72 (1988) 605-829
BULLETIN DE PATROLOGIE
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
606 G.-M. DE DURAND
3. Cette haute estime doit être basée en partie sur l'affirmation (p. 351) que
«l'allégorie des Physiciens était une construction savante qui décelait une progression
dans l'histoire générale d'Israël et savait rattacher aux différents livres du Pentateuque
les étapes d'une thématique d'ensemble.» Cf. aussi p. 377, n. 1 : par rapport à cette
exégèse d'un très haut niveau intellectuel, l'œuvre conservée de Philon n'est qu'une
parodie. On est donc pleinement justifié de démolir cette bicoque pour retrouver les
soubassements classiques grandioses qulelle occulte : p. 295. Si amusante que soit la
comparaison imaginée par R.G., on peut se consoler encore en pensant que les dégâts
créés par lui ne sont pas aussi irréversibles que ceux commis par les archéologues. Mais
on voudrait être plus sûr que ces infrastructures puissantes existaient bien réellement,
alors que Philon n'atteste guère que des exégèses de détail. La mise en relief de ce que
l'on appelle souvent dans les commentaires antiques un scopos (auquel équivaut
probablement le mot kephalaion employé dans la note de la p. 376) va-t-elle de soi dans
une œuvre qui nous est présentée comme suivant le texte pas à pas, plutôt qu'elle ne
prend un coup d'œil d'ensemble?
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 607
4. Dans les Quaestiones R.G. pense retrouver les traces d'une section perdue du
Commentaire, qui se serait intéressé aussi aux passages généalogiques (p. 227) et dans le
commentaire de Didyme sur la Genèse , il signale une ou deux références qui ne
renvoient à rien dans l'œuvre conservée de Philon et dont l'une pourrait se rapporter à
un traité portant là encore sur des généalogies : p. 12, n. 4.
5. Cette très faible diffusion du Commentaire, admise par R.G. lui-même (cf.
dernière phrase de la p. 531), ne va pas, à vrai dire dans le sens de sa thèse : pourquoi
ne pas laisser disparaître sans attirer l'attention sur lui un ouvrage en fait plutôt
scandaleux, par sa profanation des Écritures, mais qui n'était pas sorti d'un cercle
d'initiés?
6. Cet ouvrage composé sur ordinateur, d'après une note en dernière page, ne
contient que très peu de fautes d'impression, dont aucune gênante. Il faut sans doute
lire malurior dans le texte d'Ambroise, p. 424. «Fleur de l'âge» traduit-il exactement la
notion d'acmé (p. 422) ou celui-ci ne correspondrait-il pas plutôt à cette période de la
maturité où l'on porte le plus de fruits?
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
608 G. -M. DE DURAND
7. Annewies van den Hoek, Clement of Alexandria and his use of Philo in lhe
Stromateis , An Early Christian reshaping of a Jewish model. Leiden, E. J. Brill (coll.
«Supplements to Vigiliae Christianae», vol. 3), 1988; 16 * 24,5, 261 p.
8. La contre-épreuve définitive consisterait à examiner le traitement que Clément
fait subir aux autres auteurs qu'il cite, pour voir s'il ne se gêne pas davantage avec eux.
En tout cas A.v.d.H. spécifie qu'il ne s'agit pas d'un état de brouillon où seraient
demeurés les Stromales (p. 215).
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 609
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
610 G.-M. DE DURAND
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 611
14. Pour un volume fait de textes rédigés en cinq langues, la typographie est au-
dessus de tout éloge, même si la retranscription mentale des citations grecques exige
une gymnastique assez pénible. P. 238 vers le bas il faut lire sans doute imprécise,
p. 310 trois fois dans , au lieu du mystérieux dors; p. 270 mists nous a laissé perplexe.
15. Rowan Williams, Arius. Heresy and Tradition. London, Darton, Longman &
Todd, 1987; 14 x 22, xi-348 p.
16. De celui-ci, même s'il répudie la systématisation fallacieuse de Wolfson, R.W.
tire les linéaments d'une doctrine à peu près consistante sur le Logos, qu'il résume,
p. 119, dans cette formule : «Le Logos, c'est Dieu lui-même, tourné vers ce qui n'est
pas Dieu.» La notion d'un Logos subsistant individuellement comme distinct du Père
n'est chez Philon qu'une métaphore, mais qu'Arius a prise au pied de la lettre et
transformée en une description (p. 122).
