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Sciences de l’ingénieur
Module A.D.C.
Cours
Année scolaire : 2017-2018
Nom : ……………………………………..
Classe : 2 STE ….
11. Définition
Une grandeur analogique (tension ou
intensité) périodique est constituée par :
une suite de motifs identiques.
12. Période
La période T est la durée correspondant à
ce motif ; elle s’exprime en seconde (s).
13. Fréquence
La fréquence du signal est le nombre de périodes par secondes. Elle s’exprime en fonction de la période par
la relation suivante : f = 1/T s’exprime en Hertz (Hz).
14. Valeur instantanée
La valeur instantanée d’une grandeur variable est la valeur qu’elle prend à tout instant ; on la note par une
minuscule : u(t) ou u.
15. Valeur moyenne
La valeur moyenne d’un signal périodique i(t) est la moyenne
des valeurs instantanées mesurées sur une période complète.
Si T désigne la période du signal i(t) alors la valeur moyenne est
donnée par : < i > = A/T
A : représente l'aire entre la courbe et l'axe du temps.
(A correspond à la quantité d'électricité).
Mesure
Pour mesurer la valeur moyenne d’une tension ou de l’intensité d’un courant on utilise des appareils à
aiguille magnétoélectriques en position DC (Direct Current), ou des appareils numériques en position DC.
Signal alternatif
Un signal est dit alternatif si sa valeur moyenne est nulle.
16. Valeur efficace
La valeur efficace , notée I, spécifie l’aptitude du signal alternatif à fournir de la puissance à une
charge résistive. Si T désigne la période du signal i(t) alors la valeur efficace est donnée par : I = √<A2/T>
Mesure
Pour mesurer la valeur efficace d’une tension ou de l’intensité d’un courant on utilise des appareils à aiguille
ferromagnétiques, ou des appareils numériques RMS (ou TRMS) en position AC (Alternative Current).
24. Déphasage
Lorsqu’on observe à l’oscilloscope deux tensions de même fréquence sur un même circuit, on constate
qu’elles sont décalées : on dit qu’il existe une différence de phase ou déphasage.
Soient deux tensions de même fréquence : u1 = U1√2 sin (ωt + φ1) et u2 = U2√2 sin (ωt + φ2)
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On peut les représenter par leurs
vecteurs de Fresnel
φ = φ1- φ2 déphasage de u2 par
rapport à u1
Avance ou retard :
On a un courant et une tension de pulsation ω :
• u(t)= U√2 sin (ωt + φu)
• i(t)= I √2 sin (ωt + φi)
Donc, le déphasage de u par rapport à i est l’angle (I, U) : φ = φu - φi
si φu > φi alors φ > 0 et
u est en avance sur i
ou
i est en retard sur u
Cas particuliers :
• φu/i = 0 u et i sont en phase.
• φu/i = π u et i sont en opposition de phase.
• φu/i = π/2 i est en quadrature arrière par rapport à u.
• φu/i = -π/2 i est en quadrature avant par rapport à u.
Schéma
Equation di duC
uR = Ri uL = L i=C
fondamentale dt dt
1
Impédance Z (Ω) ZR = R ZL = Lω ZC =
Cω
Relation entre les 1
UR = R.I UL = L ω .I UC = .I
valeurs efficaces Cω
π π
Déphasage φ (rad) ϕR = 0 ϕL = ϕC = −
2 2
Représentation de
Fresnel
Impédance
ZR =R ZL = jLω ZC = 1/ jCω = - j /Cω
complexe Z
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31. Modèle équivalent d’un dipôle passif linéaire.
Modèle série :
Groupement série R, L : (bobine réelle)
R L Z Construction de Fresnel :
I I
≡ U UL
UR UL U
U φ
UR I
U= Z.I UL=Lω.I
Z
Lω Z = √(R2+(Lω)2
φ φ φ = tan-1(Lω/R) ϕ = déphasage de i sur u
UR= R.I R
Groupement série R, L R, C R, L, C
Impédance du groupement Z = √(R +(Lω)
2 2
Z = √(R + (1/Cω)
2 2
Z = √(R2+(Lω -1/Cω)2
Déphasage φ de i sur u φ = tan-1(Lω/R) φ = tan-1(-1/RCω) φ = tan-1((Lω - 1/Cω)/R)
Impédance complexe ZRL = R+jLω ZRC = R-j/Cω ZRLC = R + j(Lω - 1/Cω)
IR IL I Construction de Fresnel :
I
U U IR U
R L ≡ Z
φ
IL
I
IR= U/R 1/R
φ φ
1/Z = √(1/R)2+(1/Lω)2
IL = U/Lω 1/Lω
1/Z
I= U/Z φ = tan-1(R/Lω)
Groupement parallèle R, L R, C R, L, C
Impédance du Z = 1/√ YR2+YL2 Z = 1/√ YR2+YC2 Z = 1/√(YR2+(YL -YC)2
groupement
Déphasage φ de i sur u φ = tan-1(R/Lω) φ = tan-1(- RCω) φ = tan-1(R(1/Lω -Cω))
S Q S=
Puissance apparente
S=P S=Q S=-Q
(VA)
i i'
ic Récepteur
cos φ
cos φ
u C
P et Q
cos φ’
P
Puissance active Puissance réactive
φ'
φ Récepteur seul P Q = P.tg φ
Q’ S' condensateur 0 QC = - C.ω.U2
L’ensemble P Q'= Q +QC = P.tg φ’ (1)
Qc
Tension composée
V1
Origine des phases
120°
-2π/3 30°
V2
V
Ou
Ou
V1 V2 V3
IN = I1 + I2 + I 3 = + +
Z1 Z2 Z3
5 Puissances en triphasé
51. Théorème de Boucherot (rappel)
Les puissances active et réactive absorbées par un groupement de dipôles sont respectivement égales à la
somme des puissances actives et réactives absorbées par chaque élément du groupement
Remarque : Ce théorème ne s'applique pas aux puissances apparentes, que l'on ne peut cumuler (la
puissance apparente est une somme complexe, de composantes pas nécessairement en phase).
