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1. Condition d’existence :
Marquage CE (marquage communauté européenne) signifie que le dispositif médical(DM) est
conforme aux exigences juridiques essentielles en matière de santé, de sécurité.
C’est l’Union Européenne (UE) qui a élaboré le programme de marquage CE dans le but de
faciliter les échanges commerciaux entre les pays membres tout en diminuant leurs coûts.
Le marquage CE, une fois apposé, permet ainsi la mise sur le marché du dispositif dans tous les
états membres de l’Union Européenne et de l’Espace Economique Européen.
En matière de marquage CE, c’est d’abord au fabricant de s’assurer que ses produits sont
conformes et que les marchandises, les emballages et la documentation jointe portent le sigle
requis.
• Déclaration à l’ AFSSAPS.
2. Processus d’évaluation :
Si le rapport bénéfices/risques est satisfaisant, on réalise une évaluation des données
cliniques :
Les 3 « E » :
-Efficacité (tout en garantissant l’innocuité et la qualité)
-Equité
-Efficience (qualité, rendement et optimisation des moyens)
2 objectifs :
Patient : Permettre aux patients un accès aux médicaments d’un point de vue financier, de
garantir des médicaments sûrs et efficaces ainsi que d’assurer une qualité et une diffusion
d’informations à la population.
Industrie : compétitivité de l’industrie pharmaceutique
2. Missions
4. Champ de compétence
La plupart des produits à finalité sanitaire destinés à l’ homme , produit cosmétiques,
produits biocides, produits tatouage
5. Structure
Conseil d’administration, conseil scientifique, directeur général
10 commissions, nombreux comités et groupes d’experts
Laboratoires
Directions
6. Personnel
Fonctionnaires ou contractuels
Obligations : secret et discrétion professionnels
Indépendance et impartialité
Le médicament se lie à une cible moléculaire faite d'une macromolécule (une protéine de la
cellule la plupart du temps). C'est à partir de cette liaison que le médicament va faire effet.
Pour que le médicament et sa cible se lient, ils doivent posséder une affinité l'un pour l'autre
et se reconnaître tous les deux.
Les récepteurs sont des macromolécules protéiques situés dans la membrane et la traversant de parts
et d'autres -transmembranaires- (récepteurs ionotropes, métabotropiques) ou intracellulaires (dans le
cytoplasme ou le noyau).
Plusieurs critères permettent de dire qu'une macromolécule est un récepteur d'un médiateur
(molécule ou médicament):
-critères de liaison (le récepteur et le médicament doivent se lier)
-critères de distribution (répartition sur des tissus précis)
-critères de corrélation entre l'occupation des sites et intensité de la réponse biologique (pour les
agonistes) (importance de l'effet proportionnel à la quantité de récepteurs liés)
-critères structuraux
Les médiateurs sont les ligands endogènes (produits naturellement par l'organisme) des
récepteurs. On distingue les neuromédiateurs, les hormones, les facteurs de croissance et les
cytokines.
Tous ces médiateurs sont agonistes endogènes: ils stimulent le récepteur, ce qui déclenche la
voie de signalisation. Au final, il y a une réponse cellulaire globale.
Les agonistes exogènes ne sont pas produits par le corps. Ce peut être un produit que l'on
trouve dans la nature ou synthétisé par l'homme. L'action peut être entière (comme endogène) ou
partielle.
Les antagonistes neutres se fixent sur le récepteur mais n'entrainent rien. On distinguera les
compétitifs et les non compétitifs.
Les agonistes inverses inhibent en partie ou totalement la voie de signalisation.
Les récepteurs sont la cible d'environ 40% des médicaments (ligands agonistes ou antagonistes).
Quand un ligand lie le RCPG, celui recrute une protéine G hétéromérique et se couple avec. La
protéine G ainsi activée réagira avec des effecteurs (enzymes, canaux ioniques, …), ces effecteurs
produiront des messagers intracellulaires (AMPc, IP3...).
