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- La dimension de l’entreprise :
Formel : Entreprise et entreprise
Informel : Individu et individu
Les connaissances tacites : sont des connaissances mémorisées dans le cerveau, et qui
sont de type gestuel, ou comportemental.
La préoccupation majeure des entreprises c’est comment avoir une intégration souple
entre 2 fonctions de 2 entités diverses.
Intégration post-fusion
Application
Les connaissances est un actif intangible qui devient le pierre angulaire de l’avantage
compétitif durable.
Transfert de connaissance :
La théorie des coûts de transaction est une méthode utilisée de façon plus
générale afin d’évaluer si l’externalisation d’une activité est nécessaire, ou du moins
profitable pour l’entreprise. Son rôle est « de définir si des activités spécifiques sont à
effectuer à l’interne ou à l’externe, en ayant recours au marché». Elle est donc
parfaitement applicable au cas de l’externalisation logistique.
On déduit de cette méthode que plus les coûts de transaction sont faibles, plus
il est recommandé d’externaliser l’activité, et inversement. Ainsi, en termes de
logistique, cette théorie permet de rechercher une adéquation entre les attributs de
transactions, et la structure de gouvernance, c'est-à-dire entre le marché (transaction
ponctuelle) et la hiérarchie (réalisation en interne). IVANAJ et MASSON-FRAZIL
concluent en disant que l’externalisation logistique pourrait être considérée comme «
une forme hybride de gouvernance dont chacun admet des dispositions contractuelles
différentes».
Les limites de cette méthode résident dans le fait qu’elle reste très théorique, et
a toujours fait l’objet de critiques, comme Jérôme BARTHELEMY qui en pose trois
grandes limites :
× Compétences individuelles
× Compétences collectives
Les auteurs distinguent une compétence d’une ressource par le fait que les
compétences ne se dégradent pas par l’usage mais croissent par apprentissage,
La théorie de connaissance une partie qui représente une continuité de la théorie des
ressources et la théorie des couts.
Les connaissances qui ne sont pas touchables (tacites) comme (la socialisation,
l’externalisation, l’internationalisation…), sont des modes élaborés afin de réussir un
transfert de connaissances.
La connaissance possède son propre cycle de vie. Il peut être décomposé en 4 étapes :
- Génération des connaissances
- Stockage des connaissances (Mémoire organisationnelle)
- Diffusion des connaissances (Transfert de connaissances)
- Application des connaissances
Les deux premières étapes sont très liées et peuvent être rassemblées en une seule étape
Création. L'apprentissage organisationnel correspond à la première étape, celle de
génération des connaissances.
Dans ce niveau, les membres de l’organisation utilisent les connaissances acquises dans
l’entreprise, des solutions connues pour traiter des situations semblables à celles ayant déjà pu
être rencontrées. C’est une boucle répétitive. L’individu reproduit des décisions en fonction de
précédents résultats jugés satisfaisants, et se place donc dans une routine. S’il n’y a pas de
problème déjà traité identique au problème en question, il y a alors adaptation (toujours en se
basant sur ce que l’on sait). Les résultats obtenus sont aléatoires selon le cas.
De nos jours, les entreprises travaillent dans un environnement dynamique, où il est vital de
s'améliorer constamment. C'est dans cet optique que l'apprentissage double boucle est important, en
collectant les feedbacks des solutions envisagées, tester les hypothèses et ajuster si besoin. Selon
Donald Schön et Chris Argyris, l’apprentissage double boucle est le seul à produire des effets long
terme sur l’organisation, et se développe souvent dans des situations de crise.
Selon FIOL et LYLES, les deux niveaux d'apprentissage peuvent être perçus de cette façon :
Préservation
Absorption
Symbiose
Est-ce qu’on doit opter pour un management interculturel diversifié ou bien un management
interculturel complémentaire ?
Culture professionnelle
Culture nationale
Culture d’entreprise
Particularisme individuels des dirigeants
Culture régionale
La diversité de culture est très risquée s’il n’est pas modéré par le management interculturel.
Depuis les années 1980, la recherche académique montre un intérêt grandissant pour les outils du
management interculturel. Discipline relativement récente, le management interculturel s’est
développé à partir des travaux menés dans les domaines de la communication interculturelle, du
management comparé et du comportement organisationnel. Dans le cadre de leur processus
d’internationalisation, les firmes multinationales découvrent l’importance de la culture
organisationnelle qui facilite l’intégration des entités et qui permet de créer une identité forte.
Durant la décennie 1990, la question de l’apprentissage organisationnel et individuel devient
prioritaire pour augmenter l’efficacité du management international (Huault, 1998). Une attention
particulière est accordée au développement des compétences interculturelles. La multiplication des
rapprochements transfrontaliers, réunissant des acteurs avec des stratégies, des structures et des
styles de management divergents, conduit les chercheurs à analyser les différences culturelles et à
apporter des solutions aux problèmes qu’elles engendrent. Dans cette optique, il paraît important de
rappeler que les opérations de rapprochement peuvent prendre la forme d’une alliance coopérative
ou d’une fusion-acquisition. Les alliances coopératives constituent des accords noués entre deux ou
plusieurs entreprises qui choisissent de mettre en commun des ressources tout en conservant leur
indépendance suite à la signature de l’accord. Dans les fusions-acquisitions, les entreprises
combinent leurs ressources en les intégrant au sein d’une seule société, avec pour conséquence la
perte d’indépendance pour au moins un des acteurs (Mayrhofer, 2001, 2007). L’accord scellé entre
Renault et Nissan peut être considéré comme une alliance coopérative, car chaque entreprise
conserve son indépendance suite à la formation de l’alliance.