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NORMES & REGLEMENTS

LA CONSTRUCTION
TIMES SECON L'EÜRoCOCk4
Ld construction mixte acier-béton (dénommée COnStNC- Beno? Pormeniier. ir., chef& projet,
tion mixte dans la suite de I'article) n'est pas récente; son division Géoiechnique & Struchires,
utilisation dms les bitiments, le plus souvent industriels, onimoieur Anfenn&orme "Eurcdes"
Yves Mortin. ir., chef de projet, division
et dans les ponts repose sur des qualités complémentaires Géo,e,.nique A s,ructvres, onimofeur
connues depuis de nombreuses années. Dans tous les cas, Anrenne~orme "P,~~,,,~~,, de rincendje"
iI s'agit d'une combinaison entre un profilé en acier et du Les o Pjmprezpour
béton armé (poutres et colonnes mixtes), voire entre un S ~ Siudicieux coneils dexpert.

profilé en acier (ou une tole profilée) et du béton armé


(dalles mixtes). Le présent article explicite les regles de dimensionnement de ce
type de structure aux états limites ultimes, selon les dispositions de I'Ourocode 4.
Ces commentaires sont assortis d'exemples de calcul pratique. Un second article,
yui paraitra ultérieurement, aborden le dimensionnement des structures mixtes
aux états limites de service.

1 INTRODUCTION Dans le cas des poutrrs et


des d d l e s , le profilé est
On peut calculer qu'en cas de comportement
élastique et de connexion totale, les contrain-
connecté mécaniquement a la dalle de béton. les Semnt réduites de m0itié et les flkhes au
Cette connexion offre une résistance au ci- quart par rappon B la structure désolidarisée
saillement importante ?I I'interface des deux (voir la figure 2). Dans le cas des batiments
niaiériaux, leur permettant de travaillerensem- multiétagés, il n'est pas rare de travailler avec
ble en llexion. La dalle de béton, outre son des travées de 12 B 15 m&es, voire beaucoup
r6le de surface poneuse, permet la reprise des plus. Ces longues portées génerent des mc-
efforts de compression ainsi qu'une protection ments de flexion imporiants qui peuvent &e
coniplémentaire intéressante du profilé en acier repns plus avantageusement par une stn>ch~re
contre la corrosion et I'incendie. I'acier repre- mixte, que ce soit en raison de son prix ou de
ntnt principalement les efforts de traction. la hauteur de plancher plus faible. Une wmpa-
raison des différentes poutres pouvant suppor-
ter le meme moment fléchissant est donnée

& &
titre illustratif a la figure 2.
fig. 1 Iilusiioiion du concepi de collaoboroiion.
En ce qui concerne les colonnes, le béton en-
dekjmiion mbant le profilé a souvent été utilisé comme
protection contre le feu, avant d'&e rkelle-
ment assacié B la résistance de la colonne mixte
@ce a une meilleure conceptinn. La capacité
sEcTiords NON SECTIONS PARFAITEMENT portante de la colonne mixte peut atteindre
SCXIDARI';E€S SOLIDARISEES jusqu'a deux fois celle du proñlé agissant seul.

fig. 2
Camporoison de
diííérenis planchers
dimerisionnés pour
iesislei o11rnerne I I
moinen! de llexion M
d e 800 kNm (cene HE 4 0 0 A HE 320A HE 3CQA
voleur relotivemen! /, in 5 355 5 355 s 355
élevée es1 iarerrieni C 25/30
o!ieiiiie doris un 5 500
PROFILÉ EN AClER ET POUTRES MIXTES
petii boiimeni. une POUTRE DALLE EN BETON jovec coiioboiation enhe
rnrmsun, eic.j [ i5] EN BETON lsans collobomitoni le profile en xier el lo dolle en &ton1
iig. 3 Cornporoison de 4-
différenies colonnes
dimensionnkes pour résisier O
lo rnerne charge ultime de
3000 kN pour une longueur
de flarnbernent de 4 meires
HE 240 B HE 280 B
(cene chorge ultime c 355 s 355
reloiiverneni élevée esi rorerneni F
oiieinie dan5 un peiii bótimeni, ~ 4 0 ~. 5s0,qiic:t
une rnoison, e1c.J [ i51. POTEAU POTEAU EN POTEAU E N BFTON
MIXlE ACIER SEU1 4RME

ü e plus, la forme des profilés en H permet un 1.2 LES COEFFICIENTS DE


remplissage de béton aisé et élimine par con- SÉCURITÉ APPLICABLES
séqueot les frais de coffrage. Ce gain écono- AUX MATÉRIAUX
mique compense un certain surdimensionne-
ment, requis dans certains cas pour obtenir une Afin de procéder au dirnensionnemeni coiifiir-
résistance au feu suftisante. Une comparaison mément i la philosophie générale des Euroco-
de différentes colonnes pouvant supporler la des, on utilise la valeur de calcul X,,des pro-
meme charge ultime est donnée. une fois en- priétés des maténaux constiiuiifs des éléiiients
core h time illustratif, a la figure 3. structuraux. Chaque propriété es1 représcniée
par sa valeur caractéristique inférieure (per-
Dans cet article, nous expliciterons les diffé- centile 95 %) divisée par un coefficieiit de se-
rents types d’éléments stmcturaux mixtes uti- curité dépendant du type de matériau. soit :
lisés pow la conception des bitirqrnts ainsi
que leur dimensionnement aux états limites
ultimes a I’aide de la prénorme européenne
ENV 1994-1-1 “Eurocode 4. Conception et
dimensionnement des stmctures mixtes acier- Pour les stmctures niixtes. on doit utiliser la
béton” (EC4). valeur de calcul de la résistance des matériaux
ainsi que des données géométriques. afin de d6-
terminer la résistance de calcul des éICiiieiits
1.1 LES MATÉRIAUX MIS EN CEUVRE stmcturaux ou de leur section transverslile, soit :
R, = R (Xd,
a,,. ...).
Pour réaliser les différents éléments structu-
raux mixtes, on utilise généralement quatre Autrement dii. la valeur de calcul d’une struc-
maténaux de base : ture mixte dépend de certaines données gé«-
+ I’acier de construction métriques propres la scction de I’élénicnt
+ I’acier d’armature stmctural ainsi que de I‘ensenible des nuté-
+ les t6les profilées en acier riaux qui la composent.
+ le béton.
Les facteursde sécunté selon I’EC4 son1doniiés
Ces maténaux sont décnts dans différentes au tahleau 1 en fonction du type de mni6riau el
nortnes européennes et belges. Certaines exi- de la combinaison d’actions envisagte pour le
gentes essentielles sont abordées également dimensionnement aux étatn limites ultimes.
dans des dofuments c o m e les Eurocodes sur
le Mton (EC2) (61 el sur l’acier (EC3) 171 ainsi lablwu 1 Voleur des ioeilicieots paitirls de ssciiriit opp!icubles
que dans la Note d’information technique oux moiérioux uiilisés dons lo consiruclim rnixtr
no 223 du CSTC [31. PlPE DE M4ERW COEFFICIENT COMBINAISON COMBINIUSON
DE SECURIT~ FONDAMENTALE ACCIDENTELLE

