de sa mission, les différentes transactions qui ont ou peuvent avoir une
incidence sur les comptes en raison de leur poids relatif et / ou de leur nature. Cette analyse
préalable permet à l’auditeur de mieux planifier sa mission et déterminer la nature et
l’étendue de ses travaux pour chacun des éléments identifiés.
- Les années suivantes, les événements propres à chaque exercice qui permettent une mise à
jour de sa planification et une modification de son programme de travail [Création d’une
nouvelle ligne de produit, création d’une nouvelle entité géographique (Brownfield), mise en
place d’un nouveau système, fusion / acquisition (Greenfield) et tout ça relève des
Investissement direct à l'étranger (IDE)]
L’examen analytique des derniers comptes annuels disponibles, des budgets, des comptes
intermédiaires permet à l’auditeur de :
- Comprendre les interrelations existantes entre les différents éléments constitutifs des comptes
annuels et de révéler les variations qui peuvent montrer les modifications de structure ;
- De définir les ratios qui lui semblent intéressants pour comprendre l’évolution de l’entreprise
et de s’assurer que les éléments nécessaires à l’explication de leurs variations seront
disponibles. A ce niveau, l’auditeur peut utiliser les statistiques du secteur économique auquel
appartient l’entreprise : Cela va lui permettre de mieux comprendre les éléments qui servent
de mesure dans ce secteur et de situer l’entreprise considérée par rapport à ces rivaux.
Les techniques :
L’auditeur peut utiliser les techniques suivantes pour la prise de connaissance de l’entreprise :
Exemple
Les comptes significatifs en raison de leur montant et leur nature peuvent cacher des erreurs dont
le montant dépasse le seuil de signification. L’auditeur peut être amené à faire des vérifications
spécifiques en contrôlant le respect ou non des dispositions légales.
A priori, tous les comptes dont les montants sont importants sont significatifs : Les opérations
relatives à ces comptes doivent être examinées pour s’assurer s’ils étaient évalués et
comptabilisés correctement.
D’autres comptes dont le solde est à première vue non significatif peuvent intéresser l’auditeur
dans le sens où ces comptes peuvent receler une des erreurs probables.
Exemples :
Des comptes qui transitent des données de fortes valeurs ;
Des comptes qui sont fortement affectés par des jugements subjectifs (Provisions pour
dépréciations des créances clients, risques et charges, …) ;
Des comptes qui font appel à des techniques comptables complexes : Valorisation des
stocks dans une entreprise (LIFO) ayant un cycle de production long en termes de
processus ;
Des comptes qui présentent des anomalies apparentes (Comptes présentant des variations
anormales par rapport à l’année précédente, on peut y avoir par exemple une caisse
créditrice).
Remarque : Comptablement on peut avoir une caisse créditrice dans une entreprise individuelle
par exemple où l’exploitant fait la confusion entre son argent personnel et l’argent de
l’entreprise, dans ce cas, on peut faire deux choses :
Soit on essaye de trouver les justificatifs pourquoi on avait trouver une caisse créditrice et
quelles sont les erreurs (peut être c’est du à une manipulation comptable erronée)0 et on
Plusieurs informations relatives aux comptes significatifs peuvent être obtenues grâce à
l’utilisation des logiciels permettant de mettre en évidence les variations anormales des comptes.
Tout système qui traite les données et peut avoir des incidences significatives sur les comptes
annuels est considéré comme système significatif.
Lorsque l’auditeur identifie les systèmes significatifs, il peut décider de voir quel système qui
doit faire l’objet d’une évaluation du contrôle interne ou d’un programme de contrôle spécifique, de
planifier, l’exécution des travaux et si possible de faire intervenir des spécialistes en cas par exemple
de traitement informatisé des données.
Le plan de mission a pour but de synthétiser l’information obtenue et formaliser les décisions
qui en ressortent sur l’orientation et la planification de la mission, plus tard ce document va être
employé comme étant une base de référence pour faciliter la prise de connaissance de l’entreprise
pour les prochaines missions.