Il y a transduction indirecte du signal car elle nécessite plusieurs intermédiaires.
RCPGs et médicaments
Environ 25% des médicaments actuels sont des ligands (agonistes ou antagonistes) de RCPG. On
peut citer:
• la morphine, analgésique puissant, agoniste des récepteurs opioïdes mu:
• le salbutamol (ventoline), agoniste des récepteurs beta2-adrénergiques indiqués dans la crise
d'asthme.
• L'atropine, antagoniste des récepteurs muscariniques de l'acétylcholine (dilatation de la
pupille, accélération du rythme cardiaque.
La famille des récepteurs-canaux n'est pas grande mais ils jouent des rôles physiologiques majeurs,
surtout dans les neurotransmissions (au niveau des synapses) et représentent des cibles
pharmacologiques et thérapeutique impotantes.
Bactériennes
Fongiques ou parasitaires
➔ enzymes virales
• La neuraminidase :
est une classe d'enzymes de type glycoprotéine antigénique trouvé à la surface des virus
influenza (grippe). Elle fait partie de la famille des glycosilases, et de la sous-famille des
glycosidases (enzymes hydrolysant les composés O- et S-glycosyl). Il existe 9 sous-types connus
mais seuls les sous-types N1 et N2 (proches des enzymes glycoprotéiques humaines comme les
amylases salivaires ou intestinales) sont pathogènes chez l'homme et sont liés aux épidémies
grippales
◦ Les inhibiteurs (tel que l’oseltamivir, distribué sous la marque Tamiflu) sont utilisés pour
combattre les virus grippaux. En bloquant spécifiquement l’action digestive de la
neuraminidase virale, ils contribuent à ne pas exposer les membranes polyglucosées des muqueuses
supérieures animales et humaines, et la contamination de ces cellules. Le virus ainsi isolé et
neutralisé ne trouve plus de milieu reproducteur cellulaire adapté et est rapidement exposé aux
anticorps qui vont finir par l’éliminer rapidement en captant les autres antigènes bénins présents sur
les inhibiteurs, ou des antigènes plus résistants à la surface du virus.
• Les protéases (ou peptidases ou enzymes protéolytiques) sont des enzymes qui brisent les liaisons
peptidiques des protéines (coupure protéolytique ou protéolyse). Ce processus implique l'utilisation
d'une molécule d'eau ce qui les classes parmi les hydrolases.
Plusieurs mécanismes ont été décrits en fonction de la nature du ou des acides aminés du site actif
impliqué dans la catalyse. La protéase du VIH-1 fait parti des protéases acides agissant à pH acide
et possédant un acide aspartique sur le site actif.
◦ Amprénavir est une protéase inhibitrice utilisée en traitement contre le VIH et commercialisée
sous le nom de Agénérase. La production d'amprénavir a été arrêtée en 2004, une prodrogue
(substance pharmacologique administrée sous une forme inactive ou beaucoup moins active que son
métabolite), fosamprénavir est disponible.
➔ enzymes bactériennes
Les bêta-lactamases sont une famille d'enzyme responsable de la résistance des bactéries vis-à-vis
de certains antibiotiques bêta-lactamine. La pénicilline et des antibiotiques apparentés ont un
élément commun dans leur structure moléculaire, un cycle à 4 atomes, le bêta-lactame. La bêta-
lactamase hydrolyse ce cycle, désactivant ainsi les propriétés antibiotiques de la molécule.
Le sulbactam inhibe les bêta lactamases, enzymes sécrétées par les bactéries pour détruire
des bêtalactamines en ouvrant les cycles bêta-lactames.
Le proguanil est une molécule antipaludéenne, c'est une prodrogue qui sera métabolisée par un
cytochrome p450 pour donner une molécule active, la dihydrotriazine. Cette molécule agit comme
inhibiteur de la DHFR du parasite.