Ces documents nortnatifs mentionnent les ca- kii conhuclia, YO 1.1 1


ractéristiques des matériaux. telles que la li-

-
mite d’élasticité de I’acier. la résistance carac-
A c i i domwhim u, 1,15 1
téristique du béton a la compression, le mo- BMon Y, 1.5 1.3
dule de Young. etc. Dans le cas de I’acier de T& &b ai Y-
-I*
1.1 l
constmction. crrtaiiiez cuactirirtiques niéca- Yv 1.25 l
Carnaawn
niquei dépendent de la géométrie de I‘éknient.
1.3 LES COLONNES MIXTES 1.4 LES POUTRES MIMES

II existe principalement deux types de colon- Les poutres mixtes peuvent &re de la forme
nes mixtes : illustrée h la figure 7 (page suivante). 11 s'apit
+ les colr>nnes rnrohks de héton, que ce soit en générat d'un profilé en acier liaisonné avec
totalement comme illustré i la fig. 4 ou par- une dalle de béton. Cette dalle peut &re coulée
tiellemeni comme on peut le voir h la fig. 5 sur un coffrage non permanent (cas A) ou sur
+ les C<J/OliItf'S remplirs de héton. comme il- un coffrage permanent, comme par exemple
lustr6 la figure 6. une t61e pmfilée en acier (cas B) ou une série
de prédalles (cas C).
On peut se baser sur le tableau 2 pour détemi-
ner le type d'élément économiquement ou tech-
niquement le plus adapté au projet étudié.

COLONNE E N T I E R E M E N T ENRO8EE COLONNEPARTIELLEMENTENROBEE


[largeur > 240 rnrnl

Nécersité de c o k r le périm8h.e. Pos de cofhoge, rouf si difficuk de oy W i á &une w k e h&


iiw ou shuciurk.
ñeionnoge le plus rouveni wont monioge. Béknnage au sal. a plat, mimmtage.

Ferroilloge plocé outwr de lo p i k e en pasition Les amoturei peuvent are pr8orsemblées ei p o h ropidaneni
finale moniée.

Toux de ferraillage oirez Foible. On évite si Pair une résiriance ou ieu A&, m a i n w 6 h i l l e r au kux maximum
posible les ormoiures, xruf danr les coins. autorid 16 %1. Cependani. seub 4 % raroni pris en cumpie pour le calcul en
wvice nomial.

Aucune peiniure ne dMt Bhe OppliquéS sur le Une peinture, remplissant en ghéral une fwKtim arlh&¡que, esi oppliqUee
profilé. sur les oiles opparenies.
Bien évidemment, le type de profilé en acier entre 0.75 et 2 mni. Bien híir, d'auireh dinien-
peut vaier suivant l e type d'application (ilpeut. sions peuvent etre utilisées eii fonction du p r w
par exemple, &re tuhulaire). Un enrohage par- jet. Neanmoins. I'application de I'Eiir~icodc4
tiel du profilé en acier procure une augmenta- au diniensionncnient de telles struciureh e51
tion de la résistance au feu et au flamhement. souniise cenaines exigcnceh mininiales rclzi-
tives aux dimensioni des inaiériaux conhiiiu-
Des connecteurs placés a I'interface entre le tifs des éléments niixtes (par cxeiiiple. lii hau-
profilé et la dalle de héton (ou parfois soudés tew torale de la dalle ne peui tire inlérieiire ;i
sur l a tble profilée, comme dans le cas B i la XO mm). Les ponées clahsiquei h e situcni en-
figure 7) assurent une repnse des effons de tre 2 et 6 ni.
cisaillement longitudinaux. ce qui permet d'ob-
tenir une section mixte doni les différentes
composantei travaillent ensemble en flexion. En résumé, les ovontoges potentiels des éléments structuroux
mixies sant :
La connexion peut Sire totale ou panielle se-
1 p u r les dalles mixtes :
Ion l e type de connecteurs (gouions, cornii-
+ un gain sur le poids total de lo structure
res, ...) et leur nombre. + une rigidité Rexiannelle plus importonte (Réches plus
faibles)
D a s certains cas (passage de conduites, cana- + une amélioration de lo résistonce ou feu des poutres,
lisations, ...), des ouvenures sont pratiquées surtaut si leur semelle est enrobée de béton ou se trouve
dans I ' h e du profilé en acier. dons l'épaisseur de lo dalle
+ une réduction de lo houteur du plancher structurel et,
donc, une augmentotion de lo houteur utile de choque
étage
1.5 LES DALLES MIXTES
7 p u r les poutres mixtes :
Différentes dalles mixtes peuvent &re utilisées
+ une amélioration de lo résistonce ou feu, surtout si la
semelle des poutres est enrobée de béton ou se trouve
en comhinaison avec une poutre en acier. II dans I'époisseur de la dalle
s'agit : + une résisiance oméliorée vis-a-vis de I'instobilité locale
+ soit d'une dalle coiclée in siru sur un (vailement de la semelle du profilé)
plarelaRe (tales profílées en acier formées i + une rigidité Hexiannelle plus importante (fleches plus
fmid) servant de coffrage permanent pour faibles)
la dalle en béton; lorsque les nervures du 7 pour les calonnes mixtes :
platelage sont telles que représentées a l a + une amélioration de lo résistance ou feu
figure 8, c'est-hdire lorsqu'elles permettent
+ une conrervation des dimensions externes de lo colonne
d'étoge en étoge par I'adaptation du type de profilé en
de trdnsmettre les effons longitudinaux en- acier oux charges a routenir.
tre la tale profilée en acier et l e héton, l a
dalle fuiale agit comme une dalle mixte dans
le sens des nervures du platelage D'une maniere genérale. lii wnstruction niixte
+ soit d'une dalle composée délénienrs pré- autorise une grande tlexibilit6 dans la coiiccp-
fahriqués en héron (prédalles o11 hourdis) tion globale et locale de la stmcturc. Ceite Ilexi-
el de héiun coulé sur chanrier. hilité es1 ohtenue par l e large évencdil de pr»-
filés en acier. tant sur le plan de leur géomPiric
La hauteur totale des dalles mixtes varie en que surcelui du type d'acier. Dc plus, Ics cun-
général de 120 a 180 mm; elle est fonction nexions entre éléments peuvent &re tres vil-
notamment de la résistance au feu exigée. L a riées et permettre une préfabrication plus »U
hauteurclassique des nervures hp se situe entre moins complete. Enfin. ce inode dc r6alis;i-
40 et 85 mm. Les entraxes vaient de 150 a tion. de par ses possibilités de c«nibindis»n
300 mm. L'épaisseur de la tole utilisée varie avec le béton. oi'fre de noiiibreux iivaniagcs
NORMES & REGLEMENTS

muns" h tous les Eurocodes (introduction, ba-


ses de calcul et matériaux), l e texte aborde les
concepts de dimensionnement des poutres el
des colonnes aux états liniites ultimes (ELU)
et uux états limites de service (ELSj. Le
sixiknie chapitre traite des connecteurs (des-
cription du concept de connexion panielle «U
totalel, iandis que le septikme est consacré aux
a
plancliers tbles profilées collaborantes (dal-
les mixtes). Le document aborde succincte-
ment, dans le chapitre 8, les planchers consti-
tués de dalles préfabriquées en béton, avant de
terniiner avec deux chapitres "classiques" :
exécution et conceptioii istée par I'expéri-
mentation. L'ensemble est complété p'u des
annexes i caractere normatif ou informatif.

