Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Mémoire
De fin d’étude
Promotion : 2015/2016
REMERCIEMENTS
Avant toute chose nous remercier le bon dieu de nous avoir
aidées à mener ce travail jusqu’à sa fin, nos remerciements et
reconnaissances à notre promotrice Mme TRAKI Dalila pour ses
précieux conseils et orientations.
Nous tenons à remercier particulièrement Mr TOUNES
Mourad qui nous a apporté son aide durant la période de notre stage
pratique au sein du département gestion des immobilisations, ainsi
que Mr directeur de l’entreprise CEVITAL, Mr Farid, et Mr
Frissou chef de département science de gestion et Mr BAAR chef
de la spécialité tous le personnel de CEVITAL pour l’esprit de
coopération et la courtoisie dont ils ont fait preuve durant notre
stage.
Nabyla
DEDICACES
A Ma sœur Litissia
A Nabila ma binôme que j’ai appréciée et avec qui j’ai eu grand plaisir
à partager cette expérience.
Naouel
Liste des abréviations
RC : Rentabilité commerciale
RF : Rentabilité financière
CD : cout de la dette
D : dette
CP : capitaux propre
VI : valeurs immobilisées
VE : valeurs d’exploitation
VR : valeurs réalisables
VD : valeurs disponibles
AC : actif circulant
FR : Fonds de Roulement
TR : trésorerie
MC : marge commerciale
PE : production de l’exercice
VA : Valeur Ajoutée
RF : résultat financier
RN : résultat net
R : ratio
CA : chiffre d’affaire
Conclusion .......................................................................................................................................... 20
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière ........................................................ 21
Introduction ....................................................................................................................................... 21
Section 1 : Les indicateurs d’équilibre financier ........................................................................... 21
Section 2 :L’analyse de l’activité .................................................................................................... 30
Section 3 :L’analyse par la méthode des ratios .............................................................................. 41
Conclusion .......................................................................................................................................... 46
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL ........................................ 47
Introduction ....................................................................................................................................... 47
Section 1 : Présentation de l’organisme d’accueille ...................................................................... 47
Section 2 : Etude de cas (CEVITAL) ............................................................................................. 55
Section 3 : Analyse de la situation de l’entreprise ......................................................................... 67
Conclusion .......................................................................................................................................... 72
Conclusion générale ................................................................................................................... 73
Bibliographie
Annexes
Introduction générale
Dans un monde en perpétuelles mutations technologiques, économiques et
socioculturelles, dans un environnement complexe et incertain où la concurrence est rude,
l’entreprise est condamnée plus que jamais à être performante pour assurer sa survie. Si la
raison pour laquelle la performance se retrouve au centre des préoccupations des dirigeants.
Cependant, cela veut dire que l’analyse financière permet de connaitre la situation d’une
entreprise (activité, performances réalisées, structure financière), de l’interpréter, d’effectuer
des comparaisons et donc de prendre des décisions.
L’analyse financière peut être considéré comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen
critique de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à tiers (donc de
tout le monde…), ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa performance
financière et économique(rentabilité, pertinence des choix de gestion…), sa solvabilité (risque
potentiel qu’elle présenté pour les tiers, capacité à faire face à ces engagements…), et enfin
son patrimoine.
Notre travail est centré sur l’impact du l’analyse financière sur la performance et la
rentabilité de l’entreprise. Ce qui nous amène à poser la problématique suivante :
Afin de pouvoir répondre à notre question principale nous nous sommes interrogés sur les
questions suivantes :
Dans ce présent travail, nous allons essayer de bien purifier les réponses apportées à
questions précédentes à travers notre stage pratique que nous avons choisi d’effectuer au sein
de l’entreprise CEVITAL.
L’hypothèse générale de notre recherche est que CEVITAL présente une structure financière
qui lui permet d’atteindre sa rentabilité. Cette hypothèse est subdivisée en trois :
1
Introduction générale
Pour pouvoir répondre à ces questions et pour mener à bien notre travail, nous avons
structuré celui-ci en trois chapitres.
Dans le premier chapitre, nous procéderons à présenter des généralités sur l’analyse
financière, la rentabilité et la performance de l’entreprise.
Le dernier chapitre, sera consacré à l’étude pratique du l’analyse financière dans lequel
nous allons montrer la place, le rôle du l’analyse financière dans l’entreprise CEVITAL, et sa
contribution à l’amélioration de la performance et la rentabilité de l’entreprise.
2
Chapitre I :
Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité
et la performance de l’entreprise
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
L’analyse financière peut s’effectuer grâce à l’ensemble des méthodes et outils qui
permettent d’analyser, d’examiner et d’étudier la situation financière passée et future d’une
entreprise.
1.1 Historique :
Dans les années vingt, les besoins en capitaux des entreprises s’accroissent. Les
problèmes de financement dominent, d’où un certain désintérêt pour la gestion interne.
A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des habitudes,
le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des comptes et à
octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d’assurer le financement
des industries naissantes (charbon, textile, construction,…) .des crédits d’exploitations était
consentis moyennant des solides garanties permettent en effet au banquier de s’assurer du
remboursement de l’entreprise débitrice. De telles garanties reposaient sur des biens faisant
partie du patrimoine de l’entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou
tout simplement sur le patrimoine personnel des propriétaires de l’entreprise.
Le patrimoine était constitué par des biens fonciers et immobiliers. Le risque de crédit
bancaire était alors lié aux modalités juridiques de la prise de garantie. Vérifier que le bien
donné en garantie avait une valeur indépendante de l’évaluation de l’entreprise, et en suit
3
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
évaluer ce bien ainsi que les risques des moins-values liés. l’incertitude quant à la valeur
réelle de l’actif net, en cas de liquidation, joint à la difficulté d’évaluer les biens donnés en
garantie et à déterminer l’indépendance à l’égard de l’exploitation de l’entreprise, montreront
aux banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité état insuffisante pour
déterminer la décision d’octroi d’un crédit.
Au milieu des années cinquante-deux tendances apparaissent. D’une part, les études
évaluent dans la direction de la théorie financière et les problèmes de choix des
investissements. D’autre part, l’évaluation de l’économie et la concurrence accrue se
traduisent par un accroissement des besoins d’une gestion de qualité, de ce fait, par le
développement d’une analyse financière interne à l’entreprise.