17. Pour R.W., Arius aurait composé la Thalie en Palestine, en vue de s'assurer le
soutien des «collucianistes», un groupe dont il ne faisait pas véritablement partie (cf.
p. 66, 97 et 106). Cela paraît malgré tout une assez étrange idée que de recourir à la
poésie quand on s'adresse à un corps episcopal où rares devaient être ceux qui allaient
même jusqu'à taquiner l'épigramme. Ne peut-on vraiment ajouter aucune foi à
l'accord, assez insolite, d'Athanase et Philostorge (cf. pour celui-ci p. 234), qui pointent
tous deux plutôt vers un auditoire populaire?
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
612 G.-M. DE DURAND
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 613
20. Reinhard Bodenmann, Naissance d'une Exégèse. Daniel dans l'Église ancienne
des trois premiers siècles. Tübingen, J.C.B. Mohr (coll. «Beiträge zur Geschichte der
biblischen Exegese», Bd 28), 1986; 16,5 x 23,5, xvm-442 p., DM 98.
21. Ce débat n'est pas terminé entre les spécialistes, comme on peut le voir dans
l'excellent manuel d'introduction à la Septante dont nous disposons maintenant en
français par les soins de G. Dorival, M. Harl et O. Munnich (La Bible grecque des
Septante , Paris, Cerf/C.N.R.S. 1988) : cf. p. 152 la solution d'après laquelle Théodotion
est le premier reviseur non anonyme de la Bible grecque «paraît préférable»; mais
l'autorité des partisans d'un Proto-Théodotion ne permet pas d'écarter tout à fait cette
seconde hypothèse.
22. Cf. p. 83, n. 229; p. 93 et 358.
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
614 G.-M. DE DURAND
23. Cf. p. 125, n. 344 et p. 268, n. 750 pour «Philippe»; dans le deuxième cas, il
pourrait s'agir à la rigueur de Philippe Arrhidée, demi-frère d'Alexandre ; mais dans le
premier il est précisé que ce Philippe a régné sur l'Égypte. Pour Antonin-Antoine, cf.
p. 332 et n. 973.
24. Et même pour ces sections, R.B. décline occasionnellement (cf. p. 210, pour
7,9 s.) l'intention d'étudier toutes les incidences qu'elles ont eues sur la littérature
chrétienne ; le titre et même le sous-titre du livre apparaîtront dès lors peut-être un peu
trop vastes.
25. La localisation du codex à partir duquel fut éditée la Didachè pourra paraître un
peu gauche, p. 146, mais il est vrai qu'il n'est pas si facile de se retrouver dans ces
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 615
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
616 G.-M. DE DURAND
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 617
33. Les références aux textes johanniques sont cependant dûment données deux
pages plus haut : p. 123, n. 97. Sur la même page, D. R. paraît suggérer que c'est
seulement «une interprétation du Paraclet johannique» qui est repoussée; mais en
existe-t-il d'autres possibles?
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
618 G.-M. DE DURAND
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 619
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
620 G.-M. DE DURAND
40. Et dans le cas d'autres auteurs ne pourrait-on pas dire aussi que les descriptions
d'une contemplation ici-bas des divines Personnes n'aboutit qu'à surajouter une
superstructure théologique dépendant de la doctrine ambiante sur une expérience
mystique, si authentique soit-elle? (Ne serait-ce point, par exemple, l'impression qui se
dégage de certains textes de Marie de l'Incarnation (Martin), la doctrine étant en
l'espèce celle de l'École, augustino-thomiste)?
41. Sans opérer nulle part, que nous sachions, de rapprochement avec la fameuse
distinction palamiste ; est-ce parce qu'il le tiendrait pour totalement illégitime?
42. Jad Hatem, Ethique chrétienne et révélation. Etudes sur la spiritualité de 1 Eglise
d'Antioche. Paris, Cariscript, 1987; 14,5 x 21,5, 118 p.
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 621
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
622 G.-M. DE DURAND
46. Il vaut sans doute la peine de remarquer que pour Narsaï Marcion prêchait trois
principes et non pas seulement deux : cf. v. 40 de l'homélie.