Dans ce preinier article, nous nous concenne-


rons sur le dimensionnement des struciures
inixtes aux états limites ultimes (ELUj.

2.1 PRlNClPES DE BASE DU


DIMENSIONNEMENT AUX ELU
SELON LES EUROCODES

Gciiiioiiiiqiiei e! icchniques (montage rapide el Comme pour les ames Eurocodes. le calcul aux
pr6cis. liiiisoiis periiiettant de créer une struc- ELU selon I'EC4 repose sur la pnse en compte
iurc iiir~iioliiliiquc....). des actions combinées selon I'ECO (comhinai-
son fondamentale ou accidentelle) et de la va-
leur des charges définies dans I'EC 1. De mime.

2 DIMENSIONNE-
M E N T DES STRUCTU-
Eii Belgique. les structures
niixtcs peuvent &re dimeii-
I'EC4 h i t appel aux cmfficients paniels de
sécurité abordés au (i 1.2 ci-avani. Une paXi-
cularité du calcul des actions es1 également la
RES MlXTES sioiiiiées sur 18 base de la prise en compte éventuelle d'une redisuibution
prénorme européenne des effixts (moments lléchissants et, done, ef-
ENV IOY4 <I Eurocude 4. Concepti»ii et dimen- forts tranchantsj consécutive h la fissuration du
sioiiiieiiieiit des structures niixtes acier-béton. béton en zone de moment négatif. Selon la
ct dc son docuriieiit d'application national classe de l a section (voir plus loin). on autorise
(DAN lielge) 101. L'Eurocode-Icomp«rtetrois jusqu'h 40 í%. de réduction des moments néga-
piinicr : tifs dans les zones d'appui continu.
+ punie 1 - I : r e g l a géiiérales e l rt.ples pour
le\ hatiiiicnts Dans l a suite du texte, nous illustrons le di-
+ partie 1-7 : regles génériiles et calcul du mensionnemeni aux ELU pour les trois types
coiiiporieiiieiit iiu le11 d'élémerits structuraux mixtes. D'autres exem-
+ partir 2 : prinih mixtes. pies peuvent Stre trouvés dans la iittérature [5,
10. 12. 141.
».iiis cet iirticle. iiiiiii ne nous intércssons qu'i
la piirtie I- 1 du il(rcunient. Des infomiations
gtii6r:rles c«iicernaiit les Euroct~desont été 2.2 DIMENSIONNEMENT DES
piihliGcs d i i i i un niéinent« paru en I 9 Y Y 1131. COLONNES MlXTES

KiitiCiG eii 1902. l'EC4 traiie de la coinbinai- Bien que d'autres méthodes existent. notan-
w i i de dcux 1ii~it6riiiiixdé,jü étudiés, de nva- ment pour les colonnes composées d'un pro-
i i i t r e isolée. d i n s d'autres prén«rmes (EC2 filé creux rempli de béton [ 171, on se bornera a
pour le héioii el EC3 pour I'acier) auxquelles il expliciter les méthodes préconisées par I'EC4.
e51 régulii.remrnt P ~ i référeiice.
i La structure
de I'EC4 n'est piis ires d Les colonnes mixtes soni définies comme des
i i u t r e i Eurocrnles. Apr& trois chapitres "com- éléments structuraux soumis principalement a
la compression et la flexion. Les différents mal de 8 mm, espacées de 250 mm uu
types de colonnes ont été décnts au 5 1.3. maximum
~ étriers d’un diamktre minimal de 6 mni,
Deux méihodes de calcul sont proposées dans espacés de 200 mm au maximum
le chapitre 4.8 de L’EC4 : - treillis soudés dont les fils ont un diame-
+ une méthode généraie destinée aux colon- tre minimal de 4 mm.
nes dont la section transvmale est asymé-
tnque ou non uniforme sur la toialité de sa D’une manikre généraie, les hypothkses sui-
hauteur vantes sont sous-jacentes aux dispositions de
+ une méthode simplifiée applicable aux co- l’hrocode 4 :
lonnes dont la section msversale est uni- + il existe une interaction toiale entre I’acier
forme et présente une double syméaie sur et le Wton jusqu’a la rupture
la totaiité de sa hauteur. + les sections planes restent planes. queiles
que soient les sollicitations
+ le béton n’a pas de résistance h ia traction
2.2. I MÉTHODE GÉNÉRALE + les courbes de comportemeni du %ton et de
I’acier sont celies préconisées respective-
Une colonne mixte de section transversaie ment dans I’EC2 et I’EC3.
quelconque, soumise a des valeurs normales
de charges et de moments flécbissants, doit Par.facilité, on vénfiera le calcul d’une co-
€tre vérifée quant aux quatre points suivants : lonne mixte en respectant I’ordre suivant :
+ dsistance de i’élément structural 1. caicui de la charge élastique critique Nc,,de
+ résistance au voilement l’élancement réduit het des coefficients de
+ tpmsfen des charges sécurité des matériaux yM8
+ résistance au cisaillement. 2. vénfication des limites d’application de la
méthode simplifiée
3. vénfication du voilemcnt
2.2.2 MÉTHODE SIMPLIFIÉE 4. vérification de I’épaisseur d’enrobage et de
I’armam
La méthode simplifiée est une application de 5. vénfication de la résistance de la colonne :
la méthode générale au cas des colonnes cou- a. a la compression axiale centrée
rantes dont la section bansversaie est uniforme b. en compression et ílexion uniaxiale com-
et présente une double syméaie sur la totaiité binées
de sa hauteur. Pwr pouvoir appliquer cene c. en compression et ilexion biaxiaie com-
méthode, il convient en outre de respecter les binées
conditions énoncées tia@ : 6. analyse éventuelie des effeis du second or-
- la conaibution de I’acier du profiié a la ré- &e sur les moments fléchissants pour les
sistance plastique totaie de la section 6 doit calculs 5.b et 5.c
&tre compnse entre 20 et 90 % 7. vénfication du transfert des charges et du
- L’élancement h réduit ne peut dépasser la cisaillement longitudinal.
vaieur de 2
- pour les profd6.v totaiement enrobés, les li- Un exemple de calcul pratique d’une coionne
mites de L’épaisseur d’enrubage c sont les mixte est présenté a la page 52.
suivantes (voir figure 4) :
- 40mm r; cyr; 0.4 b, dans ladirection y de
i’axe fon 2.3 DiMENSlONNEMENT DES
- 40 mm 5 c, 5 0.3 h, dans la direction z de POUTRES MIXTES
I’axe faible
- I’aire de la section transversaie des armatu- La conception des poutres mixtes est abordée
res longitudiinales, utilisable pour le calcul, dans le 5 4.1.2 dc l’EC4. Ces poutres doivent
ne peut dépasser 4 % de I’aire du béton etre vénfiées quant aux points suivants :
(selon I’EC2, un minibnum de 0.3 % est + la résistance des sections transversales cri-
nécessaire) tiques au moment de flexion et au cisaille-
- si I’on néglige i’armaturre longiludinale dans ment vertical
les calculs de résistance de la colonne et si + la résistance au déversement
l’exposition est de la classe 1 (environne- + la résistance de I ’ h e au voilement par ci-
ment sec). on peut adopter les armatures saillement et a la compression locale sous
suivantes : charge transversale
-banes Imgitudinales d’un diadtre mini- + la résistance au cisaillement longitudinal.
N ORMES 8 REGLEMENTS