A l’heure actuelle, cette technique a conquis droit de citer dans les entreprises et les
cabinets d’experts comptables eux-mêmes se reconvertissent progressivement dans l’analyse
de l’information qu’ils se contentaient, dans le passé, de collecter.
Pour mieux comprendre cette approche du l’analyse financière en suppose les définitions
suivants :
2
COHEN E, « Analyse financière », Edition économica, 5 éme édition, paris, 2004, page 08.
3
GRANDGUILLOT B et F, « Analyse financière », gualino éditeur, paris, 2002, page 01.
4
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
En effet, l’analyse financière vise essentiellement à :
Les objectifs de l’analyse financière sont différent suivant qu’elle menée par l’entreprise
elle-même, par l’intermédiaire de services financiers, ou bien par des tiers tels que les
banquiers, les organismes de crédit, fournisseurs actionnaires ou épargnants. On peut
distinguer : les objectifs internes et externes de l’analyse financière.
5
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
L’objectif de toute entreprise est de réaliser des bénéfices, donc de rentabiliser ses
capitaux investis pour assurer son développement et rémunérer de capitaux d’une part et
d’autres parts, il faut que l’entreprise veille sur détection et la limite des risques qui sont liés
étroitement avec son activité économique.
2.1 Définitions :
La rentabilité est définie comme étant « le rapport existant entre le résultat obtenu par
l’entreprise et les moyens mis en œuvre. »4
La rentabilité peut être défini comme, l’aptitude de l’entreprise à secréter un résultat
exprimé en unité monétaire .la rentabilité est donc un critère de ce qui rentable, c’est-à-dire
soit qu’il produit une rente et par expansion donne un bénéfice suffisant, soit qu’il donne des
bons résultats.
Etudier la rentabilité d’une entreprise, c’est apprécier le résultat dégagé à chacun des
niveaux reconnus comme significatif. Il est ainsi possible de porter un jugement sur
l’efficacité de la gestion courante par les dirigeants de l’entreprise et de prévoir le montant des
capitaux propres aux quels la société pourra avoir recours, pour son fonctionnement et son
développement.
CONSO.P, HEMECI.F : gestion financière de l’entreprise, 10emeédition DUNOD, paris 2002, page 274.
4
6
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Tableau N°1.1 : Représentation schématique d’un bilan économique
Disponibilité
La rentabilité commerciale ou la rentabilité des ventes mesurer les résultats après prise en
compte d’éléments qui ne dépendent pas directement de l’exploitation. On peut dire que la
rentabilité commerciale a trait à la politique de prix de l’entreprise et à la marge brute qu’elle
prélève sur le prix de revient des produits vendus .Nous considérons généralement le ratio :
7
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
L’impôt à déduire est celui calculé sur le résultat d’exploitation : ne utiliser pas tel quel le
montant d’impôt sur les sociétés figurant au compte de résultat et qui tient également compte
des éléments financière et exceptionnels. L’actif économique est égal à la somme de l’actif
immobilisé (en valeur nette comptable) et du BFRE (est appelé aussi capital investi).
La rentabilité financière mesure l’aptitude de l’entreprise à secréter des fonds pour assurer
le renouvellement de l’outil de production (autofinancement de maintien) et reproduire le
développement sur une base élargie (autofinancement d’enrichissement). Le capital investi est
financé, en partie par des fonds propres, et pour le reste par des dettes.
d’un côté, les frais financiers et la dette financière pour mesurer le cout de la dette.
d’autre part, le résultat net courant et les capitaux propres pour mesurer la
rentabilité du capital investi par les actionnaires.
La rentabilité financière est un ratio. Elle est obtenue en divisant le résultat net par le
montant des capitaux propres :
Les actifs propres sont égaux à la somme du capital social, des réserves et report à
nouveau (bénéfices accumulés non distribués) et du résultat de l’exercice. On peut également
les calculer par différence entre le totale de l’actif et le montant des dettes.
8
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Capitaux propres = capital + réserves + report à nouveaux + résultat de l’exercice
Si on considère, par simplification, que le résultat financier reflète le coût des dettes
financières, on en déduit que :
L’impact de cet écart sera d’autant plus important que le taux d’endettement soit élevé,
c’est pourquoi on parle d’effet de levier. L’effet de levier est égal à la différence entre la
rentabilité financière et la rentabilité économique divisé par la rentabilité économique :
L’effet de levier est utiliser avec précaution car il accroit le risque financière de
l’entreprise. En effet, si le taux de rentabilité économique diminue jusqu’à être inférieure au
cout de la dette, la rentabilité financière sera d’autant plus faible (voire négative) que le taux
d’endettement est élevé. On parle alors d’effet de massue. La rentabilité financière est liée à la
rentabilité économique par la formule suivante :
La plupart des ratios de rentabilité ne sont pas comparables d’une branche d’activité à
l’autre, en raison de la nature différente des entreprises, de la structure différente des états des
9
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
résultats et des structures différentes des bilans qu’on retrouve dans chaque branche d’activité.
Certaines branches produisent des biens ou des produits destinés au commerce de détail tandis
que d’autres produisent des services. Certaines branches sont des secteurs à prédominance de
capital tandis que d’autres sont des secteurs à prédominance de main d’œuvre.
Ces situations produisent des marges bénéficiaires différentes, ce qui rend difficile les
comparaisons entre les branches d’activité. Les rendements sur l’actif total pourraient être
différents dans différentes branches, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’une branche
d’activité est plus rentable qu’une autre. Certaines branches par exemple les banques et
l’immobilier, ont des montants d’actif beaucoup plus élevés par rapport aux recettes et au
bénéfice net. En conséquence, il se peut que le rendement de l’actif total ne soit pas
comparable
L’«actif net» et le «capital employé» sont les dénominateurs communs des branches
d’activité. Le «rendement du capital l’employé» est la meilleure mesure d’un taux de
rendement aux fins des comparaisons entre les branches d’activité. Toutes les entreprises,
dans toutes les branches d’activité, doivent entrer en concurrence pour obtenir du capital.
Elles doivent avoir un certain taux de rendement minimum du capital pour attirer des
investissements de capital. Pour déterminer dans quelle entreprise ou dans quelle branche
d’activité il placera son argent, un investisseur désire connaître les taux de rendement
comparatifs de son investissement. Le «rendement du capital employé» est le ratio qui se
rapproche le plus de ce concept.
