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Serge Espoir MATOMBA ‘andidat af sidentiole du —_——— PREFACE [Depuls bientst quarante ans, le Cameroun peint un tableau sombre, qui ne laisse aucune lueur d’espoir pour les générations futures. La dette publique du Gameroun saccroit au fil des années. On est parti de 4488 milliards de FOFA en 2015 pour 4725 milliards de FCFA en 2016. En mai 2017, fencours de la dette publique est passé 4 5 383 milliards de francs cia, entrainant un programme d’ajustement du FMI pour stopper le doublement de ladette. Le Cameroun est le pays francophone le plus endetté d'Afrique subsaharienne, nous sommes le 10e pays africain a croupir sous le poids de la dette Hormis l'endettement, notre pays a connu de multiples tensions durant ces demniéres années avec au centre des préoccupations, le mouvement sécessionniste dans le Nord et le Sud-Ouest, le terrorisme orchesté par BOKO HARAM. La grande pauvrelé est le lot quotidien des populations, le niveau de vie est extrémement bas. Le chémage sans cesse grandissant reste le débouché notoire des diplomés non qualifiés qui sortent des quelques universités vétustes implantées depuis de longues années. En somme, tout est a reconsiruire au Cameroun. Nous avons connu des années infructueuses de régne, confortant le Cameroun dans son statut de pays endetté. Ces situations débouchent sur une situation paradoxale ; un pays riche en or, diamant, fer, baux- ite, pétrole, avec un potentiel minier impressionnant et des milliers d'hectares de forét. Mais un pays qui laisse percevoir la misére des citoyens et la décrépitude de tous les secteurs d'activité. L’agriculture est totalement dégradée, le systéme d’élevage est archaique et presque inexistant. Le manque de voie de communication, d'infrastructures de transport nous plonge davantage dans le sous-développement. La corniption généralisée est devenu le mode de gouvernance par excellence, activité économique du privé est au ralenti. Le développement demeure pure utopie. Pourtant notre pays a du potentiel pour connaitre le développement tant souhaité par les Camerounaises et les Camerounais. S'inspirant de nombreux pays africains au sud du Sahara comme le Rwanda, la mise sur pied d'une politique économique efficace et efficiente favorise la dynamique de tous les secteurs d'ac- tivités, une bonne répartition des richesses et la responsabilisation des organes dirigeants. Pour mener un examen approfondi de la situation, des questions se posent : Qu’est ce qui explique le flux élevé de la dette sans observation d'un mieux-étre des Camerounais? Comment comprendre le sous-développement dans lequel nous stagnons depuis plus de 50 ans malgré exploitation d'une bonne Partie notre richesse? En effet, le Cameroun est un gigantesque chantier, fensemble de ouvrage est a reprendre a zéro. II nous revient d'y contribuer. En utilisant a bon escient notre jeunesse, nos ressources, nos richesses, nos biens, notre main d'ceuvre, notte force, nous allons révolutionner les secteurs social, économique, politique, sportif et culturel. A cet effet, l'éducation sera notre pilier, nous ferons du développement durable et de la révolution numérique les fondements de notre économie. Crest nous de créer le Cameroun nouveau, le Cameroun des Camerounais conscients, déterminés, motives, et disposant de toutes les ressources pour une marche d&cisive vers la renovation Il s'agit des hommes et des femmes qui sont maitres d’eux-mames, ouverts a tous les échanges, critiques etnon conformistes, c’est-a-dire capable de dire NON! Chaque camerounais doit désormais s‘associer pleinement au développement de notre pays. Chacun de nous détient la clé des umes. Il nous revient tous de prendre notre destin en main et d’impulser le changement. L'ultime recours que nous avons est principalement de nous inscrire sur les listes élector- ales, il s'agira enstite daller voter. Mettons-nous a 'ceuvre. Je remercie tous les Camerounais d'ici et ailleurs qui porteront haut le drapeau, symbole de liberté et d’accomplissement. Serge Espoir MATOMBA. DIAGNOSTIC ACTUEL Le Cameroun traverse une phase de grandes turbulences due @ la tras mauvaise gouvemance, a une trés mauvaise gouvernance, a une tres mauvaise gouvernanco, a une trés mauvaiso répartition dos richesses, un endettement de taille et surtout la totale devalonisation de ses ressources humaines. Le pays est toujours a ’étape de sous-développement et les activités dans tous les secteurs semblent aux arréts mettant ainsi le pays dans une ligne rouge de risque deffondrement total si de nouvelles réformes ne sont mises en ceuvre. Ta Y | PROJET DE SOCIETE PROJET DE SOCIETE Notre projet de société vise a corriger la situation actuelle et a atteindre de nouveaux objectifs dans le temps. OBJECTIFS IMMEDIATS Santé Habitat et logement Léducation Création d'emploi ‘Sécurité Intérieure Sécurité Sociale/ Protection sociale Justice Indépendante Economie et dette étrangére Eneraie et répartition Nouvelles Technologies Valorisation de |’Agriculture/ Péche/Elevage Tourisme et Culture Bonne gouvernance Infrastructures OBJECTIFS A LONG TERME - Doter tout le Cameroun d’infrastructures routieres favorables aux flux de biens et personnes - Limiter les immigrations clandestines en octroyant aux Camerounais toutes les conditions favorables a leur épanouissement. - Large ouverture et favorisation du secteur privé a travers des mesures dallégement et d’accompagnement des PME/PMI - La Création de 5000000 d’emplois en 05 années suivant la création de nou velles entreprises et la remise en marche des entreprises en cessation dactivite. - Mesures d’accompagnement aux particuliers pour !auto-emploi. (1000 Entreprises de créer en 05 ans, y compris celles qui étaient en cessation d'activite et que nous prévoyons de ressusciter) NOS MESURES D’ACCOMPAGNEMENT - La bonne gouvernance et un Etat capable sur le court et long terme. - La reorganisation des services publics. Mise en vigueur des réglements intérieurs et services d’audit inteme. - Reorganisation des services de douane (Maritime et terresire). ~ Renégociation des bases commerciales avec lintemational Léducation est le secteur le plus dégradé de notre société. Cette déchéance est tributaire des différents systemes mis en place. Nous déplorons le manque d'infrastructure et surtout 'accentuation des formations garantissant la dépendance des camerounais dés obtention de leurs diplémes. Il est évident que nous devons sortir de la logique d'éducation qui consistait a former des citoyens pour travailler dans I'administration publique. La formation actuelle empéche les camerounais de s'auto employer, d’oit a laurde perte enregis- trée en matiére d'entreprenariat_ et une progres- sive hausse du taux de chomage La formation au niveau des écoles primaires, secondaires manque de cohérence, elle est totale- ment a revoir. La réinsertion de éducation civique et morale resie d’actualité. Pour apporter des réponses concrétes a l'éducation plusieurs orien- tations sont a observer. Voici quelques-unes A-Profil de ’homme a former Il s’agit d'un homme maitre, de lu-méme, ouvert & tous les échanges, critique et non conformiste, Cest-a-dire capable de dire non. Inséré dans son époque, insatisfait et constamment en quéte de depassement. Nous définirons une loi d’orientation unique de l'éducation. Elle déclinera organisation et le fonctionnement du systéme éducatif Camerounais. Quant aux différents sous-systémes, nous avons engagé des échanges avec les différents spécialistes de ’édu- cation pour voir la possibilité de les untformiser. Cet échange se fait dans une démarche inclusive. B-Niveaux d’enseignement -Niveau 1 : Nous développerons l'éducation de la petite enfance. Elle vise a préparer un enseigne- ment organisé en dehors du contexte familial. Ce projet sera implémenté a travers le syst8me de créche et de la maternelle. -Niveau 2 - lenseignement primaire. L'objectif ici est de donner des aptitudes fondamentales en lecture, écriture, alphabétisme et calcul aux enfants sortis du niveau précédent. Ce niveau d’enseignement sera obligatoire et gratuit pour tous les enfants en Age scolaire. -Niveau 3 : enseignement post primaire non secondaire. II