La notion de Iargeur participante br,<(voir Fi- OU le béton a durci. Le coulage du béton frais
gure Y ) et la classification des sections sont entraine donc une cenaine surcharge pour la-
deux concepts importants qui servent de base quelle la pouue en acier doit, elle seule, sa-
au dimensionnement des poutres mixtes aux tisfaire aux états limites de fiexion et de ci-
ELU. saillement uansversal selon I’EC3.

Le premier permet de prendre en compte no- Le moment de flexion résistant sera influencé
tamment I’effet de ”trainage” du cisaillement non seulement par les caractéristiques géomé-
et le deuxieme de calculer la résistance des triques et mécaniques de la section elle-meme.
sections transversales en fonction de leur ca- mais également par la valeur de I’effort de ci-
pacité h atteindre pleinement la plastification saillement transversal agissant sur la section.
sur toute la hauteur de la section (rotule plas- Si celuisi represente un pourcentage élevé
tique). Selon la capacité de rotation (impor- (> 50 %) de la résistance au cisaillement plas-
iante h limitée) de la section et le voilement tique de la section, ü y aura lieu d’en tenir
local éventuel, on devra définir la clasSe A la- compte dans le calcul du moment résistant, par
quelle appartient la section (classe 1 a 4). Ce conséquent, réduit.
concept retlete une idée de I’élancement de
cette derniere. Le choix d’une connexion totale (uansfert de
I’ensemble du cisaillement longitudinal de la
Les deux premieres classes ( 1 et 2) permettent dalle en béton vers la poutre en acier) ou d’une
de prendre en compte une distribution rectan- connexion partielle (l’ajout d’un goujon aug-
gulaire des contraintes (plastification com- mente la résistance au cisaillement longitudi-
plete). Ces classes de section (pour les semel- nal) est a définir au moment de la conception
les et pour les ames) dépendent également du de la structure globale. La premiere option
signe du moment fléchissant agissant au droit nécessitera des caiculs plus simples mais un
de la section. Pour caracténser une section to- nombre de connecteurs plus élevé. tandis que
tale. on adopte la classe la plus faible parmi la seconde entrainera des calculs plus comple-
cclles déterminées pour chacun des éléments. xes mais un nombre plus faible de connecteurs
Généralement. les producteun de pmfilés en ainsi qu’une capacité portante de la poutre plus
acier mentionnent. dans leur catalogue. la faible. L i s deux types d’exécution pemettent
c l a s e de chacun de leurs produits. Pour plus toutefois d’appliquer la théone de la plasticité
de détails. le lecteur p u m a se référer égale- lors du calcul des efforts résistants.
ment h Alhitur [ 11.
D’autres parametres interviennent également
En ce qui concerne les poutres, il est égale- tout au long du processus de dimensionne-
ment ires important d’étudier les états limites ment :
en fonction de la phdse de constructim. En + zone d’appui étudiée (simple ou continue)
effet. l’effet collaborant d’une dalle de béton + onentation du coffrage en acier collaborant
(avec coffrags en acier collahordnt ou non) ne (perpendiculaire ou parallele la poutre en
peut &re pris en compte pour le dimensionne- acier)
ment du protilé en acier qu‘a partir du moment + tóle continue ou pai au droit des appuis
4 type de Mton (normal ou Iéger). La résistance d'une dalle niixte doii sire sull'i-
sante pour supporier les chsrges ndiniscs et
Un exemple de calcul d'une poutre mixte est pour garantir qu'aucuii éiat l i m i t e uitiiiic ti'est
foumi i la page 55. atteint. compte trnu d'uii des niodes de ruinc
ci-apres, prédoiniiiünts dans c e n a i i i i c sec~ioris
paniculieres :
2.4 DIMENSIONNEMENT DES DALLES 4 résistance A la flexion (ce cas peut etrc cri-
MIXTES tique si la connexion est c«nipii.tc)
4 résisiance aucisaillenieni vcnicai el iiu poin-
Les dalles mixtes ont été décrites au 3: 1.5. pnnenient (ce cas peui &e critique dans
Dans cet article, nous traiterons uniquement I'éventualité de dalles de faihle por1i.e soti-
des dalles mixtes avec platelage collaborant. mises i des cliarges d'intciisiié reliiiiveiiiciil
D'autres systemes sont traités dans la Note imporiante)
d'information technique no 223 1-71, 4 résistance uu cisailleineiit I«iigirudin;il.

Le platelage doit &re dimensionné pour résis- Conime pour les poutres inixtes. «n pri. winer;i
ter au poids du béton frais, des armatures et de la position de I'axe iicutre plasiiqiie (dan\
aux charges de construction. Dans de nom- I'épaisseur de la tele «u au-dessus de celle-cii
hreux cas, on étaierd la structure pour satis- pour détenniner la valeiir du mr)nieiit rCsi\t;iiii
faire & ces demieres exigences. Par simplifica- sur la base de I'éqiiilihrc dcs efliiris iiimiiaux
tion, le DAN belge préconise la répartition des plastiqiies. Un contr6le 11 posri,riori sera cllec-
charges durant la phase d'exécuiion telle que tué pour terter la validité de cetie hypothtse.
représentée a la figure 10. Cette vérification doit &re rkilisée tan1 pour
des moments positifs que pour des nioiiieiits
En phase d'utilisation. la dalle sera considérée négatifs (cds des poutres contiiiues oii des eii-
comme un ensemble mixte colkdborant. corbellemenrs).