10
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Section 3 : L’élaboration du bilan financier
11
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
21 Immobilisations corporelles
23 Immobilisations en cours
27 Immobilisations financières
Titres mis en équivalence-entreprises
268 associées
Autres participations et créances rattachées
26
Autres titres immobilisés
271
Prêts et autres actifs financiers non courant
274
ACTIF COURANT
30 Stocks et en cours
411 Clients
409 Autres débiteurs
444 Impôt
48 Disponibilités et assimilés
50 Placements et autres actifs courants
12
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
3.1.2 Passif du bilan comptable: Il se compose de trois classes principales :
CAPITAUX PROPRES
Capital émis (ou compte de l’exploitant)
Capital non appelé
Primes et réserves (réserves consolidées)
Ecart de réévaluation
Ecart d’équivalence
Résultat net (résultat part du groupe)
Autres capitaux propres- report à nouveau
PASSIFS NON COURANTS
Emprunts de dettes financières
Impôts (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provisions et produits comptabilisés d’avance
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie passif
13
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
N°
Compte Passif Montant
CAPITAUX PROPRES
TOTAL I
PASSIFS COURANTS
40 Fournisseurs et comptes rattachés
444 Impôts
419 Autres dettes
519 Trésorerie passif
TOTAL PASSIFS COURANTS III
14
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Le bilan financier est un bilan comptable après répartition de résultat, retraité en masses
homogènes, selon le degré de liquidité des actifs et le degré d’exigibilité des passifs et
présenté en valeurs nettes. « Le bilan financier est un document permettant de connaitre ce
qui est possédé par une entreprise (son actif) et ce qu’elle doit faire à (son passif). Il reprend
les informations fournies par le bilan comptable en les réagençant de manière à déterminer la
solvabilité de la société sur le court terme».5
Le bilan comptable ne peut être utilisé directement par l’analyse financière, des
ajustements sont nécessaires pour permettre de passer du bilan comptable classique au bilan
reclassé en vue d’une analyse financière.
L’objectif de ces redressements est d’agréger les informations brutes du bilan comptable
pour obtenir des masses financières homogènes signifiantes sur le plan financier.
5
LAVAUD. R : comment mener une analyse financière, DUNOD, 1982, page 154.
15
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
seul motif qu’il est considéré, comme étant un stock dormant (agence
immobilisé).
Les investissements doivent être réel, ce qui donne lieu à une constatation des
plus ou moins-values seront pris en compte dans les capitaux propres. Il faut noter
que s’il existe des investissements dont la durée de vie au sein de l’entreprise est
inférieure à l’année, ils seront concéderai comme des actifs circulants.
Des créances à plus d’un an il s’agit des créances qui se transforment en liquidité
dés une échéance supérieure à l’année, lorsque il s’agit des ventes à l’exportation,
dans ce cas il faut soustraire du totales des créances et les mettre avec l’actif
immobilisé.
Actif circulant
Les stocks de matière et fourniture : Sont ceux qui normalement ont le plus faible
degré de liquidité, ils doivent subis en cycle complet de fabrication avant d’être
vendus et convertis en disponibilités.
Les produits finis : Ayant terminé le cycle de fabrication, sont prêts à être livré aux
clients et serrant à bref délais transformé en créances et ou en liquidité. ne pas
oublier de soustraire la plus valus du stock outil.
Les produits semi fini : on déjà accompli une partie, cycle (d’exploitation) de
fabrication. Ils ont donc un degré de liquidité plus élevé que le précédent.
Les créances à moins d’un an : Nous pouvons distinguer dans cette catégorie les
créances à moins d’un an en des disponibilités ; les créances à moins d’un an
concernent principalement les comptes des clientes et les différents comptes
rattachés à ce dernier.
Les disponibilités sont considérées comme les valeurs des actifs les plus liquides
détenus par l’entreprise, on peut inclure dans cette catégorie les effets
immédiatement négociables.
Les charges constatées d’avance : représentent toujours en fait des stocks, de
fournitures non stockées, ces derniers qui ont en principe une valeur marchande
devraient être classées parmi les actifs réels.
16
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Effets à recevoir, c’est la partie facilement négociable qui doit être rattachée à la
trésorerie de l’actif (liquidité de l’entreprise).
Regroupe tous les éléments qui ont une durée d’un an ou plus, il contient :
Fonds propres : Ils sont constituées par le capital social, les réserves, les
provisions pour pertes et charges, la part de résultat en instance d’affectation et
du résultat de l’exercice à plus d’un an.
Passif non courant: Il s’agit des dettes dont leur exigibilité et supérieure d’un an.
Passif courant
Le passif courant réunit les capitaux étrangers après avoir éliminé les dettes dont leurs
échéances sont à plus d’un an.
Parmi celles-ci, on peut citer les dettes fournisseurs, les découverts bancaires (dettes
financière), les provisions pour pertes et charges justifiées à moins d’un an et les effets à
payer.
17
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Bilan financier présente les déférentes opérations du bilan qui peuvent distinguent la situation
financière de chaque entreprise.
ACTIF PASSIF
Immobilisation - Capitaux propres
- Immobilisation incorporelle - DLMT
- Immobilisation corporelle
- Immobilisation financière
- Stock outil
- Les créances plus d’un an
18
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Tableau N° 1.5 : Présentation le bilan financier en grand masse :
Total Total
Source : PEVRAND G, « analyse financière avec exercice », édition paris vue Ibert, 1990, page 97.
A fin, de mieux cerner la notion de performance, nous exposerons dans cette quatrième
section sa définition, sa typologie, et ses différentes indicateurs.
4.1 Définition
6
KHEMAKHEM .A « la dynamique du contrôle de gestion », Edition, DUNOD, paris, 1992, P 311.
19
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Pour assurer sa pérennité, une organisation doit se démarquer de ses concurrents et doit,
pour ce faire, se fixer des objectifs stratégiques appropriés, tels que l’amélioration de la
qualité de ses produits, l’innovation, l’adoption d’un marketing original ou l’adoption d’une
technologie de fabrication plus performante.
