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La dénomination binomiale
Triticum vulgare
Drosophila melanogaster
Solanum tuberosum
Homo sapiens
Chaque espèce est un objet indépendant qu'il faut classer de la façon la plus
pratique qu'il soit..
La théorie TRANSFORMISTE
\
Transformation des structures par usage et hérédité des
caractères
Apparitions plus récentes par génération spontanée de
certains êtres vivants.
Voir http://www.infoscience.fr/histoire/biograph/biograph.php3?Titre=Lamarck
Constat
A partir d’observations paléontologiques il fait deux constats :
Les « formes biologiques » se succèdent à l’échelle des temps géologiques, et très généralement
une forme disparaît pour laisse place à une autre forme proche morphologiquement mais un peu
plus évolué.
Des formes animales de plus en plus complexes dériveraient les unes des autres par filiation
directe, grâce à de petites variations qui s’accumulent
Les formes les plus simples (unicellulaires) apparaissent de façon permanente au cours du temps.
Epoque actuelle
Echelle de temps
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DARWIN (1809-1882)
Remarque : Les espèces endémiques et la pratique des ZSC. Voir où se trouvent les espèces
endémiques (10 mn)
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Les cinq observations de DARVIN :
5 – les migration pinsons entre iles et continent sont réduites oiseaux marins.
Interprétation :
Les îles ont été colonisées par une espèce ancestrale qui s’est adaptée aux conditions de
chaque île (3+4)
En se différenciant dans chaque île (1+2)
Cette différenciation aboutit à l’apparition de nouvelles espèces qui reste cependant assez
semblables (1)
Les échanges peu nombreux entre îles et continent facilitent cette différenciation (5) ce qui
n’est pas le cas des oiseaux marins.
De ces observations Darwin acquiert la conviction d’une « évolution »
« Les espèces dérivent les unes des autres par transformation »
Dans la deuxième partie de son ouvrage sur l’« origine des espèces »
Darwin s’intéresse aux espèces domestiques.
Il montre comment à partir d’une espèce ancestrale (Columba livia G.) une grande variété
intra spécifique a été obtenue par sélection. Il s’agit la de la sélection par l’homme de
caractères qui sont transmis de génération à génération avec accumulation de ces
variations.
http://natureali.org/rockdove.htm
http://perso.club-internet.fr/roucoula/races.html
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Darwin applique la loi de Malthus à la démographie des être vivant : la reproduction pourrait
induire une augmentation exponentielle (géométrique) de la population d’une espèce.
Les individus « en surnombre » sont éliminés lors de la mise en compétition pour accéder
aux ressources en quantités limités. « Lutte pour l’existence »
Il existe spontanément
dans les populations
des différences entre
les individus
Par ailleurs en 1859, Darwin ne connaissait pas les lois de l’hérédité ; il ne pouvait donc pas
expliquer la nature de la variabilité, son apparition, son mode de transmission, son maintien.
Dans son ouvrage intitulé: "De l'origine des espèces par sélection
naturelle ou des lois de transformation des êtres organisés."
Bases
Les mutations sont perçues dès le XVIIIème siècle par Lamarck et Darwin mais de Vries, le
premier, les nomme et les définit comme :
Les nouvelles espèces apparaissent brusquement sans formes intermédiaires par macro-
mutations ( c’est à dire par de grosses variations héréditaires entre parents et descendants ) et
sont immédiatement stables.
En 1942 Julian Huxley crée le terme synthèse évolutive, il refuse toute approche
dogmatique et prône une méthode de travail interdisciplinaire (biochimie, génétique,
cytologie, physiologie, éthologie, paléontologie, mathématique, etc.) qui ne cesse
d’intégrer les derniers progrès et découvertes.
Du passé à l‘actuel le cadre conceptuel de l'espèce est le même, les mécanismes restent
identiques (def. E MAYR)
(voir transparent)
Définitions de l'espèce.
Complexe « maculipennis »
En 2002 (COI)
Sommaire de Nature
https://www.nature.com/articles/s41559-017-0254-z
https://www.nature.com/articles/s41559-017-0331-3
https://www.franceculture.fr/personne/herve-le-guyader
« comment classe-t-on les êtres vivants »
20 Retour aux définitions de l’espèce !!!
Définitions de l'espèce.