En cas de charges concentrées ponetuelles ou En ce qui concerne le cisailletiient loiigiiudi-


linéaires, il y a lieu de tenir compre d'une bar- nal, on calculera d'abord I:i résisiance ati ci-
geur utile de ddle dépendant d'une diffusion saillemeiit de la structure dfpouwue d'ancrügc
des charges i 45" jusqu'au-dessus des nervu- d'extrémité par la métiiode m-k (m6tliidc ha-
res de la tole. sée sur des esmis de ciiargeiiieiit en lahora-
toire). Si i'effon de cisiiillenirnl de calcul e\t
En pratique, on vérifiera d'abord la résistance supérieur h la fisistaiice de IB striicturc. iiii iiurii
de l a tole collaborante aux ELU (conformé- recours h un ancrage d'extréiiiité (type goujon
ment & l'EC3). puis on vénfiera les sections de mudé). Ce demier drvra étre cnlculc? sur lii
la structure mixte aux ELU. base d'une connexion totiile <>u d'uiic coii-
nexion panielle (cf. annexe E de I ' E C I pour
Fig. 10 Représenioiion des chorges O piendre en compre cette derniere).
en phose d'exécuiion
?e o Cnncentrotioi de5 chorges Eiifin, par analogie avec I'ECZ. oii vl.rifierii Ic
deconstruction 1 1 ,ikN/m-'l cisaillement vertical ei le poiiicoiirienicnt des
b 0 c b bt Choroei de ~oiiitw~tion
dalles.

Un exemple de ~alcuid'tiiic dalle i i i i x i e es1


donné l a page 57.

c b a b
2.5 DIMENSIONNEMENT AU FEU
Le hon ciimponeinent au íeu úes coiistrtictic~iis
mixtes a beaucoup contrihrit' iiu siicces de cc
type de structure. Mzme iiii eiirobage partiel
-.cm
de béton confere a un élément mixic une r6sis-
b a c b tance déjh appréciahle en cus d'iriceiidie.

Lapanie 1-2de l'Eur»code 4 (ENV IWI-I-?)


propose diffhntes métii«des pemieitiint d'i-va-
luer la capacite ponante des élénieiits struciu-
NORMES & REGLEMENTS

raux mixtes en situation d'incendie [ 111 : Seules les deux premieres méthodes son1 dé-
1 la mérhode des vuleurs tuhulées : cette ap- veloppées plus en profondeur dans I'Euro-
prnche est la plus simple, mais est limitée code 4-1 -2. Etant d o m é que la premiere four-
par un ensemble tres strict de conditions nit des résultats tres sécuritaires el conduit
géométriques el donne un résultat de calcul des sections d'armatures élevées, la seconde
largement sécuritaire (méthnde de calcul simplifiée) lui sera idéale-
1 la niéthode de culrul .sirnphfi&e : cette mé- ment préférée.
thode foumit kaucoup plus de liberté dans
le choix des sections transversales. Bien que En nutre, il est admis que les effets des actions
simple. elle comporte un nombre important sur une construction soumise i un incendie
de parametres rendant le calcul manuel re- constituent une sollicitation accidentelle. La
lativement long. En outre. elle ne permet le comhinaison accidentelle des charges doit des
dimensionnement qu'en situalion d'incen- lors Eire appliquée, de teile sorte que les fac-
die normalisé 1.50 teurs de sécurité applicahles aux actions soient
fl la méthode de c a l d avanrée : ce modele réduits. Cette f q o n de procéder permet de trd-
de calcul est fondé sur des componemenu duire le fait que la prohabilité d'occurrence
physiques fondmentaux (uansfert thermi- d'une intensité maximale des charges non per-
que. mécanique des structures el effets de la manentes en meme temps qu'un incendie im-
température) et conduit a des résultats plus pnrtant est faible.
réalistes en permenant de mobiliser la ré-
sistance au feu de la structure e n t i h . Un
programme de calcul basé sur des élément.
finis est néanmoins nécessaire pour appli-
quer cette méthode.

le présent article o éié élaboré dons le cadre de Paction des Anfennes Narmes
"Eurocodes"et "i'révention de /'incendie" menée au sein du CSTC en foveur des
PME, ovec le soutien du ministere des Affaires économiques.
Ces ocfionsont pour but dassurer, aupres des secteurs concernés et en porticulier
oupres des PME, une dihsion oussi large que posible des inbmofims relotives aux
Eurocodes et a lo prévenfion des iricendies.
Pour plus de dé&, le lecteur consultero notre site internet ou s'adressera
directemenf ou CSTC :
4 02/655.77.11
~ 02/653.07.29
:-v ontenne.eurocodes@bbri.be
http://www.csk.be/antenne-norm
Exemple 1
~ ~~~ ~

colonne mixie ,es charges sont calculées i'aide de I'Eurocode O (comhinaisons d'aciions) et de I'Euro
, d e I (poids propre, densités et charges d'exploiiation).
:1I /
iupposons les données suivantes (voir schéma) :

-
C,?C> ?,5<!",
- colonne partiellement enrobée HE 2OOB S235 ,. ...
si 1 0,
- armatures : 4 0 12, acier SSOO. recouvremeni de 25 mm dans .
les deux directions
- béton C2S/30
. valeur de calcul de I'effon normal : N , , = 1750 kN
valeur de calcul du moment fléchisswt : M,,,? = 20 kNm
appliqués au sommet (autour de l'axe fort) m
- L = 3.5 m (longueur de flambement de la colonne).
~

t . Comprersion axiale centrée autour de llaxe foible

Résistance plastique de la section caiculée selon l a formule


f O,USf,, l
N,,,,=A,L+A,- +A,A
Y, Y, Y,
oU A. = aire de l a section transveriale du profilé en acier
Ac = aire de l a section transveriaie du héton
A' = aire de la section transversale des armatures
f?
= limite d'élasticité en iraction caractéristique ou nominalc dc l ' x i u dii
profilé. soit 235
fc, = résistance caractéristique du béton sur cylindre. soit 2S
fs, = limite d'élasticité en traciion caractéristique de i'acier d'amiaiure, soii 5 0 0

y = facteur de sécunté applicable i l'acier de construciion (yM,>daiisI ' E C 3 i ~


SOit 1.1
y, = facteur de sécunté applicable au héion. soit 1.5
y, = facteur de sécuriié appiicahle i I'acier des armatures. wit I< 15
+ N , Rd = 2314 kN
- Résistance plastique de l a section sans coefficients de sécurité N,,,y
+N,i,n= 2136 kN
- Charge élastique critique de flambement calcu1i.e selon l a formule N,, = -
n2(E1)<
Li
ou = somme des rigidités flexionnelles du profilé. du bi-ion el des armalures:
dans cenains CBS (pas dans celui-ci). le module d'élasticité réel du hfioii
doii &e réduit (cf. art. 4.8.3.5de I'ENV 1994-1-1i pour feiiir cimipie de
i'effet des charges long ierme
L, = longueur de flambemeni de la colonne: par sécurité. cetic loiigueur peiii
&re considérée comme étant égale A la longueur d'cpure L (xl.4.8.3.6
de I'ENV).
-+ Ncr= 5432 kN