Il suffit de mesurer la Il faut mesurer les puissances Le montage des deux wattmètres que
puissance consommée par une consommées par les trois phases et le système soit équilibré ou non.
phase et de multiplier par additionner. (La seule condition est qu’il n’y ait
trois. Un seul Wattmètre est Trois wattmètres sont nécessaires : pas de fil neutre).
nécessaire : P = 3 P1N P = P1N + P2N + P3N P = P13+ P23
5 à 20KV 400 KV 90 KV
20 KV 230/400 V
225 KV 63 KV
G M
Les générateurs des centrales électriques fournissent généralement une tension comprise entre 5 et 20 kV.
Cette tension est élevée à une valeur de 400 kV afin d’être transportée vers les centrales de répartition
(dispatching) puis vers les lieux d’utilisation par les réseaux de transport et de distribution de l’énergie
électrique.
22. Différentes tensions
Il existe quatre catégories de tension, selon la dénomination on a :
Ancienne dénomination Nouvelle dénomination
Type de ligne Tension alternative Domaine Tension alternative
Très Haute Tension (THT) 400 KV ou 225 KV Haute Tension B (HTB) > 50 000 V
Haute Tension (HT) 90 KV ou 63 KV Haute Tension A (HTA) 1 KV <U < 50 KV
Moyenne Tension (MT) 30 KV, 20 KV ou 15 KV Basse Tension B (BTB) 500 V < U < 1000 V
Basse Tension (BT) 400 V, 230 V Basse Tension A (BTA) 50 V < U < 500 V
Energie distribuée
Energie distribuée
en BT.
en HTA.
• Fonction : raccorder au réseau public de distribution le poste de livraison HTA/BT au moyen d’une seule
canalisation électrique (ou une seule ligne d’arrivée).
• Utilisation : distribution rurale ou aux alentours des grandes villes en lignes aériennes.
• Avantage : coût minimal et simplicité d’utilisation.
• Inconvénient : pas de continuité de service (tout défaut provoque la coupure du poste HTA/BT).
• Fonction : raccorder au réseau public de distribution le poste de livraison HTA/BT à partir d’une boucle
ouverte en un point de coupure.
• Utilisation : distribution publique HTA urbaine en réseaux souterrains.
• Avantage : continuité de service.
• Inconvénient : coût élevé.
4 Mesure et comptage
Les valeurs d'intensité et de tension à la sortie des transformateurs (TC et TP) sont l'image exacte des valeurs
du réseau H.T.A. Ces images sont exploitées pour le comptage de l'énergie, les mesures de déphasages, de
puissance, de courant, de tension. Elles sont aussi exploitées pour la protection des personnes et des biens.
41. Mesures électriques sur les réseaux
Les données en provenance des capteurs placés sur le réseau sont traitées par l’unité de protection et de
contrôle qui commande les actionneurs sur le réseau.
Capteur de courant (TC) Capteur de tension (TP)
Ce sont des transformateurs de courant. Ils Ce sont des transformateurs de tension et
permettent : permettent :
• d'adapter le courant à mesurer aux appareils • d'adapter la tension aux calibres des appareils
de mesure. de mesures
• d'isoler le circuit de puissance du circuit de • isoler le circuit de puissance des circuits de
mesure mesures
Caractéristique : Caractéristiques :
Courant primaire : 10, 15, …, 500 A Tension primaire : 3.5, 10, 20, 30 kV (H.T.A.)
Courant secondaire : 1 à 5 A Tension secondaire : 100, 110 V (B.T.)
12. Symbole
Où U, E (valeurs efficaces) en (V), B (champ magnétique) en Tesla (T), s (section de fer) en (m2) et
f (fréquences) en (Hz).
L’intensité du courant I2 dépend de la charge appliquée au secondaire, il en est de même pour le facteur de
puissance cos φ2. Ces deux grandeurs imposent l’intensité du courant I1 appelé au primaire, ainsi que le
facteur de puissance du primaire, sachant que φ1 = φ2.
15. Transformateur réel
En éliminant toutes les hypothèses précédentes :
Nœud A
Essai en court-circuit
Cet essai doit être réalisé sous tension réduite U1CC
I1CC I2CC = I2n
(sinon destruction du transformateur) W
Pour I2cc = I2n, on mesure : U1CC et P1CC. Tension
2 V A
On calcule alors : RS = P1CC /I2CC réduite
Remarque : le rendement est maximal lorsque pertes fer et pertes cuivre sont identiques.