Le plan de mission permet une connaissance facile et rapide des particularités de l’entreprise et
de la mission. Il doit contenir les informations suivantes :
Après avoir pris connaissance globale de l’entreprise et recueilli l’ensemble des informations,
l’auditeur va essayer de comprendre comment les données sont générées par les systèmes
d’information, cela va permettre à l’auditeur d’identifier les contrôles pertinents mis en place par
l’entreprise. Cette appréciation du contrôle interne va permettre à l’auditeur d’évaluer pertinemment
les risques liés à la conception et au fonctionnement des systèmes par lesquels sont traitées les
données répétitives.
En fonction de ces différents objectifs, le contrôle interne a deux aspects selon qu’il a ou non une
incidence directe sur les comptes produits par l’entreprise.
La protection physique des biens et les moyens mis en œuvre pour assurer cette protection (la
procédure de suivi des encaissements et décaissements contre le double paiement) ;
La protection contre les risques environnementaux et s’assurer qu’il existe des assurances
adaptées à ce genre de risque ;
La protection contre les risques de fraude et manipulation frauduleuse des documents.
Le contrôle interne n’est jamais perfectible à 100 % mais il peut rendre les fraudes plus
difficiles, de les déceler et d’y remédier.
Les documents nécessaires (documents financiers, fiscaux, …) sont établis dans les délais et en
respect de la manière dont ces documents sont produits.
Autorisation : Ces contrôles permettent de s’assurer que les décisions émanent par la
direction générale au niveau supérieur et donc limiter les risques d’opérations injustifiées.
Exemple : Ne pas accepter la commande d’un client qui était déjà identifié comme mauvais
payeur ;
Réalité : L’objectif de ce contrôle permet d’éviter tous les risques liés à des enregistrements
fictifs ou des opérations qui ne concernent pas l’entreprise ;
Exhaustivité : Ces contrôles permettent de vérifier que toutes ces opérations ont été
totalement enregistrées. Exemple : Toutes les expéditions client ont été facturées et toutes les
factures ont été correctement comptabilisées ;
Evaluation correcte : Ces contrôles permettent de s’assurer que toutes les opérations ont été
comptabilisées en bonnes valeurs et en conformité avec les principes comptables et à la date
de clôture de l’exercice comptable.
Exemple : Les opérations en devise sont comptabilisées au taux du jour de leur réalisation et
les soldes en devise sont ajustés à la clôture (constater des écarts de convention) ;
La comptabilité juste et correcte des opérations : C.à.d. s’assurer que l’enregistrement des
opérations se fait dans les comptes bien précis et que la tenue des bilans et CPC se fait de
manière à respecter les principes de comptabilisation. A ce niveau, l’informatique joue un rôle
très important.
Le contrôle sans incidence directe sur les comptes :
2.1. Application correcte des décisions de la direction de l’entreprise :
Pour que les tâches soient exécutées de manière correcte dans l’entité, l’auditeur doit s’assurer
que :
Dans l’organisation, des mesures peuvent être prises en compte à tous les niveaux permettant
d’améliorer le rapport coût / efficacité des différentes opérations.
Analyse statistique ;
Tableau de bord ;
Contrôle de la qualité d’information.
D’autres types de contrôle peuvent être faits et cela dépend des caractéristiques de chaque
organisation.
Nous pouvons classer les éléments constitutifs du contrôle interne dans les catégories
suivantes :
Le système d’organisation ;
Le système de documentation et d’information ;
Le système de preuve ;
Les moyens matériels de protection ;
Le personnel ;
Le système de supervision.
1. Le système d’organisation :
a. Définition des responsabilités des membres de l’entreprise :
Ces responsabilités et les différents pouvoirs attribués à chaque membre de l’entreprise doivent
être bien déterminés par un organigramme faisant apparaitre les différentes fonctions et le nom
de leur responsable. Après chaque changement d’affectation des fonctions, l’organigramme est
mis à jour pour tenir en compte ces modifications surtout dans les entreprises de grande taille
où ces changements sont souvent fréquents. En outre, l’organigramme doit être connu par tous
les membres de l’entreprise.
Il est recommandé à ce que ces descriptions soient décrites de manière à éviter les différentes
erreurs de compréhension, et toute erreur qui peut se produire par négligence ou excès de zèle.
Cette description écrite aide à percevoir les changements, les remplacements du personnel
(Exemple : Mutation, départ, maladie, vacances, congés, …).
d. Le système d’autorisation :
La mise en œuvre dans une entreprise d’une procédure permettant de lister les personnes
pouvant engager l’entreprise doit être mise à la disposition des personnes chargées des
enregistrements et des opérations ; Ces personnes doivent d’assurer que ces opérations ont été
approuvées de manière correcte. Pour les opérations régulières, cette procédure ne peut
qu’alourdir l’exécution des tâches.
