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LUI. —
275. Trimestre 1909".
NOTICE
SUR LA
a) Historique
-fondateur
Moulay Ahmed ben Mohammed ben Bel Aïch,
originaire de Yambo (sur la mer rouge). Sa généalogie
ben Sidi Abdallah, ben Sidi Idris és-Segtiir, ben Sidi Idris,
ben Sidi Abdallah el Kamil,. ben Sidi EL Hassan el
kheloua. É
La vallée de Zegzel était à cette époque habitée par les
Oulad ou Brahim, fraction de tribu actuellement presque
éteinte et dont quelques descendants seulement sub
le nom de « t'obba »
(médecins) parce qu'ils pratiquent
« khotba » le vendredi ».
—
« Mais que Dieu leur donne le savoir et la science,
s'empressa d'ajouter Sidi Mohammed ben Yacoub».
Ces deux vœux furent parait-il exaucés : Les descen
dants de Sidi Mohammed ben Yacoub, fixés près
actuels
bouts.
Moulay Ahmed ben Mhammed ben Aïch était un hom
me doux, inoffensif et charitable à l'excès. Entouré de
la vénération de tous et déjà fort âgé il ne songeait plus
1°
Moulay El Kébir (1) ;
2°
Moulay Seddik ;
3°
Moulay El Mostefa ;
;5
4°
Moulay el Boukhari (1)
5°
Moulay Bouchta (1) ;
6°
Moulay Tayeb;
7°
Moulay el Hachemj.
le chapelet :
fati
—
278 —
1°
Oulad El Hadj Ben Saïd.
2°
Oulad El Hadj Tayeb.
2° Oulad Moulay El Mostefa.
4° Oulad Moulay Bouchta.
et de chèves.
1°
Dechra de Zegzel proprement dite (Oulad El Hadj
ben Saïd) ;
2°
Dechra de Tafraout (Oulad Hadj Tayeb) ;
el
c) Zaouia de Talmest
— —
les Oulad Ali Nsaba (fraction des Oulad Ali Chebab Béni
Ourimmèche); les Harakat et les Hafata (Oulad Abbou);
les Hadouyin (Béni Zegzou); les Béni Kilin et les Ah
Ouissan (Guelaya); les Riahat autres que les Oulad El
Aïch (Houara des Triffas).
e) Zaouia de Takerboust
en cinq familles :
f) Zaouia de Malou
NEHLIL,
Officier-Interprète.
POÉSIES DU SUD
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286 —
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—
287 —
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(: emphatique), même sens que ^sJp.
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—
289
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(2) o^ ♦». w*SV
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bL
(1) ^....J-»
Ce mot désigne les cols ou passages situés
(2) -A-Jj-3
«baïonnette, lance», et, en général, toute
arme destinée à percer.
(3) ^tf-Lij
pi. de pi. de lsJï-
J %5
(4) «b»! U V. 3e
Lr~>
<s ^
j**-'
-^ J (5)
de fatigue » .
U—
(5) , usité généralement dans le sens de « être
généreux », se dit aussi d'un terrain pierreux qui,
venant pour ainsi dire à s'amollir, se met à produire.
291 —
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(3) ^
j!*-»! (litt. L) est ici une simple
exclamation.
—
293 —
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U ^JsLa.j-^aJ ta!
»_r
—
294
TRADUCTION
(1) Une croyance populaire veut que les sutures des os du crâne
soient des lignes d'écriture en langue syriaque, révélant la destinée
de chaque homme.
(2) El-Hadj Aïsa, patron de Laghouat, auteur de poésies à la louange
du Prophète.
rendre le calme.
ÎL-j ïY oJ!
^ j! ^LJ!
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299 —
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(1)
(2) «-iTj'S, comme v^jjS.
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TRADUCTION
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(1) Pour ,
prononciation courante.
JujiJ troubler». —
Cette forme irrégulière es
(4) «se
20
—
304 —
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venir, .
—
305 —
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J L^wJJ ^UL
_^»1ej
JL J*^
^ xJUM jj -JL
(2) (jM'L,
pour^^t^ L.
(3) Pour 5j-m*a, c'est la prononciation habituelle.
—
306 —
"
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-
> a— X—j'a A—j^^-i.n'S, ) t j.— L3 i^j^
TRADUCTION
SUR
S. BIARNAY.
LES GROUPEMENTS INDIGENES
DE
faisant connaître, toutes les fois que cela a été possible, le nom
de leurs auteurs.