s'agit d'un enseignement qui vise donner aux enfants des bases professionnelles la sortie du primaire -Niveau 4 : le premier cycle de l'enseignement secondaire. II consolide les acquis du primaire et prépare au second cycle de ’enseignement secon- daire -Niveau 5 : lenseignement secondaire. Ces deux PROJET DE SOCIETE 5A A niveaux comportent lenseignement général et Venseignement technique et professionnel. Notre orientation est le développement de l'enseigne- ment secondaire technique et professionnel. -Niveau 6 : l'enseignement post secondaire non supérieur. L'objectif ici est de fournir des expéri ences dlapprentissage qui viennent compléter Venseignement secondaire et préparer [entrée dans le marché du travail ainsi qu’a l'enseigne- ment supérieur. -Niveau 7 : Penseignement supérieur de cycle court. II sagit de 'enseignement des connaissanc- €s, des apfitudes et des compétences profession- nelles. Ces enseignements sont fondés sur la pratique et préparent a entrer dans le marché du travail Niveau 8 « licence ou équivalent. Ce niveau sera destiné 4 enscigner aux étudiants les connais- sances, des aptitudes et compétence- sacadémiques et/ou professionnelles intermédi aires conduisant 2 un premier diplome ou @ une certification équivalente -Niveau 9 : master ou équivalent. Il sera destiné & enseigner des connaissances, des aptitudes et des compétences académiques etiou profession- nelles conduisant a un deuxiéme dipléme ou a une cerfification équivalente -Niveau 10 : le doctorat. Les trois demniers niveaux verront étre renforcés lopérationnalisation du L MD qui est outil pédagogique adopté par les universi- tés camerounaises L’éducation est acluellement financée par les familles et les personnes (morales ou physiques) PAAR privées. Pourtant l'action éducative nécessite un financement important. Nous proposons plusieurs leviers qui viendront améliorer le financement de léducation afin de la rendre possible telle que nous lambitionnons. Nous envisageons deux types d'impots pour le faire : 'impot domestique, la taxation de tous les produits manufacturés com- mercialisés au Cameroun Nous comptons développer la construction des infrastructures aux normes requises pour une édu- cation de qualité. La politique des infrastructures va intégrer le Fespect des ratios, particuliérement au primaire et au premier cycle du secondaire. La politique Sducative que nous entendons dével- opper accorde une place de choix a la formation & la fois initiale que continue du personnel de ce secteur d'activité Nous allons instaurer une prime spéciale pour les enseignants affectés dans les milieux ruraux en guise d’encouragement pendant un certain temps En realité nous comptons booster le développe- ment de ces milieux de facon a les faire disposer des conditions de vie acceptables. Un systéme de gestion fluide et automatique des primes, avancements, allocation familiale et autres charges en faveur des enseignants sera dévelop- per. Les enseignants n’auront plus a attendre Plusieurs mois aprés leur sortie de Pécole, pour percevoir le premier salaire. Un systéme de traite- ment et de prise en charge des nouveaux enseig- nants sera mis en place de telle sorte qu'au premier mois de travail, que 'enseignant entre en possession de la totalité de son da. G-Enseignement supérieur Dans notre gouverance, l'université est au cosur de [action du développement. Des partenariats étroits seront développés entre ministéres et universités en fonctions des Iitiges adressés. Ces partenariats permettront de financer des projets de recherche avec pour objectifs de produire des outils d'aide a la prise de décision. Chaque ministére sera done rattaché a des unités de recherche dans les universités ou des instituts privés de I'enseignement supérieur. Les fonctions de l'administration centrale de 'uni- versité publique seront électives H-Systéme éducation jente Elle sera organisée sur la base du modéle de société et du profil d’homme indexés plus haut. C'est la forme d'éducation que fon apprendra. ‘Sous terme systéme éducation incidente, il convi- ent d'englober toutes les activités de la vie sociale qui sont ou peuvent étre porteuse d’éducation Tous les milieux de vie sont ou peuvent étre éduquant (la famille, les masses médias, les magasins, les boutiques, les transports, les admin istrations et méme la rue, etc.). Les comporte- ments dans ces milieux seront régis pour contiibuer a la réalisation de la politique o'éduca- tion qui sera la nétre. Le domaine de la santé au Cameroun est un niveau trés basique. Le plateau technique est insatisfaisant les infrastructures pour 'administra- tion des soins aux populations sont inadéquates. La carte sanitaire du Cameroun ne couvre pas suffisamment le territoire et n'est pas spécialisée. Linexistence des centres de santé dans les villag- es reculés, linsuffisance de ces centres dans les villes est une entorse a l'amélioration de l'état de santé des Camerounais. Outre le probleme d'infrastructure, nous déplorons également linsuffisance de la formation des piofessionnels para médicaux. Pour traduire la Politique de santé de la prévention aux soins Curatifs, trois orientations guident notre action. prévention aux soins curatifs, trois orientations guident notre action A-Garder corps sain Lune des armes pertinentes pour réussir ce défi est la promotion d'une éducation sanitaire. Celle-ci débutera dés le premier niveau de lenseignement que nous comptons instaurer a savoir I'éducation de la petite enfance. Elle se poursuivra jusqu’a rage adulte avec renseignement a tous du corps humain, son fonctionnement, ses besoins physi- ologique et méme environnemental Le milieu scolaire sera accompagné dans cette activité par l'éducation extrascolaire qui s'acquiert hors de cole au contact du milieu de la vie (@du- cation informelle, non formelle, indirecte, supplé- mentaire, complémentaire et de remplacement) Tous les milieux de vie camerounais en dehors de ecole (transport, marché, boutique, stade, cinéma, etc.) seront porteur de l'éducation a la santé. Les outils et supports d'information, d’édu- cation et de communication seront développés par tous les médias pour accompagner cette éduca- tion, B-Préver La prévention en matiére de santé est un enjeu capital pour une politique sanitaire trop ancrée sur le curafif. Poury arriver, il est important de renforc- er les budgets des unités de recherches dans les universités et instituts. Nous provoquerons égale- ment une diversification des preoccupations de recherche sur les maladies susceptibles d’attein- dre les camerounais. Des entrepnses, la coopera tion et la diaspora camerounaise seront mis & contribution pour financer les recherches liées aux problématiques de la santé C-Anticiper la maladie Lanticipation de la maladie se fera a travers plusieurs actions qui ne sont pas exhaustives, Lanticipation de la maladie se fera a travers plusieurs actions qui ne sont pas exhaustives: -développer une politique de I assurance maladie & tous les niveaux de vie et de pouvoirs d'achat , -systématiser la disponibilité des statistiques médi- cales et épidémiologiques. ~tenforcer les diversifier les campagnes réguliéres de vaccination des enfants et des adultes. Si ces campagnes sont présentes notamment pour les enfants dans les hépitaux publics, il faut les rendre aussi possible dans les structures privées ; -Lutter contre l'alcoolisme et livresse publique par des actions d’éducation, de réglementation, de limitation et de controle des débits de boisson, par une fiscalité rude sur la production et la vente des boissons alcoolisées, etc. -Renforcer et développer de la médecine commu- nautaire a savoir scolaire, universitaire, militaire, agricole, forestiére, miniére, incustrielle, culturelle, mutuels de santé, etc. Plusieurs actions viendront accompagner la mise en ceuvre de ces trois orientations de notre politique sanitaire Reéforme des structures de soins IIfaut développer pour cela une chaine des soins 4 travers de siructures de dépistage, de diagnostic, de soins et c'observation. Pour améliorer la qualité des soins, un accent particulier doit étre mis sur amelioration de la qualité du diagnostic car tout par de la. A la nomenclature actuelle des