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“La mer sera à jamais le cimetière des 44 marins” titre le site argentin Infobae. Le
30 novembre, les autorités ont annoncé qu’elles abandonnaient les recherches de
survivants ou des corps de l’équipage de l’ARA San Juan, le sous-marin disparu depuis
le 15 novembre au large des côtes Pacifique du pays. Les réserves en oxygène du
bâtiment lui permettaient de tenir sept jours en immersion.
Les intenses recherches qui se sont déployées avec le concours de nombreux pays
n’ont pas donné de résultats malgré de faux espoirs liés à des tentatives d’appels par
satellite que les autorités avaient attribuées au sous-marin. Un bruit inquiétant décelé
par un enregistrement hydroacoustique qui a daté cette anomalie au 15 novembre,
trois heures après le dernier contact radio avec l’équipage, a permis de faire
l’hypothèse d’une explosion du navire.
Après la colère des familles et de l’opinion, avivée par des révélations évoquant une
négligence, voire de la corruption, au sein de la hiérarchie de la Marine, sur l’entretien
des sous-marins, l’heure est venue “des hommages, des plaques honorifiques et des
discours”, poursuit Infobae, “même si les recherches du bâtiment se poursuivent,
désormais sans l’aide du reste du monde, qui était dédiée à retrouver les membres
de l’équipage.”
L’affaire est désormais entre les mains de la justice, conclut Infobae. Dans un délai de
six mois, la juge Marta Yáñez, désignée pour enquêter sur “la plus grande tragédie de
l’histoire navale argentine”, devra sans doute décréter “la disparition du bâtiment et la
mort présumée de l’équipage”. ––