Telle est la tâche que nous avons entreprise et que nous nous
Pour nous guider dans cette œuvre, nous avons utilisé et nous
C'est d'abord une carte de l'Algérie divisée par tribus, dressée par
I. La division du territoire :
1°
Parallèlement à la côte : le Tell et le Sahara ;
2"
Perpendiculairement à la côte : les trois provinces qui com
prennent chacune :
b) Des tribus ;
c) Des fractions.
1°
Les tribus sédentaires qui habitent et cultivent un espace cir
ses habitants ainsi que ceux des fantassins armés et des cavaliers
armés qu'elle peut mettre sur pied.
dans le commerce.
Douar du Djendel
ou point de l'est. A
Une autre indication pouvait laisser aussi deviner la
diversité de race et d'origine de la population fixée sur
sud-ouest.
d'abord en commun .
1°
Occupation ancienne et continue ;
2°
Acquisitions ou échanges faits entre parents d'une
partie du sol primitivement occupé par leur auteur
commun ;
3°
Acquisitions, par des tiers, aux héritiers des pre
miers occupants ;
4°
Donations entre parents d'une partie du sol occupé
tionnel) ;
6e
Acquisitions par des tiers à des indigènes dont les
droits remontent au Beït-el-Mâl.
L'indivision est le mode général de possession du sol :
(1806) (1).
On signalait chez les Djendel en même temps qu'une
fraction presque exclusivement composée de marabouts
* *
militaire.
ferkas ou fractions :
Haouara 784 —
gués. Toutes les tribus qui par leur habitat géographique (berbères
montagnards, nomades sahariens) ne versaient pas d'impôts régu
liers et pouvaient de ce chef se considérer comme échappant à
Haouara 939 —
aujourd'hui
priétaires) que la
profitait,redevance c'est à tous les
membres de leur famille. Les Oulad Lakhdar, bien que
suit :
détenus par des indigènes des Oulad Ali, des Meharza et des Oulad
El Abbès du douar-commune du Djendel. Le peuplement du nou
veau centre qui reçut alors le nom de Lavigerie, s'effectua en 1894.
ciale.
d'hectares labourés.
La reconnaissance de la terre d'Aïn ed Dem fut effec
22
—
328 —
immeuble.
Enfin au moment de l'application de la loi du 26 juil
let 1873 dans le douar du Djendel, l'Etat ne possédait
plus qu'un des lots du lotissement de 1855 et trois
parcelles.
329 —
de Miliana.
D'origine arabe, les Béni Ahmed sont installés dans la
région qu'ils occupent depuis beaucoup moins de temps
d'après les uns que les autres tribus de l'ancien aghalik
session à
sujet, leur a été dérobé.
ce
lès aurait consacré les droits des Oulad Sida sur les
terrains où ils avaient été installés, admettant pour le
reste des terres une donation antérieure faite en faveur
des Béni Ahmed par le beylik. Mais, il ne reste aucune
mettre en elle.
—
332 —
nistré les Béni Ahmed, est celle des Oulad bel Hosséïn.
rant trois fils : Bou Alem bel Hosséïn qui était maréchal
des logis de spahis avant d'être nommé caïd des Bou Hal
louan. Le second Abdelkader a servi au Makhzen de
Miliana. Seul, le troisième, M'barek, était resté dans la
tribu.
La famille des Oulad Aghioum a partagé pendant
sort que les deux douars des Oulad Allouan et des Oulad
Gaïd renferment à eux deux la majeure partie des gens
riches de la tribu.
L'oued Telbenet partage celle-ci en deux parties pres
»
» »
Sénatus-
Au moment de l'ouverture des opérations du
consulte la tribu des Béni Ahmed comprenait une
Hommes 986
Femmes 1 .035
Enfants 1.329
149 maisons qui, ainsi que nous l'avons dit, avaient été
construites à la française et se trouvaient agglomérées
dans les vallées de l'oued Telbenet et de l'oued Guer
gour.
peu fondées.
bestiaux et en bêtes de
; le rahn y est donc
somme
en nature, c'était :
—
Selatna... 297 32 »
—
Ben Ali 85 27
—
Bou Cherchara 145 08 »
Total .1 1.030 h. 20 a. 50 c.
* *
tantôt, la
soustente, tantôt, dans des maisons.
position du territoire :
Terrains communaux :
Cimetières 27 h. 94 a. 50 c.
