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Afin d’obtenir du butadiène à partir de ressources naturelles, il est possible d’utiliser l’approche

développé par le chimiste russe Ivan Ostromislensky, qui propose une oxydation de l’éthanol en
acétaldéhyde, qui réagit ensuite avec le surplus d’éthanol sur un catalyseur de silice poreuse
promue au Tantale à 325 – 350 ºC pour fournir le butadiène. En présence de ce catalyseur,
l’éthanol réagit de deux manières différentes :

1) Formation d’acétaldéhyde :

CH3-CH2-OH  CH3-CHO + H2

2) Formation de butadiène :

CH3-CH2-OH + CH3-CHO  CH2=CH-CH=CH2 + 2H2O

Le procédé

Ici, le schéma présenté ci-dessus sera simulé, qui implique une conversion quasi complète de
l’éthanol.

Dans la Section 1, le mélange de la charge plus les recycles provenant des sections 2 et 3 est
chauffé jusqu’à une température d’entre 150 et 400 ºC, et avec une pression d’entre 2 et 3 bar
absolu. Puis le flux est introduit dans le réacteur. Le réacteur est adiabatique.

Dans la Section 2, l’effluent de la réaction est refroidi pour décanter l’eau, habituellement à une
température d’entre 50 et 90 ºC. L’objectif de cette section c’est d’éliminer l’eau avec un Flash,
puisque le butadiène final doit être sec. Cependant, d’autres composants seront éliminés par la
même occasion, comme l’éthanol et l’acétaldéhyde. Ces composants sont récupérés dans un
stripper et recyclés. On ne modélisera pas ce stripper car on considère que c’est une séparation
complète.

Finalement dans la Section 3, l’effluent est comprimé jusqu’à une pression d’entre 4 et 6 bar et
subit deux lavages successifs. Le premier avec de l’éthanol et le second avec de l’eau. L’effluent
de la colonne de lavage à l’éthanol est recyclé directement dans la Section 1. Par contre,
l’effluent de la colonne de lavage à l’eau passe par le stripper où l’eau est entièrement éliminée.

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