2 Transformateurs triphasés
Dans le transport et la distribution de l'énergie électrique, on utilise des transformateurs triphasés de grande
puissance. Ils sont installés dans :
• Les centrales ;
• Les postes d'interconnexion ;
• Les postes de distribution ;
• Sur les poteaux ;
On peut considérer dans le principe de fonctionnement qu'un transformateur triphasé est équivalent à trois
transformateurs monophasés.
La différence tient essentiellement aux modes de couplage des enroulements des transformateurs triphasés.
21. Exemple de transformateurs
Transformateur de type immergé Transformateur de type sec enrobé
22. Constitution
Culasse supérieure
Circuit magnétique
Le circuit magnétique canalise le flux magnétique. Il est constitué d’un
empilage de tôles. Ces tôles sont :
• Isolées entre elles par oxydation (diminutions des pertes par
courant de Foucault) ;
• à cristaux orientés (diminution des pertes par hystérésis) ;
• assemblées en alterné pour limiter l’entrefer ( réductions des
Culasse inférieure
fuites magnétiques).
Circuit électrique
Il comprend les enroulements primaires et secondaires ainsi que les
éléments permettant les connexions avec les circuits extérieurs. Pour les
transformateurs triphasés, il y a 3 enroulements primaires et 3
enroulements secondaires.
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23. Couplage des enroulements
Comme tous les récepteurs triphasés, le
primaire d’un transformateur peut avoir
ses enroulements couplés en étoile ou en
triangle. De la même façon, les bobines
secondaires pourront être connectées en
étoile, en triangle ou en zig-zag.
Par convention :
- les bornes haute tension sont repérées par des lettres majuscules : A, B, C.
- les bornes basse tension sont repérées par des lettres minuscules : a, b, c.
1ére lettre (majuscule) 2ème lettre (minuscule)
3ème lettre
Couplage primaire couplage secondaire Indice
neutre
horaire
Etoile Triangle Zig-zag Etoile Triangle Zig-zag sorti
Y D Z y d z N ou n 0, 1,2,…, 11
230/400V
14. Régime TN
Les deux lettres qui définissent ce schéma TN signifient :
T : Le neutre du transformateur relié à la terre
N : Les masses métalliques reliées au neutre
Il existe deux types de schéma TN
• Le TNC où le neutre et le conducteur de protection (PE) sont confondus. Ce schéma est interdit pour
les faibles sections.
• Le TNS où le neutre et le conducteur de protection (PE) sont séparés.
TNC TNS
N
PEN
PE
Boucle de Défaut
Les prises de terre du neutre et des masses sont interconnectées.
En cas de défaut, un courant Id circule dans le conducteur PE ou PEN.
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230/400V
Tension de contact :
si Rph = Rpe donc Uc = 0,8.V/2 = 0,4.V = 0.4 x 230 = 92 V
Cette tension est potentiellement dangereuse car elle est supérieure à la tension limite Ulimite= 50 V.
⇒ La coupure de l’installation est obligatoire dès l’apparition du premier défaut
Protection :
Contre les surintensités, les dispositifs doivent répondre dans un temps tc très court (temps de coupure
normalisé).
Temps de coupure tc (s)
Tension nominale
UL= 50 V UL= 25V
230 V 0,4 0,2
400 V 0,2 0,06
Il faut s’assurer que :
• pour un disjoncteur : Imag < 0,8.V.Sph / ρ.l.(1+m) avec m = Sph/Spe
(Imag : courant de fonctionnement du déclencheur magnétique).
• pour un fusible : Ifusion < 0,8.V.Sph /ρ.l.(1+m) (Ifusion : courant de fusion du fusible).
Il faut s’assurer que tf ≤ tc. • tf : temps de coupure du dispositif de protection
• tc : temps de coupure maximal autorisé par la norme
15. Régime IT
Les deux lettres qui définissent ce schéma IT signifient :
I : Le neutre du transformateur est isolé.
T : Les masses métalliques sont reliées à la terre.
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Boucle de Défaut : Premier défaut
230/400V
Tension de contact :
La tension de contact apparaît entre les masses métalliques et le sol est: Uc = Ru x Id = 10 x 0,1 = 1V
⇒ Tension non dangereuse pour les personnes.
La coupure n’est pas automatique. Mais le défaut doit être recherché et éliminé.
Protection :
L’appareil qui détecte ce premier défaut est le contrôleur permanent d’isolement (C.P.I.).
Courant de défaut :
Le courant de défaut n’est limité que par la résistance des conducteurs (phases et protection) :
Id = 0,8.U/(Rph3+Rpe3+Rpe1+Rph1)
Si : Rph1 = Rph3 = Rph et Rpe1 = Rpe3 = Rpe Id = 0,8.U/2(Rph+Rpe)
Id = 0,8.U /2.L.ρ(1/Sph+1/Spe) en posant m = Sph/Spe Soit : Id = 0,8.U.Sph /2ρ.L.(1+m)
Tension de contact :
Si Rph = Rpe donc Uc = 0,8.U/4 = 0,2.U = 0.2 x 400 = 80 V
Cette tension est potentiellement dangereuse car elle est supérieure à la tension limite Ulimite = 50 V.