20
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
4.3.1 Les indicateurs financiers
L’EVA (Economic Value Added), ce ratio permet de mesurer la création de valeur pour
l’actionnaire. L’EVA est égale au résultat d’exploitation après impôts moins le cout moyen
pondéré (après impôts) du capital multiplié par l’actif total diminué des dettes circulantes :
Le taux de marge bénéficiaire est un indicateur financier très utilisé, il se détermine par le
rapport entre le résultat d’exploitation et le chiffre d’affaires :
21
Chapitre I : Généralités sur l’analyse financière, la rentabilité et la
performance de l’entreprise
Les indicateurs financiers étant sujets à critique et peu actionnables, un grand nombre
d’auteurs ont proposé de leur substituer ou de les compléter avec des indicateurs non
financiers considérés comme plus en phase avec les réalités de la concurrence actuelle. La
prise en compte de la performance est supposée être plus équilibrée car tenant compte de ses
multiples aspects. Les indicateurs non financiers sont :
Conclusion :
Après avoir étudié les différents concepts, les généralités sur l’analyse financière et les
bilans comptables, le bilan financier s’établit donc à partir du bilan comptable après certaines
modifications et à partir de ces documents nous pouvons procéder à une analyse plus
significative à travers des indicateurs de l’équilibre financier (FR, BFR, TR) et l’analyse par
la méthode des ratios.
22
Chapitre II :
Les méthodes d’analyse financière
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Introduction
Parmi les multiples définitions concernant le fonds de roulement (FR), on peut retenir :
« C’est la capacité de couverture des immobilisations par les capitaux permanents »1.
1
Jean Louis AMELON. «Gestion financière », 2eme édition maxima, paris 2000. P 67.
23
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Le fonds de roulement peut être calculé par deux méthodes différentes à partir du bilan
financier :
Le fonds de roulement est égal à la différence généralement positive entre les capitaux
permanents et l’actif immobilisé.
Actif Capitaux
immobilisé permanant
net
Fonds de roulement
Les emplois stables (actif immobilisé) doit être financés par les ressources
stables (capitaux permanents).
Dettes à
court
terme
Ce mode de calcul permet de déterminé la part de l’actif circulant qui n’est pas financier
de passif circulant.
24
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Si FR > 0
Signifie que les capitaux permanents sont supérieurs à l’actif immobilisé constitué,
c’est-à-dire que les capitaux permanents couvrent les besoins à long terme de l’entreprise.
Si FR = 0
Signifie que les capitaux permanents de l’entreprise sont égaux à l’actif immobilisé
constitué, c’est-à-dire que les capitaux permanents couvrent les besoins à long terme de
l’entreprise.
Si FR < 0
Signifie que les capitaux permanents de l’entreprise sont inférieurs à l’actif
immobilisé constitué, c’est-à-dire que les capitaux permanents ne couvrent pas les besoins
à long terme de l’entreprise. La règle prudentielle de l’équilibre financier n’est donc pas
respectée.
Elle doit donc financer une partie de ses emplois à long terme a l’aide de ressources a
court terme ce qui lui fait courir un risque important d’insolvabilité.
Son existence signifie que toutes les immobilisations sont financées par les capitaux
propres.
25
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Il peut être définit comme étant : La masse de fonds de roulement immobilise par
l’entreprise pour faire face aux décalages entre l’actifs circulant résultant de
l’exploitation et des dettes née de cette dernière. Donc le cycle d’exploitation nécessite
pour sont fonctionnement la détention d’actifs physiques et financières que l’on
appelle actifs cycliques et qui regroupent deux poste :
26
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Source : Kamel HAMDI, « le diagnostic financière », édition Es – Salem, Alger 2001. P 84.
Le BFR est aussi la part des besoins liés à l’activité qui n’est pas financée par des
ressources née de l’activité.
On distingue :
Le BFR d’exploitation(BFRE) ; le BFR hors exploitation(BFRHE).
27
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Emplois Ressources
D’exploitation d’exploitation
dettes diverses.
28
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Source : Kamel HAMDI, « le diagnostic financier », édition Es – Salem, Alger 2001.p 85.
Remarque :
En règle générale, les besoins d’exploitation sont plus importants que les besoins hors
exploitation, les quels ne dépondent ni la nature ni du volume d’activité de l’entreprise.
1.3 La trésorerie
Alors que les composantes du BFR sont liées à l’activité courante et notamment à
l’activité d’exploitation, celle de la trésorerie est liée aux opérations financières à court
terme réalisées par l’entreprise.
Selon le plan comptable la trésorerie est définit comme étant la différence entre les
disponibilités et les concours bancaires courants (incluant les soldes créditeurs de
banques).
La trésorerie peut être définit comme suite « elle représente la différence entre les
actifs et les dettes dont la liquidité et l’exigibilité sont immédiates. »
29
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Ou :
Trésorerie d’actif :
Les valeurs mobilières de placement.
Les comptes courants débiteurs dont la liquidité ne sont soumis à aucune
restriction.
Les disponibilités.
Trésorerie passif :
Concours bancaire courants et solde créditeur de banque.
Les obligations cautionnées (classés par le plan comptable en dettes fiscale et
sociale).
Les effets escomptés non échus et les créances cédées.
Les comptes courants créditeurs dont l’exigibilité sont immédiats.
1.3.3 L’interprétation des situations de la trésorerie :
Il faut étudier le BFR pour apprécier si la trésorerie est saine ou serrée. Elle est saine si le
FRN est élevé, rappelons également qu’elle dépond du BFR. Donc, l’étude de trésorerie peut
dégager les situations suivantes :
Si FRN 0, BFR 0 = cette situation est dotée d’une marge de sécurité qui
excède les besoins en fonds de roulement.
30
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
BFR FRN
TN positive
Si FRN 0, BFR 0 = cette situation est certes dotée d’une image de sécurité,
mais quantitativement insuffisante pour couvrir les besoins nés du cycle
d’exploitation.
Si FRN 0, BFR 0 = cette condition traduit la situation de l’entreprise qui ne
dispose pas de marge de sécurité à long terme et qui surcroit, à besoins de fonds
supplémentaires pour assurer le financement des besoins nés de cycle de
l’exploitation. Elle cumule donc, le déséquilibre à long terme et le déséquilibre à
court terme.
BFR FRN
TN négative
31
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Le compte de résultat décret donc l’activité de l’entreprise pour une période donnée.
- l’ensemble des couts hors taxes engagés, appelés charges, au cours d’un
exercice, pour les besoins de l’activité de l’entreprise.
- l’ensemble des revenus hors taxes, appelés produits, générés par son activité
pour le même exercice.
- le résultat de l’exercice par différence entre le total des produits et le total des
charges.
2
BARREAU.J, DELAHAYE.J : gestion financière, 4éme édition DUNOD, paris 1995, page 37.