1 Vér#caiion de l'applicohilit6 de la niéfhode siniplijiér


- Section constante et double symétrie OK
- Contnbution de I'acier du profilé i la résistance plastique torille :
NORMES & REGLEMENTS

Exemple 1
iolcirine rninie - IN
iiiilri Elancement : h = l* = 0.71 < 2 (el < 0.8) OK
Y N,,
- Aire : AIA, = 1.4 E
' E [0.3%: 4WI OK

1 i:Pr(fii.i~rioird i i i,riilrvncnr local


Pour les profilés en I partiellement enrobés (cf. art. 4.8.2.4 de I'ENV 1994-1-1) :
1% h b
E = 1- = 1.02 e l - = 13.3 -+ - < 44& OK
\' fY tf tf

t, et h soiit respictivement l'épaisseur et la largeur hors tout de l a semelle du profilé

1 i'<:i-ifiairioirde /u r~'sisranceen ras de cornpression axiale cenrrée


~ Coefficient de réduction pour le mode de flambement x en fonction de I'élancement
rkduit et de la courbe de flambement :
-f x
= 0,719 (courbe c, axe faible, cf. art. 5.5.1.2 de I'EC3)
- Résistance plasiique au í?dmbement N,,,, = xN~,,,,= 1663 kN < 1750 kN = N ,
+ L a seciion ne résiste pas !
>n peut ülors tester une des modifications reprises ci-apres,

CHANGEMENT DE 1A SECTION DE LA COLONNE N,, [kN] RÉSULTAT W CALCUL


Béfon C35/45 (ou lieu da C25/30) 1 7 4 (7 (17x3kN) -). IÉO
Acierde constnidicm 5275 lau liar de 5235) 1- (7 > Nsd(1750 kN) + OK
Armatures 4 0 1 6 (l)(culieu de 4 0 1 2) 1767 (9 z E$ (1750 irN) + OK
('1 Moxirnurn 12.56 an?Ulilircibbr pwr b adarl(4 % Ad.
(21 ~ a u cethi
r mnfiguratim, il y a liw tsnir mnpb d~nb
'our la suite du dimensionnement. on utilisera meme des armatures 4020 au lieu de 4012
:n vue d'ümt'liorer Iü résistance a la compression et ?
laiflexion uniaxiale.

1. cornpression axiale centrée et flexion uniaxiole auiaur de i'oxe foible

.a clause 4.8.3.10.3 de I'ENV 1994-1-1 releve que, pour dimensionner la colonne, il faut
:alculer les effets du deuxihe ordre : h > zcr,,,*_
e l NsJN, > O,] pour r = O (*). Le calcul
Iu coefficient majorateur du mornent de flexion dome k = 1.

1 Cuicirl dr 111 ciiiirbe Jiiireraction adimrnsionndie

- Résistance plastique du béton seul : N,,,,, = A , 0,85fc,


~

Y,
+ Np,,,R,, = 438 kN
- Les coupies (x. p) de l a courbe d'interaction sont déterminés sur l a hase de la
figure4.13 de I'ENV 1994-1-1.
- L u proporiion du moment exploitable compte tenu des imperfections dome :
p = 0.18. On se réfere. i cet effet, A la figure 4.14 de I'ENV 1994-1-1 OU est x
I'effort normal réduit [NRJNp,,,,d)et p l e moment de flexion réduit (MJM,,,,,)
: k.M,,y
L e moment sollicitant équivaut ? i = 20 kNm < 25 kNm = 0,9.~Mpl,,OU
M,,,gd= 152 kNm.
+ OK. la section résiste au moment de flexion sollicitant

*1 Dan* cei eremple. le mumeni s'exerqmt & l a base de la coionne es1 supposé nul.
1. Tronrferf des chorges pour le calcul des connecteurs
iupposons que I’effort exercé par les poutres au sommet de la colonne soit de N,, =
lo00 kN. On admet que les efforts de liaison se répanissent sur les différents maténaux de
a colonne en fonction de leur ngidité relative (domaine élastique).

7 Calcul de la section de béton équiralenie

7 Calcui de la force d reprendre par les secrions équivalentes de hlron et d’urnzatirre


A, +A,
FM = x N,, = 416 kN
A,+*s+Aa
oii N, est I’effort transmis a la colonne au dmit de sa connexion avec le plancher (par
exemple, lo00 IrN).
Cette force est ?s reprendre sur une certame longueur p, définie suivmt I’article 4.X.2.6(3)

.
de I’EC4. Dans cet exemple, p = 2.b. OU b représente la largeur de la semelle (200 rnrn)
+ p = 400 mm.
3 Calcul a2 la résisiance rolale au cisaillement a l‘inierface héron-acicr
Pour une colonne dont la semelle du profilé est partiellement enrobée. on peut tenir
’ compte d’une r é s i s m e au cisaillement ;1l’interface tRd
de 0,2 N/mm2 (cf. Document
d’appkation nationai de l’EC4). Soit I’expression :
.
FIw.= ZRd P . (2.(bc-tw)+ 2.(hc-2.t,))
oii :
bc = largeur de la section de béton, soit 200 m m
hc = hauteur de la section de béton, soit 200 m m
tw = épaisseur de l ’ h e du profilé en acier, soit 9 mm
t, = épaisseur de la semelle du profilé en acier, soit 15 mm.
+ ,F = 57,9 !A’ << 416 kN = F,
+ Nécessité de placer des goujons.
1 Caicui de la résisiance au cisaillement d u n connecreur
Dans le cas d’une connexion totale, on calcule d’abord la résistance d’un connecleur au
cisaillement selon la formule :

Yv
oii d = diam+tre de la tige des goujons, soit 19 m m
fu = mntrainte ultime nominale de I’acier des goujons, soit 450 N/mm’
Ea= module sécm moyen du béton. soit 30500 N/mm’
‘yv = facteur de sécurité associé aux goujons soudés, soit I.25
a = 0.2 (h/d + 1) si 3 5 h/d 5 4 (h étant la hauteur hors-tour des goujons. soit
60mm).et a = 1 si h/d > 4 -t a = 0 8 3
+ P, = 604kN.
Selon l’EC4 (art. 4.8.2.8). on ne peut utiliser qu’un seul goujon (% = 1) par plan perpen-
diculaire B I’axe longitudmal de la colonne. L’effort supplémentaire fourni par un plan
de goujons (n, de chaque &té du profilé) est de : ri.PJ2 . 2 . nh = 30,4 kN (p= 0,5).
Le nombre de plans n de goujons nécessaires est de :
n.(l+JA).Pw 2 F, = 416 kN
+n=5
+ On peut choisir une distance entre goujons de 5 x diametre = 95 mm.
Exemple 2
noulie mixle ,es chxges son1 calculées i l’aide de I’Eurocode O (combinaisons d’actions) et de 1’Euro-
: d e I ípoids propre, densités et charges d’exploitation), compte tenu de la géométrie de la
ttructure ainsi que du type d’appui.
012-150 5500
1
jupposons les données suivantes (voir schéma) :
- acier IPE 450 S235. classe I
- treillis supérieur 0 1 2 - 150 mm. acier S500,
recouvrement de 30 mm
~ béton C25/30
- L = 2 x 12 m (poutre continue sur trois appuis)
- phase de construction : valeur de calcul du moment fléchissant
9.4
M
;,, = -307.5 kNm et M ,,,, = 232 kNm; valeur de calcul de
I’eflori tranchant V , , , = 128 kN
- phase de service : valeur de calcul du moment fléchissant 14.6
M5,,,.-= -449 kNm e1 M , , - += 541 kNm: valeur de calcul de I’effort tranchant V,,% = 287 kN.
lms cet cxemple, un moment est considéd comme positif si la fibre supérieure de la
iection étudiée est compnmée.