⇒ La coupure de l’installation est obligatoire dès l’apparition du deuxième défaut
Protection :
La coupure est assurée par les protections contre les surintensités.
Il faut vérifier que les dispositifs de protection réagissent en un temps inférieur à celui imposé par la norme
(temps de coupure maximal des protections) :
Fonctionnement :
L’élément fusible est constitué d’un fil métallique dans une enveloppe fermé.
Le fusible fond si le courant qui le traverse dépasse la valeur assignée.
Il existe trois types principaux de fusibles :
• ultra rapide (prosistor) : protection des semi-conducteurs (protection contre les court-circuits),
• standard (type gG): usage général, protection câbles et tout type de récepteurs (protection contre les
surcharges et les court-circuits),
• lent (type aM accompagnement Moteur): démarrage des moteurs, accepte un fort courant de démarrage
durant quelques secondes (protection contre les court-circuits).
Courbes de fusion d’une cartouche cylindrique type gG
Elles permettent de déterminer la durée de fonctionnement du fusible en fonction du courant qui le traverse
avant sa fusion.
est élevé, et plus le fusible est apte à protéger l’installation. (Le PdC
est de l’ordre du kA)
Exemple : Fusible Gg, calibre 16 A, Un = 500 V, PdC = 20 kA.
222. Disjoncteurs
Fonction : Symbole :
Organe de commande et de protection, les disjoncteurs sont pratiquement
tous magnétothermiques, c’est-à-dire composé d’un déclencheur thermique
(protection contre les surcharges) et d’un déclencheur magnétique
(protection contre les courts-circuits).
Il possède un « pouvoir de coupure » et agit directement sur le circuit de
puissance.
S’il est différentiel, il permet d'ouvrir le circuit en cas de détection d'un
courant de défaut.
Courant de réglage : Ir ou Irth c'est le courant maximal que peut supporter le disjoncteur sans
déclenchement du dispositif thermique (de 0,7 à 1 In).
Courant magnétique : Im C'est le courant de fonctionnement du déclencheur magnétique en cas de
court-circuit (de 2,5 à 15 In).
Les normes définissent 5 types de courbes de déclenchement :
courbe B courbe C courbe D courbe Z courbe MA
Déclenchement 3 à 5 In 5 à 10 In 10 à 14 In 2.4 à 3.6 In 12.5 In
protection des
générateurs, des protection des
protection des protection des
câbles de grande applications circuits à fort
Utilisation circuits départs
longueur et des courantes appel de
électroniques moteurs
personnes dans les courant
régimes IT et TN
Critères de choix :
Le choix d'un disjoncteur en basse tension s'effectue en fonction du circuit à protéger et en fonction des
critères suivants :
• Le calibre In ou intensité assignée : Le choix du calibre se fait en relation avec l'intensité
admissible dans la canalisation selon les règles de la norme C15-100.
• La tension nominale d'emploi (Ue).
• Le Pouvoir de coupure (PdC > Icc) en kA.
• Le nombre de pôles protégés.
• Choix du bloc déclencheur :
Il dépend du circuit que l'on doit protéger.
➢ Choix de la courbe de déclenchement en fonction des récepteurs que l'on protège (pour les
disjoncteurs divisionnaires).
➢ Détermination de Ir et Im pour des disjoncteurs autres que divisionnaires.
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Courbe de déclenchement d’un disjoncteur magnétothermique
Partie thermique
(Protection contre les surcharges)
Partie magnétique
(Protection contre les courts circuits)
5 20
Caractéristiques électriques
Son principe est basé sur l'image thermique du courant. Il agit grâce à des bilames qui se déforment en
fonction du courant qui les traversent. Un courant important qui traverse un bilame échauffe celui-ci et vient
alors agir sur un contact. Le relais protège les moteurs contre :
• les surcharges (augmentation anormale du courant pendant un temps assez long),
• les coupures de phase où les déséquilibres de celles-ci.
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Choix d'un relais thermique:
On choisit le relais thermique en fonction des caractéristiques suivantes :
• Le courant de réglage (Ir) : sa valeur dépend de la valeur du courant d'emploi (Ie) qui doit être
comprise dans la plage de réglage du relais thermique. Ir est réglé soit sur Ie, soit sur 1,05 x Ie.
• La tension nominale (Ue).
• Le fonctionnement différentiel: Pour protéger l'équipement contre la marche en monophasé, le
relais thermique doit être différentiel.
• La compensation en température : En cas d'utilisation dans un environnement froid ou chaud, il
faudra que le relais thermique soit compensé.
• La classe de fonctionnement : Selon les durées de démarrage des moteurs, nous disposons de
trois classes de relais thermiques.
▪ Classe 10 : déclenchement normal (démarrage de 4 à 10s).
▪ Classe 20 : déclenchement faiblement temporisé (de 6 à 20s).
▪ Classe 30 : déclenchement fortement temporisé (jusqu'à 30s).
Courbe de déclenchement : Courbe de déclenchement LR2-D Classe 20 A
Pour chaque classe de fonctionnement, le constructeur (Télémécanique)
nous donne une courbe de déclenchement.
Par exemple, si une surcharge de 3 x Ir apparaît sur la
ligne d'alimentation d'un moteur, pour un fonctionnement
équilibré à chaud, le relais thermique classe 20 A
déclenchera au bout de : 15s.