32
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
83 Résultat d’exploitation X X
Produit hors exploitation
79
Charge hors exploitation X
69 X
84 Résultat hors exploitation X X
Résultat d’exploitation
83 X X
Résultat hors exploitation
84 X X
880 Résultat brut de l’exercice X X
Impôt sur les bénéficies
889 X
88 Résultat de l’exercice X X
Source : SCF
Production d’exploitation :
33
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Charges d’exploitations :
Achats de marchandises
Variation de stock= stock initial – stock final.
Achats de matières premières et autres approvisionnements.
Autres achats et charges externes : prestations de services.
Impôts, taxes et versements assimilés
Salaires et traitement
Charges sociales
Autres charges
Dotations d’exploitation :
Dotations aux amortissements : l’usure annuelle des immobilisations de
l’entreprise.
Dotations aux provisions : reflètent les risques d’exploitation encourus
au cours d’un exercice.
Produits financières :
34
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Charges financières :
Charges exceptionnelles:
- analyser des charges et des produits par type d’opération ; exploitation, financier,
exceptionnelle.
- Mise en évidence d’un résultat sur opérations courantes
35
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
C’est le supplément de valeur apportée par l’entreprise au coût d’achat des marchandises
vendues.
Elle représente des biens et des services achetés à l’extérieur, se sont des consommations
intermédiaires.
Mode de calcul
C’est la valeur des produits et des services fabriqués par l’entreprise qui aurait été vendu
ou stocké ou ayant servi à constituer des immobilisations.
Elle représente l’accroissement de valeurs apportées par l’entreprise aux biens et services
en provenance des tiers et constitue un critère pertinent concernant la taille de l’entreprise.
2.2.3.2 Mode de calcul
36
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
C’est le premier profit économique avant toute prise en compte des politiques
d’amortissement et de financement.
C’est la ressource nette dégagée par les opérations de gestion courante. C’est le deuxième
profit économique qui prend en compte les politiques d’amortissement et les risques
d’exploitation.
C’est le troisième profit économique qui intègre les politiques d’amortissement de risques
et de financement. Il mesure la performance de l’activité économique et financière de
l’entreprise.
37
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
38
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
S4=RE
+/-RE
+produits des opérations faits en commun
- charges des opérations faites en commun
+produits financiers
-charges financiers
S6=RCAI
Produits exceptionnels
-charges exceptionnels
S7=REXCP
+/-REXCP
+RCAI
-participation des salariés aux résultats de
l’entreprise
-IBS
S8=RN
Source : SCF
39
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Observation
La production stockée est valorisée à son coût de production différent du prix de vente des
produits vendus.
Par exemple les loyers de crédit-bail sont inclus dans la VA hors de point de vue financier le
crédit-bail est un moyen de financement on aurait dû l’intégrer par partie en charges
financières.
D’autres soldes comme le personnel intérimaire intégré dans la VA alors qu’il devrait se
trouver en charge de personnel et non dans les services extérieurs.
La participation aux salariés présentés comme un élément exceptionnel est considéré par
les analyses comme une charge de personnel.
Elle représente le flux potentiel de trésorerie dégagé par son activité, au cours d’un
exercice, et destiné à son financement propre, et à la rémunération de ses associés et
actionnaires. Expressions voisines : «cash-flow» (flux de trésorerie), et « MBA » (marge
brute d’autofinancement).
C’est une ressource interne obtenue à l’issue des opérations de gestion de l’entreprise,
hors opérations de cession, par différence entre encaissements de produits et décaissements de
charges, ou produits encaissables et charges décaissables.
40
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Elle constitue un surplus monétaire potentiel et non disponible dégagé par l’activité de
l’entreprise, car elle est calculée en faisant abstraction (séparation) des délais d’encaissement
de produits et des délais de décaissement des charges qui la composent.
41
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
2.4 L’autofinancement :
42
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Les ratios peuvent servir à mesurer les relations qui existent entre les éléments de la
structure de l’actif et du passif ou pour apprécier l’équilibre entre le degré de liquidité et le
degré d’exigibilité. En effet, si certains ratios peuvent être utilisés directement pour apprécier
la santé financière d’une entreprise, ils comportent un certain nombre d’inconvénients parmi
lesquels nous pouvons cites :
3
DEPALLESNS, G. JOBARD, G : Gestion financière de l’entreprise, 11éme Ed.1997, P.811.
4
ReFait, M : l’analyse financière, PUF, paris, 1994, P23.
43
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Ratio de liquidité
« Ce ratio permet d’apprécier l’importance relative aux capitaux circulant. Il est très
variable selon les branches. Comme dans une société de service, ce ratio peut être proche de
1, par contre, dans une entreprise du secteur primaire demandant des immobilisations, il est
plus faible »5.
Ratio d’endettement
Le ratio d’endettement mesure la part de financement des actifs par les dettes.
Ratio de solvabilité
Se définit par :
Si le ratio est faible, l’entreprise ne dispose pas d’une bonne capacité d’emprunt
(capacité d’emprunt saturée).
5
BARREAU J et DELAHAYEJ, Gestion financière, 12éme Ed Dunod, paris, 2003, P.144.
6
LAURENTBATSHI : le diagnostic financier, paris. 1995, P51.
44
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Se définit par :
Ratio d’autonomie financière = capitaux propres / Dettes à court terme + dettes long
moyen terme
Ratio de trésorerie
45
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Ce ratio mesure la capacité de remboursement des dettes immédiatement, exigible par les
disponibilités liquides de la firme.
Ce ratio montre le nombre de fois qu’un dinar investi dans le stock « tourne » en moyen
par an. Il est donné par :
Ratio de stock matière première = cout d’achat des matières première consommé /
stock moyen.
Ratio de rotation des produits finis = cout de production des produits finis vendus /
stock moyen.
N.B : délai moyen d’écoulement des produits finis = 360/ratio de rotation stocks des produits finis.
46
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Délai moyen de recouvrement indique la durée moyenne du crédit accordé aux clients.
Le délai moyen de paiement indique la durée moyenne du crédit obtenu auprès des
fournisseurs.
L’analyse financière par les ratios permet aux responsables financière de suivre les
progrès de leur entreprise et de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéressés tels que les
actionnaires, les clients, les fournisseurs et le personnel.