structures pub- liques de santé s’ajoutera une qui sera au-dessus delle qu'on appeliera Institut Hospitalier Universi- taire (IHU). Cette une structure qui sera le siége de la recherche, d'enseignement, de formation et de soins. On retrouvera une structure de cette nature par région. La place de la médecine traditionnell Les faits d’arme de la médecine traditionnelle dans notre pays sont nombreux, tout autant que leur activités néfastes. Nous comptons ouvrir un débat participatif et inclusif pour définir le rdle, Forganisa- tion et le fonctionnement de notre médecine tradi- tionnelle Parcours du médicament et des disposi- tifs de soins Ine se passe pas un grand moment sans que on nentende dire que des faux médicaments circulent PROJET DE SOCIETE a = au Cameroun. Notre action visera a sécuriser les médicaments qui circulent et finalement consom- més par les Camerounais. II s'agira pour nous de réguler leur distribution sur toute 'étendue du terri- toire et a un juste prix. L'éducation a la santé com- Porteront des modules visant a amener les camer- ounais a ne plus consommer les médicaments de la rue. Formation et condition de travail des professionnels de santé La situation de Temploi au Cameroun” est caractérisée par un sous-emploi aigu. Le taux de ‘sous-emploi en milieu jeune s’éléve a 85%, selon des données disponibles, avec 90% de la quasi-to- talité des emplois issus du secteur informe. Les profils des différentes catégories des profes- sionnels de santés seront dressés avec de déter- miner les contenus de formation. Toutefois seules la vocation, les conditions d’exercice adaptées ala réalité camerounaise et africaine seront prises en compte dans le portrait-robot de ces profil. A coté des facultés de médecine, nous créerons: des établissements de formation auxfonctions de santé, la formation continue occupera une place de choix pour la progression dans la carriére des professionnels de santé Coopération médicale Trois niveaux de cooperation seront dévelo- ppés parle Cameroun sous notre gestion Au niveau sous-régional, le Cameroun échangera avec les pays fréres pour la mutualisation des recherches sur les maladies qui concement a sous-région. Au niveau afticain, nous aurons une coopération en matiére de soins en termes d’équipement médicaux, échange de compétence Au niveau de la coopération intemationale, le Cameroun prendia toute sa place au sein de FOrganisation Mondiale de la Santé (OMS) avec une ambition de jouer des réles d'avant-garde. ! es mesures prs€B Bar le gowerement pout endiguer le phénoméne sont inefficaces, d’ou le foisonnement des activites non encadrées comme celles de moto-taxi PROJET DE SOCIETE Selon l'Institut National de la Statistique (INS), le Cameroun abrite entre 4,5% et 5% de chémeurs Pour une population d’enviton 20 millions de personnes. Ces taux représentent prés d’un milion de personnes qualifiées en quéte d'un emploi Dans les grandes métropoles telles que Yaoundé et Douala, le taux de chomage est estimé a 17% de la population active et plus de 70% de ces Personnes sont en situation de sous-emploi Pour le Groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM), 100000 nouveaux demandeurs d’emplo arrivent chaque année sur le marché du travail. En milieu urbain, le chémage touche plus les diplémés ayant suivi un cursus académique général que ceux qui ont recu un enseignement technique ou professionnel Notre objectif est d’endiguer cette situation a travers la mise en place dune politique de femploi dont les effets induits permettront de résorber la question du chémage. Cette politique reposera sur plusieurs aspects. A-Création d'emploi Notre politique de l'emploi permetira de créer 5 (000 000 d’emplois sur une période de 5 ans. Cela niintégre pas les emplois indirects liés aux activités industrielles Plusieurs mesures seront développées pour y arriver. Les mesures d'accompagnement des industries et PME/PMI désireuses de sinstaller ou de se développer sur le territoire. Ces mesures seront par exemple [allégement fiscal. Les contrats d'installation de ces structures de produc- tion et de services accorderont une partimportante au recrutement des camerounais qualifiés. Nous développerons le secteur agricole afin de générer des emplois divers. La petite industrie PROJET DE SOCIETE agricole sera développée parla transformation des produits issus de agriculture. Nous aurons par exemple des industries de production de farine, de jus, de chocolat, ete Les réformes des secteurs des autres secteurs de Téducation, la santé, fa culture, de habitat, du logement, etc. permettront de générer de nom- breux emplois. Par exemple le développement de Vindustrie cinématographie que nous comptons développer va générer de nombreux emplois. II en est de méme de lindustrie de l'art musicale ou nous devons professionnaliser les métiers liés ace secteur d’activité dans notre pays. B-Mécanismes de communication d'offre Nous observons que un des problémes du marché de l'emploi au Cameroun est celui des mécanismes de loffre d'emploi. Ici les responsabil- ités sont partagées. Nous avons chercheurs d’em- ploi qui ne maitnsent pas les techniques de recher- che de l'emploi. lis ne savent pas développer des stratégies de recherche d'emploi. Les modules de formations qui seront élaborés a tous les secteurs et _niveaux de Iéducation et de formation int&greront les stratégies de recherche de I'empioi De autre cété nous produirons un manuel auprés des entreprises pour le mécanisme de_communi- cation des offres d’emplois. Nous mettrons en réseau les établissements de formations profes- sionnelles et les entreprises pour quils assurent le relais des informations sur une offre d'un empioi Nous comptons combattre ou renverser la tendance qui consiste a recommander aux emplois dans notre société. Trouver un emploi au Camer- oun se fait trs souvent par les recommandations des tiers. Cette situation élime beaucoup de candi- datures sérieuses pour un emploi €-Conditions et critéres de recrutement Les cntéres et les conditions de recrutement sont rudes. On assiste 4 des situations oi il est exigé aux jeunes sortis de l'école au moins 5 ans d’ex- périence professionnelle. Nous échangerons avec les entreprises pour trouver des solutions & court terme, afin damender ce principe. Puis 4 long terme, le développement de la formation profes- sionnelle permettra d'endiguer la situation D-Formation professionnelle Le secteur de la formation professionnelle est abandonné par Etat et se déroule dans un cadre trés peu régiementé. On assiste a la création sans aa planification des centres de formations. Or la formation professionnelle favorise le développe- ment des compétences et P'accés a la qualification professionnelle Nous réglementerons ce secteur pour qu'il serve de levier 4 la politique de l'emploi que nous mettrons en place dés le début de notre mandat Les apprenants seront formés dans le but de favoriser insertion des sans-emplois ou la réinser- tion professionnelle de ceux qui travaillent Toutefois, nous avons déja indiqué des pistes de formation professionnelle dans plusieurs secteurs comme lducation et la santé Ps ECONOMIBP’ET DETTE . “re ETRANGERE Le Cameroun ploie sous une dette publique sans cesse croissante, On est parti de 4488 milliards de FCFA en 2015 pour 4725 millards de FCFA en 2016. En mai 2017, fencours de la dette publique est passé a 5 383 milliards de francs cfa, entrainant un programme d’ajustement sur trois ans du FMI pour stopper le doublement de la dette Le Cameroun est le pays francophone le plus endetté d'Afrique subsahatienne, nous sommes le 10e pays africain @ croupir sous le poids de la dette Le taux d’endetiement du Cameroun est élevé contrairement a celui du developpement. Pour y remédier, une forte croissance économique favoriserait la reduction de la pauvreté, sachant que Tendettement appauvrit un pays. Les données des sources telles que le Fonds Monetaire Intemational, la Banque Mondiale, Vinstitut National de la Statistique du Cameroun et la Banque des Etats de l'Afrique Centrale confir- ment que la dette extérieure influence négative- ment la croissance économique et la réduction de a pauvrete. Au début des années 1980, les taux d'interét