Nous pouvons observer, sur cette courbe, que l'intensité
minimale de déclenchement est égale à 1,15.Ir. Cela veut
dire que le relais thermique ne déclenchera pas lorsque I
= Ir mais lorsque I = 1,15.Ir.
1 Introduction
11. Nécessité de la conversion d’énergie
Les différents réseaux électriques industriels alimentent de nombreux actionneurs. Cette énergie apparaît sous
deux formes : alternative (tensions ou courants sinusoïdaux à valeur moyenne nulle) ou continue.
Suivant le type d’actionneur, il est nécessaire d’adapter la forme de l’énergie fournie par le réseau. Les
différentes possibilités apparaissent comme ci-dessous :
12. Classification des convertisseurs statiques
2 Redresseurs
Les redresseurs assurent la conversion d'une tension alternative en une tension
continue.
Ils servent à alimenter un récepteur en continu à partir du réseau de distribution
alternatif.
Redresseur ou
Source alternative Récepteur à courant continu
commutateur
Repère de la
Caractéristique d’une diode parfaite
cathode i
Aspect :
vAK
i vAK
Symbole : A K
Diode bloquée Diode passante
vAK < 0 ; i=0 vAK = 0 ; i>0
• • •
A K •
Jonction : Diode se comporte Diode se comporte
Anode P N Cathode
comme un interrupteur comme un interrupteur
ouvert fermé
i i= 0
v VD u u=Ri=0
R vD = v
iD = 0
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = V√2/π
• Valeur efficace de la tension u : U = V√2/2
• Pour la diode : - Courant moyen : iD = i
- Tension maximale supportée par la diode : VDmax = V√2
u = vM -vN = vA – vB = v
i = u/R = v/R et i’ = i
vD1 = vD4 = 0 et vD3 = vD2 = - v
π < θ < 2π v < 0 vB > vA
D2 et D3 sont passantes ⇒ vD2 = vD3 = 0
(Interrupteurs fermés)
Le courant i circule la maille suivante :
B D3 R D2 A
•M
i
vD1 u
D1 D3
A
v i' R
B
D2 D4
•N
u = vM - vN = vB – vA = - v
i = u/R = - v/R et i’ = - i
vD1 = vD4 = v et vD3 = vD2 = 0
Grandeurs caractéristiques
• Valeur moyenne de la tension u : u = 2V√2/π
• Valeur efficace de la tension u : U = V
• Pour la diode : - Courant moyen : iD = i /2
- Tension maximale supportée par la diode : VDmax = V√2 (Montage PD2)
VDmax = 2V√2 (Montage P2)
uM vD1
uN vD1’
θ θ
0 π/ π/ π 2π
2π 0 π/6
π/ π/2
π/ π 2π
2π
6 2 6 2
Grandeurs caractéristiques :
Montage P3 à cathodes Montage P3 à anodes
communes communes
Valeur moyenne de la tension u u = 3√3V√2/2π u = - 3√3V√2/2π
Courant moyen dans une diode iD = i/3
Tension maximale supportée par la diode vDmax = √3 V√2
Montage PD3 (Pont de Graëtz triphasé)
Oscillogrammes de u(t):
Analyse du fonctionnement :
Le pont redresseur comporte:
• 3 diodes pour l’« aller »: D1 D2 D3;
• 3 diodes pour le « retour »: D’1 D’2 D’3.
La tension u = vM - vN..
Elle est périodique, de période π/3 en θ.
Soit de fréquence : f ‘ = 6 x 50 = 300 Hz.
(Si la fréquence du réseau est 50 Hz)
π/6<θ<π/2
vM = v1 = V√2 sin θ et vN = v2 = V√2 sin (θ - 2π/3)
Le courant i circule la maille suivante :
1 D1 R D’2 2
D’où : u = v1 – v2 = u12 = V√2√3 sin (θ + π/6)
Le courant dans la charge : i = u/R
Le courant dans les diodes est égal à :
• i lorsque la diode considérée est passante
• 0 si la diode est bloquée.
iD1 = i lorsque D1 conduit.
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Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 3√3V√2/π
• Pour la diode : - Courant moyen : iD = i /3
- Tension maximale supportée par la diode : vDmax = √3V√2
Remarque :
Pour une charge R, L, E, dont l’inductance L est suffisante, le courant i est considéré constant.
La tension u a la même forme que le montage précédent (c.à.d. charge résistive).
22. Redresseurs à thyristors (commandés)
L’intérêt du redressement commandé et qu’il permette de faire varier la tension
moyenne en sortie du pont et donc de faire varier par exemple la vitesse de rotation
d’un moteur à courant continu.
Thyristor
Aspect : Il comporte 3 broches. Il faut se référer à un catalogue pour connaître l’ordre du brochage.
iG
On ferme K1 : lampe est éteinte donc Th est bloqué.
R
On ferme K2 : lampe s’allume donc Th est passant.
On ouvre K2 : lampe reste allumée donc Th est passant.
On ouvre K1 : lampe s’éteint donc Th se bloque.
On ferme K1 : lampe reste éteinte donc Th est bloqué.