Prophylaxie = processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l'apparition ou la propagation
d'une maladie.
Canaux ioniques
Canaux sodiques
Antiarythmique
Carbamazépine (Tégrétol®)
Lamotrigine (Lamictal®)
Antiépileptique
Transporteur ionique
Fluoxétine (Prozac®)
Les pompes ioniques : besoin d'énergie sous forme d'ATP, cotransporteurs bidirectionnels
Situées au niveau des cellules pariétales, elles provoquent la sortie de protons qui vont acidifier
l'estomac et donc participer à la digestion. Sous contrôle de l'histamine, on a une activation des
cellules entraînant elle-même une activation de la pompe.
Elle joue un rôle dans le maintient du potentiel au repos des cellules nerveuses, musculaires
et cardiaques. La pompe permet d'échanger les ions sodium issus du milieu intracellulaire avec les
ions potassium issus du milieu extracellulaire dans un rapport précis 3Na+/2K+.
Structure : une SUα qui est le site de liaison de l'ATP et une SU β possédant un site de
glycosylation.
Etapes du cycle:
– La pompe a une forte affinité avec l'ATP et Na+.
– La pompe peut être phosphorylée par le phosphate γ de l'ATP; 3 ions Na+ sont enfermés.
– Elle perd sa forte affinité pour le sodium et acquiert une forte affinité pour le potassium; les 3 ions
Na+ sont relargués dans le milieu extracellulaire.
– Les 2 ions K+ s'associent à la pompe.
– La liaison du potassium provoque une déphosphorylation spontanée de la pompe qui enferme 2
ions K+.
▪ Canaux sodiques:
Chaque boucle se met à l'extérieur pour former un entonnoir ayant un rôle dans le passage sélectif
des ions (filtre).
La lidocaïne bupivacaïne
Pb : comment trouver un médicament actif sur une protéine défectueuse à cause d'une délétion?
La mucoviscidose ou cystic fibrosis est une maladie génétique affectant les épithéliums
glandulaires de nombreux organes.
Elle est liée à des mutations du gène CFTR sur le chromosome 7, entraînant une altération
de la protéine CFTR. Cette protéine est un canal ionique perméable au chlore, au thiocyanate dont
la fonction est de réguler le transport du chlore à travers les membranes cellulaires.
Son dysfonctionnement provoque une augmentation de la viscosité du mucus et son
accumulation dans les voies respiratoires et digestives. La maladie touche de nombreux organes
mais les atteintes respiratoires sont prédominantes et représentent l'essentiel de la morbidité.
– les échangeurs sodium/calcium : souvent associés à des pompes, ils permettent l'entrée de 3Na+ et
la sortie de 1Ca++ (le calcium sera repris par la pompe sodium)
– les échangeurs sodium/proton
– les co-transporteurs sodium/potassium/chlore (NKCC) : ils possèdent 12 domaines
transmembranaires. Une fois ces ions entrés, ils sont pris en charge par des pompes ou canaux. Il
régule la quantité d'H2O du pôle luminal de l'intestin vers le pôle sanguin.
Les transporteurs des neuromédiateurs sont la cible des médicaments et des drogues.
L : ligand ou médicament
R : récepteur
LR : complexe ligand-récepteur
ka : constante cinétique d'association
kd : constante cinétique de dissociation
notion de KD : constante de dissociation à l'équilibre exprimé en mole/litre (M)
[L] : concentration en ligand libre
La liaison spécifique d'un ligand à son récepteur se définie par la différece entre la liaison
totale et la liaison non spécifique
Equation de langmuir
–>Plus la pente est forte, plus la valeur de KD est faible, plus l'affinité du ligand pour le
récepteur est forte
Approche expérimentale
Réponse quantale
Principe du tout ou rien : une molécule produit un effet ou pas. On définit la DE50 comme la dose
nécessaire pour produire un effet chez 50% des animaux.