liés aux emprunts ont augmenté, les prix et la demande des produits et matieres premieres de base ont baissé a lexportation, pendant qu'a importation nous constations une nette hausse. S'enest suivi le resserrement du crédit exterieur et une chute du cours du dollar américain, qui asséne un coup fatal aux pays en développement et contribuant ainsi 4 'émergence de leur crise d’en- dettement PROJET DE SOCIETE La question est : Quel est le réle du FMI dans Vaccroissement des dettes des pays sous-dével- ‘oppés ? Le FMI intervient en tant que sauveur de derrére minute en offrant de nouveaux préts aux pays dans l'extréme besoin de solder une anci- enne dette et de relancer leur économie. Mais cette nouvelle dette s'octroie selon les exigences du FMI, a des taux dintérét exorbitants. Ce nou- ‘veau prét une fois contracté est malheureusement détourné par les régimes en place sur la base de faux travaux d’infrastructures et de subventions de projets fictifs. En somme des éléphants blancs. Le Cameroun n'est pas en marge de cet alourdissement de la dette. Depuis son indépen- dance le pays a d’énormes difficultés a offrir 4 ses Populations d'acceptables conditions de vie, des infrastructures adéquates et d'autres éléments devant favoriser la croissance. Malgré le fort taux d’exportation des matiéres, exploitation du pétrole, de lor du diamant et surtout des foréts a perte de vue, le Cameroun traine a étre dependant. Nous soumettrons a cette situation les mesures correctionnelies suivantes. - Linstauration d'une période de projection pen- dant laquelle les préts sont arrétes, et Féquilire de la balance des paiements est atteinte sans aucune aide de financements. = La dette en cette fin de pénode doit étre assez faible pour éviter 'engrainage du service de dette ~ Linstauration des prix a lexportation favorables & Vechange. ~ Revalorisation des prix des matiéres premiéres pour rendre le Cameroun, autonome. Le PIB du Cameroun en 2009 occupait la 11éme place dans le classement mondial en matiére de dette _et sa dette publique faisait 14.3% de son PIB. Entre 1965 et 1985, le Cameroun a connu une croissance soutenue portée par les prix des matiéres premieres, ce qui lavait positionné parmi les pays les plus prospéres du continent africain Nous pouvons avoir 'assurance que grace a ces mémes matiéres premiéres il est possible de sortir de cet état dendettement. Le gouvernement BIYA depuis 1994 annonce sans l'atteindre un taux de ctoissance de 5% par an. Ainsi pouvons-nous nous prévaloir de relancer la croissance économique en préconisant - Une production de masse basée sur le renforce- ment de notre agriculture avec des techniques de production de masse, (investissement dans lepro- duction de masse, (investissement dans le PROJET DE SOCIETE capital matériel, équipements de pointe). - Une consommation de masse garantissant ainsi une stabilisation et hausse du pouvoir d’achat, donc une harmonisation du PIB. B- Politique économique La situation économique du Cameroun est alar- mante. II est plus possible au régime actuel d'ap- porter des solutions concrétes pour donner aux Camerounais une vie meilleure a laquelle ils aspirent légitimement Pour endiguer la situation, le PURS proposeune thérapie économique en s'inscrivant dans une démarche de modernisation de ’Sconomie du pays a travers une politique solide, durable et agressive. C’est une économie basée essentielle- ment sur la production et la transformation locale. Il s'agira alors de sortir de extraversion dans laquelle l'économie camerounaise se trouve actu- ellement, dependant de I'exterieure et marquee par loutrance consommation des produits d'impor- tation. De nombreuses actions concrétes dans divers secteurs de l'économie seront développées durant le mandat dans une cohérence progressive et dynamique 4-La po! jue énergétique Elle vise la construction des petites et grandes centrales comme nous fexplique la partie consacrée a energie. 2 - Politique Industrielle Le PURS fait de la production, le levier de sa politique économique qui se traduit par une indus- trialisation volontariste et courageuse. La politique industrielle du PURS repose sur deux axes, & savoir le développement de la carte industrielle et Vamélioration de la compétitivité des entreprises, Développement de la carte industri elle du Cameroun Trois grandes categories d'industries seront dével- oppées a savoir l'industrie manutacturiére, lindus- trie alimentaire et lindustrie énergétique. \dustrie manufacturiére Elle sera variée et dense. - Vindustrie mécanique - elle est capitale pour le développement des autres industries. Etat, parle PURS, encouragera la création dans toutes les régions de plusieurs industries dans ce secteur. La Politique des infrastructures (grand travaux) que le PURS entend mettre en couvre, conduira a provo- BE am quer et encourager des unités de fabrication des pices metalliques, des moules, des grues et autres équipements pour les chemins de fer et les chantiers navals. Globalement, chaque Région devra étre dotée d'une structure dédiée qui répon- de a ses attentes en la matiére, et ce en fonctions des équipements et matériels utilises - Les hauts fourneaux et aciers - la politique miniére nécessite la construction d’au moins un haut fourneau pour la transformation des minerais de fer. Le PURS encouragera la mise en place d'une aciérie afin de fabriquer l'acier destiné aux différentes industries. mécaniques. La matiére premiére proviendra de la fonte de minerais de fer et de la ferraille récupérée des carcasses métal- liques qui salissent et polluent renvironnement au Cameroun -Lindustrie des matériaux - les pierres, le marbre, le sable, la latérite, le bois doivent étre transformés au Cameroun. Les CTD contribueront au dévelop- pement de cette industrie. Ainsi on aura la mod- emisation des carriéres de sables, de marbres, de pierres, etc -Industrie du béton : elle sera le bras séculier de la politique d'infrastructures et des grands travaux (poutre en béton, poutres précontraintes, dalles, etc.) -Lindustrie ferroviaire - elle connaitra la fabrication de tous les articles nécessaires a la construction des éléments constitutits de l'activité ferroviaire (rames de train, rails, locomotives, etc.) -Les chantiers navals : la politique des chantiers navals sera développée pour la petite, la moyenne et la grande péche, mais aussi pour le transport mantime des marchandises produites localement. -Lindustrie automobile : la politique des transports des marchandises et des hommes commande la projection vers le montage et la fabrication des véhicules. Les firmes mondiales seront encour- agées a ouvrir des usines de montage localement et a terme des usines de fabrication en adéquation avec la progression de la production et la disponibilité locale des matériaux et accessoires pour la maturation d'un tel projet ; robjectif étant d'avoir des vehicules entiérement concus au Cam- eroun. -Lindustrie électronique et électrotechniques Lexpertise locale doit étre renforcee et develop- pée pour promouvoirle « made in cameroon »mini- malement pour les appareils électroménagers, bureautiques et composantes d'ordinateurs. -Industrie chimique et pharmaceutique - les médicaments constituent un aspect capital de la politique de santé sous le gouvernement du PURS. La construction des laboratoires pharma- ceutiques pour la fabrication de tout type de medicament de base est une nécessité urgente et capitale. Lindustrie chimique est incontournable pour expansion de l'industrie agricole. La fabrica- tion locale des produits comme les fongicides, les engrais, les insecticides et autres herbicides sont capitaux pour le développement de l'industrie agn- cole que nous entendons extensive et/ou inten- sive. -Lindustrie textile © cette industrie doit reprendre ses lettres de noblesse avec une contribution d’au moins 20% dans le PIB comme dans les années 70. Pour booster l'essor de ce secteur, un code vestimentaire prioritairement axé sur les spécific- ités culturelles camerounaises sera adopté Industri agro-alimentaire Des fermes a capitaux mixtes, transformations industrielles d'une grande partie des récoltes en produits de grande consommation seront les axes de cette deuxiéme