47. La besogne, en ce cas, eût été facilité par l'existence d'une solide monographie :
cf. Marcello Marin, Ricerche sull'esegesi agostiniana della parabola delle dieci vergini (MI
25,1-13), Bari (coli. «Quaderni di Vetera Christianorum » N° 16), 1981; la tradition
antérieure à S. Augustin est étudiée à propos de chaque motif, par exemple «Oleum»
des p. 135 à 140 : il s'agit soit de la doctrina soit des œuvres de miséricorde, souvent,
semble-t-il, concurremment chez les mêmes auteurs.
48. Ludger Hoelscher, The Reality of the Mind. St Augustine s rniiosopnicai
Arguments for the Human Soul as a Spiritual Substance. London & New York,
Routledge and Kegan Paul, 1986; 14 x 22, 342 p., £ 26; Gerard O'Daly, Augustine's
Philosophy of the Mind , London, Duckworth, 1987; 16x24, xi 1-242 p., £29.50.
G.O'D. mentionne le livre de L.H. (et aussi celui de H. Chadwick), p. x, mais en
spécifiant qu'il était trop tard pour qu'il en tînt compte.
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 623
49. L'évaluation du corps est un des rares points ou peut-être le seul à propos duquel
L. H. fait état d'une évolution d'Augustin à partir de positions originelles plus dualistes
parce que plus néo-platoniciennes : cf. p. 29.
50. Ce psychologisme ne serait d'ailleurs pas une caractéristique propre du penseur
africain et seul Épicure aurait eu un pressentiment de la véritable théorie du temps ;
ibid. et p. 157.
51. Cf., par exemple, la note 145, p. 204, sur l'illumination; la note 122, p. 206 est
un peu plus doctrinale, mais indique, elle aussi, prudemment que G.O'D. a voulu s'en
tenir à exposer les principes de la théorie d'Augustin et ses prétentions, sans entrer dans
l'histoire riche en controverses de son interprétation.
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
624 G.-M. DE DURAND
52. L'on pourra ainsi comparer les comparaisons que nos deux auteurs font du rôle
du cogito chez S. Augustin et chez Descartes (L.H. p. 142-146; G.O'D. p. 171) ou se
mieux faire une opinion sur la présence (L. H. p. 180, sur l'autorité de Grabmann) ou
l'absence (déplorée par G.O'D. p. 150) d'un pressentiment de la notion d'inconscient
chez Augustin. Ces thèmes sont apparemment bien incontournables, puisque même le
petit livre recensé ci-dessous y touche également : cf. p. 171 et p. 19 (où cependant
H. Chadwick ne parle que de «subconscient», mais avec un renvoi à Freud et en
prenant parti pour l'affirmative).
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 625
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
626 G. -M. DE DURAND
58. Aux pages 31-34 de l'Introduction de son édition du CCL (t. 49) K. D. Daub a
fort utilement dressé une table de ces arguments de l'adversaire. A en juger par le
millésime de parution, l'édition Daur serait de deux ans antérieure à la thèse de Th. R. ;
celui-ci cependant ne paraît pas en avoir connaissance. Ou bien la datation est
trompeuse ou bien il faut déplorer là encore un cloisonnement persistant entre
patrologues ou même spécialistes de S. Augustin, si peu nombreux qu'ils soient à
présent en tout pays.
59. Du reste, même si S. Augustin lui inflige l'épithète, assez rare chez lui et plutôt
dure d' ineruditus (cf. p. 23), l'adversaire ne laisse pas de charrier quelques débris
intéressants; ainsi cet axiome philosophique aux répercussions importantes pour les
questions d'origine du monde et de l'âme : «Rien de ce qui a eu un commencement
n'est dépourvu de fin» (cf. p. 14s.) Ainsi une leçon peu courante en ITim. 4,7, qui
corrobore l'hypothèse d'une origine romaine des «Patriciens» (p. 101) et qui amène
S. Augustin à mentionner, comme une unique autre fois dans toute son œuvre, la
Deuterosis juive, c'est-à-dire sans doute la Mischna (p. 103).