Réponse graduelle
La DE50 est la dose de l'agoniste nécessaire pour observer 50% de l'effet maximal.
→ Plus la valeur de la CE50 (ou de la DE50) est faible, plus l'activité de l'agoniste est forte.
Effet = α[LR]
Voie générale : Le principe actif est déposé à distance de son site d'action, il doit passer par la
circulation générale c'est à dire par le sang pour atteindre ses sites récepteurs.
Voie locale : Le principe actif ne passe pas dans la circulation générale pour atteindre ses sites
récepteurs, il y est directement déposé.
Introduction:
Le tube digestif commence à la bouche, se prolonge par le pharynx puis par l'œsophage, et on arrive
à l'estomac avec un sphincter; le pylore. Ensuite, il y a l'intestin grêle (comprenant le duodénum au
niveau duquel se déverse la bile et le suc pancréatique, le jéjunum et l'iléon) qui aboutit au côlon lui
même constitué du caecum, de l'appendice (iléo-cæcal) puis par ses différentes parties ; le colon
ascendant, transverse, descendant et sigmoïde. (Intestin = intestin grêle + côlon aussi appelé gros
intestin). Le tube digestif se termine ensuite par le rectum puis l'anus.
En plus de ces organes du tube digestif, il existe des glandes annexes participant aussi à la digestion
; les 3 paires de glandes salivaires principales, le foie, la vésicule biliaire (avec le canal hépatique
puis le canal cholédoque), puis le pancréas et son canal associé.
Le ph de l'estomac est très acide (entre 1 et 3) alors que celui de l'intestin varie entre 5,8 au niveau
du duodénum pour atteindre 7,2 au niveau du côlon. C'est la raison pour laquelle les essais des
formes gastroresistantes sont effectuées à ph 1,2. (Les médicaments gastroresistants sont des
produits à libération modifiée destinés à résister au suc gastrique et à libérer le ou les principes
actifs dans le suc intestinal)
La voie buccale :
Voie locale
Le principe actif après libération de la forme galénique est destiné à traiter les muqueuses de la
bouche et du pharynx. Il existe différentes formes galéniques solides (tablettes), liquides (solutés,
gargarisme, collutoire, bain de bouche) et conditionnement pressurisé. Le PA (principe actif) est
juste libéré mais peut provoquer des effets indésirables.
Voie locale
La forme galénique est déposée sous la langue, donc le principe actif va agir à ce niveau.
La voie orale ou « per os » (ici per pour à travers la bouche , ne signifie pas à travers la muqueuse
comme pour les autres voies donc ne désigne pas forcément la voie générale, on emploi « per os »
pour la voie locale et/ou générale)
Il s'agit de la voie la plus utilisée. Le médicament est administré par la bouche et avalé par le patient
avec un peu de liquide pour les formes solides. Ensuite le médicament arrive dans l'estomac. Par
cette voie des formes liquides sont utilisées ( suspension, solution, sirop, potion) et des formes
solides (gélules, comprimés, granulés). Après libération du PA dans le tube digestif on distingue
deux voies:
Voie locale
Dans ce cas le PA agit au niveau du tube digestif lors de son transit ; pansements gastro-intestinaux,
anti-infectieux (anti-parasitaire), laxatif (constipation légère), purgatif (constipation opiniâtre).
Voie générale
Il s'agit de la voie la plus utilisée, le PA après libération est donc absorbé, distribué, excrété.. On
peut citer l'aspirine, le paracétamol.
Inconvénients : Il y a une plus ou moins bonne tolérance vis à vis de la muqueuse digestive (il est
conseillé de prendre le médicament pendant le repas ou de prendre une forme gastrorésistante). Le
PA peu être détruit au niveau de l'estomac par l'acidité ou par la pepsine > réalisation de formes
gastrorésistantes.