catégorie dindustrie. Des industries comme la torréfaction de café ; dex- traction de beurre de cacao, les chocolateries, les laiteries, les fromageries, les farines pour les pains de mil, de sorgo, de riz, de patate, etc., seront suscités et encourages par I Etat et les CTD. Industrie énergétique Les éléments sur l'industrie énergétique ont été présentés dans la politique d’énergie électrique. Diautres secteurs de l’énergie seront explorés et capitalisés pour générer des industries. Amélioration de la comp des entreprises Plusieurs instruments seront développés pour améliorer la compétitivité des entreprises. II s'agira de la déduction fiscale ou subvention, d’aides diverses aux petites et moyennes entreprises, de bonification dinterét, de grands projets (espaces, communications, etc.), amelioration des perfor- mances des entreprises publiques, la réglementa- tion de la concurrence, l'aide a la conquéte des marchés au niveau national, régional et intema- tional, la promotion du partenariat entre nationaux et investisseurs étrangers pour le transfert des technologies entre parties contractantes. Le parle- ment sera impliqué dans le process pour évaluer cette réalité et nous développerons des labora- toires/centres de recherche appliquée. Globale- PROJET DE SOCIETE ment, la politique a terme du PURS est d’avoir un quantum d’entrepreneurs locaux suffisamment représentatifs et solides dans leurs domaines pour susciter lengouement des investisseurs étrangers. 3-Politique fiscale La politique fiscale du PURS se silue entre la créa- tion des emplois et le financement des politiques sociales comme l'éducation, la santé et le loge- ment Elle se traduira a travers les trois caractéris- tiques d’impét a savoir assiette, le taux dimposi- tion et le recouvrement. aVassiette La politique de l'emploi qui permettra de générer 5 millions d’emplois en un mandat entraine 'aug- mentation de lassiette fiscale, par augmentation de limpet sur le revenu et la TVA prélevé sur les produits manufacturés La révolution industrielle saccompagnera diimpots directs et indirects. Les politiques fiscales incita- tives permettront de sortir toutes les PME actuelle de Pinformel dans lequel elles sont plongées b-Taux d’impo: La politique d'imposition connaitra une régulation via des actions qui tiennent compte des objectifs fixés dans nos orientations fiscales. Une plage imposition sera définie en fonction de la capacité des entreprises a générer des emplois. -Recouvrement La politique de recouvrement intégrera au plus vite linformatisation de tout le systeme fiscal et Pabsence de contact entre les agents des impéts et le contribuable. IV-Ac! économique De nombreuses autres actions et réformes impor- tantes seront développées. Réforme du systeme bancaire Le phénoméne de surliquidité des banques du Cameroun est un indicateur de la frilosité des incitations financiéres pour ce qui est du soutien ‘aux entreprises et aux projets sans garantie préal- able. Des mécanismes de réduction de risques PROJET DE SOCIETE pour les banques seront développés pour faciliter Vaccés aux crédits d’investissement en termes de technologie de production. La banque des PME connaitra une réforme profonde visant a mettre a disposition des moyens conséquents pour jouer pleinement son role. . Sur la base de critéres préal- ablement définis, Etat se portera caution auprés des Institutions financiéres pour les PMES/PMs sélectionnées pour leur faciliter laccés au crédit Le patronat Camerounais et les Ordres nationaux devront également étre mis a contribution dans le cautionnement des entreprises pour rassurer les Institutions Financiéres relativement au finance- ment de la PME/PML b-La qualité des institutions publiques La politique économique au sens du PURS n'est rien d’autre que l'émanation des institutions admin- istratives en charge de celle-ci. Elles connaitront une mutation pour arborer''étoffe d’acteur de fa tation et daccélération de toute initiative, exten- sion et inflexion économique. Elles épouseront la logique actuelle du management public axé sur la recherche de la performance et de l'efficience. c-Les échanges avec le NigeriaiCEMAC La proximité géographique avec le Nigéria et son vaste marché (prés de 160 millions <’habitants), ainsi que notre position géostratégique en zone CEMAC constituent une aubaine irréfutable pour écoulement de la production croissante découlant de Pexpansion industrielle. La politique des fron- tieres qui prone l'idée de developpement des zones économiques aux frontiéres facilitera la mise en ceuvre d'une telle strategie. d-Le réle de rEtat L'Etat sous le PURS aura le devoir doffrir aux agents économiques un cimat incitatif dinves- tissement et un environnement micro économique favorable pour plus de production, de croissance, de création d'emplois et donc de prospérité. Ce role de Etat se traduira par exemple par la qualité du service public, la régulation du marché, la four- niture des infrastructures d’équipement, la sécurité des droits de propriétés, les choix d'orientation en matiére de réglementation et de fiscalité, le fonctionnement des marchés financiers et des marchés de travail, la qualité de la gouvernance générale. Susciter, encadrer et orienter la capacité et les opportunités financiéres qu'offre la diaspora cam- erounaise dans la perspective de "exploitation des formes alternatives de financement de économie. Une procédure implantation simplifiée sera mise sur pieds ainsi qu’une imposition particuliére (pour les trois premiéres années) pour faciliter lintSgra- tion de la diaspora et susciter davantage leur impl- cation en investissement dans le tissu industriel local. Le financement de l'économie camerounaise sous le PURS se fera a travers plusieurs sources, Les capacités de financement renvoient aux ressources des entreprises et de Etat. Il s‘agira des bénéfices engrangés par les entreprises Drivées et publiques. Celles-ci permettront d'aug- menter la capacité de production par Vinjection de ce bénéfice réalisé dans l'activité considérée. L’épargne des ménages permettra de disposer des capitaux nécessaires a leurs activités de produc- tion. Cette opération se fait actuellement a travers lemprunt obligataire. Mais, elle est utllisée juste pour les frais de contrepartie de Etat des projets dits structurants. Cette opération s’étendra sur les industries porteuses dont les projets sont matures. Ces banques appartiennent aux capitaux étrang- ers et nationaux. La banque agricole (qui sera créé) et des PME (gui connaitra une réforme profonde) seront essentiellement le fruit des ressources nationales Le PURS gérera les projets d’envergure prioritaire- ment dans le modéle de Partenariat Public Privé. I consiste & passer des contrats avec des entrepri- ‘ses qui pour un projet donné, ont Fentiére respons- apilité de le réaliser sur fonds propre (ou trouver leur propre financement) et de ’exploiter pendant une curée prescrite afin de rentrer dans leur inves- tissement. Aprés ce temps d'exploitation, la réali- sation est rétrocédée a l'Etat ou a la CTD. L'Etat simpliquera trs peu dans la gestion des projets publics. Elle renvoie a l'accroissement des moyens de paiement mis a la disposition de l'économie chaque année. Pour leurs activités de création monetaire, les banques opérant au Cameroun, assurent le financement des entreprises (en consentant des crédits bien au-dela des dépots piacés) qui ne peuvent étre couvertes par la seule épargne. Le financement non monétaire se fera par le marché des capitaux et le systéme bancaire. La bourse ou marché financier servira de capitaux pour financer a long terme. La bourse de Douala va constituer un moteur capital du financement de Péconomie de la sous-région mais particuligrement celle du Cameroun. Le marché monétaire servira pour les capitaux a court terme. Le gouvernement du PURS développe lattractivité du Cameroun en sappuyant sur analyse PESTEL. P renvoie a la qualité de la governance générale du pays. E renvoie a l'économie a travers la quantité et la qualité du taux de croissance, du PIB et des projets prioritaires du pays. S renvoie ‘au comportement et caractéristiques de la société notamment les habitudes des populations, la struc- ture