238 63
Parcours 210 68 50
Domaine public 309 24 30
Biens domaniaux 1.632 10 50
Total 12.528 79 90
338 —
»
Beaucoup de terres sont exploitées dans l'indivision ;
lacause en est principalement la grande valeur qu'ont,
1°
(1) Décret du 11 février 1857, concédant une partie du domaine
d'Aïn-Gueblia, d'une étendue de 799 h. 74 a. 70 c, au sieur De
la Monneraye ;
2"
Abandon d'une superficie de 13 h. 89 a. 50 c. au profit de
divers indigènes des Matmata en échange d'un terrain concédé à
un sieur Raynaud pour l'établissement d'un moulin.
—
341 —
(1) Par suite d'un levé très régulier et très exact, exécuté en
1869, la contenance de l'azel se trouva réduite à 740 h. 68 a. au
lieu de 803 h. 85 a. 55 c.
—
343 —
Hommes 361
Femmes 408
Enfants •
412
Lar'ouat 153 —
Mahazza 100 —
Dehagna 196 —
y compris centimes
qu'elle
appelle Béni Faten —
une population totale de 2.414 habitants,
dont 460 fantassins et 64 cavaliers armés. Celle de 1852 portait
2.425 habitants, 484 fantassins et 71 cavaliers armés ; elle indi
quait en outre pour les terres labourées une étendue approxima
23
—
344 —
loire :
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S H S u Q
(1) Ces décrets ont été publiés deux fois au Rulletin Officiel du
Gouvernement général de l'Algérie : la première fois en 1868
(p. 1181) ; la seconde en 1870 (partie supplémentaiee, p. 1).
—
345 —
sa fortune.
Après la prise de Tehert par les Fatemides, les Mat
mata, comme d'ailleurs les autres tribus berbères iba
les Lemaïa. Leur exemple fut imité par leurs voisins les Louata,
les Hooura, les Zouagha, les Matmata, les Miknaça et les Zenata.
(6) Ibid. t. i. p. 243.
(7) Ibid. t. i. p. 244.
tribus (4).
Le grand historien nous apprend aussi qu'une partie
des Attaf »
(1), avait été occupé par des Louata. Ceux-ci
qui auparavant « fréquentaient la vallée de Mina depuis
la de Yaoud, du côté de l'Orient, jusqu'à
montagne
expédition » (2).
Une guerre ayant éclaté entre les Louata et leurs voi
riers nefzaouiens »
(4), qui allaient être les fermes sou
batailleur et indépendant.
rage personnel.
années auparavant.
marabouts.
Du temps d'Abdelkader, un fils de cette famille du
nom de Si Oubidja était parvenu au pouvoir et avait
influence.
A cette époque, les Matmata avait pour caïd un étran
ger, Mohammed ou Ali, fils de l'ancien bey d'Oran.
—
353 —
1°
La section de l'Oued Tighzert comprenant les frac
tions suivantes :
Oulad Saada,
Oulad Younès,
Oulad Ali bou Seba,
Oulad Rahmoun.
2°
Celle du Djebel Louh comprenant les fractions ci-
après :
Hamzat,
Zebala,
Oulad Madi,
Oulad Ouzerar,
Oulad Hamida.
rachetées.
121 cavaliers armés. Elle donnait en outre aux terres labourées une
étendue approximative de 6.600 hectares.
GROUPES D OIANIAUX Immeubles Groupe S
m
co
-co
■3
»*■"
co
de
à
co .ïï
TOTAL
propriétés a a
Autres public S
DES DOUARS
Forêts des services o
privées
i communaux
immeubles
1
C. H. A. C. » H. A. C. » H. A. C.
B. A. C. H. ».. C. H. A.
en
le à le lentis-
d'Alep, chêne glands doux, le chêne vert et
(1) Nous écrivons Ghrib sans s final, ce mot étant déjà un plu
riel .
(1) Les Djochem, les Acem et les Mocaddem furent installés dans
le Tamesna, les Riah dans l'Hebet, au sud de Tétouan, et dans les
régions maritimes d'Azghar, entre Tanger et Salé. Ibn Khaldoun,
op. cit., t. i, p. 49 et 60.
—
358 —
trionale, t. n, p. 191.
-
359 -
gne pour châtier Abou Bekr ibn Arîf, chef des Soueïd et
s'emparer du pouvoir.
une colonne alla installer le successeur que nous lui avions dési
gné. Cf. Urbain, op. cit., p. 404.
—
362 —
1° Béni Rached ; É
2°
El Hadeïfa (Eddifa) ;
3°
Oulad Ali ;
4°
Oulad Maguel (2).
Oulad Nouai,
—
363 —
Zekkat 7.783 63
Achour 10.588 70
Centimes additionnels 3 307 02
,
Total 11.679.35
Oulad Ali,
Berbouch,
Oulad Maguel,
El Abadlia,
Oulad El Madjoub, \
Oulad Si Ahmed ben Daoud, ? marabouts de la tribu.