Les ratios peuvent être utilisés dans le but de mieux suivre l’évolution économique de
l’entreprise. Dans ce cas, le responsable financier établie un ensemble de ratios, jugés aptes à
analyse la situation financière ainsi que de les comparer à ceux des exercices précédents afin
de prévoir la situation future.
47
Chapitre II : Les méthodes d’analyse financière
Conclusion :
Il est difficile de rassembler toute la méthodologie d’analyse financière dans un document
unique, pour deux raisons essentielles .tout d’abord, l’analyse financière est une collection de
nombreuses techniques et outils en constante évolution de nouveaux phénomènes
économiques engendrent de nouvelles variables comptables. Cette nouvelle information sur
les entreprises engendre de nouveaux outils ou perfectionne les outils existants de l’analyse
financière. Ensuite, il serait plus juste de parler des analyses financières.
48
Chapitre III :
Contribution du l’analyse financière à l’amélioration
de la performance et la rentabilité de l’entreprise
CEVITAL
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Toute analyse financière est précédée par l’élaboration des modifications dans le bilan
comptable afin d’établir un bilan financière. Ce dernier se constitue grâce aux retraitements et
reclassements pratiqués sur le bilan comptable afin de parvenir au bilan corrigé, plus proche
de la réalité économique et financière de l’entreprise, et qui permet une analyse fiable de la
situation financière, et par l’analyse de l’équilibre financière de l’entreprise.
CEVITAL, c’est une société par action (SPA) dont les actionnaires principaux sont Mr.
RABRAB, ET FILS, elle est l’un des fleurons de l’industrie agroalimentaire en Algérie qui
est constituée de plusieurs unités de production équipées de la dernière technologie et poursuit
son développement par divers projets en cours de réalisation. Son expansion et son
développement durant les 5 dernières années, font d’elle un important pourvoyeur d’emplois
et de richesses.
CEVITAL AGRO-INDUSTRIE est passé de 500 salariés en 1999à 4300 salariés en 2010.
Elle a été créé en mai 1998 avec un capital social qui est fixé 68,760milliards de DA. Elle se
situe dans le nouveau quai de port de BEJAIA et s’étend sur une superficie de 76156 M2.
49
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Avril 2005 : lancement de trois nouveaux projets dont deux sur le site LAARBA (verre plat,
fabrication industrielle de produit manufacturé en béton) ; et l’acquisition des eaux minérales
de LALLA KHEDIDJA (ex ETK) sise à l’est de la wilaya de Tizi-Ouzou.
1.4.1 Activités :
Huiles végétales
Les huiles de tables : elles sont connues sous les appellations suivantes :
- Fleurial plus : 100% tournesol sans cholestérol, riche en vitamine (A, D, E).
- (Elio et Fridor) : ce sont des huiles 100% végétales sans cholestérol, contiennent
de la vitamine E.
- Elles sont issues essentiellement de la gaine de tournesol, soja et de palme,
conditionne dans des bouteilles de diverses contenances allant de (1à5 litres), après
qu’elles aient subi plusieurs étapes de raffinage et d’analyse.
- Capacité de production : 570000tonnes/an.
- Part du marché national : 70%.
50
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Sucre blanc
Il est issu du raffinage du sucre roux de canne riche en saccharose. Le sucre raffiné est
conditionné dans des sachets de 50kg et aussi commercialisé en morceau dans des boites
d’1kg. CEVITAL produit aussi du sucre liquide pour les besoins de l’industrie
agroalimentaire et plus précisément pour les producteurs des boissons gazeuses.
Sucre liquide
- Capacité de production : matière sèche : 219000tonnes/an.
- Exportations : 25000tonnes/an en prospection.
Silos portuaires
Le complexe CEVITAL dispose d’une capacité maximale 182000 tonnes et d’un terminal
de déchargement portuaire de 2000Tpar heure. Un projet d’extension est en cours de
réalisation. La capacité de stockage actuelle est de 120000T en 24 silos verticaux et de
50000Ten silos horizontaux. La capacité de stockage horizon au 1er trimestre 2010est de
200000Ten25silos verticaux et de 200000Ten 2 silos horizontaux.
L’eau minérale Lalla khedidja depuis des siècles prend son origine dans les monts
enneigés à plus de 2300mètres du Djurjura qui culminent.
51
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
L’eau minérale Lalla khedidja pure et naturelle est directement captée à la source au cœur
du massif montagneux du Djurdjura.
Elle réalise des projets industriels et d’assurer la grosse maintenance des unités
exploitation.
La direction Marketing:
Pour atteindre les objectifs de l’Entreprise, le Marketing CEVITAL pilote les marques et
les gammes de produits. Son principal levier est la connaissance des consommateurs, leurs
besoins, leurs usages, ainsi que la veille sur les marchés internationaux et sur la concurrence.
Les équipes marketing produisent des recommandations d’innovation, de rénovation,
d’animation publi-promotionnelle sur les marques et métiers CEVITAL. Ces
recommandations, validées, sont mises en œuvre par des groupes de projets
pluridisciplinaires (Développement, Industriel, Approvisionnement, Commercial, Finances)
coordonnés par le Marketing, jusqu’au lancement proprement dit et à son évaluation.
La direction Industrielle:
La direction industrielle est chargée de l'évolution industrielle des sites de production et
définit, avec la direction générale, les objectifs et le budget de chaque site.
Elle analyse les dysfonctionnements sur chaque site (équipements, organisation...) et
recherche les solutions techniques ou humaines pour améliorer en permanence la productivité,
la qualité des produits et des conditions de travail.
Elle anticipe les besoins en matériel et supervise leur achat (étude technique, tarif,
installation...).
La direction est responsable de la politique environnement et sécurité et Participe aux études
de faisabilité des nouveaux produits.
53
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Et assure le recrutement.la direction est Chargée de la gestion des carrières, identifie les
besoins en mobilité. Gestion de la performance et des rémunérations. Formation du personnel
Elle assiste la direction générale et les managers dans les actions disciplinaires et participe
avec la direction générale à l’élaboration de la politique de communication afin de développer
l’adhésion du personnel aux objectifs fixés par l’organisation.
La direction de commodités :
La direction de commodités coordonne les imports d’huiles brutes et de sucre roux pour
assurer les approvisionnements des raffineries en assurant un niveau adéquat des stocks ainsi
que coordonner l’export de sucre. Elle est en particulier en charge de la bonne exécution des
contrats d’achat et de vente, chaine allant de l’arrivée des navires au paiement des
fournisseurs.