Les formes solides doivent être administrées avec un peu d'eau pour éviter d'éventuelles ulcérations
œsophagiennes par contact prolongé entre le PA et la paroi de l'œsophage.
Par administration per os le PA arrive directement au foie par la veine porte dans ce cas l'effet de
premier passage hépatique va jouer un rôle prépondérant puisque 100% du PA absorbé va passer
dans le foie.
Par administration perbuccale et perlinguale le PA empreinte les capillaires de la bouche et la la
langue, passe dans les veines jugulaires puis dans la veine cave supérieure, puis ventricule du coeur,
poumon.. Quand le PA arrive au niveau du foie il est très dilué et dans ce cas le foie ne peut en
capter qu'une partie.
Par administration rectale, cela dépend du lieu d'absorption du PA puisqu'il existe 3 veines
hémorroïdales, le sang circulant par celles inférieure et moyenne évite le foie, en revanche le sang
circulant par la veine supérieure passe directement par le foie. Il y a donc des variations
interindividuelles et individuelles en fonction du lieu d'absorption.
La voie rectale :
Ce sont des formes administrées par l'anus et qui arrivent dans l'ampoule rectale. Ces formes sont
répandues dans les pays latins et peu utilisées dans les pays anglo-saxons.
Suppositoires, pommades rectales, lavement.
Voie locale
La PA libéré dans le liquide rectal agit donc à ce niveau. Traitement des hémorroïdes, constipation. (
suppositoires à la glycérine ou effervescents).
Voie générale
Le PA est absorbé, distribué en empruntant les veines hémorroïdales ; anti-infectieux, anti-
antalgique.
Les voies parentérales sont celles qui nécessitent une effraction des barrières naturelles pour
l'administration des médicaments. Il faut qu'elle soit effectuée de manière aseptique pour ne pas
contaminer les tissus et les liquides de l'organisme normalement exempt de microorganismes. Pour
cela les médicaments et les dispositifs médicaux mis en œuvre pour l'administration doivent être
stériles, et il faut respecter les règles élémentaires d'hygiène : lavage des mains, antisepsie de la
peau au niveau du site d'administration. Cette antisepsie a pour objectif de tuer momentanément les
germes au niveau de la peau et ainsi éviter leur entrainement dans les parties stériles.
Les veines superficielles (veines dont on a le plus souvent recours), qui sont celles du dos de la
main, mais le plus souvent celles au niveau du plis du coude.
On place un garrot au niveau du bras ( pour les veines du plis du coude) ce qui entraine
une diminution du retour veineux, puis un gonflement des veines superficielles en amont de ce
Les veines profondes type sous clavière,fémorale, ou veine jugulaire du cou, elles présentes un
débit sanguin beaucoup plus important que les veines superficielles, elles sont abordées directement
par ponction. Elles permettent de rétablir pour un patient qui a perdu beaucoup de sang le volume
circulant par une administration rapide. (voies d'urgence).
Abord veineux :
Les DM permettant l'abord veineux comprennent deux extrémités, l'extrémité distale qui ira dans la
veine, qui est donc proche du patient, et l'extrémité proximale qui elle est proche du personnel
utilisant le dispositif, à laquelle est raccordé un DM permettant l'administration parentérale. Les
connexions se font facilement car ces DM comprennent des cônes Luer normalisés mâle ou femelle.
Ces cônes ont un angle standardisé (6%) autorisant ainsi la connexion entre tous les dispositifs
quelque soir le fournisseur.
• L'aiguille:
Une aiguille est constituée d'un tube en métal terminé par un biseau, d'une embase avec un cône
Luer femelle et d'un protecteur de stérilité. Les aiguilles sont mises en œuvre pour une
administration extemporanée (= en dehors du temps) car elles ne restent pas en place après
l'administration.