Hédifa, )
(1) Urbain (op. cit., p. 410) partage la population des Ghrib en
250 hommes en état de porter les armes, dont 100 cavaliers envi
ron, 500 femmes, enfants et vieillards. La carte de 1851 indiquait
pour cette tribu une population totale de 3.350 habitants, dont
200 fantassins et 230 cavaliers armés. Celle de 1852 donnait des
chiffres identiques et ajoutait que les terres labourées avaient une
étendue approximative de 3.800 hectares.
—
364 —
Souk-el-
Il existe un marché dans la tribu même, à
Djemaâ. Le caïd des Ghrib en avait la surveillance.
Les Ghrib fréquentaient également le marché de l'Arba
du Djendel et celui de Médéa (1).
Deux immeubles existant dans cette tribu ont été
classés par le Sénatus-Consulte dans les biens du
Domaine. C'était : 1° une partie de la terre d'Amoura ;
2° le territoire d'Aïn-Mecied.
Quant aux massifs forestiers d'Hofret-Tagret et de
Dra-ben-Dakhnouch, ils furent, en raison des revendi
14.640h 55°
Melks 65 a
Biens communaux :
llh35a
Cimetières
Un emplacement de mar
ché 1 50 } 828 61 »
Total 16.037h75<
souvent contradictoires.
la commission du Sénatus-
(2| Renseignement recueilli par
l'Ouest.
Cette dernière tradition semble la plus vraisemblable
1°
Oulad Hamouda ;
2°
Oulad ben Alia ;
3°
Drâ Saboun ;
4» El Ghonder (2).
Oulad Hanich,
Cheroua,
El Fouaga,
El Anabelia.
—
367 —
Zekkat 2.335 90
Achour 444 50
Centimes additionnels 500 48
Total 3.280 88
et vieillards.
forestier.
Ce fut dans ces conditions que les décrets de délimi
tation et de répartition du 23 septembre 1867 vinrent
h40a 95°
1 3.635
Biens communaux :
h a
. 570 11 )
576 39 »
6 28 j
172 80 »
80 » »
4.464h59*95°
—
369 —
1° Oulad Moussa ;
2» Oulad Deïlmi ;
3» Oulad Djoutha.
(1) Les Romains ont laissé sur le territoire des Ouamri de nom
breuses traces de leur séjour. Certains indigènes prétendent
même que l'expression Ouamri n'est qu'une corruption du mot
Romani. Actuellement, on écrit souvent Ouameri.
(2) Urbain, op. cit., p. 408, donne des Ouamri une autre division :
Oulad Moussa,
Oulad Djouta,
Oulad Belal,
Rahman,
Statmia.
Oulad ben Souna,
Oulad Dinmi,
Oulad El Aïani.
—
370 -
un caïd (2) .
bis.
L'étendue du territoire des Oitemri avait été jadis plus
des habitants.
L'étendue du territoire des Ouamri fut encore diminuée
plus tard, lors de l'érection du centre de Lodi en com
*
* *
3.248 hectares.
-
374 —
fixée :
25
—
376 —
2°
tion du caïdat de Tebourba dans le contrôle de Tunis ; une sous
fraction des Oulad Aïar dans le caïdat de Sliman du contrôle de
Grombalia ; 3° une sous fraction des Oulad Ranem dans le caïdat
deMateurducontroledeBizerte.il existe également une tribu
des Soumata chez les Djebala du Maroc au N.-E. d'El-Ksar-el-Kebir.
Cf. Michaux Bellaire. L'organisme marocain in. Revue du Monde
musulman, t. ix, septembre 1909, p. 20.
(1'
380 —
sons (1).
Jusqu'alors aucune liaison n'était venue coordonner
mettre. 1
Un de nos premiers actes administratifs dans la tribu
fut de décider que toutes les propriétés dont la famille
des Berakna s'était emparée sur son territoire, seraient
séquestrées.
Plus tard, son fils El Hadj Kouïder, qui avait été maré-
fonctions en 1866.
de la jurisprudence malekite.
sacrer un état de choses qui existait déjà quatre cents ans avant
eux et dont parle Ibn Khaldoun qui donne à ce genre de propriété
au régime forestier.
L'enquête faite à ce moment fit ressortir que ces
et s'élève à 30 de la vallée de
mètres environ au-dessus
payé par elle se montait à 24.395 fr. 45, dont 3.720 fr. 94
de centimes additionnels (2).
fixée :
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1
—
389 —
tution.