de cette population, sa distribution, etc. T sintéresse au niveau technologique en termes de niveau et qualité d’intégration. E s'intéresse a la situation écologique ou environnementale en insis- tant sur les groupes de pression c’est-a-dire les ONG et autres groupes susceptibles de créer de Vinfluence. L fait rétérence au cadre législatit Cest-a-dire analyse des lois qui réglementent les secteurs d'activité ET DE L’EAU La politique énergétique actuelle du Cameroun ne répond pas a la demande, la croissance de la pop- ulation n'est pas proportionnelle a Toffre. Quiil Sagisse de [énergie pétroliére et ses dérivées ou de l’énergie électrique, Ia situation est critique et appelle & des mesures urgentes et adaptées. Au quotidien, les camerounais sont exposés aux pénuries et a augmentation incomprise des produits pétroliers comme le gaz domestique, les essences, etc. Pourtant en dehors du pétrole, le Cameroun posséde des gisements de gaz naturel aujourd'hui estimés a 6,6 TCF soit environ 186 Milliards de m3. Dans ce sous-secteur, le Gouvernement s'emploie A modemiser et & accroitre les capacités des infra- structures de raffinage, de stockage des produits pétroliers. Il continue par ailleurs a construire de nouvelles capacités de stockage dans les régions et les zones non pourvues, ainsi qu'a mettre en couvre toutes mesures pouvant promouvoir 'acces des populations au gaz domestique en milieu rural et dans les zones a écologie fragile. Mes ses efforts demeurent exiremement insuffisantes au regard de la demande et du pouvoir d’achat des camerounais. ‘Au démarrage de lexploration de ses réserves pétroliéres au debut des années 80, les reserves prouvées étaient de lordre de 1 015 millions de barils. Ces ressources sont en constante diminu- PROJET DE SOCIETE tion depuis une décennie et n’étaient plus que de 400 millions de barils au début de 1999. Au rythme actuel de production, les réserves prouvées ne seront plus que de ordre de 100 millions de bariis. Néanmoins, des activités d'exploration-production Se poursuivent notamment en direction des gise- ments dits marginaux. Les réserves prouvées de gaz au Cameroun sont estimées 4 157 milliards m3 d'aprés la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), ce gaz n'est pas encore exploité. Production des hydrocarbu- res La production pétroliére du Cameroun en 2010 a été environ 3,3 millions de tonnes. La société TOTAL Expioration-Production reste le plus gros producteur avec 61% des parts. Ceite production poursuit le mouvement de baisse entamé depuis 1985, date du pic pétrolier observé au Cameroun. Entre 2001 et 2010, la production pétroliére du Cameroun a chuté de plus de 40%. Cependant Vintensification de la prospection pétroliére, propulsée ces demiéres années par la SNH, augure une inflexion de cette tendance a la baisse. En ce qui concerne l'énergie solaire, le Cameroun dispose d'un potentiel abondant et disponible, mais trés faiblement exploité. L'insolation moy- enne dans la partie nord du pays est de 5,8 kWhim2 /jour et dans la partie sud 4 kWh/m2/our. Ainsi, on observe une insolation moyenne de 4,9 kWhim2)j pour l'ensemble du pays. Selon les demiéres études, le potentiel éolien du Cameroun est non nagligeable et économiquement exploit. able dans les régions de Quest Cameroun et de PAdamaoua Zan 2-Acces au gaz domestique Lutlisation du gaz comme combustible pour la cuisine entre 1996 et 2001 laisse apparattre que le gaz est un service exclusivement utlisé par les ménages urbains, 'enquéte sur le gaz de pétrole liquefié (GPL) réalisée en 2004 révele que 18,6% de ménages ont accés au gaz domestique, ce chiffre correspond & 45% en zone urbaine et 3,3% en milieu rural (contre 1% en 1995). La consommation de GPL est passée de 33 ktep en 2001 a 58 ktep en 2010, soit une augmentation de 76% en 9 ans. Malgré cet important accroisse ment, ii importe de relever que la consommation du gaz domestique reste trés faible au Cameroun comme en témoigne les pénuries récurrentes et le faible accés surtout en milieu rural et dans la zone de savane du Nord Cameroun Loffre aujourd'hui reste limitée par un systeme subventionné et administrée d'une part et par les problémes siructurels (insuffisance des capacités de stockage, absence de stocks de sécurité, cout élevé des équipements de premiere consomma- tion, faible interchangeabilité des emballages, elc.). Selon la CSPH, les mises a disposition de GPL ont augmenté de 9% entre 2010 et 2011 La consommation du pétrole lampant est passée de 101 ktep en 2001 a 67 ktep en 2010, soit une baisse d’environ 24%. Cette baisse est observse depuis 2003. Ce phénoméne pourrait s'expliquer par I'augmentation des prix des produits pétroliers et faugmentation des zones rurales électrifiées. Cette baisse continue de la consommation du pétrole lampant entraine une modification de la structure de consommation des produits pétroliers par les ménages, 3-Evolution du taux de dépendance énergétique du pays en produit pétrolier Le Cameroun est fortement dépendant de Vextérieur par rapport au GPL. En effet, malgré la demande croissante, la production du GPL par la SONARA était en baisse continue jusqu’en 2009 cause de son niveau de complexité assez modeste et du fait que la SONARA considere le GPL comme un gaz fatal qui ne constitue pas un objectif de production pour elle. La production de GPL remon- te légérement en 2010. L’embouteillage du GPL se fait essentiellement & Douala ; ville portuaire. Le taux de dépendance énergétique de ce produit établi 4 65% en 2010, traduisant ainsi une forte vulnérabilité du systéme d'approvisionnement en GPL. Ce fait est d'autant plus accentué que les infrastructures de stockage et de transport sont en quantité insuffisante. 4-Consommation d’énergie Lon peut définir la consommation ’énergie finale comme la quantité d'énergie disponible pour Putii- sateur final. Elle ne prend pas en compte les pertes de distribution et les énergies consommées comme matiére premiére pour produrre une autre forme d’énergie. La consommation d’énergie porte sur 73% bois énergie, 20% de produits pétroliers, et 7% d'électticite. 5-Répartition de la consommation finale par forme d’energie Cameroun en 2010 Bien que la consommation de bois pose énormé- ment de problémes sur le plan environnemental et sanitaire, cette ressource énergétique reste la plus consommée au Cameroun. La consommation du bois-énergie en 2010 a représenté 73 % de la consommation totale d'énergie, électricité 7 % et les produits pétroliers 20%. La biomasse est la source d’énergie la plus consommée, principalement utilsée par le secteur résidentiel. Par contre, (électricité, qui ne représente que 7 % de la consommation finale, est majoritairement consommeée par le secteur indus- triel. Quant au secteur des transports, il consomme uniquement les produits pétroliers. Avec la prépondérance du bois énergie dans le bilan énergétique national, le rythme de déforesta- tion et les efforts trés limité de régénération, le Cameroun peut étre considéré comme étant aussi concemeé par le phénoméne de effet de serre. II est important dobserver que pour le cas du Cam- eroun les feux de savanes et de foréts la combus- tion du bois dans les foyers trois pierres, la carbonisation du bois, les animaux domestiques (ruminants), le torchage du gaz associé a la production pétroliére, sont responsables d’émis- sion du méthane, du monoxyde de carbone et du co2 PROJET DE SOCIETE Lindicateur pourrait aussi étre exprimé en termes d’émissions de gaz 4 effet de serre. La quantité des émissions de GES dues a la déforestation entrainée par le secteur énergéfique peut étre calculée a partir de la consommation de bois de feu a usage énergétique (soit directe, soit par transformation en charbon de bois) au cours d'une année. Pour cela, il faut festimation de la part du bois qui vient de foréts exploitées de fagon renou- velable et de la part du bois qui vient de surfaces déboisées. Ensuite, il faut estimer la densité de biomasse moyenne des surfaces déboisées (en tonnes de bois par hectare) et ainsi fon arrive a la quantité de carbone qui estla moitié du poids de la biomasse Il est aussi possible de calculer ia contribution du secteur éneigétique la déforestation a partir de Vinventaire national des émissions de GES. On peut soustraire du total des émissions de GES dues au changement de usage des sols disponible dans linventaire, la part des émissions causées par les usages non énergétiques du bois, si elle est disponible ou peut étre estimée a partir de données de l'industrie du bois. Si les données ne sont pas disponibles séparément, il sera acceptable d'utliser le chiffre global et l'analyste donnera alors une indication de ce qu'il estime étre dO aux activités énergétiques. Apres analyse de ces variables, nous proposons les solutions suivantes B-Energie fossile Plusieurs mesures permettront de mettre sur pied une politique donc les effets induits permettront de resorber la présente situation. 