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des algorithmes de
photonthérapie et
d'électronthérapie
Eclipse
Synthèse Le présent document fournit des informations de référence sur les algorithmes pris
en charge dans Eclipse, version 15.5.
Cette publication est initialement parue en anglais (P1020505-001-A).
Avis Les informations de ce manuel peuvent être modifiées sans préavis et ne constituent
en aucun cas un engagement de la part de Varian. La société Varian ne peut pas être
tenue responsable des erreurs contenues dans ce manuel ou pour tout dommage
accidentel ou consécutif à la livraison ou l'utilisation de ce manuel.
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transmise sans l'autorisation écrite expresse de Varian Medical Systems, Inc.
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3
Table des matières
CHAPITRE 5 ALGORITHME ANALYTIQUE ANISOTROPE (AAA) POUR LES PHOTONS ......... 112
À propos de l'algorithme analytique anisotrope (AAA) ........................................................................112
Calcul de la dose dans l'algorithme analytique anisotrope (AAA) .....................................................113
Modèle de diffusion patient .................................................................................................................113
Noyaux de diffusion ........................................................................................................................113
Beamlets ................................................................................................................................................... 114
Calcul de la dose volumétrique ...........................................................................................................116
Modèles de convolution .................................................................................................................117
Calcul de la dose de photons ........................................................................................................ 117
Électrons de contamination ..........................................................................................................121
Superposition ...................................................................................................................................122
Conversion en dose .........................................................................................................................123
ANNEXE C FORMATS DE FICHIERS POUR LES DONNÉES FAISCEAUX MESURÉES ............ 344
Format de fichier w2CAD ............................................................................................................................344
Caractères initiaux et séparation entre les mesures ....................................................................344
Fichiers w2CAD pour les algorithmes AAA et Acuros XB .............................................................345
Fichiers w2CAD pour l'algorithme CDC ........................................................................................... 348
Fichiers w2CAD pour l'algorithme eMC ............................................................................................ 351
Format de fichier de données de courbe d'atténuation du compensateur ....................................355
INDEX .......................................................................................................................................................373
Public visé
Ce manuel est rédigé principalement à l'attention des physiciens et autres utilisateurs
responsables de la mise en œuvre, de la configuration et de la validation des données
faisceaux.
Le système de planification des traitements Eclipse (SPT Eclipse) est conçu pour la
planification de traitements par radiothérapie d'affections bénignes ou malignes. Le
système SPT Eclipse permet la planification de radiothérapies par faisceaux de
photons, d'électrons et de protons, ainsi que de curiethérapies. Par ailleurs,
l'algorithme Eclipse Proton Eye (Protonthérapie oculaire Eclipse) est spécifiquement
recommandé pour la programmation des traitements de tumeurs de l'œil.
Il ne doit être utilisé que par des professionnels médicaux qualifiés.
Remarque : Assurez-vous que les personnes autorisées à exécuter les fonctions de planification
de traitement ont été dûment formées en conséquence.
Remarque : Tous les rapports de plan de traitement doivent être approuvés par une personne
qualifiée avant d'utiliser les informations qu'ils contiennent à des fins de traitement de
radiothérapie.
Symboles visuels
Ce document utilise les symboles visuels suivants pour vous aider à repérer et à
identifier certaines informations :
ATTENTION : Une mise en garde signale des actions ou situations dangereuses pouvant
entraîner des blessures légères ou modérées.
Remarque : Une remarque contient des informations pouvant concerner certaines situations,
certains lecteurs ou certains établissements uniquement.
Conseil : Un conseil contient des informations facultatives mais utiles (un raccourci, un rappel
ou une suggestion) qui ont pour but d'aider à optimiser les performances de l'équipement ou du
logiciel.
Publications connexes
■ Manuel de référence de photonthérapie et d'électronthérapie Eclipse- Contient des
informations de base et des instructions détaillées concernant la création de plans
de traitement externes.
■ Manuel de référence Beam Configuration - Fournit des informations et des
procédures de référence concernant la configuration des données faisceaux
requises pour exécuter les calculs de dose des plans de traitement externes.
Chapitre 1 Introduction 13
Nouveautés des algorithmes Eclipse
Les algorithmes Eclipse comportent les modifications suivantes : en plus des
éléments présentés ci-dessous, plusieurs améliorations mineures ont été insérées :
■ Il est désormais possible de définir un MLC en tant qu'accessoire. Le facteur de
transmission MLC et l'écart interlame dosimétrique peuvent également être
configurés pour des données de faisceaux de modèle de calcul AAA et Acuros XB
individuel. Pour ce faire, l'utilisateur doit créer un nouvel accessoire de type MLC
dans Beam Configuration.
■ Eclipse utilise le calcul d'unité centrale (UC) pour l'optimisation et le calcul de la
dose. De plus, il est désormais possible d'utiliser, en option, un calcul du
processeur graphique (GPU) pour l'optimisation IMRT et un calcul de dose
Acuros XB.
■ L'algorithme Fourier Transform Dose Calculation (FTDC) est utilisé dans le calcul
du processeur graphique pour l'estimation de la dose dans l'algorithme PO.
■ Des améliorations ont été apportées au modèle de source du faisceau de photons
et à son programme de configuration pour les petites ouvertures et le calcul du
processeur graphique. En conséquence, les versions 15.5 du calcul de dose AAA et
Acuros XB et des algorithmes d'optimisation PO doivent être reconfigurées.
■ L'objectif pour tissus normaux en radiochirurgie stéréotaxique (NTO SRS) est une
fonction d'optimisation spécifique à HyperArc qui a été spécifiquement conçue
pour la radiochirurgie stéréotaxique intracrânienne dans le but de contrôler le
paysage de dose en dehors des multiples volumes cibles. Il génère une diminution
rapide de la dose à partir des prescriptions spécifiques au volume cible jusqu'à
atteindre un niveau de dose asymptotique faible.
■ En présence de plans HyperArc, le nouvel objectif de dose inférieure automatique
(ALDO) de l'algorithme PO automatise la préservation d'une couverture
volumétrique relative égale de 98 % parmi tous les volumes cibles aux niveaux de
dose spécifiques à la cible pour un seul ou plusieurs volumes cibles.
■ Pour des plans HyperArc, le système d'optimisation de l'angle du collimateur
(OAC) trouve un angle de collimation fixe pour chaque arc de façon à ce qu'une
paire de lames de MLC donnée délimite un volume cible uniquement chaque fois
que cela est possible dans la Beam’s Eye View. Le système OAC optimise les
positions des mâchoires de façon à ce que tous les volumes cibles soient inclus
dans l'ouverture du champ, au niveau de tous les points de contrôle de l'arc.
■ L'analyse de la dose cible offre un moyen d'évaluer la distribution de dose sur les
cibles intracrâniennes dans des plans HyperArc sous la forme de mesures de la
qualité spécifiques à la cible.
■ La résolution du calcul de dose pour des plans SRS et HyperArc est désormais
automatiquement définie sur 0,125 cm pour les algorithmes AAA, Acuros XB et
PO.
Chapitre 1 Introduction 15
■ L'algorithme d'estimation du HDV prend en charge des niveaux de dose
spécifiques à la dose qui doivent être définis au cours de l'optimisation. Des
niveaux de dose spécifiques au volume cible sont utilisés dans le calcul de la GED,
la définition de l'objectif cible et la modélisation du chevauchement OAR-cible.
■ Modélisation de chevauchement OAR-volume cible améliorée dans l'algorithme
d'estimation HDV. La région de chevauchement OAR-volume cible est subdivisée
en régions de chevauchement spécifiques au volume cible, et les HDV sont mis à
l'échelle selon le niveau de dose de chacune de ces régions.
■ L'objectif linéaire a changé de façon à ce que le chevauchement avec chaque cible
soit géré séparément. L'objectif linéaire est désormais appelé l'« objectif linéaire
avec préférence de la cible ». Un objectif de ligne supplémentaire a été ajouté ; il
est appelé l'« objectif linéaire avec préférence de l'OAR ».
Chapitre 1 Introduction 17
Chapitre 2 Informations générales sur les
algorithmes Eclipse
MRDC et FTDC Les algorithmes MRDC et FTDC tronquent toutes les valeurs UH
supérieures à la valeur UH maximale définie dans la courbe d'éta-
lonnage scanner à la valeur maximale de densité des électrons.
Aucun message d'avertissement ne s'affiche si une troncature est
réalisée. En outre, pour des raisons de vitesse et de mémoire, les va-
leurs de densité électronique sont compartimentées afin que pour
chaque voxel de calcul, les algorithmes utilisent une valeur de den-
sité dont la moyenne est calculée sur un faible volume secondaire,
généralement 4x4x4 voxels.
La dose est calculée à l'aide de l'algorithme AAA avec une résolution de calcul de
0,25 cm. La courbe de dose en profondeur est mesurée sur Elekta SL18, dans un
fantôme d'eau avec une chambre d'ionisation IC15.
La dose est calculée à l'aide de l'algorithme Acuros XB avec une résolution de calcul
de 0,25 cm. La courbe de dose en profondeur est mesurée sur Elekta SL18, dans un
fantôme d'eau avec une chambre d'ionisation IC15.
La dose est calculée à l'aide de l'algorithme eMC, avec les options de calcul
suivantes : résolution de calcul de 0,25 cm, imprécision statistique de 1, seuil de dose
pour l'imprécision de 50, pas de lissage. La courbe de dose en profondeur est
mesurée sur Varian TrueBeam, dans un fantôme d'eau avec une chambre d'ionisation
IC15.
Équation 1
OFref D′ X, Y
CBSF X, Y = OF X, Y
× D′ref
où
D′ref = Dose calculée par l'algorithme AAA ou Acuros XB pour les conditions de
référence dans la géométrie de référence (plus d'informations : Géométrie
des facteurs d'ouverture du collimateur à la page 100), en ignorant l'effet
de rétrodiffusion due au collimateur.
Équation 2
MU calib Dref 1
MUnorm = CBSF X, Y × Dcalib
× Dnorm X, Y
× WCF X, Y
où
Dref = Dose calculée par l'algorithme AAA ou Acuros XB pour les conditions de
référence (plus d'informations : Géométrie des facteurs d'ouverture du
collimateur à la page 100) à la profondeur d'étalonnage, qui correspond à
la valeur du paramètre Absolute Dose Scaling Factor (Facteur de
mise à l'échelle de la dose absolue). (Pour les filtres en coin fixes, ce para-
mètre est extrait des paramètres de filtre en coin.
WCF(X, Y) = Facteur de correction de filtre en coin pour les champs avec filtre en coin
fixe avec les paramètres de mâchoire du collimateur (X,Y).
Lorsque le champ comporte un cache ou un MLC, le facteur de correction
de filtre en coin est calculé en fonction de la taille de champ effective dans
les directions X et Y plutôt que des paramètres de mâchoires du collima-
teur (X, Y).
Équation 3
Dd
Ref_dose = Dnorm
max
Dans le cas d'un champ IMRT, le LMC définit les UM de champ. Il doit pour cela
obtenir auprès de l'algorithme AAA ou Acuros XB le paramètre MUGY10 et le facteur
de rétrodiffusion due au collimateur pour un champ ouvert. Informations sur le LMC
et le calcul des UM pour les champs IMRT : Calcul d'UM dans le LMC à la page 277.
Informations sur la définition du facteur de rétrodiffusion due au collimateur dans
l'algorithme AAA : Équation 1 à la page 25.
normalisation
Les modes de normalisation utilisés dans AAA et Acuros XB pour le calcul de dose
volumétrique peuvent être sélectionnés dans Beam Configuration, dans les
Calculation Options (Options de calcul) du modèle de calcul. Le mode de
normalisation de champ sélectionné est utilisé pour tous les champs, à quelques
exceptions près. Si les résultats avec le mode de normalisation sélectionné ne sont pas
acceptables, ou si le mode ne peut pas être utilisé pour un certain champ, un autre
type de normalisation de champ est automatiquement sélectionné pour ce champ.
Le tableau présente les modes de normalisation de champ disponibles et les cas dans
lesquels la sélection change automatiquement.
No field normali- La dose de champ est IMRT field (Champ IMRT) : la méthode de nor-
zation (Aucune normalisée à 100 % à malisation passe automatiquement à IMRT field
normalisation de 1 Gy/100 UM. normalization (Normalisation du champ IMRT).
champ)
100% to isocenter La dose de champ est Isocentre dans l'air/isocentre couvert par un
(100 % sur l'iso- normalisée à 100 % sur cache/faible* dose à l'isocentre :
centre) l'isocentre.
Champs statiques : la dose est normalisée sur un
point du plan d'isocentre comportant la plus
forte dose. Si la dose est faible au point en ques-
tion, la méthode de normalisation est modifiée à
100% to field central axis Dmax (100 % au Dmax
de l'axe central du champ).
Champs d'arcthérapie standard/champs d'arc-
thérapie conformationnelle : la méthode de nor-
malisation est remplacée par « 100% to field
Dmax » (100 % sur champ Dmax).
*La dose au niveau de l'isocentre est considérée
comme faible si elle est inférieure à 10 % de la
dose maximum de champ. Dans le cas des
champs ne correspondant pas à des composants
d'Elekta Motorized Wedge ou Elekta Omni-
Wedge, la dose est également considérée comme
faible si elle est inférieure à 50 % de la dose
maximum sur le plan d'isocentre.
100% to field cen- La dose de champ est Axe central complet dans l'air/axe central cou-
tral axis Dmax normalisée à 100 % de vert par un cache/faible** dose le long de l'axe
(100 % au Dmax la dose maximale le central : la méthode de normalisation est rem-
de l'axe central long du CAX. placée par « 100% to field dmax » (100 % sur
du champ) champ Dmax).
** Dose inférieure à 10 % de la dose maximum
de champ.
100% to field La dose de champ est IMRT field (champ IMRT) : la méthode de nor-
Dmax (100 % sur normalisée à 100 % de malisation passe automatiquement à IMRT field
champ Dmax) la dose maximum de normalization (Normalisation du champ IMRT).
champ.
Champs d'arcthérapie et AAA ou Acuros XB : la
méthode de normalisation est automatiquement
remplacée par No field normalization (Aucune
normalisation de champ).
IMRT field nor- Pour les champs IMRT, Cette méthode de normalisation ne peut pas être
malization (Nor- le calcul d'unités moni- sélectionnée dans Beam Configuration. Elle est
malisation de teur est exécuté par le automatiquement sélectionnée par les algo-
champ IMRT) séquenceur (LMC). rithmes AAA et Acuros XB pour les champs
L'algorithme AAA IMRT.
normalise la dose de
champ pour la rendre Acuros XB et calcul de la dose de plan : la mé-
compatible avec les thode de normalisation est automatiquement
UM calculées par le remplacée par No field normalization (Aucune
LMC. Plus d'informa- normalisation de champ).
tions sur le calcul des
UM pour les champs
IMRT : Calcul d'UM
dans le LMC à la
page 277.
Non
Champ IMRT
maximale au plan
d'isocentre
Plan d'isocentre dans l'air
Dose faible au plan d'isocentre
Pas de normalisation
de champ
Normalisation IMRT
Options de calcul
Les options de calcul suivantes peuvent être configurées pour AAA et Acuros XB :
■ Calculation resolution (Résolution de calcul)
■ Calculation resolution for SRS and HyperArc plans (Résolution de calcul pour
plans SRS et HyperArc)
■ Heterogeneity correction (Correction de l'hétérogénéité)
Résolution de calcul
Pour l'alignement de la grille de calcul sur la grille de l'image, Acuros XB utilise une
méthode plus élaborée que l'algorithme AAA. Cela peut aboutir à une légère
différence entre les grilles de calcul des algorithmes AAA et Acuros XB.
La résolution de calcul peut prendre n'importe quelle valeur entre 1 et 5 mm pour
l'algorithme AAA, et n'importe quelle valeur comprise entre 1 et 3 mm pour
l'algorithme Acuros XB. Dans le cas de l'utilisation de grilles denses (taille de voxel
inférieure à 2 mm), la taille des matrices de dose peut entraîner des problèmes de
mémoire insuffisante de l'ordinateur.
Durant le calcul de la dose, l'algorithme AAA calcule d'abord la dose dans une
matrice de dose divergente (divergent dose matrix). La largeur de la matrice de dose
différente dépend des positions des mâchoires. Une marge supplémentaire est
ajoutée afin de pouvoir calculer également la région de faible dose pouvant résulter
du rayonnement de la tête et du fantôme. Cette marge dépend de la taille du champ
et de la résolution de calcul sélectionnée. La marge par défaut est de 12 cm. La marge
est toutefois réduite de sorte que le nombre de points de calcul au plan d'isocentre ne
dépasse pas 74 000, c'est-à-dire :
FS_X + 2 × M × FS_Y + 2 × M
h×h
≤ 74000
où :
Ainsi, pour l'algorithme AAA, la matrice de dose différente ainsi que les fluences
d'entrée (fluence 2D pour la source primaire, fluences 3D pour la source secondaire,
contamination des électrons et rayonnement du filtre en coin) dépassent de 7 à 12 cm
le bord du champ au plan d'isocentre. Pour Acuros XB, la même marge que celle
employée par AAA pour les fluences d'entrée est utilisée. Toutefois, puisque le dépôt
de dose est réalisé dans le système de coordonnées qui couvre l'intégralité du volume
de calcul (à la différence du système différent pour AAA), le rayonnement du
fantôme peut être plus important dans Acuros XB que dans AAA, où la dose atteint
la valeur de zéro en dehors de la marge.
Dans chaque plan d'image, la résolution du calcul de la dose correspond à la valeur
définie. Avec AAA, l'angle de l'un des voxels de la matrice de dose qui est renvoyée
au client Eclipse après le calcul de dose se trouve en un point dont les coordonnées
DICOM X et Y sont identiques à celles de l'isocentre du premier champ du plan. Si
l'isocentre se trouve en dehors du volume de calcul, cela s'applique également au
maillage de la grille de dose qui s'étend au-delà du volume de calcul.
Avec Acuros XB, si la taille de pixel des coupes d'images correspond à 0,01 mm près
à la résolution de calcul, ou à la résolution de calcul divisée ou multipliée par un
entier, la matrice de dose renvoyée au client Eclipse est alignée sur l'image et la
résolution de calcul est automatiquement modifiée (par l'ajout ou le retrait de
0,01 mm ou moins) de manière à obtenir une correspondance exacte. Cela signifie
que la limite d'un voxel de dose coïncide avec celle d'un pixel d'image, dans la
mesure du possible. Si ce n'est pas possible, le centre de l'un des voxels de la matrice
de dose qui est renvoyée au client Eclipse après le calcul de dose se trouve en un
point dont les coordonnées DICOM X et Y sont identiques à celles de l'isocentre du
premier champ du plan. Si l'isocentre se trouve en dehors du volume de calcul, cela
s'applique également au maillage de la grille de dose qui s'étend au-delà du volume
de calcul.
Heterogeneity Correction
La correction de l'hétérogénéité peut être activée ou désactivée :
■ Activée : l'hétérogénéité à l'intérieur du corps est prise en compte dans le calcul de
la dose. Le bolus et les structures de support, le cas échéant, utilisent des valeurs
scanner et/ou des mappages de matériel spécifiques.
■ Désactivée : l'ensemble du corps est traité comme s'il s'agissait d'eau. Cependant,
le bolus et les structures de support, le cas échéant, utilisent leurs valeurs scanner
spécifiques.
Field Normalization
Informations supplémentaires : normalisation à la page 28.
GPU Calculation
Cette option détermine si le processeur graphique (GPU) est utilisé pour accélérer le
calcul de la dose Acuros XB. Les hôtes de calcul nécessitent un matériel spécifique
pour exécuter le calcul du processeur graphique.
ID matériau Description
Bone Nom du matériau1 : Bone (Os). Densité par défaut 1,85 g/cm3.
Les pixels haute densité sont les pixels dont la densité massique (dérivée de la valeur
UH de l'image) dépasse la densité massique maximale des matériaux utilisés dans la
conversion automatique (3,0 g/cm3). Liste des matériaux pour la conversion
automatique des valeurs scanner en matériaux : Mappage scanner/matière à la
page 141.
AVERTISSEMENT : Vérifiez le calcul des doses et les doses affichées à l'aide de méthodes
de calcul manuelles pour les machines au cobalt afin de vérifier que la décroissance de la
source utilisée dans le calcul correspond à la décroissance réelle de la source.
1
10
2 11
1. Beamlet β .
2. Grille de voxels de calcul.
3. Source.
4. Cible.
5. Collimateur primaire.
6. Cône égalisateur.
7. Chambre d'ionisation.
8. Mâchoires.
9. Caches, MLC, DMLC (IMRT).
10. Filtre en coin fixe.
11. Patient.
Source secondaire
La source secondaire est une source plane gaussienne située sur le plan inférieur du
cône égalisateur. Elle modélise les photons résultant des interactions dans la tête de
l'accélérateur en dehors de la cible (essentiellement dans le cône égalisateur, dans les
collimateurs primaires et dans les mâchoires secondaires). En raison de la position
inférieure de la source secondaire, la divergence de son rayonnement est supérieure à
celle du rayonnement de la source primaire et, de ce fait, l'effet est plus perceptible
hors du faisceau défini par la source primaire. La modélisation de la source
secondaire a été désactivée pour les faisceaux sans cône égalisateur (FFF) pour toutes
les machines de traitement, à l'exception des machines Elekta Versa HD, car la source
la plus importante de diffusion du rayonnement n'est pas présente dans la ligne du
faisceau. La modélisation de la source secondaire a également été désactivée pour les
filtres en coins mécaniques, sauf pour le filtre en coin fixe Elekta.
Énergie moyenne
L'énergie moyenne, en fonction du rayon à partir du CAX (axe central) du faisceau,
est un autre paramètre important qui affecte le spectre d'énergie utilisé par le modèle
de source. La figure suivante illustre un exemple d'énergie radiale moyenne d'un
faisceau de 6 MV. Cette courbe est utilisée par le modèle de source pour déterminer
l'effet de durcissement du faisceau du cône égalisateur dans le spectre de photons.
Selon la courbe d'énergie moyenne et le matériau du cône égalisateur spécifié par
l'utilisateur, le modèle de source détermine le spectre d'énergie du faisceau en tant
que fonction de la distance radiale à partir du CAX (axe central) du faisceau. Pour les
faisceaux sans cône égalisateur (FFF), la courbe d'énergie radiale moyenne modélise
la variation hors axe dans le spectre de rayonnement de freinage initial.
Figure 9 Exemple de l'énergie moyenne en tant que fonction de la distance du CAX (axe central)
d'un faisceau de photons 6 MV
Profil d'intensité
L'intensité du faisceau de photons varie légèrement à travers le champ de traitement.
La variation de la fluence de photons est modélisée à l'aide d'un paramètre nommé
courbe de profil d'intensité. Le profil d'intensité est calculé sous forme de fluence
d'énergie de photons (valeur × énergie de photons) en fonction de la distance radiale
à partir du CAX (axe central).
La figure suivante illustre un exemple de profil d'intensité d'un faisceau de 18 MV :
1. Intensité
2. Rayon [mm]
3. Profil d'intensité
Remarque : Pour le calcul des doses et la visualisation des champs, External Beam Planning
modélise les collimateurs de la machine de traitement par photons comme un système de
mâchoires X et Y avec des caches ou des MLC. Dans le cas des machines de traitement
Siemens, ce modèle n'est pas totalement précis, car le dispositif MLC remplace les mâchoires X
du collimateur.
1 Tao et al. : Dosimetric comparison of Acuros XB deterministic radiation transport method with Monte
Carlo and model-based convolution methods in heterogeneous media. Medical Physics 38 (5), 2651-2664,
May 2011.
Un seul élément de données faisceaux contenant des mesures pour les petites et les
grandes tailles de champ est attendu pour produire des résultats précis pour toutes
les tailles de champ. Il n'est pas nécessaire de créer des modèles distincts pour le
calcul de petites et de grandes tailles de champ.
Reportez-vous à la littérature pour en savoir plus sur les champs de petite taille dans
le modèle de source de faisceaux de photons.2
2 T. Torsti, L. Korhonen, V. Petäjä: Using Varian Photon Beam Source Model for Dose Calculation of Small
Fields. Clinical Perspectives, Varian Medical Systems, September 2013.
Depth dose curves (Courbes de rende- CAX (axe central) Tailles de champ inférieures à
ment en profondeur)1 10×102
10×10
Largeur (FX)
3 5 7 10 15 20 30 40
Outre les facteurs d'ouverture du collimateur des différentes tailles de champ, des
paramètres supplémentaires sont utilisés pour déterminer la géométrie des mesures
de facteur d'ouverture du collimateur (Paramètres des facteurs d'ouverture du
collimateur à la page 85).
Chaque valeur de la table des facteurs d'ouverture du collimateur indique le taux de
la dose mesurée à la profondeur de détection pour chaque taille de champ mesurée et
la dose à la profondeur de détection pour la taille de champ de référence en utilisant
les UM de référence et le réglage de la minuterie. Informations sur les formats de
facteur d'ouverture du collimateur : Annexe D Formats d'entrée de table à la
page 357.
Depth dose curves CAX (axe cen- Tailles de champ inférieures à 10,4 × 10,42
(Courbes de dose tral)
en profondeur)1 10,4×10,4
21,0×16,0
(plus grande taille de champ rectangulaire)3
21,0×16,0
(plus grande taille de champ rectangulaire)3
Tableau 9 Tailles de champ pour la mesure des facteurs d'ouverture du collimateur du mo-
dulateur de faisceau Elekta
3,2 3,2×2,4 3,2×3,2 3,2×4 3,2×5,6 3,2×8 3,2×10,4 3,2×12 3,2×16 3,2×21
4 4×2,4 4×3,2 4×4 4×5,6 4×8 4×10,4 4×12 4×16 4×21
5,6 5,6×2,4 5,6×3,2 5,6×4 5,6×5,6 5,6×8 5,6×10,4 5,6×12 5,6×16 5,6×21
8 8×2,4 8×3,2 8×4 8×5,6 8×8 8×10,4 8×12 8×16 8×21
10,4 10,4×2,4 10,4×3,2 10,4×4 10,4×5,6 10,4×8 10,4×10,4 10,4×12 10,4×16 10,4×21
12 12×2,4 12×3,2 12×4 12×5,6 12×8 12×10,4 12×12 12×16 12×21
16 16×2,4 16×3,2 16×4 16×5,6 16×8 16×10,4 16×12 16×16 16×21
Mesures des champs avec filtre en coin pour le modulateur de faisceau Elekta
Le tableau répertorie les mesures des champs avec filtre en coin requises pour le
modulateur de faisceau Elekta.
10,4×10,4 Recommandé
16×16 Obligatoire
21×16 Recommandé
(plus grande taille de champ
rectangulaire)1
8,0×8,0 Recommandé
10,4×10,4 Recommandé
16×16 Obligatoire à 10 cm
de profondeur ; re-
commandé aux au-
tres profondeurs
paramètres généraux
Le modèle de source de faisceaux de photons nécessite que les paramètres généraux
de la machine de traitement suivants soient lus à partir de RT Administration ou
définis dans Beam Configuration. Certaines valeurs par défaut sont lues à partir du
fichier de spécification du type de données de l'algorithme. Lors de la configuration
du modèle de source, vérifiez que les paramètres lus à partir de RT Administration
sont corrects et assurez-vous qu'aucun paramètre requis n'est manquant.
BJR-11 BJR-17
6 MV 6 MV
10 MV 10 MV
15 MV 16 MV
18 MV 23 MV
20 MV 25 MV
Paramètre Description
Absolute dose reference field Taille du champ de référence utilisée dans la configuration,
size [mm] (Taille du champ exprimée en millimètres. Normalement, ce doit être la même
de référence de dose absolue taille que celle utilisée pour normaliser le tableau des me-
[mm]) sures de facteurs d'ouverture du collimateur (c'est-à-dire, la
taille de champ pour laquelle le facteur d'ouverture du colli-
mateur est égal à 1,0).
Reference dose at calibration Dose absolue dans l'eau pour la taille du champ de référence,
depth [Gy] (Dose de référence au point de référence et à la profondeur d'étalonnage, ex-
à la profondeur d'étalonnage primée en Gray.
[Gy])
N'introduisez pas de correction « dose to muscle » (dose déli-
vrée au muscle) avec Acuros XB. Lorsque l'option calcul de
dose appliquée à un milieu est sélectionnée, Acuros XB rap-
porte la dose appliquée au muscle, et tout autre milieu. Si des
valeurs comportant une correction « dose to muscle » (dose
appliquée au muscle) sont utilisées dans Beam
Configuration, une double correction est alors effectuée dans
la distribution des doses.
Effective target spot size in X- Modélise l'élargissement de la pénombre dans la direction X1.
direction [mm] (IEC 61217) La modélisation est réalisée en appliquant un lissage gaus-
(Taille effective du spot cible sien à la fluence énergétique des photons primaires.
dans la direction X [mm]
Ce paramètre est égal à la largeur de la distribution gaus-
[CEI 61217])
sienne dans la direction X (échelle de la norme CEI 61217) au
plan d'isocentre, exprimée en millimètres.
Effective target spot size in Y- Modélise l'élargissement de la pénombre dans la direction Y1.
direction [mm] (IEC 61217) La modélisation est réalisée en appliquant un lissage gaus-
(Taille effective du spot cible sien à la fluence énergétique des photons primaires.
dans la direction Y [mm]
Ce paramètre est égal à la largeur de la distribution gaus-
[CEI 61217])
sienne dans la direction Y (échelle de la norme CEI 61217) au
plan d'isocentre, exprimée en millimètres.
Open field profile measure- Direction des mesures de profil de champ ouvert dans
ment direction (IEC 61217) l'échelle CEI 61217. Les valeurs possibles sont « Collima-
(Direction de mesure de teur X » et « Collimateur Y ».
profil de champ ouvert
[CEI 61217])
1. En plus de la taille limitée de la cible du rayonnement de freinage, les dispositifs de limitation du faisceau
peuvent contribuer aux effets modélisés. Par exemple, les extrémités des lames MLC arrondies peuvent être
modélisées à l'aide d'une taille effective du spot cible elliptique. Par conséquent, il sera nécessaire de saisir
des valeurs différentes pour la taille effective du spot cible pour les champs dédiés au MLC et aux mâ-
choires. En ce qui concerne les champs IMRT, il est également important de noter que Smart LMC prend en
compte les extrémités des lames arrondies dans le calcul de la fluence, alors que les autres algorithmes LMC
ne le font pas. Notez également que comme la taille effective du spot cible est définie dans le système de
coordonnées du collimateur, elle ne peut pas être utilisée pour décrire précisément un point focal elliptique
dans le plan cible.
Remarque : La distance entre le filtre en coin fixe et le volume cible varie pour les différents types
de machine de traitement. La valeur appropriée doit être indiquée dans les paramètres Hard
Wedge Parameters (Paramètres de filtre en coin fixe) ou Elekta Motorized Wedge (MW)
Parameters (Paramètres de filtre en coin fixe motorisé Elekta).
Dans tous les cas, un ajustement précis des valeurs des paramètres de la taille du
point peut être réalisé en fonction de la correspondance des mesures et des calculs.
Paramètres de l'algorithme AAA pour les machines au cobalt
Si la machine de traitement a été définie comme étant une machine au cobalt dans RT
Administration, l'algorithme AAA nécessite des paramètres décrivant l'étalonnage
absolu de la source radioactive. Ces paramètres sont requis et viennent s'ajouter aux
paramètres mentionnés dans le Tableau 12 à la page 68.
Paramètre Description
Time required to deliver refe- Réglage de la minuterie (en secondes) requis pour produire la
rence dose at calibration [s] dose de référence à la date de l'étalonnage.
(Temps nécessaire pour admi-
nistrer la dose de référence à
l'étalonnage [s])
Calibration Date Date à laquelle la source a été étalonnée. Ce paramètre est ob-
[dd.mm.yyyy] (Date d'étalon- ligatoire pour corriger la décomposition au moment de cal-
nage [jj.mm.aaaa]) culer le réglage de la minuterie requis. Le format à respecter
est le suivant : « jour.mois.année ». Par exemple, si la source a
été étalonnée le 15 juin 2012, vous devez saisir « 15.6.2012 ».
Paramètre Description
Distance of Y-jaw top Distance comprise entre la source primaire et la surface supérieure
surface from target de la mâchoire Y du collimateur, exprimée en millimètres. La dis-
[mm] (Distance cible- tance est définie par la géométrie de la tête de traitement. Si la dis-
surface supérieure de tance change avec l'ouverture de la mâchoire, utilisez la distance à
mâchoire Y [mm]) laquelle la mâchoire est aussi près que possible de l'axe central.
Ce paramètre influe sur la définition de la pénombre d'un faisceau
issu de la source secondaire.
Distance of X-jaw top Distance comprise entre la source primaire et la surface supérieure
surface from target de la mâchoire X du collimateur, exprimée en millimètres. La dis-
[mm] (Distance cible- tance est définie par la géométrie de la tête de traitement. Si la dis-
surface supérieure de tance change avec l'ouverture de la mâchoire, utilisez la distance à
mâchoire X [mm]) laquelle la mâchoire est aussi près que possible de l'axe central.
Ce paramètre influe sur la définition de la pénombre d'un faisceau
issu de la source secondaire.
Distance of MLC from Distance comprise entre la source primaire et le MLC, exprimée en
target [mm] (Distance millimètres. La distance est définie par la géométrie de la tête de trai-
cible-MLC [mm]) tement. Si la distance change avec l'ouverture de la mâchoire, utilisez
la distance à laquelle les lames sont aussi près que possible de l'axe
central.
Si les extrémités des lames du MLC sont arrondies, utilisez la dis-
tance au milieu des lames. Dans le cas de MLC à double foyer dont
les extrémités de lame ne sont pas arrondies, utilisez la distance à la
surface supérieure des lames.
Ce paramètre influe sur la définition de la pénombre d'un faisceau
issu de la source secondaire.
Paramètre Description
Wedge length [mm] (Lon- Taille maximale de filtre en coin dans la direction longitudi-
gueur du filtre en coin [mm]) nale du filtre en coin, exprimée en millimètres. Habituelle-
ment, cette valeur est de 400 mm.
Wedge width [mm] (Largeur Taille maximale du filtre en coin dans la direction latérale du
du filtre en coin [mm]) filtre (direction dans laquelle est dirigée la pointe du filtre),
exprimée en millimètres. Habituellement, cette valeur est de
150, 200 ou 300 mm.
Wedge angle [degrees] (Angle Angle de filtre en coin utilisé par le programme de configura-
filtre en coin [degrés]) tion pour déterminer les paramètres de diffusion du filtre en
coin. Il détermine également l'angle de filtre en coin en fonc-
tion des profils de filtre en coin mesurés, de manière automa-
tique.
Wedge orientation in output Mesures de l'orientation du filtre en coin dans le tableau des
factor table (IN/OUT/LEFT/ facteurs d'ouverture du collimateur, exprimées par rapport à
RIGHT) (Orientation du filtre la machine de traitement :
en coin dans le tableau des
INT = orientation interne du bord fin (système de coordon-
facteurs d'ouverture du colli-
nées CEI 61217 - filtre en coin physique : 0°)
mateur [INT/EXT/GAUCHE/
DROITE])1 EXT = orientation externe du bord fin (système de coordon-
nées CEI 61217 - filtre en coin physique : 180°)
GAUCHE = orientation gauche du bord fin (système de coor-
données CEI 61217 - filtre en coin physique : 270°)
DROITE = orientation droite du bord fin (système de coor-
données CEI 61217 - filtre en coin physique : 90°)
Reference dose for hard Dose absolue dans l'eau, au point de référence, à la profon-
wedge at calibration depth deur d'étalonnage et taille de champ à la DSP (distance
[Gy] (Dose de référence pour source-peau), exprimée en Gray.
filtre en coin mécanique à la
profondeur d'étalonnage
[Gy])
Distance of wedge from pri- Distance entre le filtre en coin et la source primaire.
mary source [mm] (Distance
filtre en coin-source primaire
[mm])
Paramètre Description
Size of second source Taille de la source secondaire, exprimée en millimètres. Autres in-
[mm] (Taille de la source formations : Tableau 16 à la page 74.
secondaire [mm])
Ces paramètres sont copiés à partir des paramètres de champ ouvert en exécutant
l'étape de configuration Copy second source parameters from open field (Copier les
paramètres de la seconde source du champ ouvert).
Tableau 19 Paramètres MW
Paramètre Description
Wedge length [mm] (Longueur Taille maximale de filtre en coin dans la direction longitudi-
du filtre en coin [mm]) nale du filtre en coin, exprimée en millimètres. Habituelle-
ment, cette valeur est de 400 mm.
Wedge width [mm] (Largeur Taille maximale du filtre en coin dans la direction latérale du
du filtre en coin [mm]) filtre (direction dans laquelle est dirigée la pointe du filtre),
exprimée en millimètres. Habituellement, cette valeur est de
150, 200 ou 300 mm.
Wedge orientation in output Mesures de l'orientation du filtre en coin dans le tableau des
factor table (IN/OUT/LEFT/ facteurs d'ouverture, exprimées par rapport à la machine de
RIGHT) (Orientation du filtre traitement :
en coin dans le tableau des fac-
INT = orientation interne du bord fin (système de coordon-
teurs d'ouverture du collima-
nées CEI 61217 - filtre en coin physique : 0°)
teur (INT/EXT/GAUCHE/
DROITE)) Pour les filtres en coin motorisés, seule la direction INT est
possible.
Reference dose for hard wedge Dose absolue dans l'eau, au point de référence, dans la géo-
at calibration depth [Gy] (Dose métrie d'étalonnage définie pour le champ ouvert, exprimée
de référence pour filtre en coin en Gray.
mécanique à la profondeur
d'étalonnage [Gy])
Reference MU for hard wedge UM fournies pour produire la dose de référence à l'étalon-
at calibration depth [MU] (UM nage.
de référence pour filtre en coin
mécanique à la profondeur
d'étalonnage [UM])
Size of second source [mm] Taille de la source secondaire, exprimée en millimètres. In-
(Taille de la source secondaire formations supplémentaires : Tableau 16 à la page 74.
[mm])
Distance of wedge from pri- Distance entre le filtre en coin et la source primaire, ex-
mary source [mm] (Distance primée en millimètres.
filtre en coin-source primaire
[mm])
Mean energy of wedge scatter Énergie moyenne de la source de diffusion du filtre en coin,
source [MeV] (Énergie exprimée en mégaélectronvolts.
moyenne de la source de diffu-
sion du filtre en coin [MeV])
Paramètre Description
3 Plus d'informations sur Elekta OmniWedge : M.H. Phillips et al.: Dynamic and omni wedge
implementation on an Elekta SL linac. Medical Physics 27, 1623—1634, 2000.
4 Pour une description plus détaillée du filtre en coin virtuel Siemens : J. P. C. van Santvoort: Dosimetric
evaluation of the Siemens Virtual Wedge. Physics in Medicine and Biology 43, 2651–2663, 1998.
Paramètre Description
Effective linear attenua- Coefficient efficace d'atténuation linéaire (fourni par Siemens) du
tion coefficient [1/cm] filtre en coin virtuel pour l'énergie nominale du faisceau. La
(Coefficient efficace d'at- fluence sur l'ensemble du champ peut s'exprimer selon la formule
ténuation linéaire [1/cm]) g x = ec ∙ μ ∙ x ∙ tanα, où c = facteur de correction d'atténuation, μ
= coefficient efficace d'atténuation linéaire, x = distance à l'axe
central et α = angle du filtre en coin souhaité. L'unité est 1/cm.
Attenuation correction Facteur de correction (fourni par Siemens) pour spécifier avec pré-
factor (Facteur de correc- cision l'atténuation linéaire pour une énergie et un accélérateur
tion d'atténuation) spécifiques. Le même facteur d'atténuation doit être configuré
pour le filtre en coin virtuel tel qu'il est utilisé dans l'accélérateur.
Maximum overtravel for Utilisé pour calculer la taille de l'écart des grands champs lors-
X-jaws [mm] (Course to- qu'un filtre en coin de direction FX est utilisé. Ce paramètre est de
tale maximale des mâ- 5 mm plus petit que la distance de course normale, ce qui signifie
choires X [mm]) que la course totale du filtre en coin dans la direction FX est de
15 mm par défaut. Vous pouvez vérifier la course totale dans votre
machine de traitement Siemens et la modifier en conséquence
dans Beam Configuration.
Maximum overtravel for Utilisé pour calculer la taille de l'écart des grands champs lors-
Y-jaws [mm] (Course to- qu'un filtre en coin virtuel de direction FY est utilisé. Ce para-
tale maximale des mâ- mètre est inférieur de 5 mm à la distance de course totale normale,
choires Y [mm]) ce qui signifie que la course totale du filtre en coin virtuel dans la
direction FY est de 95 mm par défaut.
Minimum gap [mm] Avant de délivrer un champ utilisant un filtre en coin, la mâchoire
(Écart minimal [mm]) dynamique est placée près de la mâchoire opposée statique.
Lorsque le faisceau est activé, les mâchoires restent statiques pen-
dant les toutes premières UM afin de créer un bord plus aigu au
niveau du talon du filtre en coin. L'écart minimal définit la largeur
minimale de l'espace laissé entre les mâchoires avant l'irradiation
du champ.
Paramètres de compensateur
Les paramètres requis pour la configuration du compensateur sont répertoriés dans
le tableau.
Paramètre Description
Attenuation curve data Données de courbe d'atténuation définies par l'utilisateur pour le
(Données de courbe compensateur. Définissez le chemin d'accès complet au fichier de
d'atténuation) données pour l'importation des données de courbe d'atténuation
définies par l'utilisateur. Les données sont lues à partir du fichier
lors de la configuration du compensateur. Une fois que les données
ont été lues, cette zone de texte est vidée.
Le fichier de données de courbe d'atténuation doit être un fichier
texte contenant deux colonnes séparées par un espace. La première
colonne est dédiée à l'énergie (en MeV) et la seconde au coefficient
d'atténuation massique μ/ρ (en cm2/g). Une seule valeur d'atténua-
tion massique est autorisée pour chaque valeur d'énergie. Exemple
de fichier de données de courbe d'atténuation : Format de fichier
de données de courbe d'atténuation du compensateur à la
page 355.
Les données de courbe d'atténuation massique sont accessibles à
l'adresse http://www.nist.gov/pml/data/xraycoef/index.cfm.
Compensator mass den- Densité massique du compensateur. Ce paramètre affecte les pro-
sity [g/cm3] (Densité priétés de durcissement du faisceau du compensateur.
massique du compensa-
teur [g/cm3])
Compensator thickness Épaisseur du compensateur plat utilisé dans les mesures de confi-
[mm] (Épaisseur du guration, exprimée en millimètres.
compensateur [mm])
Équation 4
où
Paramètres de MLC
Les paramètres dosimétriques d'un MLC peuvent être ajoutés aux données de
faisceaux. Les paramètres sont répertoriés dans le tableau. Le MLC peut être
sélectionné en tant qu'accessoire pour les données de faisceaux.
Paramètre Description
L'accessoire de MLC est facultatif et n'exige pas une reconfiguration ni aucun calcul
supplémentaire des données de faisceaux. Si un accessoire de MLC est présent dans
les données de faisceaux, les algorithmes AAA et Acuros XB utiliseront les
paramètres dosimétriques de MLC définis dans les données de faisceaux au lieu des
paramètres définis dans RT Administration. Si aucun accessoire de MLC n'est
présent dans les données de faisceaux, les paramètres dosimétriques du MLC définis
pour l'accessoire dans RT Administration seront utilisés. Il est obligatoire de définir
les paramètres du MLC dans RT Administration.
Pour pouvoir utiliser le MLC comme accessoire :
1. Assurez-vous qu'un MLC est présent pour la machine dans RT Administration.
2. Dans Beam Configuration, insérez un nouvel accessoire de type MLC.
3. Faites correspondre l'accessoire de MLC au matériau de MLC approprié dans la
base de données.
4. Définissez les paramètres Dosimetric Leaf Gap (Écart interlame dosimétrique) et
Leaf transmission (Transmission des lames) dans les données de faisceaux.
5. Approuvez les données de faisceaux.
Absolute dose reference field size [mm] (Taille du 6, 10, 15 MV, 100
champ de référence de dose absolue [mm]) 6 MV SRS
18, 20 MV 100
18, 20 MV 100
Reference Dose At Calibration Depth [Gy] (Dose 6, 10, 15, 18, 20 MV, À mesurer
de référence à la profondeur d'étalonnage [Gy]) 6 MV SRS
Reference MU At Calibration Depth [MU] (UM de 6, 10, 15, 18, 20 MV, À définir
référence à la profondeur d'étalonnage [UM]) 6 MV SRS
Tableau 25 Angles, tailles et codes de filtre en coin dans les données faisceaux Eclipse
15° 20 01 15° 20 01
30° 20 02 30° 20 02
45° 20 03 45° 20 03
60° 15 04 60° 15 04
15° 30 09 15° 30 09
30° 30 10 30° 30 10
45° 20 03 45° 20 03
60° 15 04 60° 15 04
15° 20 05
30° 20 06
45° 20 07
60° 15 08
15° 30 11
30° 30 12
45° 20 07
60° 15 08
5 Daniel A. Low, William B. Harms, Sasa Mutic, and James A. Purdy: A technique for the quantitative
evaluation of dose distributions. Medical Physics 25 (5), 656–661 (1998).
6 M. J. D. Powell: An efficient method for finding the minimum of a function of several variables without
calculating derivatives. Comp. J. 7 (2), 155–162 (1964).
Toutes les ma- 20,0 30,0 40,0 60,0 80,0 100,0 150,0 200,0 250,0
chines
300,0 350,0 400,0
11. Selection of field sizes for the collimator backscatter table for Elekta Beam
Modulator (Sélection de tailles de champ pour le tableau de rétrodiffusion due au
collimateur du modulateur de faisceau Elekta) : pour sélectionner les tailles de
champ X et Y pour la table CBSF pour le modulateur de faisceau Elekta, les tailles
de champ du tableau de facteurs d'ouverture du collimateur sont utilisées si elles
sont inférieures à 9 tailles de champ X et 8 tailles de champ Y. Toutefois, les tailles
de champ inférieures à 24 mm dans la direction X ou Y ne sont pas sélectionnées.