• Les cathéters
Ils sont composés d'une matière plus biocompatible que le métal de l'aiguille. Ils pourront rester en
place plus longtemps que les microperfuseurs (quelques jours). Ils peuvent être cours 3 à 5 cm ou
plus long jusqu'à 20, 30 cm environ, dans ce cas le médicament délivré à l'extrémité distale va
arriver dans un gros tronc veineux ( veine cave par exemple), solution choisie lorsqu'un médicament
est agressif pour l'endothélium veineux, car le médicament sera très vite dilué dans le sang.
• Les seringues
Elles sont constituées d'un piston, d'un corps et d'un cône Luer mâle.
On raccorde l'extrémité proximale de l'aiguille du cathéter au cône Luer mâle de la seringue et on
pourra ainsi réaliser une administration intraveineuse du médicament.
Modalités d'administration
• manuellement avec le pouce de l'opérateur qui produit par pression des administrations
rapides sous forme de bolus.
• Administration plus longue sous forme de perfusion :
<> Par gravité : système de classique de perfusion ; la poche est placée en hauteur et fixée
sur un pied qui contient le produit qui est amené au patient par le biais d'une tubulure.
<> Avec un pousse seringue électrique ou à l'aide d'une pompe:
Administration automatisée qui permet un réglage précis du débit et de la durée de l'administration.
On peut administrer par voir intraveineuse des formes solutions contenant des solvants non aqueux
miscibles à l'eau tel que l'alcool éthylique, propylène glycol ou glycérol, des formes solutions
aqueuses , des émulsions à phase continue aqueuse et des solutions micellaires.
Il est INTERDIT d'administrer des formes suspensions, des solutions huileuses et des émulsions à
phase continue huileuse, en effet des particules peuvent bloquer des petits vaisseaux sanguins par ex
des vaisseaux pulmonaires engendrant la formation d'embolie pulmonaire potentiellement mortelle.
Principes :
Le passage du médicament du plasma aux compartiments extra-cellulaires des organes ou des tissus
s'effectue au niveau des espaces intercellulaires de l'endothélium et des capillaires sanguins.
La diffusion intracellulaire se passe soit:
• De manière passive (requiert une grande lipophilie) = diffusion simple
• Par le transport actif (utilise un transporteur)
Cette liaison est une laison faible, non covalente et le plus souvent insaturable. Elle est plus faible
que la liaison médicament/cibles.
Si le médicament est :
La fraction de médicament libre varie selon les médicaments (aminosides : 100%, anticoagulants :
1%), les patients (par rapport à leur concentration en protéines plasmatiques).
Les médicaments sont distribués sous leur forme libre exclusivement. Donc plus Fu tends vers
100%, plus la distribution sera facile.
V- Élimination du médicament.
Elle se fait grâce a deux processus, effectués par deux organes :
-Métabolisation hépatique.
-Élimination rénale.
La plupart des médicaments on une cinétique d'élimination d'ordre 1 :
V(t) = (dQ/dt) = -k.Q(t)
Où Q(t) est la quantité de médicament présente dans l'organisme à l'instant t, k est la constante
d'éliminantion.
Le facteur de proportionnalité entre la vitesse d'élimination d'un médicament et sa concentration
plasmatique est appelé « clairance d'élimination plasmatique », exprimé en volume par unité de
temps.
Métabolisme hépatique
C'est la transformation (le plus souvent) grâce à une enzyme, du médicament en métabolite,
généralement plus hydrophile et donc moins phamacodynamiquement actif que le médicament, voir
inactif. Il existe aussi des médicaments dont les métabolites sont aussi actifs que la molécule mère
( = médicament).
Lorsque seul le métabolite présente une activité on parle de pro-médicament ou pro-drogue.
Il existe deux grands groupes de réactions de biotransformation:
Utilisent surtout les enzymes hémoprotéiques des cytochromes p450 du réticulum endoplasmique
lisse des cellules hépatiques et des enterocytes.
C'est l'hème (non portéique) des cytochromes qui assure l'activité catalytique.