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Introduction
Axe I : la notion de la liquidité
I- La définition da la liquidité
II- La liquidité et types de marché
Conclusion
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La liquidité
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La liquidité figure parmi les qualités essentielles que doivent garantir les
marchés financiers. Celle-ci, bien qu’elle tienne une place de choix dans la
littérature traitant la microstructure des marchés financiers, est une notion qui
demeure encore difficile à définir. Un consensus semble toutefois s’établir pour
affirmer que la liquidité d’un titre exprime la facilité pour un investisseur à
trouver rapidement une contrepartie pour un ordre de grande taille quel que soit
le sens de la transaction sans provoquer de variation importante de cours
La liquidité, au-delà du débat qui existe sur sa mesure, est une notion qui
concerne l’ensemble des acteurs présents sur le marché, aussi bien les
investisseurs que les émetteurs ou encore les autorités boursières.
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I- Définition
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BIAIS,FOUCAUT,HILLION. « MICROSTRUCTURE DES MARCHE FINANCIERS :instrument,
modèle et test empirique », presses universitaires de France, 1er édition 1997.
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b- Marché gouvernés par les ordres/ marché gouvernés par les prix
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D ans un marché gouverné par les prix (ou marché de contrepartie),
les prix d’achat ou de vente affichés par les teneurs de marché sont à exécution
immédiate. Cette immédiateté d’exécution peut être donc sans risque pour
l’investisseur.
Sur ce marché gouverné par les prix, les teneurs de marché achètent et vendent
les titres sur leur propre stock d’actif afin d’absorber les déséquilibres entre
l’offre et la demande. Donc les teneurs de marché sont confrontés à des risques
importants ce qui explique une fourchette des prix importante pour couvrir les
risque supportés.
Dans un marché gouverné par les ordres, les ordres d’achat et de vente
des investisseurs sont directement confrontés. La liquidité n’est pas assurée par
un teneur de marché mais par les ordres à cours limité placés par les
investisseurs.
Cette confrontation directe des ordres à cours limité fait que la fourchette de
prix soit plus faible pour deux raisons : les investisseurs évitent les coûts
importants du teneur de marché (l’intermédiaire) et en plus il existe une forte
concurrence entre les investisseurs plus importante que celle des teneurs de
marché.
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total pour le titre est réparti entre chaque marché. Donc la fragmentation du
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marché parait peu efficace.
En effet, les agents ont intérêt à diriger leurs ordres vers le marché le plus
liquide. Ce qui renforce la liquidité d’un tel marché et diminue celle des autres
marchés. Ce processus se continue jusqu’à la disparition de la fragmentation.
Selon l’analyse formelle de Pagano (1989) les agents placent leurs ordres sur le
marché qui a le nombre des participants le plus importants, ce qui augmente la
liquidité de ce marché et provoque en même temps la disparation du marché le
moins liquide. Pour assurer leur existence, ces marchés peuvent jouer sur les
coûts de transactions. En effet, certains agents préfèrent échanger sur un marché
peu liquide avec des coûts de transactions faibles alors que d’autres préfèrent la
liquidité même avec des coûts de transaction élevés.
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Bien que ces facteurs demeurent importants, ils ne font que contribuer à
définir la liquidité relative de différents marchés en temps normal. Lorsque les
marchés subissent des tensions, la résultante dynamique des réactions
comportementales des différents acteurs du marché devient déterminante.
Schéma et source***
La première dimension est une mesure directe des coûts de transaction (hors
autres coûts opérationnels tels que les commissions de courtage ou les frais de
règlement-livraison), tandis que les deux suivantes rendent compte de la
capacité du marché à absorber d’importants volumes sans impact adverse sur les
prix.
Pour mieux cerner les trois critères de la mesure de la liquidité d’un marché,
il est nécessaire d’analyser la figure ci-dessus.
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I - Définition
Le risque de liquidité sur les marchés financiers correspond à la perte
provenant des coûts de liquidation d’une position. Typiquement, l’illiquidité
d’un marché peut se manifester sous forme d’importants coûts de transaction, un
turnover peu élevé, un faible nombre de transactions durant la séance, une
fourchette de prix élevée un délai d’attente relativement long en raison de
l’absence de contrepartie ou encore vendre rapidement à un prix désavantageux.
Aucun marché, pas même les grandes places boursières, ne peut garantir un
niveau de liquidité suffisant constamment. Ces marchés sont très liquides la
majorité du temps, mais occasionnellement, leur liquidité « s’assèche ». Le
risque de liquidité est donc un facteur potentiellement important dont ont
conscience les investisseurs mais ce risque est délicat à quantifier car la liquidité
demeure un concept qualitatif. Il est possible de distinguer deux types de risque
de liquidité. Le premier est le risque de liquidité « normal » qui augmente au
problèmes d’asymétries d’informations entre acteurs du marché.
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gré des échanges sur des marchés connaissant des variations régulières de leur
niveau de liquidité. Le risque de perte survient en raison de mouvements ESIF
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La liquidité
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