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 627
60. Écrits apocryphes sur les apôtres. Traduction de l'édition arménienne de Ven
I. Pierre, Paul, Jacques, Jean, par Dom Louis Leloir. Turnhout, Brepols (col
«Corpus christianorum », Series Apocryphorum, 3), 1986; 16 x 25,5, xxx-418 p.
61. Devant l'impossibilité de déterminer si l'auteur voulait parler de Matthias ou
Matthieu, L.L. décide p. 193-194, d'employer ce nom hybride, sauf dans le ti
courant, où l'on lit bien «Matthias».
62. Cf. p. 346; mais cet «encratisme» n'a pas un adversaire uniforme : dans
Y Apocalypse de Paul , il s'agit du vin, réservé pour l'au-delà (p. 105), mais aussi de vivre
la continence dans le mariage (p. 119, n. 8); dans les Actes d'André et Matthe , manger
n'importe quelle viande est du cannibalisme (p. 193); dans le Martyre d'André
s'exprime sans fard la peur des responsabilités et de la misère accablante qui résulterait
du désir de nombreux enfants (p. 247).
63. Au moins pour l'histoire du Canon, il vaut peut-être la peine de signaler que
«Prochore» relate sa transcription de V Évangile de S. Jean et mentionne que l'apôtre a
reçu à Patmos la révélation de «très grands mystères» (p. 405), mais ne fait pas état
d'une mise par écrit de ladite révélation, soit de V Apocalypse.
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
628 G. -M. DE DURAND
VI« siècle. - Nous avons déjà dit l'an dernier, à propos de l'édition
allemande, tout le prix qu'on devait attacher à la parution d'un nouveau
volume de cette histoire du dogme christologique qu'A. Grillmeier avait
commencé à nous donner lors du XVe centenaire du Concile de Chalcédoine67.
Valable déjà par une table d'orientation détaillée parmi les sources relatives
non seulement à la christologie savante, mais aussi aux convictions plus
diffuses des diverses communautés chrétiennes, et par un large exposé de la
christologie de S. Léon, ce livre était plus précieux encore comme propylées à
une enquête qu'on nous promet de poursuivre jusqu'aux alentours de l'année
64. Pour en savoir dès à présent davantage sur cet écrit, on peut consulter quatre
articles situés au centre du volume assemblé par Claude Kappler, Apocalypses et
voyages dans l'au-delà, Paris, Cerf, 1987, surtout celui de C. Kappler elle-même (p. 237-
266), qui donne un aperçu, avec de multiples citations des formes latines longues et
courtes, de V Apocalypse de Paul. Les deux articles suivants permettent une
comparaison avec les adaptations musulmanes de ce genre de voyage ; enfin
M. Scopello inventorie (p. 321-350) les contes apocalyptiques et les révélations à portée
plus philosophique que l'on trouve dans la Bibliothèque de Nag Hammadi. Est
également en rapport avec les apocryphes l'article de J. Teixidor (p. 379-396) sur
«L'apôtre marchand d'âmes dans la première littérature syriaque». Nous avons nous
aussi employé ça et là le terme d '«eschatologie», malgré les «foudres» que C. Kappler
avait empruntées dans l'Introduction (p. 15-45) à J. Carmignac; n'avoue-t-elle pas
d'ailleurs que le remplacement de ce mot-parapluie n'est pas toujours bien commode?
65. Ļ. L. parle constamment de « Pseudo-Denys l'Aréopagite» ; cela ne risque-t-il pas
d'entraîner une confusion avec l'auteur qui a confisqué ce ... pseudonyme à son usage et
dont on ne reconnaît guère ici la griffe. Ou veut-on vraiment nous faire croire qu'il
s'agit bien du néo-platonicien auteur du Corpus dionysien? En outre, mais peut-être
s'agit-il d'une impression subjective, le ton nous paraît s'apparenter plus au thrène qu'à
la consolation (cf. p. 173).
66. La date de l'article de Th. Silverstein, p. 89, n. 5 est à lire 1962; p. 190 serait-il
impossible que le mystérieux «navire de César» déguisât un vaisseau partant «de
Cesaree», surtout avec l'ablatif?
67. Cf. Rev. Sc. ph. th. 71 (1987) 587-589.
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
BULLETIN DE PATROLOGIE 629
This content downloaded from 201.163.5.234 on Thu, 05 Apr 2018 17:25:17 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms