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Certains entendront : pourquoi quelque chose et pas rien ? Cette
question n’intéresse pas notre vie concrète puisque j’existe, quoi qu’on en
pense et quoi qu’il arrive. À supposer qu’on revienne un jour aux origines de
l’homme en remontant les milliers de siècles, la vraie question restera
intacte : quel est le sens de ma vie ? Vers quoi vais-je, emporté par le temps
au galop de l’histoire ? Vers quel néant ou quelle plénitude va s’achever ce
monde qui m’entoure et qui m’imbibe ?
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Et pour ce service, les prêtres reçoivent un pouvoir spirituel. Saint
Jean-Paul II nous l’a écrit : « Par la consécration sacramentelle, le prêtre est
configuré à Jésus Christ en tant que Tête et Pasteur de l'Église et reçoit le don
d'un «pouvoir spirituel » qui est participation à l'autorité avec laquelle Jésus
Christ, par son Esprit, guide l'Église. » (Pastores dabo vobis 21)
Mais, pire encore. Les abus de ce pouvoir spirituel sont des actes
spirituels retournés au Démon. Il faut se souvenir que l’esprit humain est ce
qu’il y a de plus intérieur à l’homme. L’esprit met plus longtemps à se mettre
en route que l’émotion car il est plus profond. Mais quand il se met en branle,
l’esprit fait tout trembler. Un dictateur politique peut contraindre la chair. Il
ne peut accéder à l’esprit que si nous le lui offrons. Mais le prêtre accède à
l’esprit d’un autre par la grâce de ce pouvoir spirituel. Par exemple, quand il
abuse de ce pouvoir pour entraîner son petit frère ou sa petite sœur dans une
relation abominable. Ce pouvoir spirituel n’est pas donné pour un « aimez-
moi » mais pour un « aimez-vous les uns les autres ». Qu’il soit de sexe ou de
fric, un abus de pouvoir spirituel revêt un caractère gravissime.
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de judiciarisation, commis sur des jeunes femmes ou des jeunes hommes, sur
des personnes consacrées, en profitant de ce pouvoir spirituel, alors
détourné de son but divin au profit du prêtre et de ses fantasmes.
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gémirons. Bien mauvais le serviteur qui gémirait des demandes du maître.
Qui se plaindrait des ordres qu’il ne comprend pas. Qui réclamerait sans
cesse des explications. Qui répugnerait à certains services jugés trop vils à
ses yeux…