Conclusion :
Pour amorcer un thyristor : il faut que la tension vAK soit positive et un courant de gâchette suffisant le temps que i AK
s’établisse. Le thyristor se comporte alors comme un interrupteur fermé.
Pour bloquer le thyristor : il faut annuler le courant i AK ou appliquer une tension vAK négative. Le thyristor
se comporte alors comme un interrupteur ouvert.
Retard à l’amorçage
Le thyristor est amorcé avec un angle de retard α. Cet angle est calculé par rapport au passage par zéro de
la tension v.
Redressement simple alternance (Charge résistive)
Schéma de montage
T
iT i
v vT u
R
àθ=π
Le courant i s’annule ce qui bloque le thyristor.
π < θ < 2π v<0
Si l’on envoie un courant de gâchette alors que la tension
est négative, le thyristor reste bloqué
i
i=0
v vT u
R u=Ri=0
vT = v
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = (V√2/π).(1+cos α ) / 2
• Valeur efficace de la tension u : U = V√2/2.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par le thyristor : vTmax = V√2
•M
iT1 i
u
vT1
T1 T2
i'
A•
v iD1 R
B•
D1 D2
• N
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = (2V√2/π).(1+cos α ) / 2
• Valeur efficace de la tension u : U = V.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par les éléments: vTmax = vDmax =V√2
3 Onduleurs autonomes
Un onduleur est un convertisseur continu - alternatif
Il est autonome lorsqu’il impose sa propre fréquence à la charge.
Analyse du fonctionnement
Onduleur en demi-pont à Onduleur en pont à quatre Oscillogrammes
deux interrupteurs interrupteurs
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 0.
• Valeur efficace de la tension u : U = V.
• Tension maximale supportée par les interrupteurs : V (en pont) et 2V (en demi-pont).
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 0.
• Valeur efficace de la tension u : U = V√(1- 2t0/T) ou U = V√(1- α/π).
• Tension maximale supportée par les interrupteurs : V.
Commande par Modulation de Largeur d’Impulsion MLI ou PWM (Pulse Width Modulation) en anglais
Ici, il y a modulation par un signal modulant sinusoïdal. Pour obtenir la tension de commande des
transistors, on compare un signal triangulaire appelé porteuse au signal modulant sinusoïdal de fréquence
beaucoup plus faible.
La tension aux bornes de la charge est fragmentée en plusieurs impulsions de tension (négative et positive).
Cette fragmentation permet si elle est savamment calculée d’éliminer les harmoniques gênants. L’allure de
la tension MLI permet de se rendre compte du principe de cette commande.
Modulante π 2π θ
+ Us : Signal de -
Comparateur
commande
- Us
+V
Porteuse
π 2π θ
-V
4 Gradateurs
A A A1 A2
v T2 u
v u
R G R
B
B
Commandes
Les deux thyristors doivent être commandés avec le même angle de retard α pour obtenir une tension u
alternative (valeur moyenne nulle).
Deux modes de commande de l'énergie transférée à la source sont possibles :
• commande par la phase : la variation de la valeur efficace U est obtenue en agissant sur l'angle de
retard α.
• commande par train d'ondes : les deux thyristors sont commandés plein onde pendant le temps Ton
(période de conduction) puis sont bloqués jusqu’à la fin de la période de modulation.
La variation de Ton/Tc permet de commander la tension efficace U.
Commande par la phase
Analyse du fonctionnement Oscillogrammes :
0 < θ < π : v >0 vA > vB
Le thyristor T1 est susceptible d’être amorcé.
A θ=α T1 est amorcé, le courant i circule la maille :
A T1 R B
On en déduit que :
u=v
i = u/R = v/R
T1 se bloque naturellement en θ = π (i = 0).
π < θ < 2π : v < 0 vB > vA
Le thyristor T2 est susceptible d’être amorcé.
A θ = π+α T2 est amorcé, le courant i circule la
maille :
B R T2 A
On en déduit que :
u=v
i = u/R = v/R
T2 se bloque naturellement en θ = 2 π (i = 0).
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 0 (tension alternative)
• Valeur efficace de la tension u : U = V.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par les éléments : vTmax = V√2
Avec :
T : période du réseau
TON : Durée du train d'ondes,
(Temps de conduction)
Tc: Temps de cycle du gradateur
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 0 (tension alternative)
• Valeur efficace de la tension u : U = V√α a v e c α (rapport cyclique) = T o n / T c
• Tension maximale supportée par les éléments : vTmax = V√2
L1
G1 uR1 u T3
i1 T'1
L1 T'3
G3
R
u T1 j3
R R uR2
G2 uR3
uR2 i2
I2 T'2 L2 j2
L2
R T'2
T2 T1
T'1 T2
G1 G1 G2
uR3
I3 T'3 j1
L3
R uR1 R
T3
L3
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension uR : uR = 0 (tension alternative)
• Valeur efficace de la tension uR :
- Montage étoile : UR = V.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
- Montage triangle : UR = U.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par les éléments :
- Montage étoile : vTmax = V√2
- Montage triangle : vTmax = U√2
1 Principe de l'alternateur
Un aimant (inducteur) tourne à la fréquence n, la bobine (induit)
est traversée par un flux variable Φ(t) d'où la création d'une f.é.m.
induite : e (t) = - Ns dΦ/dt.