4-La production et fourniture du pétrole et ses dérivées La premiere mesure a mettre sur pied sera la réali- sation du projet de modernisation de la SONARA afin de lui permettre de disposer la technologie nécessaire pour raffiner le pétrole produit au Cam- eroun. Cette réforme investissement permettra de réduire le colit de la structure du prix des différents produits pétrolier. Le fait est qu’actuellement le Cameroun est contraint d'acheter du pétrole brut aux pays voisins plus légers puisque la technolo- gic actuelle de la SONARA ne lui permet pas de raffiner le pétrole camerounais. La deuxiéme mesure est de réguler la chaine qui va de la production jusqu'au consommateur final des produits pétrolier. C’est un milieu actuellement gangréné par la corruption et I'irresponsabilité des acteurs qui y opérent. Que ce soit le transport avec la camship (de la SONARA pour Douala par bateau), Camrail (pour les autres régions par le train) et les vehicules (des dépéts pour les stations et autres centre de distribution), le dépét avec la SCOP 4 la stabilisation des prix avec la CPSH 2-Activités de forage Un accent particulier sera mis au niveau des activi- tés de forage des nouvelles pistes. En réalité, la politique actuellement en ceuvre qui consisie & laisser a la charge de forganisme licencié toutes les dépenses lies aux activités de forage, est mauvaise. Le principe étant que lorsque entre- prise découvre un gisement, elle exploit et récupére d'abord tous les frais quiil a dépensés lors des forages. Cette activité ne garantit toujours pas les intéréts du Cameroun. A terme, dans le cadre des bourses d’Etat le Cameroun fera former dans les meilleures écoles des compatriotes qui reviendront s'occuper de cette activité entiérement et Ton n’aura plus besoin des organismes étrang- ers pour le faire. 3-Consommation domestique Ces réformes entraineront de fait la baisse des produits pétroliers. Elles permettront aussi d’assur- er la disponibilité permanente de ces produits et la facilité de laccés. Il sera développé des politiques visant la mise disposition des populations rurales (celles qui habitent dans les foréts et environs) des gaz domestiques dans le but de réduire la déforesta tion. Le partenariat international que nous entendons développer intégrera implantation au Cameroun des usines de transformation et de mise a disposi- tion du gaz et du petrole. PROJET DE SOCIETE B-Energie électrique Toute politique sociale, économique, culturelle est pratiquement dépendante de l’énergie électrique. Crest donc un aspect capital qui nécessite des actions publiques pertinentes et courageuses. L’énergie électrique est donc le fondement de la bataille du développement et du progrés. Sans énergie électrique il n'y a pas de transformation de matiéres premiéres et donc pas d’économie modeme. 4-Types de production électrique La production de énergie électrique se fait a travers les sources d'énergie nucléaire, sources d’énergie tossile et les sources c’énergie renouvel- able. A [état actuel chacune de ces sources présente des inconvenients et des avantages dont il est pertinent de relever ici avant de se position- ner par rapport aux sources qui sous-tendront notre politique énergétique L’éneraie nucléaire utilise rénergie issue des réac- tions nucléaires provoquées par certains éléments Tadioactifs comme l'Uranium (ies réactions nuciéaires dégagent une quantité trés importante d’énergie) pour produite energie électrique. Cette technique de production énergétique a Pavantage quiavec peu de matiéres, elle produit une grande quantité d’énergie électrique La deuxiéme source de production est l'energie fossile (centrale thermique) qui est issue de la méthanisation d'étre vivants morts et enfuient dans le sol depuis des millions d’année La troisiéme source de production énergétique est axée sur les énergies renouvelables ou énergies vertes Eu égard @ ce qui précéde nous utiliserons deux sources d’énergie 4 savoir fossile (convention- nelle) et en grande partie les Energies renouvela- bles. 2-Pol jue énergétique La politique énergétique qui sera mise en ceuvre par notre gouvernement va s'articuler autour de deux orientations a savoir les grandes centrales hydroélectriques qui seront réservées a la produc- tion industrielle et les petites centrales pour la consommation domestique et la petite activité industrielle au niveau local. La loi n°1998/022 du 24 décembre 1988, modifiée et compléter par la loi n*2011/002 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de 'électricité au Camer- oun permet aux promoteurs prives ou aux collec- tivités décentralisées de produire et dexploiter des centrales de moins de SMW. A travers l'accompag- nement veritable de PAgence de Electrification Rurale (AER) nous inciterons des CTD ou des particuliers a produire des centrales dans cet ordre @ partir des sources dénergies renouvelables indiquées plus haut. Toutes localités du Cameroun ont soit un cours d'eau, soit les ordures ou les excréments, soit sont traversées par le vent, soit connaissance un soleil important. La politique de décentralisation accentuée que nous comptons développer facilitera le développe- ment de cette politique. Sera associée a la mise en ceuvre de celle-ci, la cooperation cécentralisée et le fruit du partenariat avec la diaspora camer- ounaise. Une fois que cette centrale sera produite, elle sera exploitée et commercialisée par la commune ou le promoteur. Dans ce cadre lon assistera de facon inductive a la baisse du coup d'électricité. Cette électricité servira a desservir les populations locales et faire fonctionner lactivité économique embryonnaire de ces locaiités telles que les salons de coiffures, les petits ateliers de couture, les petites usines de transformation des produits agri- coles, ete. La deuxiéme orientation de la politique Energétique le développement des grandes centrales de plus de SMW partir de eau (hydoélectricité) et les fossiles conventionnelle (gaz). Mais dans un premier temps, il sera essenti- el de développer le potentiel de 7 694 MW hydroélectrique révele a état actuel des choses par les études a travers plusieurs centrales. Il Sagil de Natigal (320MW), Memvele (201MW), Songbengue (S50MW), Njock (270MW), Kikot (850M), Ngogi (470MW), Song-ndong (300M), Bayamen (470MW), Nyanzon (375M\V), Mouila- mogue (350MW), Bangante (90MW), Warak (S0MW), Colomine (12MW), Chalet (400MW), Grand Ewend (286MW), Petit Ewand (230MW), Noun-Wouri (1200MVV), Mandomou (67M), Lan- crenon (34MW), Mbingal (68MW), Vogzom (33MW), Munaya (200MW), Kpof (300MW) et Mentchum (1535MW). Les partenariats avec les industriels a travers Vopération de charme qui sera développé pour investissement dans la destination Cameroun, les emprunts obligataires que nous lancerons et le partenariat avec la diaspora permettront la mise en ceuvre de lessentiel de ces centrales. Avec les industriels nous trouverons des accords préférenti- els qui pourront aller jusqu’é la définition de certaines zones franches dans le but de la réalisa- tion des sources d’énergie quils exploiteront pour leurs activités. Le barrage de Lom pangar actuelle- ment est application de ce modéle de finance- ment. En réalité ALUCAM dans sa volonté de dou- bler voire tripler sa capacité de production, accom- pagne les travaux du barrage de retenu d'eau de Lom Pangar qui a pour réle de réguler la Sanaga afin de permetire aux centrales de Sougloulou et d'Edéa de fonctionner en plein régime et permettra cette entreprise de disposer plus d’énergie pour ces ambitions C-Politique de reau Leau est indispensable a la vie. Elle constitue en effet un élément essentiel dans la vie des hommes, animaux et vegétaux. 