54
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Direction générale
Direction
approvisionneme
nt
Source : d’après les documents, de la direction finance et comptabilité.
55
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
DIRECTEUR FINANCE ET
COMPTABILITE
Auditeur
Assistance
56
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
57
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
58
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Valeurs immobilisées
Montant
100000000
99000000
98000000
97000000
96000000
95000000 valeurs
94000000 immobilisées
93000000
92000000
91000000
90000000
Années
2009 2010
59
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Commentaire :
A partir des résultats obtenu on trouve que la valeur de l’actif immobilisé est augmenté de
5,8% de l’année 2010 par apport à l’année de base 2009.
Actif circulant
Montant
70000000
60000000
50000000
40000000
actif
30000000 circulant
20000000
10000000
0
2009 2010
Années
Commentaire :
D’après les résultats du tableau, on constate une fort augmentation de l’actif circulant de
87,9% en 2010 par apport à l’année de base 2009, à cause de l’augmentation des valeurs
réalisables (client, autre débiteur), et aussi l’augmentation des valeurs disponibles.
60
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Capitaux permanents
Montant
125000000
120000000
115000000 capitaux
permanents
110000000
105000000
100000000 Années
2009 2010
Commentaire :
45000000
40000000
35000000
30000000
25000000
20000000 dettes à court
terme
15000000
10000000
5000000
0 Années
2009 2010
Source : réalisé à partir des données de l’entreprise CEVITAL
61
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Commentaire :
D’après les résultats du tableau, on constate une augmentation des dettes à court terme en
2010 par apport à l’année de base 2009.
Le fonds de roulement
25000000
20000000
15000000
FRN
10000000
5000000
0
Années
2009 2010
62
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Le fonds de roulement
25000000
20000000
15000000
10000000 FRN
5000000
0
2009 2010 Années
Commentaire :
Le FR est positif pour les deux années d’étude d’un montant de 13900674 KDA en 2009,
23253205 KDA en 2010, cela signifie que l’entreprise a pu réunir assez de capitaux
permanents pour financer l’intégralité des immobilisations d’une part, toute en générant un
excédent qui lui permettra de faire face aux risques à court terme qui peuvent survenir d’autre
part, cela s’explique par l’actif circulant qui arrive à couvrir les DCT ce qui est bénéfique
pour CEVITAL.
Nous pouvons dire que l’équilibre est réalisé pour l’année 2009, et l’entreprise dispose
d’une marge de sécurité.
63
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
25000000
20000000
15000000
10000000 BFR
5000000
0
2009 2010 Années
Commentaire :
Le BFR est positif pour les deux années, cela peut être explique par le manque des
ressources financiers qui financé le cycle d’exploitation.
En 2009 à 2010 une augmentation d’une valeur de 7704623 KDA peut être expliquée par
la hausse de l’activité engendrée par des ventes à long terme, cela laisse les besoins financiers
pour la continuité d’exploitation de l’activité de l’entreprise s’accroit très rapidement.
64
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
2.4.4 La trésorerie
Trésorerie
2500000
2000000
1500000
Trésorerie
1000000
500000
0
2009 2010 Années
65
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
TR = FRN – BFR
Trésorerie
Mountant
2500000
2000000
1500000
Trésorerie
1000000
500000
0
2009 2010 Années
Commentaire :
CEVITAL dispose d’une trésorerie positive pour les deux années des montants de 293115
KDA en 2009 et 1941023 KDA en 2010, et ce résultats du fait que le roulement est largement
suffisant pour financer le BFR.
Donc nous constatons qu’on est dans une situation de la trésorerie positive, ou le besoin
en fonds de roulement est entièrement financé par les fonds de roulement, c.-à-d. CEVITAL
dispose d’une marge de sécurité suffisante.
66
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Désignation Années
2009 2010
Ventes et produits annexes -74 703 933 -111 485 134
Variation stocks produits finis et en cours -282 565 -2 574 730
67
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Les commentaires :
- Production de l’exercice est négative cela signifié que l’entreprise CEVITAL connus
une diminution de la production.
- La valeur ajoutée négative cela est dû à l’augmentation des charges
- EBE négative c’est à cause de l’augmentation de charges personnelles.
- Résultat financier aussi négative cela est dû aux charges d’intérêts
- Résultat d’exercice négative, l’entreprise CEVITAL a enregistré une diminution en
2010 par apport à l’année de base 2009.
La capacité d'autofinancement
Montant
5500000
5400000
5300000 CAF
5200000
5100000
5000000
4900000
2009 2010 Années
Commentaire :
68
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
3,50
3,00 R. d'autonomie
2,50 financière
R. d'endettement
2,00
1,50
R.financement
1,00 permanent
0,50 R. de financement
0,00 propre
2009
2010 Années
R. d’autonomie financière :
R. d’endettement :
Ratio d’endettement présenté un valeur faible et inférieur à 1 durant les années 2009 et
2010, ce qui signifie une faible participation des dettes au financement des emplois.
69
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
R. de financement permanent :
R. de financement propre :
Pour les deux années 2009 et 2010, l’entreprise dispose des ressources suffisantes pour
couvrir la totalité de l’actif immobilisée
70
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Ratios de liquidité
Pourcentage
1,80
1,60 R. de liquidité
1,40 général
1,20 R. de liquidité
1,00 réduite
0,80
R. de liquidité
0,60 immédiate
0,40
0,20
0,00
2009 2010 Années
Les commentaires
R. de liquidité générale :
Ce ratio est favorable selon les deux exercices car il est supérieur à 1, donc l’actif
circulant arrive à couvrir les dettes à court terme de l’entreprise CEVITAL.
Cela signifie que l’entreprise dispose d’un liquidité assez suffisante pour faire face à ces
engagements à court terme.
R. de liquidité réduite :
Le ratio de liquidité réduite mesure le degré de couverture des dettes à court terme par les
valeurs réalisables et les valeurs disponibles. En 2009 ce ratio est inférieur à 1, c.-à-d. que les
valeurs réalisable et les valeurs disponibles est inférieur à dette à court terme. Et en 2010 ce
ratio est augmenté par 1 fois, donc l’entreprise arrive à couvrir ses dettes à court terme.
R. de liquidité immédiate :
Ce ratio est inférieur à 1 durant les deux exercices, cela signifie que l’entreprise utilise
bien ces disponibilité, à fin d’évité le risque d’immobilisation de la trésorerie.