l . Calcul de la largeur effective b.,r :


~ pour les seclions en flexion négative : bcR= 2.0,5.L/8 = 1500 m m
- pour les sections en flexion positive : bcn= 2.0,8.L/8 = 2400 mm

!. Classe de section I + possibilité d’appliquer la théone de la plasticité.

\, Calcul du mornent plastique résistant de la poutre en acier seule h l’aide de la formule

ou W,, = module de flexion plastique de la section, soit 1702 cm’


f> = limite d‘élasticité en traction caracténstique ou nominaie de I’acier du profilé.
soii 235 N/mm’
ya = facteur de sécurité associé i I’acier de construction, soit I,1
+ M,., = 361 kNm > 307.5 kNm = Ma,r- + OK
1. Calcul du cisaillement plastique résistant de la poutre en acier seule i I’aide de la formule

ou A , = aire de cisaillement plastique de la section du profilé, soit 3936 cm2


+ V,,,,,, = 488 kN > 128 kN = V,, + OK
L’eifort tranchant sollicitant étant inféneur i la moitié de I’effort de cisaillement plasti-
que résistant. i l ne iaudra pas tenir compte d’une éventuelle perte de capacité du moment
plastique résistant de la section mixte.

i. Calcul du moment résistant plastique de la section mixte :


= 663 kNm > 541 kNm = M,,%+
- sous rnoment positif : Mpi.Ra+ + OK
~ sous moment négatif : Mp,,w-= 488 kNm > 449 kNm = Ms4- + OK
i.Calcul du cisaillemeni plastique résistant de la poutre en acier seule :

V,, = 488 kNm > 287 kNm = V


, + OK
7. Calcul des connecteurs (goujons soudés dans I’exemple)
Dans le cas d’une connexion totale. on calcule d’aburd la résistance d’un connecteur au
cisaillemeni h I‘aide de la formule suivante :

[ f,
PRd=min 0,8x-x-
Yv
n x d 2 ;0,2gad2
4 “1fckEcm
YV
OU d = diambtm de la tige des goujons, soit 22 m m
fm = conirainte ultime de I’acier des goujons, soit 450 N/mm’
Em = module sécant moyen du Mton, soit 30500 N/mm2
yv = facteur de sécurité associé aux connecteurs soudés, soit 1,2S
a = 0,2(h/d + 1) si 3 S h/d 5 4 (h étant la hauteur hors-tout des goujons, soit 100 mm),
et a = 1 si h/d > 4.
+ P,, = 98 kN.
Selon la zone d’appui (continue ou isostatique), on peut calculer I’effon de cisaillement
longitudinal total (valeur la plus faible B choisir entre la résistance plastique du béton et des
armatures cumulks et la résistance plastique du profilé) : V, = 2111 kN pour une zone
d‘appui isostatique et V, = 2524 kN pour une zone d’appui hyperstatique (pour cette der-
nibre, on tient compte de la résistance plastique supplémentaire fournie pur les armatures
supéncures et par le coffrage en acier si celui-ci est présent).

O Pow une connexion rotale


Le nombre N,de connecteurs nécessaires s’élbve h VRRd = 26 pour les zones d’appui
continu (zone entre I’appui et le moment maximum)et i V,/p,, = 22 pour les zones d’appui
isosiatique (zones entre I’appui intermédiaire et le moment maximum). ce qui donnc un total
de 48 connecteurs sur la travée de 12 m et des distahces minimales entre les goujons de
241 m m et 278 mm. En pratique. on prendra la distance minimale sur I’ensemble de la
poutre, h savoir 241 mm ou plutOt 200 m m pour la facilité de réalisation. Ainsi. 61 connec-
teurs seront nkllement utilisés par travée.

O Pow une connexion parrielle


Le nombre N de C O M ~ C ~ ~ Unécessaires
~S pour résister au moment sollicitant est de 16
wmnecteurs, quelie que soit la zone d‘appui, ce qui donne un total de 32 connecteurs
minimum sur chaque travée de 12 m. Ceci implique des distances minimales entre les
gwjons de 337 mm et 463 mm. En pratique. on prendra la distance minimale sur I’ensem-
ble de la poutre, i savoir 337 mm w plut6t 300 m m pour la facilité de réalisation. Ainsi. 4
connecteurs semnt réellement utilisés par travée.

Conclusion : il est plus économique, pour la résistance au moment sollicitant donné dans cet
exemple, de proceder h une connexion partielle de la poutre. La réduction du moment
résistant (586kNm ou 456 kNm selon qu’il s’agit d’une flexion positive ou négative,
valeurs B comparer aux 663 kNm et 488 kNm) n’entraine pas un dépassement de la capacité
portante de la section. Toutefois, la réalisation d’une telle connexion implique obligatoire-
ment la vérification de la capacité portante dduite de la section mixte.

Si l’on choisit la connexion partielle, il y a lieu de vérifier différents points : caractkre


ductile des goujons, nombre minimal de goujons pour appliquer la méthcde de la connexion
partielle, diam&tmminimal des goujons, hauteur minimale de SO rnm sur le béton, etc.

Par comparaison, si on ajoute un cof’frage en acier profilé perpendicuiaire B la poutrelle en


acier (cf. exemple 3). on doit cbanger le type des goujuns pour qu‘ils soient considérés
comme ductiles (d = 20 mm. par exemple). On obtient alors :
- Pw=81kN
- moment positif résistant : 659 W m
- moment négatif résistant : 488 kNm
- nombre de connecteurs nkessaires en connexion totale : 37 + 27 pour reprendre I’efforori
de cisaillement longitudmal, soit 81 connecteurs espacés de 150 mm
- nombre minimum de cOnnecteurs en connexion partielle : 18 + 16 pour satisfaire aux
moments sollicitants, soit 35 connecteurs espacés de 350 mm.