Si le nombre de tailles de champ du tableau de facteurs d'ouverture du
collimateur est supérieur, les tailles les plus proches des tailles de champ de la
liste suivante sont sélectionnées dans le tableau de facteurs d'ouverture du
collimateur.
Tailles de champ X en 24,0 32,0 40,0 56,0 80,0 104,0 120,0 160,0
mm (CEI61217)
210,0
Tailles de champ Y en 24,0 32,0 40,0 56,0 80,0 104,0 120,0 160,0
mm (CEI61217)
12. Selection of field sizes for the collimator backscatter table for machines other than
Elekta Beam Modulator (Sélection de tailles de champ pour le tableau de
rétrodiffusion due au collimateur pour d'autres machines que le modulateur de
faisceau Elekta) : les tailles de champ du tableau de facteurs d'ouverture du
collimateur sont utilisées si elles sont inférieures à 9 tailles de champ. Si le
nombre de tailles de champ du tableau de facteurs d'ouverture du collimateur est
supérieur, les tailles les plus proches des tailles de champ de la liste suivante sont
sélectionnées dans le tableau de facteurs d'ouverture du collimateur.
Tailles de champ en mm
Remarque : Le calcul des données faisceaux configurées dans Beam Configuration modifie les
valeurs de certains paramètres. Les paramètres configurés Mean radial energy (Énergie radiale
moyenne), Spectrum (Spectre), Intensity profile (Profil d'intensité) et Second source (Source
secondaire) sont conservés à leurs valeurs initiales si la configuration est exécutée plusieurs
fois (sauf si les paramètres sont de nouveau extraits de la bibliothèque).
Équation 5
1 ad
EAC = − f log bc
où
Absolute Dose Scaling Factor Champ ouvert Est utilisé pour définir la relation
(Facteur d'échelle de dose ab- entre la dose calculée par l'algo-
Filtre en coin fixe
solue) rithme et les conditions de réfé-
Filtre en coin motorisé rence d'étalonnage absolu. Non
Elekta modifiable.
Géométrie de mesure
La géométrie de mesure des profils et des doses en profondeur est définie dans la
figure.
1
4
1. DSF
2. Foyer.
3. CAX.
4. Point de mesure.
1. Foyer.
2. CAX.
3. Isocentre.
4. Point de mesure.
5. DSF
Remarque : Nous avons constaté que cela n'était généralement pas valable pour les tailles de
champ les plus petites (1 cm × Y et X × 1 cm). Les faisceaux avec filtre égalisateur de
stéréotaxie constituent également des exceptions en ce sens que les valeurs sont < 1 pour les
tailles de champ inférieures à la taille de champ de référence.
7 Daniel A. Low, William B. Harms, Sasa Mutic, and James A. Purdy: A technique for the quantitative
evaluation of dose distributions. Medical Physics 25 (5), 656–661 (1998).
4
5
6
1
1. % de dose relative
2. Distance hors axe (mm)
3. Point le plus proche du point calculé
4. Courbe mesurée
5. Gamma = 1
6. Point calculé
Dans la figure, la ligne continue représente le profil mesuré, le point noir et le point
gris indiquant respectivement le point calculé et le point qui lui est le plus proche sur
la courbe. En valeur métrique Gamma, l'unité de mesure de la distance hors axe est
3 (mm), et l'unité de mesure de l'écart de dose relative est 1 (%). La surface entourant
le point calculé, dans laquelle la norme Gamma calculée est égale ou inférieure à 1,
est représentée par une ellipse. L'erreur Gamma résultante est approximativement de
1,33.
Pour au moins 99 % des points de mesure dans les données faisceaux Varian Eclipse
pour AAA, la norme d'erreur Gamma est inférieure à 1,0.
Noyaux de diffusion
Les noyaux de diffusion décrivent les effets de diffusion du fantôme pour différentes
qualités de faisceau. Le code EGSnrc Monte Carlo a été utilisé pour calculer les
noyaux de diffusion correspondant aux faisceaux étroits monoénergétiques dans
l'eau.18 Un noyau de diffusion polyénergétique se définit par la somme pondérée des
noyaux de diffusion monoénergétiques. Pendant le calcul de la dose 3D, ces noyaux
sont mis à l'échelle selon la densité des tissus réels du patient déterminée à partir des
images scanner.
6
7
1. Foyer du champ
2. Ligne en éventail centrale β
3. Système de coordonnées de beamlet
4. Peau
5. Point de calcul P
6. Système de coordonnées patient
7. Beamlet β
8. Axe central de champ
Remarque : Lorsqu'un faisceau traverse les tissus pulmonaires, l'algorithme AAA a tendance
à sur-évaluer la dose délivrée à l'interface des tissus mous, en l'occurrence la zone où le
faisceau sort des poumons et pénètre de nouveau dans des tissus mous. Plus la profondeur
d'interface augmente, plus l'effet s'accentue.
Équation 6
E ph, β X, Y, Z = Φ β × I β z, ρ × K β X, Y, Z
Dans la convolution, le point de calcul (X, Y, Z) est représenté par (x,y,z) par rapport à
l'origine du système de coordonnées de beamlet. La fluence de photons Φ β est
supposée être uniformisée sur la petite section efficace du beamlet β .
Équation 7
Iβ z = h β t, v, z dt dv
où
Équation 8
Z′ = ∫ ρ 0,0,t
ρwater
dt
0
où
Équation 9
5
1 −μkr
K β x, y, z = ∑ ck z′ r
e
k=0
Ici, z′ est substitué à z pour tenir compte de l'effet de l'hétérogénéité entre le point de
calcul et le point d'entrée de beamlet dans les propriétés de diffusion du faisceau
étroit.
Les noyaux exponentiels sont caractérisés par les constantes d'affaiblissement μk . Les
facteurs ck définissent la pondération des noyaux exponentiels, tout en assurant la
normalisation par unité de l'énergie totale de noyau. Les paramètres ck(z′) du noyau
de diffusion polyénergétique K β(x, y, z) sont déterminés en appliquant la méthode des
1 −μ r
moindres carrés des fonctions de base r e k aux noyaux de diffusion du faisceau
étroit dérivés des simulations Monte Carlo. Les constantes μk sont choisies de
manière à ce que 1/μk varie de 1 à 100 mm à des intervalles logarithmiques égaux.
Notez que bien que l'équation ci-dessus implique une singularité au niveau de r = 0 ,
l'intégrale réelle est bidimensionnelle et ne diverge pas.
Mise à l'échelle des noyaux de diffusion de photons selon la densité latérale
La mise à l'échelle de la densité des faisceaux étroits individuels est réalisée par une
mise à l'échelle énergétique à chaque emplacement selon la densité moyenne entre le
point de calcul et l'origine du faisceau étroit.
Dans la pratique, cette opération est réalisée en subdivisant le noyau de l'équation
suivante en un nombre fini (16) de rayons qui émergent de l'origine. La distribution
de l'énergie absorbée à l'emplacement K β(x, y, z) en présence d'une hétérogénéité se
calcule comme suit :
Équation 10
5
1 −μkrd x, y, z
K β x, y, z =
ρ x, y, z
ρwater ∑ ck z′ r
e
k=0
où
rd(x, y, ρ) = ∫ ρρ( t ) d t
water
×
z′
z
R
Équation 11
2 −μ z
kz z = ∑ ci μ1 e i
i=1 i
Équation 12
E′ ph, β x, y, z = E ph, β x, y, z ⊗ kz z
où
⊗ = Opérateur de convolution
Équation 13
2 −μ z′
kz z = ρ
ρz
∑ ci μ1 e i
water i=1 i
où
Équation 14
h′β x, y, z = hβ x, y, z ⊗ inv kz z
où
Électrons de contamination
Le faisceau de photons principal est contaminé par des électrons qui proviennent
essentiellement du cône égalisateur, des mâchoires de collimateur et de l'air. Si des
modificateurs de faisceau sont utilisés, ils peuvent absorber la majorité des électrons
dans le faisceau à champ ouvert, mais le modificateur proprement dit devient une
deuxième source d'électrons de contamination. En règle générale, la contamination
électronique dépend fortement de l'énergie du faisceau et de la taille de champ.
Dans l'équation ci-dessus, le point de calcul (X, Y, Z) est représenté par (x,y,z) dans le
système de coordonnées de beamlet. La fluence des électrons Φcont, β et la fonction de
dépôt d'énergie I cont, β sont supposées être uniformisées sur la section efficace du
beamlet β . En présence d'hétérogénéités, la fonction de dépôt d'énergie est mise à
l'échelle de manière comparable à la fonction I β pour les photons.
La fluence des électrons de contamination est déterminée par la convolution de la
fluence de photons avec un noyau de somme de gaussiennes K f l, e .
Équation 16
1
1 x2 + y2
K f l, e x, y = ∑ Ccont, k 2
2πσcont, k
exp − 2
2σcont, k
K=0
Superposition
L'énergie absorbée E(X, Y, Z) au niveau d'un point de calcul arbitraire chez le patient
est obtenue en superposant les contributions énergétiques distinctes des photons
primaires (ph1) (Équation 6 à la page 117), des photons extra-focaux (ph2)
(Équation 6 à la page 117) et des électrons de contamination (Équation 15 à la
page 122) à partir de tous les beamlets individuels signalés par l'index β :
Équation 17
E X, Y, Z = ∑ E ph1,β
X, Y, Z + E ph2,β X, Y, Z + Econt, β X, Y, Z
β
Équation 18
ρ
D X, Y, Z = cE X, Y, Z ⋅ water
ρ X, Y, Z
19 Han et al.: Dosimetric comparison of AcurosXB deterministic radiation transport method with Monte
Carlo and model-based convolution methods in heterogeneous media. Medical Physics 38 (5), 2651 May
2011.
20 Lewis EE, Miller WF: Computational methods of neutron transport. Wiley, New York, 1984.
ou
Eclipse
où :
qγγ = Première source de photons diffusés (issue des sources primaire et secon-
unc
daire de photons)
qγe = Première source d'électrons diffusés (issue des sources primaire et secon-
unc
daire de photons)
21 Wareing TA, McGhee JM, Morel JE, Pautz SD: Discontinuous Finite Element Sn Methods on Three-
Dimensional Unstructured Grids. Nuclear Science and Engineering, Volume 138, Number 2, July 2001.
22 Wareing TA, Morel JE, McGhee JM: Coupled Electron-Photon Transport Methods on 3-D Unstructured
Grids. Transactions of the American Nuclear Society, Washington D.C., Vol 83, 2000.
Équation 19
Ω ⋅ ∇ Ψ γ + σγt Ψ γ = qγγ + qγ
Équation 20
∂
Ω ⋅ ∇ Ψ e + σet Ψ e − S Ψe
∂E R
= qee + qγe + qe
Équation 21
r ∈ V, Ω ∈ 4π and E > 0
Ψγ = 0, for Ω ⋅ n < 0 ,
Équation 23
Ψe = 0, for Ω ⋅ n < 0
Équation 24
q ( r , E, Ω) =
γγ
∫ dE′∫ dΩ′σ γγ
s ( r , E′ E, Ω ⋅ Ω′)Ψ γ r , E′, Ω′
0 4π
Équation 25
q ( r , E, Ω) =
γe
∫ dE′∫ dΩ′σ γe
s ( r , E′ E, Ω ⋅ Ω′)Ψ γ r , E′, Ω′
0 4π
Équation 26
q ( r , E, Ω) =
ee
∫ dE′∫ dΩ′σ ee
s ( r , E′ E, Ω ⋅ Ω′)Ψ e r , E′, Ω′
0 4π
Équation 27
∞
2l + 1 γγ/γe/ee
σγγ/γe/ee
s ( r , E′ E, Ω ⋅ Ω′) = ∑ 4π s
σ r , E′ E Pl μ0
l=0
où
Équation 28
∞ l
Ψ r , E′, Ω′ = ∑ ∑ ϕl, m r , E′ Y l,m Ω′
l=0m= −1
où
l, m = Indices angulaires
Les équations ci-dessus sont exactes. En outre, pour une diffusion purement isotrope,
l=0 est aussi exact. Cependant, Acuros XB définit une limite relative à l'ordre de
diffusion, 0 < l ≤ 7 , et de ce fait au nombre de moments d'harmoniques sphériques
conservés dans la source de diffusion/production. Grâce au théorème d'addition de
Legendre, les sources de diffusion et de production deviennent :
Équation 29
∫ dE′σ
7 l
qγγ/γe/ee
( r , E, Ω) = ∑ ∑ γγ/γe/ee
s r , E′ E ϕl,m r , E′ Y l(Ω)
l=0m= −1
0
Équation 30
Équation 31
∂
Ω ⋅ ∇ Ψ e + σet Ψ e − S Ψe
∂E R
= qee + qγe + qe
où
Le principe de superposition linéaire peut être utilisé pour définir le flux angulaire
de photons en tant que somme des composants du flux n'ayant pas subi de collision
et ayant subi une collision :
Équation 32
Ψ γ ≡ Ψ γunc + Ψ γcoll
Ψ γunc = Flux angulaire des photons n'ayant pas subi de collision ou non diffusés.
Se rapporte aux photons n'ayant pas encore interagi avec le patient/
fantôme.
Ψ γcoll = Flux angulaire des photons ayant subi une collision ou diffusés. Se rap-
porte aux photons qui ont été produits ou diffusés par une interaction
des photons dans le patient/fantôme.
Équation 33
Équation 34
Équation 35
∂
Ω ⋅ ∇ Ψ e + σet Ψ e − S Ψe
∂E R
= qee + qγe γe
coll + qunc + q
e
où
La solution des équations (Équation 33 à la page 134 à Équation 35 à la page 134) est
identique à celle de l'Équation 30 à la page 133 et de l'Équation 31 à la page 133.
Cependant, l'Équation 33 à la page 134 est découplée de l'Équation 34 à la page 134 et
de l'Équation 35 à la page 134, et peut être résolue indépendamment. Une fois que la
solution de l'Équation 33 à la page 134 est connue, qγunc et qγe
unc sont formulés et
considérés comme des sources fixes dans l'Équation 34 à la page 134 et l'Équation 35
à la page 134, qui peuvent alors être résolues au sein de la géométrie du patient/
fantôme.
Une des propriétés de l'Équation 33 à la page 134 réside dans le fait qu'il est possible
de résoudre analytiquement Ψ γunc . Ceci donne l'expression suivante pour le flux
angulaire des photons n'ayant pas subi de collision à partir d'une source ponctuelle.
Équation 36
−τ( r , r p)
qy(E, Ω)e
ψ γunc( r , E, Ω) = δ(Ω − Ω r , r ) 2
p
4π r − r p
où
Ωr, r = r − rp
p , où r p et r représentent respectivement les points de source et de
r − rp
destination du tracé de rayon.
25 Lewis EE, Miller WF: Computational methods of neutron transport. Wiley, New York, 1984.
Discrétisation angulaire
Pour transporter spatialement le champ de particules diffusées vers le patient, la
méthode des ordonnées discrètes est utilisée pour procéder à une discrétisation
angulaire.28 La méthode des ordonnées discrètes consiste à obliger les équations
(Équation 34 à la page 134 et Équation 35 à la page 134) à se maintenir pour un
nombre fixe de directions, Ω n . Ces directions discrètes sont choisies à partir d'un
groupe de quadratures angulaires qui permet aussi de calculer les intégrales
angulaires (Équation 26 à la page 130) pour la génération de la source de diffusion.
Des ensembles de quadratures carrées de Tchebychev-Legendre sont utilisés et
l'ordre des quadratures s'échelonne entre N=4 (32 angles discrets) à N=16 (512 angles
discrets). L'ordre de la quadrature angulaire varie à la fois en fonction du type et de
l'énergie des particules. Des particules de plus haute énergie ont des parcours libres
moyens ou des plages pour les électrons plus longs, et de ce fait pour chaque type de
particule, l'ordre de la quadrature angulaire augmente avec l'énergie de la particule.
Un mode spécial se déclenche dans les cas où un volume total de matière de faible
densité (densité inférieure à 0,12 g/cm3) supérieur à environ 250 cm3 est présent dans
le contour externe. Une fois déclenché, ce mode améliore la précision dans les
volumes plus importants de matière de faible densité. Ces conditions sont
généralement présentes uniquement dans les géométries de fantômes hétérogènes
non cliniques.
26 Lewis EE, Miller WF: Computational methods of neutron transport. Wiley, New York, 1984.
27 Wareing TA, Morel JE, McGhee JM: Coupled Electron-Photon Transport Methods on 3-D Unstructured
Grids. Transactions of the American Nuclear Society, Washington D.C., Vol 83, 2000.
28 O. Vassiliev, T. Wareing, I. Davis, J. McGhee, D. Barnett, J. Horton, K. Gifford, G. Failla, U. Titt, F.
Mourtada: Feasibility of a multigroup deterministic solution method for three-dimensional radiotherapy
dose calculations. International Journal of Radiation Oncology Biology Physics, Sep 2008, 1;72(1):220-7.
Conversion fluence/dose
Une fois la fluence angulaire des électrons résolue pour tous les groupes d'énergie, la
dose dans tous les voxels de la grille de sortie, i , du problème est obtenue à l'aide de
l'équation suivante :
Équation 37
Di = ∫ dE∫ dΩ σeED r , E
ρ( r )
ψ e( r , E, Ω)
0 4π
où
Lorsque la dose appliquée à un milieu est calculée, σeED et ρ sont basés sur les
propriétés des matières du voxel de la grille de sortie, i . Lorsque la dose appliquée à
l'eau est calculée, σeED et ρ sont basés sur l'eau.
29 JV Siebers, PJ Keall, AE Nahum, and R Mohan: Converting absorbed dose to medium to absorbed dose to
water for Monte Carlo based photon beam dose calculations. Physics in Medicine and Biology 45 (2000)
983-995.
30 Lorence L, Morel J, and Valdez G: Physics Guide to CEPXS: A Multigroup Coupled Electron-Photon Cross
Section Generating Code. SAND89-1685, Sandia National Laboratory, 1989.
31 http://www.nist.gov/physlab/data/star/index.cfm
lung
adipose tissue
muscle
cartilage
bone
MeV MeV
Équation 38
N αρ
σ= M
σ
où
Nα = Nombre d'Avogadro
Mappage scanner/matière
Pour réaliser un calcul, Acuros XB doit connaître la section macroscopique de chaque
élément dans sa grille de calcul. Eclipse fournit à Acuros XB une densité massique et
un type de matière dans chaque voxel de la grille d'image (Algorithmes et données
d'image scanner d'Eclipse à la page 18).
L'algorithme Acuros XB arrête le calcul si une valeur UH de l'image scanner est
supérieure ou égale à la valeur UH maximale définie dans la courbe d'étalonnage
scanner. Le volume couvert par les pixels de l'image scanner dont la densité
massique (dérivée de la valeur UH de l'image ou affectée à une structure) dépasse la
densité massique maximale des matières utilisées dans la conversion automatique
(3,0 g/cm3) est calculé. Si ce volume est supérieur à un volume maximal défini par
l'utilisateur pour l'affectation automatique de matière à des artefacts de forte densité,
le calcul est impossible jusqu'à l'affectation d'une matière via une structure. Pour des
volumes plus réduits, la conversion automatique en matière définie par l'utilisateur
est effectuée. Ce procédé évite l'affectation d'un matériau incorrect à un volume
important d'un matériau haute densité.
Pour des densités supérieures, étendez la courbe d'étalonnage afin qu'elle comprenne
la matière de la plus haute densité que vous pensez utiliser. La densité maximale
prise en charge par Acuros XB est 8 g/cm3, pour l'acier inoxydable. La courbe
d'étalonnage scanner doit être étendue jusqu'à une densité de 8,1 g/cm3 au minimum
pour couvrir toutes les matières.
Tout bruit présent dans l'image scanner est transformé directement en un bruit dans
la carte de densité massique de l'image. Dans les régions de l'image scanner dans
lesquelles la densité massique est très proche d'une valeur minimale/maximale de
deux matières (par exemple, 1,075 g/cm3, Tableau 27 à la page 143), la nature discrète
de l'affectation de matière et le bruit dans l'image scanner peuvent conduire à une
interversion rapide entre deux affectations différentes de matière. Selon l'intensité du
bruit et la résolution de calcul, cet effet peut être visible dans ces régions sous la
forme d'un léger bruit dans la distribution de la dose.
32 Lorence L, Morel J, and Valdez G: Physics Guide to CEPXS: A Multigroup Coupled Electron-Photon Cross
Section Generating Code. SAND89-1685, Sandia National Laboratory, 1989.
Matière Densité
Or 19,32
Époxy 1,04
PMMA 1,19
Radel 1,30
PEEK 1,31
PVC 1,38
Acétal 1,42
PVDF 1,77
PTFE 2,20
1. Pour l'air et l'eau, la valeur 0,0000 observée dans RT Administration est définie sur 0,0012 par l'algo-
rithme.
N 0,755268
O 0,231781
Ar 0,012827
C 0,102310
N 0,028650
O 0,757072
Na 0,001840
Mg 0,000730
P 0,000800
S 0,002250
Cl 0,002660
K 0,001940
Ca 0,000090
Fe 0,000370
Zn 0,000010
C 0,637240
N 0,007970
O 0,232333
Na 0,000500
Mg 0,000020
P 0,000160
S 0,000730
Cl 0,001190
K 0,000320
Ca 0,000020
Fe 0,000020
Zn 0,000020
C 0,107830
N 0,027680
O 0,754773
Na 0,000750
Mg 0,000190
P 0,001800
S 0,002410
Cl 0,000790
K 0,003020
Ca 0,000030
Fe 0,000040
Zn 0,000050
C 0,099
N 0,022
O 0,744
Na 0,005
P 0,022
S 0,009
Cl 0,003
C 0,14433
N 0,04199
O 0,446096
Mg 0,0022
P 0,10497
S 0,00315
Ca 0,20993
Zn 0,0001
Aluminium Al 1
Al 0,06
V 0,04
Si 0,01000
P 0,00045
Cr 0,19000
Mn 0,02000
Fe 0,68375
Ni 0,09500
Or Au 1
Eau H 0,111894
O 0,888106
C 0,44445
O 0,49339
Polystyrène H 0,077423
C 0,922577
Acétal H 0,067138
C 0,400010
O 0,532852
Époxy H 0,050109
C 0,732813
O 0,144619
S 0,072459
PEEK H 0,041954
C 0,791557
O 0,166489
PMMA H 0,080542
C 0,599840
O 0,319618
PTFE C 0,240178
F 0,759822
PVC H 0,048382
C 0,384353
Cl 0,567265
PVDF H 0,031481
C 0,375135
F 0,593384
Radel H 0,040273
C 0,719838
O 0,159816
S 0,080073
1. Les alliages en titane sont généralement utilisés dans les implants. Les différences de dose entre le titane
pur et les alliages de titane sont très faibles.
Erreurs de discrétisation
Dans les deux algorithmes Acuros XB et Monte Carlo, il existe un compromis entre
vitesse et précision du calcul. Dans Monte Carlo, les erreurs sont généralement
stochastiques, lesquelles sont réduites lorsque des solutions sont calculées pour des
incertitudes statistiques plus réduites. Dans Acuros XB, les erreurs sont déterministes
et résultent essentiellement de la résolution de discrétisation en espace, angle et
énergie.
Équation 39
SAD 2
D r, d, SSD, S = MU × DRref × OFTMRmax S × TMR d, S × SSD+d
× OAR r, S
où
MU = Unité moniteur
OF(S) = DS
Facteur d'ouverture du collimateur = Dref
, où DS représente la dose en
un point spécifique de l'axe central (à l'isocentre) à une certaine profon-
deur, d , lorsque le collimateur conique, S , est utilisé, et où Dre f repré-
sente la dose mesurée au même emplacement spatial et à la même pro-
fondeur d que DS DS , en utilisant la taille de champ de référence.
TMR(d, S) = Dd
Rapport Tissu-Maximum, Dd
, où Dd représente la dose en un point
max
max
spécifique sur l'axe central (à l'isocentre) à la profondeur dmax de la dose
maximale d'un matériau équivalent au tissu recouvrant le point, et où Dd
représente la dose au même point de l'espace à une profondeur arbi-
traire, d , du matériau équivalent au tissu recouvrant.
OAR(r, S) = Dr
Rapport hors axe, Da
, où Da représente la dose sur l'axe central à une
certaine profondeur, d , et Dr représente la dose à une distance arbitraire
hors de l'axe, r , à la même profondeur sur l'axe central, d .
5 7
8
6
1. Source
2. DSP
3. Surface
4. d
5. DSA
6. Isocentre
7. Point « p »
8. r
Matrice de dose
Lorsque le calcul de la dose est initialisé, la dose est calculée pour un tableau de
points en deux matrices. L'une des matrices est grossière, avec un espacement des
points de 5,0 mm dans l'espace stéréotaxique. L'autre est fine, avec un espacement
des points par défaut de 1,0 mm. La séparation des points de la matrice fine est
configurable.
La taille de la matrice la plus fine dépend de la taille du collimateur sur le plan
d'isocentre. La distance du bord de la matrice depuis l'isocentre est égale à deux fois
le diamètre du collimateur, plus 5 mm supplémentaires de marge.
Équation 40
Reference Dose
Monitor Units = Calibration Factor
où
Reference Dose = Repeat Factor×Weight Factor
TMRave
Veuillez noter que les arcs ne se voient attribuer que des pondérations relatives
pendant le processus de planification, et que leurs véritables pondérations de dose
relative ne sont pas attribuées avant le moment de la prescription de la dose. Le
nombre de fois durant lesquelles les pondérations doivent être multipliées pour
fournir la dose prescrite est indiqué par le rapport de la dose à l'isocentre sur la
pondération relative de l'arcthérapie.
Les chemins de faisceaux qui traversent des cavités aériennes entraînent des erreurs
légèrement supérieures, et vous pouvez modifier les points d'entrée des faisceaux
pour éviter des longueurs de chemin importantes à travers ces cavités. Pour les
faisceaux qui pénètrent dans ces cavités ou qui en sortent, vous devez tenir compte
du fait que ces zones sont traitées comme ayant des densités équivalentes à celle de
l'eau.
Rétrodiffusion
L'absence de rétrodiffusion à proximité des cavités ou lorsque le faisceau sort de la
tête n'est pas prise en compte. Ceci résulte en une dose affichée à proximité de la
surface plus élevée que la dose réelle.
33 Commissioning and Quality Assurance of Computerized Planning Systems for Radiation Treatment of
Cancer, Technical Reports Series No. 430 (IAEA).
Paramètre Description
Therapy unit name (Nom de la ma- Nom de la machine de traitement. Définissez ce para-
chine de traitement) mètre dans Beam Configuration.
Radiation type (Type de rayonne- Ce doit être « photon ». Ce paramètre est lu depuis
ment) RT Administration.
Paramètre Description
Absolute dose reference Taille du champ de référence utilisée dans la configuration, ex-
field size [mm] (Taille primée en millimètres. Ce doit être la même taille que celle utilisée
du champ de référence pour normaliser les mesures de facteurs d'ouverture du collima-
de dose absolue [mm]) teur (c'est-à-dire, la taille de champ pour laquelle le facteur d'ou-
verture du collimateur est égal à 1.0).
Absolute dose calibra- Distance comprise entre la source et la surface du fantôme (DSF)
tion source-phantom utilisée pendant l'étalonnage de dose absolue, exprimée en milli-
distance (Distance mètres.
Source-fantôme d'éta-
lonnage de dose ab-
solue)
Reference dose at cali- Dose absolue dans l'eau pour la taille du champ de référence, au
bration depth [Gy] point de référence et à la profondeur d'étalonnage, exprimée en
(Dose de référence à la Gray.
profondeur d'étalonnage
[Gy])
Méthodes de mesure
Il existe des limites pratiques minimales pour la taille physique des détecteurs
utilisés pour la mesure des faisceaux. Les systèmes de détecteurs recommandés sont :
■ Diodes : choisissez une diode avec un faible volume actif (une diode
stéréotaxique) et ayant une réponse énergétique appropriée à l'acquisition de
données faisceaux.
■ Film : un film a potentiellement la meilleure résolution spatiale. Notez cependant
que la densité optique ne répond à la dose absorbée ni de manière linéaire ni de
Remarque : La taille des mâchoires définie dans la configuration de la machine de traitement doit
être utilisée pour toutes les mesures, et la même taille de mâchoire doit toujours être utilisée pour
le traitement. L'utilisation d'une taille de mâchoires différente provoquera une différence au
niveau du débit de la machine par rapport aux conditions définies dans la configuration de
l'algorithme CDC, et pourrait délivrer des doses plus importantes ou moins importantes. La taille
des mâchoires doit être comprise entre 4 et 5,6 cm inclus.
Équation 41
où
h(d) = d 10
B × db × exp ‐ d1
, où d1 = 2 × (dmax + 10 mm) est une correction de loi
de puissance sur la fonction exponentielle requise pour améliorer la con-
tinuité de la fonction adaptée au voisinage de dmax + 10 mm .
d = Profondeur
Équation 42
f r − f r0
0.5 + 0.5 × f 0 − f r0
r ≤ r0
OAR r = g r −1
0.5 × g r0 − 1
r > r0
où
où
Les longues queues des courbes OAR mesurées sont ignorées. L'équation
(Équation 42 à la page 166) est adaptée aux points de données pour lesquels
r < rcut off , où rcut off = 0.75 × r0 + 0.5(cm) . Ceci réalise une approximation du spot où
l'OAR est tombé sous 1,5 %.
À l'intérieur de la précision mesurable dans le cas de champs de collimateurs en
cône, la forme d'une courbe OAR remise à l'échelle ne montre pratiquement aucune
dépendance vis-à-vis de la distance source-cible (DSC). De ce fait, pour une taille de
cône donnée, les courbes OAR de toutes les DSC peuvent être obtenues à partir d'une
courbe OAR à l'aide de la remise à l'échelle :
Équation 43
STD2
OAR r, STD2 = OAR STD1
× r, STD1
34 Daniel A. Low, William B. Harms, Sasa Mutic, and James A. Purdy: A technique for the quantitative
evaluation of dose distributions. Medical Physics 25 (5), 656–661 (1998).
1 5
1. % de dose relative
2. Distance (mm)
3. Point de la courbe le plus proche du point « p »
4. Courbe
5. Gamma = 1
6. Point « p »
Sur la figure, la ligne continue représente le profil calculé, le point noir indique le
point « p » adapté et le point bleu indique le point le plus proche du point « p » sur la
courbe calculée.
Le programme de configuration de l'algorithme CDC calcule l'erreur Gamma pour
chaque courbe de mesure traitée en chaque point en comparant la valeur mesurée à
la valeur calculée. Ces erreurs sont affichées en chaque point de la courbe et du profil
du Rapport Tissu-Maximum mesuré. L'unité utilisée pour l'écart de dose relative est
1 % et l'unité de distance est 1 mm. L'erreur Gamma résultante dans l'exemple de la
figure correspond approximativement à 2,24.
Les histogrammes d'erreurs Gamma pour les courbes TMR et OAR sont calculés à
partir des erreurs Gamma ponctuelles.
Remarque : Une seule instance d'une taille de cône pour le même mode d'énergie et
la même technique est prise en charge dans Cone Planning. Par exemple, si vous avez
déjà configuré un applicateur à cône 18 mm pour un traitement SRS ARC 6X, ne
configurez pas un autre applicateur à cône 18 mm pour un traitement SRS ARC 6X.
Vous pouvez cependant configurer le même cône 18 mm, par exemple, pour un
traitement SRS Statique 6X.
35 Neunschwander H, Mackie TR & Reckwerdt PJ: MMC—a high performance Monte Carlo code for
electron beam treatment planning. Physics in Medicine and Biology, 1995 April; 40(4) 543–574.
36 M. K. Fix et al.: Monte Carlo dose calculation improvements for low energy electron beams using eMC.
Physics in Medicine and Biology, 2010; 55: 4577-4588.
37 M. K. Fix et al.: Generalized eMC implementation for Monte Carlo dose calculation of electron beams
from different machine types. Physics in Medicine and Biology, 2013; 58: 2841-2859.
38 I. Kawrakow and D.W.O. Rogers: The EGSnrc Code System: Monte Carlo Simulation of Electron and
Photon Transport. Ionizing Radiation Standards, National Research Council of Canada, NRCC Report
PIRS-701, 19 avril 2002.
Air 0,0012
Eau 1,0
Lucite 1,19
Exemple : si la densité moyenne d'une sphère est de 1,12 g/cm3, il existe 12/19
chances que le matériau en question soit le lucite, et 7/19 qu'il soit de l'eau.
La figure présente la géométrie locale utilisée dans l'algorithme MMC.
5
7
( (
2
8
3
9
1. Électron incident
2. Électron principal émergeant
3. Électron secondaire
4. Photon de rayonnement de freinage
5. Suivi de l'électron
6. Énergie de l'électron incident T i
7. d ,Z, ρ
8. Énergie de l'électron émergeant T f
9. PDF
7
2
1. Matériau 1
2. Matériau 2
3. Direction de l'électron et taille d'étape de déplacement à partir de la sphère précédente
4. Diminution de la taille d'étape de déplacement près de la limite
5. Hétérogénéité
6. Arrêt au niveau de l'interface
7. Franchissement des limites entre les matériaux
Équation 44
S l
T vox = T dep Svox l vox
kug dep
où
T dep = Énergie de l'électron primaire qui doit être déposée dans l'étape de dépla-
cement actuelle
Skug = Pouvoir d'arrêt linéaire de la sphère utilisée pour rechercher les paramè-
tres de l'électron résultant de l'étape de déplacement actuelle
Comme décrit ci-dessus, l'électron est arrêté à la limite d'un voxel si le rapport des
pouvoirs d'arrêt linéaires entre les voxels voisins le long de la ligne est supérieur à
une limite donnée.
Les photons primaires perdent leur énergie lors des interactions suivantes :
■ Diffusion Compton
■ Production de paires
■ Effet photoélectrique
Les électrons et les positrons créés lors de ces interactions sont traités comme des
particules primaires. La direction du photon primaire peut changer lors de ces
interactions. La distance entre les interactions suivantes du photon primaire est
choisie de façon aléatoire d'après la trajectoire libre moyenne du photon et le
coefficient d'atténuation correspondant à la densité concernée et à l'énergie restante
du photon. Le photon primaire est tracé jusqu'à ce qu'il perde toute son énergie.
Équation 45
MeV Svox
ΔEe = w(T i) × 2 cm
× Δl × Swater
où
39 Berger M. J. et al.: XCOM: Photon Cross Section Database version 1,5. National Institute of Standards and
Technology, Gaithersburg, MD. 2010.
Équation 46
SP =
1
NP ∑ ΔDi jk
Di jk > P%Dmax
où
Lissage de dose
Les distributions de dose selon les simulations de Monte Carlo comportent
nécessairement un bruit statistique dû à la nature aléatoire du processus de
simulation. La distribution de dose finale peut être lissée afin de réduire le bruit
statistique. Un lissage puissant est susceptible de détériorer la forme de la
distribution de dose dans les régions à fort gradient.
L'algorithme eMC prend en charge deux méthodes différentes de lissage de dose : le
lissage gaussien et le lissage médian.
Lissage de dose gaussien
Le lissage de dose gaussien est une méthode de lissage par convolution qui met en
œuvre un noyau évoquant la forme d'une courbe gaussienne (en forme de cloche).
Source primaire
La source primaire est une source ponctuelle pour les électrons et photons provenant
du filtre de diffusion. La distance du foyer est de 10 cm en dessous de la cible
nominale, et les particules sont échantillonnées sur un plan situé à 95 cm en dessous
de la cible nominale, à l'intérieur de la forme définie par l'applicateur ou le cache.
40 Fix M. K. et al.: Monte Carlo dose calculation improvements for low energy electron beams using eMC.
Physics in Medicine and Biology 2010; 55: 4577–88.
41 Fix M. K. et al.: Generalized eMC implementation for Monte Carlo dose calculation of electron beams
from different machine types. Physics in Medicine and Biology 2013; 58: 2841–2859.
Les directions des photons et des électrons sont déterminées comme suit :
■ La direction des photons est donnée par la position échantillonnée dans le plan et
la position Z du foyer (10 cm en dessous de la cible nominale).
■ La direction moyenne des électrons est donnée par la position échantillonnée dans
le plan et la position de la cible nominale. L'algorithme fait ensuite varier cette
direction selon une distribution gaussienne avec une variance dépendant de
l'énergie.
Les directions des photons et des électrons sont déterminées comme suit :
■ La direction des photons est donnée par la position échantillonnée dans le plan et
la position d'origine échantillonnée.
■ La direction moyenne des électrons est donnée par la position échantillonnée dans
le plan et la position d'origine échantillonnée. L'algorithme fait ensuite varier cette
direction selon une distribution gaussienne avec une variance dépendant de
l'énergie.
Sources d'insert
Chaque insert supérieur de l'applicateur présente une source linéaire le long des
bords de son ouverture contenant les électrons diffusés.
Électrons de bord
La sous-source des électrons de bord est une source linéaire le long de l'ouverture du
dernier insert de l'applicateur ou du cache contenant les électrons diffusés.
Photons de transmission
Les photons de transmission sont échantillonnés à l'aide de noyaux précalculés. Ils
sortent du bord externe de l'applicateur et du matériau du cache.
Remarque : Pour les types de machines ne possédant pas de mâchoires X, les positions des
mâchoires dans les tableaux ci-dessous font référence aux positions des groupes de lames du MLC.
Paramètre Valeur
Supported energy modes (Modes d'énergie 4e, 6e, 9e, 12e, 15e, 16e, 18e, 20e, 22e
pris en charge)
Supported applicators (Applicateurs pris en 6 ×6, 10×6, 10×10, 15×15, 20×20, 25×25
charge)
Remarque : De légers écarts (jusqu'à 10 % environ) entre les positions des mâchoires données
dans le tableau ci-dessus et les positions réelles définies par la machine ne devraient pas avoir
d'incidence sur la précision.
Paramètre Valeur
Supported energy modes (Modes d'énergie 4e, 6e, 8e, 9e, 10e, 12e, 15e, 18e
pris en charge)
Remarque : De légers écarts (jusqu'à 10 % environ) entre les positions des mâchoires données
dans le tableau ci-dessus et les positions réelles définies par la machine ne devraient pas avoir
d'incidence sur la précision.
Paramètre Valeur
Supported energy modes (Modes d'énergie 6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e,
pris en charge) 17e, 18e, 19e, 20e, 21e
Remarque : De légers écarts (jusqu'à 10 % environ) entre les positions des mâchoires données
dans le tableau ci-dessus et les positions réelles définies par la machine ne devraient pas avoir
d'incidence sur la précision.
Remarque : Veuillez noter les points suivants concernant les mesures avec applicateur :
■ La taille de l'applicateur est lue dans le fichier des paramètres généraux depuis la base de
données. Vérifiez si la valeur est correcte.
■ La taille du champ est déterminée par l'applicateur d'électrons sélectionné. La taille du
champ de l'applicateur d'électrons est entrée dans Beam Configuration. Les paramètres
de mâchoires entrés dans Eclipse External Beam Planning sont sans effet sur la
distribution de dose calculée.
Paramètres généraux
Pour l'importation des données faisceaux mesurées et le calcul de la dose,
l'algorithme eMC requiert la définition des paramètres généraux de la machine de
traitement suivants :
■ Nom de la machine de traitement (défini dans Beam Configuration).
■ Énergie nominale (lue depuis RT Administration).
L'énergie nominale est assimilée à l'énergie du faisceau d'électrons
Paramètres de configuration
Les paramètres de configuration sont les suivants :
■ Machine model (Modèle de machine) : définit les paramètres du modèle de
faisceau d'électrons.
■ Statistical uncertainty (%) for configuration (Imprécision statistique [%] pour la
configuration) : imprécision statistique utilisée pour la simulation lors de la
configuration de la source des mâchoires et de la dosimétrie absolue. Informations
supplémentaires : Imprécision statistique à la page 183.
Conseil : Dans certains cas, la valeur par défaut du paramètre de configuration Statistical
uncertainty (Imprécision statistique) ne produit pas des données faisceaux avec le meilleur
étalonnage absolu possible. Ce problème est plus prononcé avec les faisceaux basse énergie
(4 MeV et 6 MeV). Les résultats de la configuration peuvent être améliorés en réduisant la
valeur d'imprécision statistique de 3,0 (valeur par défaut) à 1,5, par exemple.
Paramètres de l'applicateur
Le paramètre de l'applicateur définit la taille de celui-ci au format cm × cm.
Remarque : Pour de plus amples informations sur les algorithmes Dose Volume Optimizer
(DVO), Progressive Resolution Optimizer (PRO) et Plan Geometry Optimization (PGO),
reportez-vous à la documentation de l'utilisateur de la version 15.1 d'Eclipse.
Dose Calculation
Le calcul de la dose à partir des fluences est basé sur la convolution 3D multi-
résolution des noyaux à fonction de diffusion de points générés par l'algorithme
Monte Carlo (Algorithme Multi-Resolution Dose Calculation (MRDC) à la page 204).
Pour une optimisation IMRT utilisant le processeur graphique, l'algorithme de calcul
de la dose FTDC est employé (Algorithme Fourier Transform Dose Calculation
(FTDC) à la page 206).
Pour l'optimisation IMRT à champ statique basée sur la fluence, la dose calculée
découle de la fluence optimale (du système d'optimisation) et est convertie en une
séquence de lames par le MLC. La fluence réelle est calculée par AAA ou Acuros XB,
et la dose finale est ensuite calculée à partir de la fluence réelle.
Spectre d'énergie
Les spectres d'énergie sont basés sur les calculs Monte Carlo.43 L'énergie nominale
est utilisée pour sélectionner un spectre à partir d'un ensemble de données
précalculées. Le spectre affecte la fonction de composante principale et celle de
dispersion des points. Les inhomogénéités de la composante principale sont
corrigées. Il est possible d'optimiser légèrement ce spectre précalculé pendant la
configuration de l'algorithme PO dans Beam Configuration.
43 Mohan et al.: Energy and angular distributions of photons from medical linear accelerators. Medical
Physics 12 (5), Sep/Oct 1985.
Contamination électronique
L'algorithme MRDC modélise les électrons créés dans l'air et les collimateurs
secondaires, entre la source photonique et le corps. La contamination électronique est
modélisée en tant que courbe d'intensité dépendant de la profondeur et en tant que
dispersion dépendant de la fluence des électrons de contamination, également
étendue à l'extérieur de la zone du champ. La forme et l'amplitude de la courbe de
contamination électronique sont optimisées pendant la configuration de l'algorithme
d'optimisation.
44 Papanikolau et al. : Investigation of the convolution method for polyenergetic spectra. Medical Physics 20
(5), 1327-1336 (Sep-Oct 1993).
Équation 47
Dose
La dose totale D(x, y, z) en chaque point du volume de calcul cartésien et fournie par
l'algorithme FTDC est indiquée en tant que somme des trois composants de dose
décrits plus haut :
Équation 48
D = DP + DS + DE
1. Coupes d'image
L'HDV de la structure est évalué à l'aide des pondérations de volume définies pour
chaque voxel. La pondération de volume du voxel définit le rapport du segment de
structure d'origine au sein du voxel. Pour les petites structures, l'HDV est
suréchantillonné à partir de la matrice de dose pour accentuer son lissage.
Afin de minimiser la consommation de mémoire pendant l'exécution, la taille de
matrice est d'abord définie sur la taille du cadre de délimitation du contour externe.
Les champs de vue des champs sont ensuite formés et la taille de matrice finale est
définie de façon à ne contenir que la partie du cadre de délimitation du contour
externe susceptible de recevoir le rayonnement des champs.
Structure d'évitement
Chaque structure OAR sélectionnée comme une structure d'évitement dans
l'optimisation est projetée sur la matrice de fluence dans chaque champ et la
projection est supprimée du masque cible. Selon le type d'évitement, la réduction est
effectuée soit dans tous les points de contrôle où l'OAR est visible (Entry+Exit [Entrée
+Quitter]), soit dans tous les points de contrôle où l'OAR se trouve entre la source de
rayonnement et la cible (Entry [Entrée]).
Contrairement à l'IMRT, l'optimisation VMAT n'agit pas directement sur les fluences,
mais les positions des lames du MLC tentent d'éviter autant que possible les
projections de la structure d'évitement dans les limites de déplacement des lames
compte tenu que les objectifs d'optimisation éloignent l'ouverture de la zone occultée.
Équation 49
costD=w × (D‐Dtarget)2
où
D = Dose
w = Weight (Poids)
Objectifs de lissage
La fluence requiert d'être lissée pour permettre les calculs de mouvement des lames
avec le séquenceur LMC. Le lissage de la fluence est assuré par l'ajout d'un objectif
incluant la différence entre les valeurs de fluence voisines (lissage en X et en Y). Cet
objectif est linéaire jusqu'à 3 % de la valeur de fluence maximale, puis il devient
saturé à une valeur constante. La non-linéarité de la saturation permet de larges
fluctuations de la fluence si nécessaire. Le lissage est appliqué dans les deux
directions X et Y de la fluence, avec différentes pondérations configurables par
l'utilisateur. En règle générale, il est plus important d'avoir une fluence plus lisse
dans la direction X pour garantir un facteur UM minimal pour le LMC.
L'objectif de lissage n'est disponible que pour l'optimisation IMRT à champs
statiques avec l'algorithme PO.
Objectif UM
L'objectif UM permet de contrôler le nombre d'UM générées par le système
d'optimisation PO. La valeur de la fonction d'objectif total est multipliée par un terme
de pénalité si le nombre d'UM ne s'inscrit pas dans la plage souhaitée. Une valeur de
puissance peut être utilisée pour modifier la puissance de l'effet obtenu. La valeur de
la fonction d'objectif total étant multipliée par un terme de pénalité, l'effet relatif de
l'objectif UM reste le même, même lorsque les priorités des objectifs dose-volume
sont modifiées.
Équation 50
−k x − xstart −k x − xstart
f x = f 0e + f∞ 1 − e , x ≥ xstart
f 0, x < xstart
La figure présente une forme classique d'objectif pour tissus normaux.
La forme de l'objectif pour tissus normaux représentée dans la figure a été calculée
avec les valeurs de paramètres suivantes :
■ X start = 10 mm
Remarque : Toute structure possédant au moins un objectif inférieur est considérée comme
étant un PTV (volume cible planifié) par la fonction objectif pour tissus normaux.
Distance from PTV/ -20–20 1,0 Détermine la zone dans laquelle la valeur de
target border [cm] l'objectif pour tissus normaux doit être cons-
(Distance par rapport tante. Exprimée en centimètres. Convertie en
au PTV/à la bordure mm en interne.
du volume cible
[cm])
Start dose [%] (Dose 0–1000 105 Détermine le niveau de dose relative de l'ob-
de départ [%]) jectif pour tissus normaux à la bordure du PTV
(volume cible planifié). Exprimé en pourcen-
tage.
End dose [%] (Dose 0–1000 60 Détermine le niveau de dose relative de l'ob-
finale [%]) jectif pour tissus normaux dans la zone la plus
éloignée de la bordure du PTV (volume cible
planifié). Exprimé en pourcentage.
4
5
1. Dose
2. Distance depuis la cible
3. La dose en ce point est supérieure au niveau de dose toléré, et par conséquent, l'optimisation tente de
réduire la dose en cette zone.
4. Niveau de dose accepté dans ce cas.
5. Les points situés à l'intérieur de la région ne sont pas affectés.
L'objectif automatique pour tissus normaux tente de réduire les doses de la même
manière que l'objectif pour tissus normaux, la principale différence étant que la
courbe de niveau de dose accepté (4 dans la figure ci-dessus. Voir aussi : Figure 31 à
la page 213) n'est pas définie par l'utilisateur mais calculée automatiquement comme
expliqué plus haut.
Équation 51
Équation 52
1
a
× ∑D x
1 a
gEUD(a) = V
v
où
V = Volume/Structure.
Dose
Isocentre 1 Isocentre 2
Position Z
Résolution progressive
Les conditions initiales de l'algorithme PO sont définies à l'aide de points de contrôle
pour représenter chaque champ VMAT. L'algorithme utilise une approche multi-
résolution pour optimiser le plan. Cette approche a été décrite pour la première fois
dans la recherche sur l'arcthérapie volumétrique modulée.45 Cela signifie que la dose
est modélisée en utilisant tout d'abord un nombre inférieur de segments de calcul de
dose uniformément distribués dans chaque champ. Le nombre de segments de calcul
de dose augmente lors du passage d'un niveau multi-résolution à un autre.
La dose d'un segment de calcul de dose est calculée à partir de la fluence combinée
des ouvertures du MLC aux points de contrôle situés dans un secteur particulier de
l'arcthérapie. Le mouvement des lames est modélisé en interpolant les positions des
lames entre les points de contrôle. Les languettes (tongue) des lames sont modélisées
par la modification du contour de l'ouverture du MLC, afin de prendre effectivement
en compte l'effet Tongue and Groove.
La résolution angulaire des segments de calcul de dose devient plus précise à mesure
que l'optimisation progresse, et en conséquence, la dose devient aussi plus précise.
Le nombre de points de contrôle demeure le même pendant toute l'optimisation.
45 Otto, K: Volumetric Modulated Arc Therapy: IMRT in a Single Arc. Medical Physics, Vol. 35, no. 1, 2008,
310–317.
Remarque : Tous les accélérateurs linéaires Varian compatibles VMAT ne prennent pas en
charge le suivi des mâchoires. Cette option ne peut être sélectionnée lors de l'optimisation que
pour les plans à administrer à l'aide d'une machine de traitement prenant en charge le suivi
des mâchoires. Le suivi des mâchoires est activé par défaut pour les machines de traitement
Varian et Siemens. Le suivi des mâchoires est toujours activé pour Elekta MLCi et MLCi2.
2
ci(r) = max 0,(D(r) − Di(r))/D0
où
Équation 54
Ci(r) = ωi(r)ci(r)
Le coût total �i(T) dans Φ dû à la contrainte ith peut être exprimé sous la forme :
Équation 55
où
L'objectif NTO SRS a été conçu de façon à ce qu'il produise des plans de traitement
présentant une forte réduction de la dose dans l'espace compris entre les niveaux de
dose spécifiques à la cible et les niveaux de dose asymptotiques faibles. L'objectif
NTO SRS est initié au cours de l'étape de prétraitement de l'optimisation. Il prend la
structure volumétrique détaillée de chaque cible de traitement et les objectifs
d'optimisation spécifiques à la cible associés en guise d'éléments d'entrée. L'exigence
imposée en matière de diminution de la dose est fonction de la forme et de la taille
des volumes cibles ainsi que de leurs positions relatives. C'est la raison pour laquelle
l'objectif NTO SRS part du principe que tout volume cible fourni comme élément
d'entrée ne compromet pas les régions séparées dans l'espace. Le volume cible
minimal acceptable est celui d'un simple voxel du maillage de la structure. Le
maillage de structure le plus dense revient à définir la résolution de structure sur
1,25 mm dans la boîte de dialogue Optimization (Optimisation) (défini
automatiquement pour des plans HyperArc). Si la cible du traitement se compose de
N régions séparées dans l'espace, ces dernières doivent être converties en N
structures distinctes pour que l'objectif NTO SRS puisse fonctionner comme prévu.
Le paysage de la dose Di(r) et les pondérations ωi(r) restent constants dans le temps
pendant toute la durée de la procédure d'optimisation. Les priorités Pi(T) peuvent
toujours être ajustées par l'utilisateur au cours de l'optimisation.
Par rapport à d'autres régions au sein du contour externe, le NTO SRS emploie des
pondérations plus importantes ( ωi(r) ) dans les régions de gradient pour chaque
cible ainsi que dans les régions entre les cibles dans lesquelles le comblement de la
dose est susceptibles de se produire.
Équation 56
Équation 57
où
Équation 58
V IX T
CI X T ≡ V T
Remarque : En cas de comblement de la dose entre la cible i et d'autres cibles au niveau X, cela
se reflète dans la valeur de l'ICX (T).
Équation 59
V2 T ∩ IX
PCI X T ≡ V T V IX T
dont la valeur diminue en présence d'un comblement de la dose entre T et les autres
cibles au niveau X.
Index de gradient de Paddick IG pour une cible unique :
Équation 60
V I X /2 T
GI T ≡ V IX T
Équation 61
D100 − x T − Dx T
HI x T ≡ D50 T
Dose intermédiaire
La dose existante peut être utilisée comme dose intermédiaire pour la suite de
l'optimisation. Cette opération peut être réalisée manuellement en relançant
l'optimisation et en sélectionnant l'option permettant d'utiliser la dose de plan
actuelle comme dose intermédiaire pour l'optimisation, ou automatiquement en
sélectionnant Automatic intermediate dose (Dose intermédiaire automatique) dans
la boîte de dialogue Optimization (Optimisation) lors de la première optimisation.
Cette option déclenche le calcul de la dose intermédiaire après que l'optimisation a
convergé, puis poursuit l'optimisation automatiquement. Pour les plans IMRT, le
calcul peut aussi être déclenché manuellement en cliquant sur Intermediate Dose
(Dose intermédiaire) dans la boîte de dialogue Optimization (Optimisation). Cela est
pratique en particulier si le HDV (Histogramme dose-volume) calculé pendant
l'optimisation diffère du HDV obtenu pendant le calcul de la dose (par exemple,
lorsqu'il existe une grande hétérogénéité au sein du volume à traiter). Pour l'IMRT, le
calcul de la dose intermédiaire dans PO utilise la fluence optimale et ne tient pas
compte des effets inclus dans le calcul du déplacement des lames (de la transmission
des lames par exemple). Pour la VMAT dans PO, les points de contrôle réels
administrables sont utilisés et les propriétés du MLC sont incluses.
L'algorithme d'optimisation peut ajuster les séquences de lames pour les champs
VMAT ou les fluences pour les champs IMRT statiques en fonction de la dose
intermédiaire. Il calcule l'erreur entre le résultat de l'optimisation du premier tour et
le calcul de la dose, et pendant le second tour de l'optimisation, compense les
différences et tente d'obtenir un meilleur compromis. Pour la VMAT, le second tour
d'optimisation démarre au niveau multirésolution 3 ou 4, en fonction du paramètre
dans les options de calcul de PO.
Remarque : Si vous utilisez des modèles d'estimation de HDV qui ont été configurés avec une
version antérieure de l'algorithme d'estimation de HDV, voir la documentation de l'utilisateur
Eclipse pour cette version spécifique.
Remarque : Lorsque vous utilisez un modèle d'estimation de HDV qui a fait l'objet d'un
apprentissage avec une version d'algorithme d'estimation de HDV antérieure à la
version 15.5, la région de chevauchement n'est pas divisée en régions cible-structure-
spécifiques. Au lieu de cela, la région de chevauchement commune est estimée dans son
ensemble.
Équation 62
(X − X med)
> 1.56
X 90 − X med
or
X med − X
> 1.56
X med − X 10
où
Remarque : Il est possible que la reconstruction directe de l'HDV à partir des scores des
composantes principales obtenus à l'aide du modèle de régression produise une courbe non
décroissante. Dans ce cas, la courbe finale est obtenue en remplaçant chaque valeur de l'HDV
cumulatif estimé par la valeur maximale de la courbe estimée avec une valeur de dose
supérieure à la valeur de dose actuelle.
Équation 63
nT nT nOAR
∑ FT, L
i (LB) = ∑ FT,
i
U
(UB) + ∑ FOAR,
i
U
(UB)
i=1 i=1 i=1
nT nT nOAR
∑ FT,i L(UB) = ∑ FT,i U(LB) + ∑ FOAR,
i
U
(LB)
i=1 i=1 i=1
où
FT, U
(x) = Gradient total par rapport aux objectifs supérieurs du vo-
i
lume cible i à la position x de l'HDV de celui-ci.
FOAR, U
(x) = Gradient total par rapport aux objectifs supérieurs de l'or-
i
gane critique i à la position x de l'HDV de celui-ci.
FOAR,
i
U
et FT,
i
U
sont identiques ; chaque structure est mise en avant de la même
manière. Si un OAR ou volume cible possède plusieurs objectifs supérieurs, les
gradients des différents objectifs sont considérés comme identiques. Ces équations
déterminent l'emplacement (partie dynamique de l'objectif) et la priorité de l'objectif.
Dans la pratique, les objectifs d'optimisation des OAR sont définis à gauche (dose et
volume faibles) de la limite inférieure afin que celle-ci puisse être atteinte. Toutes les
priorités des objectifs OAR sont définies par rapport à celles des objectifs du volume
cible. En définissant la priorité du volume cible sur une valeur donnée, les
paramètres restants peuvent être déterminés de façon unique. La valeur de priorité
peut être outrepassée en définissant une nouvelle dans l'espace de travail DVH
Estimation Model Configuration.
En outre, l'objectif linéaire possède la même forme que l'estimation inférieure ; il peut
donc être en dessous de la limite inférieure à chaque paire dose-volume si le même
décalage est appliqué. Par conséquent, l'objectif linéaire présente un décalage
constant vers la gauche par rapport à l'estimation inférieure, c'est-à-dire que le
décalage est le même à chaque pourcentage de volume.
Si l'objectif linéaire avec préférence de la cible est utilisé, l'objectif linéaire est modifié
dans le volume à dose élevée correspondant aux volumes de chevauchement des
différentes structures cibles. Des étapes sont générées jusqu'à l'objectif linéaire de
façon à ce qu'il n'entre pas en conflit avec les objectifs inférieurs du volume cible.
Pour chaque région de chevauchement cible-structure-spécifique, un segment
horizontal est créé dans l'objectif linéaire au volume qui correspond à la combinaison
de tous les volumes cibles ayant un niveau de dose supérieur ou égal. La
segmentation horizontale se poursuit jusqu'à l'emplacement de l'objectif supérieur le
plus élevé associé au volume cible. Un segment vertical est ensuite créé, jusqu'à ce
que le volume de la combinaison de tous les volumes cibles ayant un niveau de dose
supérieur soit atteint (ou si la ligne d'origine est atteinte). Selon la forme de l'objectif
linéaire, certaines étapes ou toutes les étapes peuvent ne pas être visibles. Si l'objectif
linéaire avec préférence de l'OAR est utilisé, la ligne n'est pas modifiée.
Équation 64
−λ f × d f v
e
ged f v = F λ f , d f v =
d f v2
où
Équation 65
m n
gedv = ∑ δt × ∑ Ctv × ged f v
t=1 f =1
où
n = Nombre de champs.
Le facteur Ctv est introduit pour autoriser une certaine modulation d'un champ à un
autre et au sein même des champs afin d'obtenir une mesure GED visuellement plus
régulière. Des mesures GED plus régulières permettent d'obtenir des histogrammes
GED plus réguliers, qui sont plus simples à paramétrer par la suite.
La deuxième somme va au-delà tous les sous-champs de la géométrie de champ
définie. Si deux plans ou plus ont la même géométrie, les doublons sont supprimés
de la somme. Les positions des mâchoires ne sont pas prises en considération dans
cette procédure.
La figure présente un exemple de mesure GED.
Équation 66
−λF1
e × dF1, j
H F1 × dosetarget2 × × G(d)
dF1, j2
où en outre
Mesures aberrantes
Les composants de l'algorithme d'estimation HDV (composant de configuration de
modèle et composant d'estimation HDV) détectent les valeurs aberrantes. Celles-ci
sont trouvées en appliquant différentes mesures statistiques (comme la statistique Z,
la statistique Z modifiée et les résidus de la transformation de Student) aux mesures
des organes à risque (OAR) (caractéristiques anatomiques et scores des composantes
principales), aux mesures du volume cible (volumes et doses relatives) et aux
mesures du plan (prescription de dose). Plus d'informations sur les valeurs
aberrantes : Manuel de référence de photonthérapie et d'électronthérapie Eclipse.
Optimisation multicritères
L'exploration des compromis basée sur l'optimisation multicritères (MCO) dans
Eclipse représente une implémentation aboutie de l'application d'optimisation multi-
objectifs au domaine de planification d'un traitement de radiothérapie, développée
en collaboration avec l'Institut Fraunhofer des Mathématiques pour l'Industrie, à
Kauserslautern, en Allemagne. Le résultat n'est pas un algorithme distinct en tant
que tel, mais contient plusieurs aspects d'un algorithme qui sont décrits ci-dessous.
Équation 67
min f x , g x ≤ 0
x∈X
46 La surface de Pareto est un concept propre à l'optimisation multi-objectifs. Tout plan de traitement vient
compenser, d'une certaine façon, les différents objectifs de compromis pour ce qui concerne la couverture
de la tumeur et la préservation des OAR. Le plan de traitement vient compenser ces objectifs de manière
efficace si aucun objectif de compromis ne peut être amélioré sans dégrader un autre objectif de
compromis. L'intégralité des plans de traitement qui sont efficaces vis-à-vis de certains objectifs de
compromis fixes est qualifiée de surface de Pareto.
En plus des 3n + 1 plans générés par les étapes de base (ce qui inclut le plan
équilibré), certains plans supplémentaires peuvent être produits au moyen de la
manipulation spécifique de volumes cibles (plus d'informations : Amélioration des
objectifs cibles à la page 256).
Lorsque vous étendez la plage d'exploration des compromis en cliquant sur l'icône en
forme de flèche située tout à gauche du curseur d'exploration des compromis, un
plan supplémentaire est généré dans l'ensemble de plans en suivant l'étape 1 décrite
dans le tableau ci-dessus.