Remarquons tout d'abord que par la circulaire du
21 1866, la tribu des Soumata avait été placée dans
mai
modifications depuis.
I
Les deys d'Alger avaient organisé à leur profit dans le
beylik de Titteri trois grandes fermes domaniales, qu'ils
ces considérables,
26
—
392 -
d'orge (1).
Les grains récoltés sur les fermes du Dey étaient
apportés à Alger à l'aide de chameaux de location. En
1178 (1765) le prix de ces transports avait été fixé à
2 patates chiques 1/2 par chameau d'Amoura à Alger et
1867, p. 297.
(1) Federmann et Aucapitaine, op. cit. 1867, p. 368.
(2) De Voulx, Tachrifat, Alger, 1853, p. 55.
(3) En dehors des fermes du Dey il y en avait d'autres consti
tuant l'apanage du bey de Titteri, etc.
—
393 —
(2) Une ferme du beylik existait déjà en ce point. Elle avait été
créée par un bey de Médéa comme dot de sa fille, Amoura.
(3) Le document du S. C. qui mentionne ces faits, emploie le
Algérienne (1).
A la suite de deux procès-verbaux de remise contra
à la Société. C'étaient :
1"
Bled Tchentcheria, dans la tribu des Béni Boukni de la subdi
vision de Miliana 429 h 06 a. 80 c .
2°
Bled Kaddous, chez les Soumata 480 h. 70 a. 00 c.
3°
Bled El Ghezzali, dans la tribu des Bou
Hallouan de la subdivision de Miliana 59 h. 80 a. 00 c.
4°
Bled Es Slougui, dans la même tribu 20 h. 50 a. 00 c.
5"
Bled Tafraoud, dans la même tribu 47 h. 50 a. 00 c.
6°
Ras-el-Oued (partie), dans la même tribu. 13 h. 45 a. 00 c.
7°
Ras-el-Oued (partie), dans la même tribu. 579 h. 23 a. 00 c.
8°
Bled Faghdane, dans la tribu des Oulad
Kosseïr de la subdivision d'Orléansville 798 h. 01 a. 40 c.
7°
Bled Boiizoutat, dans la même tribu 1684 h. 42 a. 55 c.
10"
Bled Armalia, dans la tribu des Oulad
Farès de la subdivision d'Orléansville 220 h. 64 a. 10 c.
1°
partie comprise dans la tribu des Ouamri, 459 h.
81 a. 20 c.
2°
partie comprise dans la tribu des Hannacha, 170 h.
48 a. 00 c.
3°
partie comprise dans la tribu des Ghrib, 317 h. 0000.
4° partie comprise dans la tribu du Djendel, 509 h.
35 a. 05 c.
au domaine (1).
Dès 1889, le groupement européen qui s'était constitué
Potasse 2.60 —
N. LACROIX.
Le Gérant,
J. BÉVIA.
TABLE DES MATIERES
DU
I
(1909)
'
Pages
S. Biarnay. —
Rapport sur une mission chez les Berbères du
Vieil Arzew. 308
L. Gognalons. —
Fêtes principales des sédentaires d'Ouargla
(Rouagha) 86
(Rerrouaghia)'
Stéphane Gsell. —
Thanaramusa 20
A. Joly. —
et algézaires • 5
'
J. Joly. —
Chansons du répertoire algérois 46
N. Lacroix. —
Les groupements indigènes de la commune
Sénatus-
mixte du Djendel au moment de l'établissement du
Consulte de 1863. ... ! 311
Colonel Laperrine. —
Les noms dès années chez les Touareg
du Ahaggar, de 1875 à 1907 193
E. Lefëbure. —
Le Bucrâne Lyjfcieri 101
Pierre Martino. —
L'œuvre algérienne d'Ernest Feydeau. . . 133
Nehlil. —
Notice sur la Zaouïa de Zegzel et ses ramifications. 271
Achille Robert. —
Biographie de Tirman 67
Capitaine H. Simon. —
Georges Yver. —
La question marocaine en 1846 199
X***. —
Poésies du Sud 285
ALGER —
. TYPOGRAPHIE ADOLPHE JOURDAN —
ALGER
BIBLIOGRAPHIE
Paris,
Levé, 1909. .
,
Le Ruwenzori, par S. A. B. le
Ouvrage d'actualité l'auteur fait
où prince Louis Amédée de Savoie,
le récit des choses et des impres
.vues
duc des Abruzzes, relation du
D'
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sions ressenties et expose les traits Filippo di Filippi, traduite par A.
essentiels du grand Poizat. —
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