1-Situation de "eau au Cameroun Le Cameroun posséde l'un des premiers réser- voirs d'eau souterraine et d'eau de surface en Afrique selon la FAO. Dans le pays, le nom de essentiel des départements acministratifs est en général celui du cours d’eau qui arrose. Pourtant, le taux de desserte en eau potable était de 33% en 2010 selon la BAD, comparé @ un pays sahélien comme le Sénégal oti ce taux était de 98% en milieu urbain et de 82% en zone rurale. En clair, 67% de Camerounais n’étaient pas connectés au réseau d’adduction d'eau et étaient exposés a tous risques de santé et autres spéculations de prix pratiques par les gerants des fontaines. Le taux moyen de prévalence des maladies li¢es & Feau et a lassainissement est de 19%. Pire, la connexion au réseau n'est pas synonyme de Varrivée réguliére de eau potable dans les foyers. Dans la capitale politique Yaoundé par exemple, seuls 10 000 m3 d'eau étaient disponibles pour les populations en 2041 sur un besoin total estimé a 250 000 m3 d'eau par jour. Plusieurs raisons expl- quent cette situation alarmante. La premiére raison estla vétusté des équipements qui engendre des pertes substantielles d'eau en qualité et en quantité La deuxiéme raison est la centralisation de la production et de la distribution de l'eau. Cela crée une espéce de monopole qui dessert la cause de la démocratisation de 'accés a 'eau au Cameroun, et annihile les incitations 4 l'amélioration de la gestion et de la gouvernance La troisieme raison est le manque de dynamisme dans l'action commerciale. En 2009, le Cameroun ne comptait que 282 000 abonnés dans 105 centres restés statiques depuis 1995. Le service aprés-vente n'est pas fonctionnel dans la mesure oi! les interventions sur le terrain manquent de prompiitude, ce qui engendre des pertes énormes dans le circuit de distribution La quatriéme raison est 'aménagement territorial au Cameroun. Il est difficile de faire un schéma directeur de I'hydraulique en absence d'un plan directeur national. Il est difficile aujourd'hui de faire une adéquation entre la demande et Ioffe. Le troisiéme recensement général de la population et Ge habitat depuis lindépendance en 1960 avait eu lieu en novembre 2005, plus de 18 ans apres le deuxiéme effectué en avril 1987. Dans un tel contexte, il était difficile de faire la planification. 1 est a espérer que laboutissement du projet Sanaga (convention du 29 janvier 2015 entre le ‘Cameroun et Eximbank-China de 400 milliards de FCFA) viendra réduire considérablement le déficit en eau 4 Yaoundé. Il faut d'indiquer que des efforts sont en cours avec Faide des bailleurs de fonds. Mais, ces efforts sont en retard et restent insuffisants dans la mesure ou le probléme est structurel La cinquiéme raison est a non application de Vinfrastructure juridique qui existe dans ce secteur. La sixiéme raison est la qualité de cette eau. Les ressources en eau sont exposées continuellement aux effets néfastes des activités humaines qui polluent non seulement les eaux de surface, mais également les eaux souterraines La septiéme raison est la gestion méme de la qual ité des ressources en eau au Cameroun. La qualité de Peau est le parent pauvre des différents projets liés a Teau au Cameroun. La huitieme raison est la difficult liée au fonctionnement et au suivi de la qualité de Peau. Les difficultés auxquelles se controntent la protec- tion et la surveillance des ressources en eau se situent un tripie niveau : le manque d’éducation et la mentalité des populations riveraines, lattitude des décideurs et les spécificités de chaque région. S'agissant des populations riveraines, les habitu- PROJET DE SOCIETE So a des daveloppées ici et la ne permettent pas une prise de conscience effective face & la menace provoquée par I'incivisme des populations. Dans certaines agglomérations, les latrines sont concues avec la vidange directe dans les cours d'eau, des puisards mal exécutés sont au contact direct de la nappe phréatique, des cuves de stock- age des hydrocarbures sont enterées sans précaution et peuvent présenter des fuites. Pour ce qui est des décideurs, la volonté politique est determinante pour la définition et la mise en pratique d’une stratégie de protection des ressou- ces en eau. Le principe du poliueur-payeur étant généralement le mieux adapté dans nos pays. Ce tableau ainsi présenté interpelle en urgence en termes des solutions 4 apporter pour rapidement endiguer la situation. II faut signaler que toutes les stratégies qui seront développées se feront en intelligence avec les unités de recherche sur les problématiques de Teau. Nous apprécierons Popportunité de la tenue des états généraux de ce secteur dés la premiére année du mandat. 2-nvestissement dans eau Il est évident que le besoin dinvestisseurs privés qui viendront financer massivement dans la construction de nouvelles stations de traitement des eaux, le renouvellement des équipements, des conduites, des branchements existant en vue de sécuriser l'alimentation en eau potable n'est plus & démontrer. Des efforts sont en cours mais, eau du robinet s'appelie toujours «tanta» en reference a sa couleur jaunditre. La rareté de feau a atteint un point tel que le cout de la non-résolution des problémes a dépassé le cottt nécessaire a sa résolution. De plus, le marché regorge actuellement de liquidités et les investis- seurs sont a l'affat opportunites offrant a la fois des retours importants at des risques contrdlés. Deux critéres qui caractérisent les investissements dans le secteur de eau, et notamment dans les infrastructures liées 4 eau. Le Gouvernement de la République développera des mesures incita- tives a finvestissement dans le secteur de l'eau. le secteur de 3-Décentralisation de Ia gestion de Peau I convient de décentraliser la gestion del'eau et de la placer sous la responsabilité des communes. Mieux, une politique incitative devrait sera mise sur pied pour encourager les initiatives privées allant dans le sens de la multiplication des constructions de forages et autres chateaux de moindre enver- gure pouvant permettre de juguler les deficits au -niveau local Nous intensifierons les campagnes de branche- ments des particuliers en vue d’augmenier le nombre dabonnés et d'assurer la rationalisation de la distribution de 'eau selon un planning alter- nafif connu en vue de garantir le minimum a tous. Il convient surtout de rentorcer le service aprés-vente afin de limiter les pertes d’eau au niveau des tuyaux cassés dans le réseau. 4-Protection et surveillance de la quali de Peau La stratégie visant la protection et la surveillance des ressources en eau sera adossée sur la mise en place d'une disposition assurant ia mise en commun des acteurs et la mise en place cohérente des actions du domaine de leau, la création des autorités de bassins nationaux au niveau de chaque bassin versant dotés de moyens réels pour la surveillance de celui-ci, la mise en place d'un programme de renforcement des capacités pour tous, les intervenants du domaine de l'eau (gou- vemants, collectivités décentralisées, usagers, ONG, partenaires privés, etc.) et la poursuite de la réforme au niveau instituionnel. Esquisse de quelques solution rentrant dans les axes de cetle stratégie est : décentralisation des organes de gestion des bassins par la création de ses composantes nationals chargées de la coor- dination des activités dans les pays membres, sensibilisation et formation des principaux acteurs, developper une politique de la qualité des eaux en renforcant les études les études hydrochimiques et hydrobiologiques dans tous les projets de ressou- Tees en eau création des réseaux de suivi de la qualité de Peau (national et régional), équiper les réseaux des outils de prélévements modemes et oi chaque portion du réseau hydrochimétique et hydrochimique sera placée sous l'autorité de la composante nationale compétente, collaboration franche et rigoureuse entre les différentes com- PROJET DE SOCIETE

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