2. Système de documentation et d’information :
a. Les procédures écrites :
Les procédures écrites doivent indiquer :
Les modalités de circulation, de traitement et de classement des informations
financières ;
Les méthodes d’enregistrement ;
La périodicité des analyses et des synthèses d’ordre financier ou opérationnel ;
Les contrôles permettant d’éviter les déviations liées à la négligence.
Ces procédures doivent permettre à tout instant d’aller vers l’origine de l’information et de la
retrouver dans les documents de synthèse.
d. Le manuel de procédures :
L’ensemble des procédures doivent être réunis dans un manuel afin d’en faciliter la
consultation par les personnes chargées à les appliquer.
Le manuel de procédures est un document qui décrit ces procédures et l’organisation
comptable.
3. Système de preuve:
Ce système doit permettre d’obtenir une assurance que :
Seules les transactions régulières et appropriées sont autorisées, engagées, exécutées
et enregistrées ;
Toutes les transactions respectant ces critères sont prises en compte.
a. Organisation de la comptabilité :
La comptabilité doit être organisée de manière à fournir les preuves de validité des opérations
enregistrées :
Selon la taille de l’entreprise, la supervision peut être assurée dans l’entreprise par :
Son objectif est de déterminer le seuil au-delà duquel des anomalies sont jugées d’une
importance telle qu’elles sont susceptibles d’influencer le jugement de l’utilisateur se basant sur les
comptes. Le but est donc de déterminer le seuil de travail de l’auditeur.
L’auditeur doit obtenir une assurance raisonnable que les comptes ne présentent pas
d’anomalies significatives. Le seuil de matérialité permet de donner un cadre de référence pour
apprécier le caractère matériel des anomalies et aussi de déterminer les seuils d’investigation pour la
réalisation des procédures d’audit.
L’auditeur doit toujours mettre à jour le seuil de matérialité en regard des comptes définitifs, il
doit aussi s’assurer qu’en cas de modification du seuil, les travaux réalisés au cours de l’audit sont
En cas d’agrégat tel que le résultat courant, l’auditeur doit d’interroger sur la pertinence de
calculer son seuil sur ce critère. Compte tenu des évaluations erratiques de ce critère, l’auditeur peut
estimer qu’il est plus pertinent de choisir un autre critère pour son audit. Il en est de même en cas
d’agrégats connaissant des fluctuations économiques d’une année à l’autre. En effet, le risque d’audit
n’évolue pas forcément de la même manière. Ainsi réduire ou augmenter le seuil de matérialité peut
ne pas être approprié dans certaines situations.
2) Seuil de planification :
Il est défini par la NEP 450, c’est la norme d’exercice professionnel relative à l’évaluation des
anomalies relevées au cours de l’audit comme étant le seuil d’un montant inférieur au seuil de
signification utilisé par le CAC pour définir la nature et l’étendue de ses travaux.
Le seuil de planification est fixé à un montant tel qu’il permet de réduire à un niveau acceptable
le risque que le montant des anomalies relevées non corrigées et des anomalies non détectées excède
le seuil de matérialité. Le seuil de non détection des anomalies ne doit pas excéder le seuil de
matérialité,
Cet écart devra être plus important dans les sociétés pour lesquelles historiquement de
nombreux ajustements ont été relevés au cours des 10 derniers exercices.
Par exemple :
L’auditeur devra ensuite déterminer le pourcentage de ce critère à retenir ; par exemple dans le
domaine de la grande distribution retenir la marge bénéficiaire peut être également un critère
pertinent.
Cas pratique :
Un auditeur débutant se voit confier par son chef de mission la détermination préliminaire du
seuil de matérialité dans une société industrielle clôturant le 31/12/N. La société est mature et
présente des résultats opérationnels très dégradés par rapport aux exercices précédents. Par entretien
avec la direction, l’auditeur comprend que cette situation s’explique par des pertes sur créances
devenues irrécouvrables, plusieurs licenciements et quelques problèmes de qualité sur les produits
vendus. La direction estime que ces éléments sont ponctuels. La société commercialise des machines-
outils de forte valeur de 400 KDh / unité sur un marché très concurrentiel et pour lequel les délais de
concrétisation des ventes peuvent être très longs et complexes.