71
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Ratios de rentabilité
Pourcentage
0,16
0,14
R. de rentabilitè
0,12
économique
0,10
0,08
R. de rentabilité
0,06 financière
0,04
0,02
0,00 Années
2009 2010
Les commentaires :
R. de rentabilité économique :
Nous remarquons que le ratio de rentabilité économique est connus une diminution de
0,11 à 0,10 en 2010 ce qui signifie que CEVITAL est capable de rentabiliser ces actifs
économique.
R. de rentabilité financière :
Nous remarquons que la rentabilité financière est positif durant les deux années
(2009,2010) avec en particulier d’un même pourcentage (0,15), et élevée par apport à la
rentabilité économique.
72
Chapitre III : Contribution du l’analyse financière à l’amélioration de la
performance et la rentabilité de l’entreprise CEVITAL
Conclusion :
A la fin de notre cas pratique nous pouvons dire que l’analyse des bilans financiers a
montré que les postes d’actif et passif durant les deux exercices sont augmentés et pour bien
approfondir dans notre étude on fait a appel aux autre technique d’analyse financière, par le
calcul d’équilibre qui ont montré les degrés de la rentabilité et de liquidité financière et la
performance de l’entreprise CEVITAL.
73
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
L’analyse financière est une pièce maitresse pour l’évolution et la prise de décision des
dirigeants des entreprises mais le choix reste toujours subjectif, de même l’analyse financière
doit être toujours dynamique pour répondre aux changements des différents indicateurs de
performance macroéconomique et les différents ratios de conjoncture économique nationale et
internationale. L’analyse financière concerne la politique générale de la firme :sa naissance,
sa croissance et son autonomie.
En effet, au cours de notre stage qui s’est déroulé au sein de CEVITAL, nous avons
essayé de mener une étude des bilans financiers et des tableaux de compte des résultats des
indicateurs de l’équilibre financier (FRN , BFR , TR ) et la méthode des ratios et une autre sur
l’analyse de l’activité (les soldes intermédiaire de gestion, la capacité de l’autofinancement et
la rentabilité) à travers deux exercices 2009 et 2010. Pour cela, nous avons vérifié les trois
hypothèses principales en concluant que l’analyse financière est un outil d’amélioration de la
performance de l’entreprise CEVITAL.
Dispose d’une autonomie financière assez satisfaisante pour faire face à ses engagements
à court terme. Aussi une marge de sécurité qui limite les risques d’insolvabilité.
L’entreprise CEVITAL dispose d’une capacité d’autofinancement positive durant les deux
exercices étudiés, ce qui est un bon signe de santé financière et qui garantir sa pérennité.
Nous espérons que ce travail sera utile à l’entreprise CEVITAL, ainsi qu’aux futures
promotions de notre université.
74
Bibliographie
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages
7) Jean Louis AMELON. «Gestion financière », 2éme édition maxima, paris 2000.
10) Kamel HAMDI, « le diagnostic financière », édition Es- Salem, Alger 2001.
13) LAVAUD. R : comment mener une analyse financière, DUNOD, Paris, 1982.
14) MONDHER.B : Gestion financière, Edition ECONOMICA, 1998.
15) PEVRAND.G, « analyse financière avec exercice », édition paris vue Ibert, 1990.
BILAN ACTIF
2010 2010 2010 2009
ACTIF Brut Amort-Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE
(NON COURANT)
Ecart d'acquisition (ou
goodwill) - - - -
Immobilisations
incorporelles 56 616,00 34 737,80 21 878,20 22 909,73
Immobilisations
corporelles 51 685 228,34 16 292 233,09 35 392 995,24 26 483 628,02
Immobilisations en
cours 7 677 338,09 - 7 677 338,09 16 890 095,84
Immobilisations
financières - - - -
Titres mis en
équivalence-entreprise
associées - - - -
Autres participations
et créances rattachées 54 813 679,65 - 54 813 679,65 49 876 179,22
Autres titres
immobilisés 378 640,25 50 555,00 328 085,25 -
Prêts et autres actifs
financiers non
courants 802 098,09 - 802 098,09 379 034,43
- - - -
TOTAL ACTIF NON
COURANT 115 413 600,42 16 377 525,89 99 036 074,53 93 651 847,24
- - - -
ACTIF COURANT - - - -
Stocks et en cours 17 293 568,07 201 324,22 17 092 243,84 18 994 026,83
Créances et emplois
assimilés - - - -
Clients 6 615 138,73 368 549,94 6 246 588,79 5 223 142,85
Autres débiteurs 6 615 164,29 9 540,92 6 605 623,36 1 549 114,58
charges differer 45 999,06 20 373,49 25 625,57 25 625,57
Impôts 4 980 373,21 - 4 980 373,21 4 468 186,20
Autres actifs courants - - - -
Disponibilités et
assimilés - - - -
Placements et autres
actifs financiers
courants - - - -
Trésorerie 30 717 576,41 - 30 717 576,41 4 713 401,51
TOTAL ACTIF
COURANT 66 267 819,77 599 788,58 66 267 819,77 34 973 497,54
TOTAL GENERAL
ACTIF 181 681 420,19 16 977 314,47 164 704 105,72 128 625 344,78
CEVITAL SPA
Ariere port Bejaia
période
BILAN PASSIF
KDA
CAPITAUX PROPRES
Ecart de réévaluation - -
Ecart d'équivalence - -
PASSIFS COURANTS - -
période
COMPTE DE RESULTATS
2 010,00 2009,00
Introduction générale................................................................................ 1
Bibliographie
Annexes
Résumé
L’analyse financière est une pièce maitresse pour l’évolution et la prise de décision des
dirigeants des entreprises mais le choix reste toujours subjectif, de même l’analyse financière
doit être toujours dynamique pour répondre aux changements des différents indicateurs de
performance macroéconomique et les différents ratios de conjoncture économique nationale et
internationale. L’analyse financière concerne la politique générale de la firme :sa naissance,
sa croissance et son autonomie.
En effet, au cours de notre stage qui s’est déroulé au sein de CEVITAL, nous avons
essayé de mener une étude des bilans financiers et des tableaux de compte des résultats des
indicateurs de l’équilibre financier (FRN , BFR , TR ) et la méthode des ratios et une autre sur
l’analyse de l’activité (les soldes intermédiaire de gestion, la capacité de l’autofinancement et
la rentabilité) à travers deux exercices 2009 et 2010.