Grace au platelage, on peut donc :


- utiliser le bac en acier comme coffrage collaborant
- et, dans le cas de la connexion partielle, diminuer le nombre de goujons pour résister aux
mémes moments sollicitants (en connexion totale. leur nombre doit erre plus élevé).
Exemple 3 :
dale mixte. L e s charges sont caiculées a I’aide de I’Eurocode O (combinaisons d‘actioos) et de 1’Euro-
code 1 (poids propre, densités et charges d’exploitation). compte tenu de la géoméuie de la
structure ainsi que du type d’appui.
08.100 5500
I
Supposons les données suivantes (voir schéma) : zo
- treillis supéneur 0 6 - 150 mm et 0 8 - 100 mm
SXM - recouvrement cmp= 20 mm
- barres OX S500 dans chaque nervure -

- Mton
- L=2
C25/30
x 12m *
recouvrement c,“, = 20 mm

(poutre continue sur mis appuis)


- phase de service :
- travée : valeur de calcul du moment fiéchissant M, = 35,6 kNm; valeur de caicul de
I’effon tranchmt V, = 27,6 kN
- appui : valeur de calcul du moment fléchissant M,- : -33,l kNm; vaiwr de calcul de
I’effon tranchmt V, = 37,l kN
- caractéristiques de la tole (fournies par le fabricant) :
- épaisseur : ep= 0,75 mm
- aire transversale : Aw = 10.26 mmz
- distance du centre de gravité par rapport la surface inférieure de la t81e : cI =
30.1 mm
- limite d’élasticité caracténstique : fyp= 320 N h n 2
- largeur moyenne d’une nervure : b(, = 151 mm
- k = 0.u459 N/mm‘ et m = 130,s N/mmz (cisaillement longitudinal).
Dans cet exemple, un moment est consideré comme positif si la fibre supéneure de la
section étudiée est cornprimée.

1. Résiskmce a ki flexion

A. Cus du rnornent positif

HypothPse : I’axe neutre plastique (A”)


se situe au-dessus de la tole.

fl Calcul de x, la distance de I’AW par rappon a la fibre la plus compr¡m& (voir


schéma). sur la bave de I’équilibre des efforts nonnaux, soit I’expression :

- A,,xf,
xxbx0,85xf,, -
+ A,,,,xf,
Y, Y.
ou b représente la largeur prise en compte ( I m, par exemple); les aums param&tres
sont décnts plus haut ou dans les autres exemples.
+ x = 26 mm (< h, = 60 mm + OK,hypothkse vérifiée).
1 Calcul de zi, la distance entre la résultante de I’effort de traction dans la a l e et la
résultante des effons de compression, et caicul de z2, la distance entre la résultante de
I’effon de traction dans I’armature inférieure et la résultante des effons de compres-
sion :
z 1 --(h,-c,-x/2)=117mm
z2 = (h, - 20 - x/2) = 127 mm.

1 Calcul du moment résistant positif :


M b.~rl= N, . Z , + N , , . z2

+ OK
EX8mpbS:
dolle rnixte (suiteJ. 3. Cas du mamenr négacif

YypothPse : l'axe neutre plastique (A")


se situe au-dessus de la tole.

3 Caicul de x, la distance de I'ANP par rappoit B la tibre la plus comprimée (voir


schéma), sur la base de l'équilihre des efforts normaux, soit I'expression :
X x b, - Ar.rup.l
XO.85 xfck - f-k + A~.sup.Z fsk

Y, Y, Y,
OU b, = largeur moyenne d'une nervure
&,. et A, = aire de la section transversaie des armatures supérieures.
Les aums paramkms sont décnis plus haut ou dans les autres exemples.
-+ x = 42 mm (< h, = 60 mm -+ OK, hypothkse vérifiée).
3 Calcul de z, la distance entre la résultante des efforts de traction dans les armatures et la
&suliante des efforts de compression :
z = (h, - 20- x/2) = 119mm.

3 Calcul du moment résistant négatif : .


M = N,.z

M j,Rd = 35J kNm z 33.1 kNm = M~,,+ -+ OK

2. k i s b n c e au cixiillement longitudinal

7 Calcui de Vf,R,,la résistance au cisaillement longitudinai de la section mixte. Ce terme


est obtenu par l'équation suivante :

oU k et m = vaieurs déduites d'essais en laboratoire et foumies par le constructeur des


tales
L, = longueur de cisaillement, ici égale a L/4 = 1.5 m (cf. EC4. art. 7.6.1 3 ) .
-f Vtm = 14,i kN < 27,6 kN = V , en travée
-+ Nécessité d'utüiser des ancrages d'extrémité.
Pour le calcul du nombre d'ancrages nécessaires, il faut utiliser la plus petite valeur (R,,)
de la résistance foumie par le goujon (PRd)ou de la résistance ? laicornpression diamé-
iraie de la tale (Pfi,+Jd).

3 Calcul de la résisiance au cisaillement d'un goujon soudé (h = 19 m m el d = RO mm) :


-+ coefficient de réduction pour les tales perpendiculaires aux poutres poneusei (cf.
EC4,art. 6.3.3.1) : k, = 0.59
-+ P
, = 42.95 kN (voir exemple 2).

3 Calcul de la résistance B la compression diamétrale de la tale B I'aide de la formule


suivante :
d,, x e p x f
'pb.Rd =kp .I
yp = 13.68 kN
Exemple 3
dolle mixte lsuitej.
ou k, = I+a/d,,, a étant la distance entre I’extrémité iongitudinale de la t61e et le
goujon (a 5 2.d& vaut ici 3
d,,= 1,l.d
ep = épaisseur de la tale.

fl + Valeur de calcul de la résistance R, = min (PRd,Ppb,RJ = 13.68 kN.


1 Le nombre de goujons i placer une distance “a” du bord de la tale est de :
N = (V?,, - Vt,)/R, = (27,6- 14,1)/13,68 = 1 goujon par rnetre courant.

3. Résistance a I’effort honchant vertical

Calcul de V,,,,, la résistance au cisaillement longitudinal de la SeCtiOn mute. Ce teme est


obtenu par I’équation suivante :
1
‘VR
.d -- X (1.2 + 40 X p))
x (bo x (h, - cg) X ‘TRd
b”
oii p est le pourcentage d’matures sollicitées en traction dans la section étudiée.

+ Zone de moment négatif : p = + &,s&t+,.[I&-c~)= 0,005


+ Zone de moment positif : p = (A,+ 4rJ/(bw[h,-c,l) = 0,010
+ V,,,, = 47,7 kN > 27.6 kN = V, en uavée (moment positif)
-f V,,,, = 43.4 kN > 35.6 kN = V, sur I’appui (moment négatif)
+ OK
BIBUOGRAPHIE
cul du componemeni au feu. BNXCIICS,I H N ,
1 $ona.: de I'Eurocode 4. Classifica-
tion des sections transversales de poutres mix-
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