La fréquence de cette f.é.m. est telle que : f = n, soit ω = Ω .
avec Ω vitesse de rotation du rotor (aimant)
et ω la pulsation de la f.é.m. sinusoïdale induite, en rad/s.
Nous venons de construire notre premier alternateur
Remarque :
Si l’aimant possède 4 pôles (2 paires de pôles), la bobine sera le siégé d’une f.é.m. de fréquence f = 2n
D’une façon générale : f = p.n avec p est le nombre de paires de pôles.
2 Constitution
L’alternateur comprend deux parties principales : l’inducteur et l’induit
21. L’inducteur Rotor à pôles lisses Rotor à pôles saillants
Il a pour rôle de créer un champ N S
magnétique tournant à l’aide d’un rotor
magnétisant mis en rotation. N
N
L’inducteur comporte 2.p pôles
(p : paires de pôles).
S S
Il existe 2 types de rotors :
Rotor à pôles lisses p = 1 Rotor à pôles saillants p = 2
22. L’induit
Alternateur monophasé
L’enroulement d’induit, fixe, est le siège
d’une tension induite sinusoïdale, sa
fréquence est déterminée par la vitesse
de rotation de la machine d’entraînement
(dans ce cas, 3000 tr/min, d’où f = 50 Hz
et Ω = 377 rad/s).
Alternateur triphasé:
Trois enroulements (phases) identiques
et fixes sont décalés dans l’espace, l’un
par rapport à l’autre, de 120o. Les
tensions induites sont identiques mais
déphasées dans le temps de 120o. Elles
forment un système triphasé et équilibré
de tensions.
U U U
V
√3 U I cos φ
η=
√3 U I cos φ + pm + pf + pje + pjs
Equations :
E = V - R.I - j Xs.I soit V = E + R.I + jXs.I
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54. Bilan des puissances. Rendement.
Bilan des pertes de puissance :
Puissance absorbée Puissance utile
L'alternateur reçoit une puissance électrique P Il restitue une partie de cette puissance sous la forme
qui lui est fournie par la source d’alimentation de puissance mécanique PU qui est reçue par la
P = √3 U I cos φ charge : PU = CU.Ω
Expression du rendement :
Dans le cas général, nous pouvons aussi exprimer le rendement en fonction des différentes pertes de puissance
√3 U I cos φ – (pm + pf + pje + pjs)
η=
√3 U I cos φ
55. Avantages
• La machine synchrone est plus facile à réaliser et plus robuste que le moteur à courant continu.
• Son rendement est proche de 99%.
• On peut régler son facteur de puissance cos φ en modifiant le courant d’excitation Ie.
56. Inconvénients
• Un moteur auxiliaire de démarrage est souvent nécessaire.
• Il faut une excitation, c’est-à-dire une deuxième source d’énergie.
• Si le couple résistant dépasse une certaine limite, le moteur décroche et s’arrête.
62. Fonctionnement
Le capteur (codeur ou resolver) détecte la position exacte du rotor et permet à l’onduleur (convertisseur de
fréquence), de maintenir un angle θ de 90° entre le champ tournant statorique B et le champ rotorique µ, de
façon à ce que le couple moteur puisse toujours être maximal. Il n’y a plus possibilité de décrochage.
Le capteur donne également l’information " vitesse ".
2 Constitution
Les deux principales parties d’un moteur asynchrone triphasé sont :
• Le stator qui produit un champ magnétique tournant ;
• Le rotor qui, entraîné par ce champs tournant, produit de l’énergie mécanique.
21. Symbole normalisé :
M ot eur à M ot eur à
rot or à cage rot or bobiné.
M M
3 3
3 Glissement
Le rotor tourne à la vitesse n plus petite que la vitesse de synchronisme ns.
On dit que le rotor « glisse » par rapport au champ tournant.
Ce glissement g va dépendre de la charge.
ns – n Ωs – Ω n=0 g=1
g= = Soit : n = (1 – g) ns
ns Ωs n = ns g=0
45. Rendement
Cu Ω P – Pjs – Pfs – Pjr - Pm
η = Pu = =
P √3UI cosϕ P
5 Caractéristiques
51. Fonctionnement à vide
A vide le moteur n'entraîne pas de charge.
Conséquence : le glissement est nul est le moteur tourne à la vitesse de synchronisme.