Coluzzi sampling Aedes mariae larvae in coastal rock pools at Torre Capovento (Sperlonga, Latina, taly)
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Aujourd’hui encore la majorité des sources bibliographiques qui permettent d’identifier les
espèces s’appuient sur une approche systématique dite « classique »
http://iczn.org/sites/iczn.org/files/Code%20International%20de%20Nomenclature%20Zool
ogique.pdf
1 – Tête orthognathe (fig. 1) ; articles des tarses tous semblables (sauf chez les Coniopterygidae et
Brucheiseridae *) ……………………………………… Planipennia (= Neuroptera s. str.) …… Clé 15
- Tête prognathe (fig. 2, 3) ; articles des tarses pas tous semblables ……………………….……………. 2
2 – Prothorax très allongé (fig. 2) ; 3ème article des tarses élargi (fig. 4) ……….. Raphidioptera ... Clé 6
- Prothorax pas spécialement allongé (fig. 3) ; 4ème article des tarses élargi (fig. 5) . Megaloptera Clé 2
Clé 15 : familles européennes de l’ordre des Planipennes (Planipennia) ou Névroptères au sens strict
(Neuroptera).
1 – Champ costal de l’aile antérieure comme de l’aile postérieure avec au plus 2 nervures transversales ; pas de
ptérostigma ; nervures longitudinales non fourchues à leur extrémité distale (par ex. fig. 223, 226) ; corps, ailes
et pattes couverts d’une substance cireuse blanchâtre ou brunâtre ; très petits insectes (aile antérieure mesurant
au plus 5 mm) ; aile postérieure ou les deux paires d’ailes réduites chez quelques espèces, rarement tout à fait
absentes ……………………………………………………………………….…. Coniopterygidae … Clé 16
- Champ costal de l’aile antérieure comme de l’aile postérieure avec de nombreuses (le plus souvent très
nombreuses) nervures transversales ; ptérostigma le plus souvent bien distinct ; nervures longitudinales à
extrémité fourchue (par ex. photos 74, 156, 213) ; pas de substance cireuse sur le corps, les ailes et les pattes ;
insectes le plus souvent plus grands, parfois très grands ; toujours ailés (seule l’aile postérieure peut être
exceptionnellement réduite) ……………………………………………………………………………..….. 2
2 – Aile postérieure transformée en une longue structure en forme de bande étroite ou de filament (par ex.
photo 208 ; aquarelle 1) ………………………………………………………..……. Nemopteridae …Clé 65
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Mais a partir du XXème siècle on s’interroge de + en + sur les processus de spéciation
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NELSON G. ~1970-1980 La renaissance de la systématique
La systématique fait partie de l’un des deux grands domaines de la biologie :
> COMMENT
QUOI
> POURQUOI
Voir http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/decouv/articles/chap8/tassy.html
populations allopatriques
sympatriques
de flux génique.
Rappel éventuel de définition de Wright et Lewontin
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La définition de la population Domitien Debouzie
Le balanin des châtaignes Curculio elephas (Gyllenhaal, 1836) est également appelé « Balanin
éléphant » en raison de son très long rostre incurvé
Jean-Marie Legay
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36 ? LA GENETIQUE DES POPULATION ?
Diversité spécifique
Diversité intra-spécifique
DANS LE TEMPS
DANS L’ESPACE
La génétique des populations nous permet une approche plus fine pour appréhender la
diversité du vivant
37 En 1986 Edward O. WILSON inventa le mot « Biodiversité »
Ce mot devait faire le tour du monde. La« biodiversité », telle que la défini Edward 0. Wilson (2000), est
la diversité e toutes les formes du vivant. Pour un scientifique,
Et a priori, le gène constitue le meilleur niveau pour l'étude de la biodiversité puisque qu'il s'agit de
l’unité fondamentale du vivant
de la sélection naturelle
de l'évolution.
>>>La SELECTION
Apprentissage et hérédité
Un trait transmis par l'apprentissage peut donc tout aussi bien donner
prise à la sélection
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HÉRÉDITÉ, HÉRITABILITÉ et TRANSMISSION
(suite)
[Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1933 pour avoir démontré que les
chromosomes sont les supports physiques de l'information génétique]