Le résultat courant avant impôt et le résultat net sont négatifs. Le critère « CA » a été préféré au
critère « capitaux propres » en raison de l’attention particulière portée par la direction et les
actionnaires sur le niveau des ventes.
Remarques :
Réponse :
Les sociétés auditées proposent parfois d’envoyer elle-même les courriers aux tiers. Même s’il
s’agit ici d’un gain de temps, il risque de fragiliser la position de l’auditeur car ce dernier ne sera pas
rassuré que les envois ont été réalisés, il est donc important que cette tâche soit menée par l’auditeur.
De même, il est essentiel que les réponses soient adressées directement à l’auditeur par les tiers afin
que la société auditée ne puisse pas les perdre ou les modifier.
Le taux de réponse aux circularisations est variable et il est plus important quand l’audita lieu
quelques mois après la clôture de l’exercice.
Il est utile de prévoir dès la phase des préparations des lettres un second courrier de relance qui
sera envoyé deux à trois semaines avant l’audit.
Si quelques jours avant l’audit le nombre de réponses est faible, il peut être efficace de faire des
relances par fax.
La circularisation des clients est dite « fermée » : La société communique à ses clients les
montants des créances détenues à charge pour ces derniers de les confirmer ou de produire une
édition d’un compte fournisseur afin de comprendre les écarts. A noter que si l’auditeur intervient
plusieurs mois après la clôture, il peut être plus pertinent pour lui de ne pas procéder à cette
circularisation mais de vérifier l’apurement des créances sur la période comprise entre la date de
clôture et son intervention.
Il construira son échantillon à partir d’une balance auxiliaire fournisseur sur la base des
mouvements créditeurs cumulés sur l’exercice (sélection des fournisseurs dont les mouvements sont
La circularisation des fournisseurs est dite « ouverte » c.à.d. que la société ne communique pas
le montant de sa dette à ses fournisseurs mais elle leur demande de communiquer le montant de leur
créance.
En l’absence des réponses, les procédures alternatives ne permettent pas d’apporter un niveau
d’assurance aussi élevé que celui de la circularisation, il s’agit principalement des tests de Cut off et
de la revue subséquente des décaissements.
- Des comptes bancaires présentés dans la balance générale pour les banques ;
- D’une extraction du compte honoraire avec la direction de la DADS2.
Pour les avocats, l’objectif est de s’assurer que la liste des litiges en cours à la date de clôture
est exhaustive et que l’appréciation du risque par le client parait acceptable.
Pour les banques, le but est d’obtenir les confirmations des principales positions et
engagements bancaires (les soldes des comptes bancaires et des emprunts, cautions, gage ou toute
autre sureté, montant des effets escomptés non échus).
La sélection d’autres tiers se fait au cas par cas, par exemple : factor lorsque l’entreprise
pratique l’affacturage, une administration, un conseiller en propriété intellectuelle pour valider un
portefeuille de brevets, une compagnie d’assurance pour une indemnité à recevoir.
Messieurs,
A cette date, la position de votre compte dans nos livres était la suivante :
Nous tenons à préciser que la présente demande a uniquement pour objectif le contrôle de nos
comptes dans le cadre de l’accomplissement normal de sa mission par notre CAC. Il ne s’agit pas d’une
demande de règlement.
Avec nos remerciements anticipés, nous vous prions d’agréer messieurs l’expression de nos
sentiments distingués
Cours Audit financier et comptable – S9 - 2017/2018. Page 46 Signature
Directeur financier
Modèle de rapport d’audit :
Audit légal :
Aux actionnaires de la
société X
Conformément à la mission qui nous a été confié par votre assemblée générale du 9 mai
2016,nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joint de la société, comprenant le bilan,
le CPC, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’ETIC relatifs à l’exercice clos
le31 décembre 2015. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et
assimilés de 12 MMAD dont un bénéfice net (perte nette) de 500 000 MAD.
Responsabilité de la direction :
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de
synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc, cette responsabilité comprend
la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la
présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalies significatives, ainsi que la
détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
La responsabilité de l’auditeur :
Nom du CAC
Audit contractuel :