A vide : g = 0 et donc n = ns
Q1 F1 95 1 3 5
F2
96 Q1
2 4 6
1
S1
2
1 3 5 0
3 13
S2 KM1 KM1 S2
2 4 6
4 14 1 3 5
1 KM1
F2
A1 2 4 6 S1
V1 W1
U1
A2
M1
KM1
Q1 F1 95 1 3 5
F2 Q1
96 2 4 6
1
S1
2 1 3 5 1 3 5
13 S3 13 KM1 KM2
3 3
S2 KM1 KM2 2 4 6 2 4 6
4 14 4 14
11 11
KM2 KM1 1 3 5
12 12
F2
A1 A1 2 4 6
V1 W1
U1
A2 A2
KM1 KM2 M1
A2 A2 A2
KM1 KM2 KM3
Q1 F1 95 1 3 5
F2
Q1
96 2 4 6
1
S1 3
2 1 5
3 13 0
KM1 KM1
S2 2 4 6
4 14 Ordre de marche
1 3 5
R 1 KM1
KM2
68 2 4 6
KM1 Temporisation
67 1 3 5
2 KM1 KM2
F2
A1 A1 2 4 6 Ordre d’arrêt
U1 V1 W
1
A2 A2
M1
KM1 KM2
Q1 F1 95 3 5
1
F2
96 Q1
1 2 4 6
S1
2
3 13 1 3 5 0
S2 KM1
4 14 KM1 Ordre de marche
2 4 6
1 3 5 1 KM1
68 F2
KM1 Temporisation
2 4 6
67
V1 W1 2 KM1 KM2
U1 RhH 1 3 5
A1 A1 Ordre d’arrêt
M1 KM2
2 4 6
K M
A2 A2 L
KM1 KM2
MOT. LS 80 L
Fréquence nominale 3~
N°7345 T
BJ kg Courant
70 002 9 nominal
IP 55 LcL .F 40°C en ligne
S1V Hz tr/min kW Cos ϕ A triangle
Tension triangle
min
230 50 2800 0,75 0,83 3
Tension étoile 400 1,9
Vitesse nominale de
rotation
Les variateurs de vitesse industriels comportent principalement comme on vient de le voir sur le schéma
précédent :
• Un redresseur (monophasé ou triphasé) permettant d'élaborer une source de tension continue.
• Un circuit de filtrage (permettant l'obtention d'un signal pratiquement continu).
• Un onduleur triphasé autonome qui recrée à partir de la tension continue fixe un réseau de tension
alternative triphasé de fréquence et de tension variable.
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93. Choix du variateur
Le choix d’un variateur se fait essentiellement en fonction :
• Du réseau d’alimentation : tension d’alimentation, système monophasé ou triphasé.
• De la puissance utile du moteur à commander.
94. Branchement d'un variateur de vitesse Altivar
Les caractéristiques qui vous seront données concerneront le variateur de vitesse ALTIVAR 66 de
SCHNEIDER (ancien télémécanique).
Caractéristiques des Altivar 66
Référence ATV 66 M2 ATV 66 N4
Alimentation du redresseur Monophasé Triphasé
Réseau d'alimentation 220-240 V 50 : 60 Hz 380-415 V 50 : 60 Hz
Pont de puissance
Forme de la tension et du
courant
Gamme de fréquence 1 à 67 Hz 1 à 110 Hz
Sens de marche 2 2
n n
1 1
Quadrant de fonctionnement
3 C 3 C
Alimentation
du variateur Contact de sécurité
Sorties analogiques
On constate que le système est beaucoup plus simple. A chaque impulsion du signal de commande
correspond au niveau du rotor un déplacement angulaire défini appelé « pas ».
Un moteur pas à pas est caractérisé par sa résolution ou encore son nombre de pas par tour. Il peut avoir
une valeur comprise entre 4 et 400.
La vitesse de rotation est fonction de la fréquence des impulsions.
On rencontre 3 types de moteur pas à pas qui se différencient par :
• le stator : unipolaire ou bipolaire
• le rotor : à aimant permanent, à réluctance variable o u hybride.
12. Constitution
Les moteurs pas à pas sont constitués d’un rotor et d’un stator.
On rencontre les moteurs pas à pas unipolaire et bipolaire qui se différencient par la structure de leur stator et
leur commande.
Ce moteur est basé sur la règle du flux maximal. Il est constitué par :
• Une parie fixe : C’est le stator, formé d’un circuit magnétique et des
bobines (phases) dont le rôle est de créer un flux magnétique à
directions multiples.
• Une partie mobile : C’est le rotor, placé dans le flux du stator il se
positionne suivant le flux maximum.
Commande en mode 1
L’excitation individuelle des bobines crée les champs suivants : P H1, R H2, Q H3 et S H4.
Ce qui donne le cycle de commutation :
P R Q S Moteur
1 0 0 0
0 1 0 0
0 0 1 0
0 0 0 1
S = π x d² ou S = π x r²
4
Formule classique : V = Q/S2 Avec : V est en [m/s] ; Q est en [m3/s] et S2 est en [m2]
Formule pratique : V = Q/ (0.06xS2) V est en [cm/s] ; Q est en [L/min] et S2 est en [cm2]
Application :
Le piston d’un vérin a une surface de 40 cm². Ce vérin reçoit un débit de 24 L/min. Quelle est :
• La vitesse V de déplacement en sortie de tige. V = Q/ (0.06xS) = 24/(0.06x40) = 10 cm/s
• La durée de la course si celle-ci fait 20 cm. t = d/V = 20/10 = 2s
Puissance utile :
P = W/t or W = F x d d’où P = F.d /t mais comme d (course) égale la vitesse v/t.
Donc : PU = F. V
(Watt) (N) (m/s)
Débit d’huile A
provenant de la
pompe
Tension de Carte
consigne Uc électronique Distributeur
Carte de 1C
proportionnel
régulation de puissance
Consigne Uc = f(I)
B
- Potentiomètre Dispositif permettant de
- Clavier mesurer la vitesse de
- Automate déplacement du vérin et
- etc …. de la transformer par
exemple en signal ( -10 +
10 V cc )