Pour améliorer le niveau de dose obtenu d'une certaine valeur, δD, définie en interne
comme étant une fraction prédéfinie de la dose prescrite, un objectif d'optimisation
supplémentaire est placé sur la dose D0 − δD avec une priorité élevée phigh. Si l'objectif
dans le plan source n'a pas suffisamment contribué au coût pour l'optimisation, des
étapes sont observées en interne pour pousser davantage l'OAR au-delà des valeurs
d'objectif définies par l'utilisateur. Enfin, pour ces objectifs qui ne sont pas améliorés,
un objectif supplémentaire est ajouté avec une priorité phigh pour permettre une
dégradation de manière contrôlée.
Les objectifs et priorités ajoutés ont été ajustés de manière heuristique afin d'offrir un
espace d'exploration des compromis cliniquement utile au sein de la plage des
priorités autorisées pour l'algorithme PO. Ils sont par ailleurs mis à l'échelle avec les
objectifs inférieurs du volume cible inclus dans la génération du plan. L'algorithme
fournit des plages d'exploration des compromis par défaut de 20 % environ de la
dose de prescription pour les objectifs inclus. Cependant, si un objectif inférieur cible
n'est pas inclus, les priorités et doses par défaut sont utilisées, ce qui peut générer
certains résultats inattendus. Il est recommandé de toujours inclure au moins un
objectif inférieur cible ou un objectif d'homogénéité dans l'exploration des
compromis. Un exemple d'objectifs supplémentaires est illustré dans le tableau ci-
dessous.
100
1
90
2
80 3
70
Volume [%]
60
50
δD/2 δD δD
40
30
c d e
20
a b
10
0
0 10 20 30 40 50 60
D0;2 Dose [Gy] D0;1
1. Cible
2. Organe 1
3. Organe 2
100
1
90 111
1
2
80 3
70
Volume [%]
60
50
40
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60
Dose [Gy]
1. Cible
2. OAR (HDV original)
3. OAR (HDV élargi)
100 1
90
80
70
Volume [%]
60
50
40
30
20
2
3
10 4
0
0 10 20 30 40 50 60
Dose [Gy]
1. Objectif à améliorer
2. Objectifs supplémentaires placés à l'endroit de la dose maximale
3. HDV original
4. HDV amélioré
Figure 37 Exemple d'étape pour améliorer l'objectif inférieur du volume cible lors de la
génération d'un plan
L'espace de plans
L'ensemble de plans se compose de m plans au total, parmi lesquels le plan équilibré
et tous les plans alternatifs. L'espace de plans, X , disponible pour l'exploration des
compromis, contient les plans de l'ensemble de plans ainsi que toutes les
combinaisons convexes de ces plans :
Équation 68
m m
X= ∑i = 1 μix i ∑i = 1 μi = 1, μ ≥ 0
Dans l'équation, x i , i = 1, .., m sont le plan équilibré et les plans alternatifs, et
μi, i = 1, .., m sont les coefficients de la combinaison convexe.
Objectif de point de dose-volume (supé- En premier lieu, le meilleur niveau de dose obtenu
rieur/inférieur) est déterminé parmi tous les plans dans l'ensemble
de plans. Ensuite, un objectif de point placé à ce ni-
veau de dose est utilisé pour déterminer la valeur
de la fonction du coût de tous les plans. Le coût est
calculé de la même manière que pour la fonction
du coût d'optimisation (plus d'informations sur la
fonction du coût d'optimisation : Objectifs dose-
volume à la page 211).
Mécanisme de sélection
Partons du principe que, en déplaçant le curseur sur la gauche, le système de
planification communique le désir d'améliorer le critère j selon la valeur d'objectif τ.
L'algorithme d'exploration des compromis calcule ensuite un plan à partir de l'espace
de plans atteignant la valeur d'objectif souhaitée τ en résolvant le problème
d'optimisation suivant (problème de sélection) :
Équation 69
où
50 Monz M, Küfer K H, Bortfeld T R and Thieke C: Pareto navigation: algorithmic foundation of interactive
multi-criteria IMRT planning,, Physics in Medicine and Biology 53 (2008) 985-998
Équation 70
Xb = x ∈ X f x ≤ b
Comme évoqué auparavant, cela a une incidence sur le problème de sélection. De
plus, si certains b sont imposés, les meilleures valeurs de l'objectif de compromis
individuelles possibles définies par
Équation 71
yiI b = min f i x
x ∈ Xb
peuvent être supérieures aux meilleures valeurs possibles dans le cas illimité b = ∞ .
La zone sur le curseur qui correspond aux valeurs entre yiI ∞ et yiI (b) est grisée pour
que l'utilisateur puisse visualiser cet effet.51
Remarque : Les versions 11.0 ou ultérieures des algorithmes de calcul de la dose nécessitent
l'utilisation des versions 11.0 ou ultérieures des algorithmes LCM. Les algorithmes de calcul
de dose précédents ne fonctionnent qu'avec les algorithmes LMC précédents (versions 10.0 ou
antérieures).
3
6
5
7
1. Faisceau de rayonnement
2. Lame du MLC
3. Extrémités de lames arrondies
4. Dose
5. Valeur du Leaf Gap dosimétrique
6. Dose transmise à travers les extrémités de lames de MLC arrondies et fermées
7. Dose transmise à travers les lames de MLC
1. Épaisseur de languette
2. Épaisseur de languette
3. Leag Gap dosimétrique
Une languette exposée dans un champ modifie la fluence irradiée en stoppant une
partie des rayonnements supplémentaires. La quantité bloquée est proportionnelle
au rapport entre les largeurs de languette et de lame. (La rainure modifie également
la fluence, mais cet effet est plus petit et n'a pas été modélisé dans les algorithmes.)
C'est ce qu'on appelle « l'effet Tongue and Groove ».
L'effet Tongue and Groove est modélisé dans les algorithmes d'irradiation de
fluences en étendant les projections des lames perpendiculairement à leur
déplacement à l'aide d'un paramètre d'extension approximatif (Figure 39 à la
page 265), qui est légèrement inférieur à la largeur réelle de la languette. Ce
paramètre n'est pas configurable par l'utilisateur et dépend du modèle de MLC et de
la version de l'algorithme.
L'effet Tongue and Groove est pris en considération dans toutes les fluences utilisées
dans le calcul de dose et est visible dans la fluence réelle affichée pour les champs
IMRT. L'effet est plus significatif dans les traitements DMLC et par arcthérapie que
pour les techniques d'irradiation de MLC statique.
52 Autre discussion sur le sujet : Spirou SV & Chui CS : Generation of Arbitrary Intensity Profiles by
Dynamic Jaws or Multileaf Collimators. Medical Physics, 1994, Jul; 21 (7): 1031–41.
53 Lame hors distance de chariot (LOC, étendue de lame). La distance FX maximale de lames du MLC
adjacentes. Également la largeur maximale d'un sous-champ pour la méthode de modulation d'intensité
dynamique conventionnelle.
Distance effective des lames hors chariot (ELOC). La même chose que LOC, mais les distances de lames
parquées et la marge FX de collimateur sont réduites à partir de là. Définit le point de recouvrement de
taille de champ entre traitements avec groupe de chariots simple et double.
3
1
1. Fluence à délivrer
2. Premier segment : les paires de lames sont postées sur le bord gauche de la cible
3. Dernier segment : les paires de lames sont postées à l'extrémité droite de la cible
Figure 40
Premier et dernier segment délivrant une fluence
Données d'entrée
Prenez l'exemple d'une matrice de fluence de 5 × 3 (trois paires de lames) dans le
tableau.
Entre les points donnés, le profil est considéré comme linéaire. Chaque coupe est
tracée dans la figure. Il y a deux maximas locaux pour la coupe 0 et un seul pour
chacune des coupes 1 et 2.
0.7
1 1
0.5
1
0.8
0.6
0.4
0.6
0.5
0.3
0.4 0.4
0.2
0.3
0.2
0.1
0.2
2 2 2
1. Niveau d'intensité
2. Position
3. Coupe 0
4. Coupe 1
5. Coupe 2
La coupe 0 est la plus complexe et elle obtient la vitesse de lame maximale (physique)
absolue comme vitesse maximale. Considérant une largeur de champ de 10 cm, une
vitesse des lames maximale physique de 2 cm/s, un débit de dose de 600 UM/min
(=10 UM/s) et une puissance de sortie maximale désirée de 200 UM (à l'intensité 1), il
faut 10,0/2 = 5 s pour balayer le champ à la vitesse maximale physique, durant
lesquelles 50 UM ou 1/4 de la puissance de sortie maximale sont délivrées. La durée
d'irradiation, mesurée en intensité T , est donc 1,2 + 0,25 = 1,45 (la puissance de sortie
totale de la machine est de 290 UM).
Le plan de déplacement des lames pour la coupe 0 est présenté dans la figure.
0.6
0.0
-5 -2.5 0 2.5 5
1. Niveau d'intensité
2. Position
La figure ci-dessus n'est pas seulement réaliste, elle montre aussi que l'importance
d'un rayonnement non désiré croît lorsque l'intensité désirée décroît. Cet effet peut
toutefois être corrigé, dans une certaine mesure, par la résolution de l'équation ci-
dessus pour I x , en remplaçant tous les points d'intensité par
I new x = (I − α) − 1(I x − αT) et en alimentant la nouvelle matrice de l'algorithme. Les
valeurs négatives sont remplacées par zéro dans le fichier d'intensité corrigée.
3
1.45
1
1
0.5
-8 -4 0 4 8
1. Niveau d'intensité
2. Position
3. Zone de chevauchement
Calcul du facteur UM
Dans le LMC, l'équivalent en intensité de la durée d'activation du faisceau, le facteur
UM, est donné comme suit :
Équation 72
MUFactor = w ⋅ smin + C
C = max j ∑j
où
C = max j Σ j = maximum de ces sommes pour toutes les coupes, complexité cons-
tante pour une certaine matrice de fluence, dépendant seulement des
valeurs d'intensité (relative) de la matrice.
D = maximum de champ en UM
Équation 73
1
MUFactor = max f i, j
j, i
où
Calcul du facteur UM
Le facteur UM est calculé de la même manière que dans la méthode Modulation
d'Intensité Dynamique. Cependant, pour le calcul du facteur UM, on considère que la
vitesse de lame est infinie car le faisceau n'est jamais activé pendant le mouvement
des lames. Cela conduit à une équation plus simple, dans laquelle le facteur UM est
directement obtenu à partir de la constante de complexité :
Équation 74
MUFactor = C
où
C = max j Σ j = maximum de ces sommes pour toutes les coupes, complexité cons-
tante pour une certaine matrice de fluence, dépendant seulement des
valeurs d'intensité (relative) de la matrice.
Équation 75
Enfin, les unités moniteur totales MU total sont calculées conformément à l'équation
suivante. La fluence utilisée pour le traitement du patient fournit deux valeurs pour
l'optimisation : la valeur maximale de la fluence théorique OFmax et le facteur de
modulation d'intensité MUFactor qui dépend de la forme de la fluence, qui sont
multipliés dans le nombre total d'UM :
Équation 76
Exemple :
Lorsque la normalisation du plan est définie sur 100 %, le pourcentage de
prescription de dose sur 100 %, la dose de fraction sur 1,0 et que l'unité de fluence est
de 10 × 10, c'est-à-dire lorsque tous les éléments sont définis sur la valeur 1,0, la dose
obtenue doit être de 1,0 Gy dans la géométrie de mesure quand la contribution UM
du champ est égale à MUGy(10,10) .
Équation 77
où wi
CBSFeff = sum(i) CBSF(xi,yi)
où
Normalisation de la fluence
La normalisation de la fluence est telle qu'une fluence constante de 10 × 10 cm2 avec
la valeur 1,0 fournit la dose mesurée à 10 cm de profondeur avec la DSF spécifiée
pour un fantôme d'eau semi-infini et la quantité d'UM donnée. La DSF (distance
source-fantôme) de la géométrie de normalisation est la même que celle utilisée dans
la configuration de l'unité de traitement. La normalisation est basée sur la
superposition, c'est-à-dire qu'un champ de 20 × 20 cm2 avec une fluence constante de
1,0 entraîne une dose environ 1,1 fois supérieure (+10 % de la dose) à la profondeur
de 10 cm, alors qu'un champ de 5 × 5 cm2 ne donne qu'environ 0,9. Les valeurs des
doses sont obtenues en multipliant les valeurs par NF (Équation 75 à la page 278).
Les valeurs de fluence ne compensent pas l'effet CBSF. Seul le calcul d'UM peut
réaliser cela.
Remarque : Les versions 11.0 ou supérieures des algorithmes de calcul de dose AAA et
Acuros XB nécessitent les versions 11.0 ou supérieures des LMC.
3 4
1. Banc de lames A
2. Banc de lames B
3. Les lames se referment derrière la mâchoire X1, à 9 cm de l'axe central.
4. La première paire de lames force le cadre de chariot du banc A, complètement derrière la mâchoire X2.
Figure 44 Positions de lames en champ statique pour la mesure de transmission des lames avec
MLC Varian HD-120
54 T. LoSasso, C.-S. Chui, and C. C. Ling: Physical and dosimetric aspects of a multileaf collimation system
used in the dynamic mode for implementing intensity modulated radiotherapy. Medical Physics 25,
1919-1927 (1998).
55 M. R: Arnfield, J. V. Siebers, J. O. Kim, Q. Wu, P. J. Keal, and R. Mohan: A method for determining
multileaf collimator transmission and scatter for dynamic intensity modulated radiotherapy. Medical
Physics 27, 2231-2241 (2000).
Remarque : Lorsque la fluence réelle est mentionnée dans ce chapitre, elle se rapporte aussi aux
fluences additionnées à partir des différentes fluences d'ouverture pour les champs
d'arcthérapie.
1
2
ECLIPSE
5
8
6
7
9
PORTAL
CLINAC DOSIMETRY
1. Plan de traitement contenant une fluence réelle et des déplacements calculés des lames du DMLC
2. Créer le plan de vérification
3. Plan de vérification contenant l'image portale calculée (encerclée)
4. Générer l'image portale calculée
5. Transférer le plan de traitement au Clinac
6. Image portale mesurée acquise de la dose délivrée
7. Acquérir l'image portale
8. Comparer les images de dose portale mesurées et calculées
9. Images portales mesurées et calculées
Étape Application/Module
Aligner les images pour corriger les petits dé- Portal Dosimetry
fauts dans l'étalonnage de la position de
l'imageur.
Algorithme PDIP
L'image de dose portale prédite est déterminée au niveau de la plaque du détecteur
de l'imageur portal, en ignorant la table de traitement ou le patient. L'algorithme
PDIP produit une image basée sur l'unité d'étalonnage (CU). PDIP tient toujours
compte de la distance source-détecteur (DSD) de la mesure. La résolution d'image est
ensuite projetée à la distance source-axe (DSA), et une rotation appropriée du
collimateur est appliquée.
Équation 78
où
× = Opérateur de convolution
PSF( f sx, f sy) = Facteur de diffusion due au fantôme pour la taille de champ f sx, f sy ,
défini à la DSA (distance source-axe)
OF( f sx, f sy) = Facteur d'ouverture du collimateur pour la taille de champ f sx, f sy ,
défini à la DSA et normalisé en CU à une taille de champ de
10×10 cm
Équation 79
f x, y v r x, y
f′ x, y = MUfactorOFmax
où
Équation 80
−r2 /2σ2i
kr = ∑ ai 1
2πσi
e
i
où r = distance à l'origine